Habitués MIMOSA06 Posted June 27, 2006 Habitués Posted June 27, 2006 Bonjour,dans mes grandes intérrogations futiles ou pratiques , je me suis mis a penser au produits"haut de gamme" de la cuisisne Francaise , ceux qui font mettre les couverts et assiettes de marques , sortir la carafe à vins et la nappe de soie .....Donc dites moi si nous pouvons consommer au Quebec les produits suivants :des éscargots ?des truffes ?du foie gras ?des morilles?saumon fumé?du caviar ?du chocolat 70%cacao ?des cuisses de grenouilles ? du foie de veau ?des oursins?de la volaille dites "bio"du moins comme le poulet de "bresse"Enfin ,y a t'ils des produits spécifiquement réputés au quebec comme luxueux ? Quote
Habitués Zogu Posted June 27, 2006 Habitués Posted June 27, 2006 Bonjour,dans mes grandes intérrogations futiles ou pratiques , je me suis mis a penser au produits"haut de gamme" de la cuisisne Francaise , ceux qui font mettre les couverts et assiettes de marques , sortir la carafe à vins et la nappe de soie .....Donc dites moi si nous pouvons consommer au Quebec les produits suivants :des éscargots ?des truffes ?du foie gras ?des morilles?saumon fumé?du caviar ?du chocolat 70%cacao ?des cuisses de grenouilles ? du foie de veau ?des oursins?de la volaille dites "bio"du moins comme le poulet de "bresse"Enfin ,y a t'ils des produits spécifiquement réputés au quebec comme luxueux ?OUI à toutes les questions, mais quelques bémols.Les oursins il faut être très à l`affut; il n`y a que quelques producteurs en Gaspésie et sur la Côte-Nord.Les morilles fraîches c`est en saison et elle est courte. On trouve aussi des pieds-bleus, chanterelles, trompettes et bolets.Les volailles bio, très facile. Poulet, canard, caille, faisan, etc. Je vous donnerai des adresses.Les escargots: plutôt rares, importés congelés.Les truffes: plutôt rare aussi, voir dans les épiceries italiennes.Le foie gras torchon se trouve facilement et il y a une production locale en Estrie (lac Brome en particulier).Je suis pressé, je vous reviendrai plus tard avec de vraies réponses précises. Quote
Guest Posted June 27, 2006 Posted June 27, 2006 Bonjour,dans mes grandes intérrogations futiles ou pratiques , je me suis mis a penser au produits"haut de gamme" de la cuisisne Francaise , ceux qui font mettre les couverts et assiettes de marques , sortir la carafe à vins et la nappe de soie .....Donc dites moi si nous pouvons consommer au Quebec les produits suivants :des éscargots ?des truffes ?du foie gras ?des morilles?saumon fumé?du caviar ?du chocolat 70%cacao ?des cuisses de grenouilles ? du foie de veau ?des oursins?de la volaille dites "bio"du moins comme le poulet de "breEnfin ,y a t'ils des produits spécifiquement réputés au quebec comme luxueux ?Salût MIMOSA06, Au risque de détourner ton sujet , félicitations aujourd'hui pour avoir consommer de l'Espagnol , par 3 fois ! Quote
Habitués Nicolas Posted June 27, 2006 Habitués Posted June 27, 2006 C'est consternant, les morilles je les trouvais toutes les semaines le dimanche dans mon marché à Lyon... venant du Canada... et une fois au Canada, nada Il paraît que les Canadiens n'aiment pas ça la morille et qu'ils l'exporteraient... ben dommage... Quote
Habitués Zogu Posted June 27, 2006 Habitués Posted June 27, 2006 C'est consternant, les morilles je les trouvais toutes les semaines le dimanche dans mon marché à Lyon... venant du Canada... et une fois au Canada, nada Il paraît que les Canadiens n'aiment pas ça la morille et qu'ils l'exporteraient... ben dommage...C`est comme notre crabe à longues pattes: autrefois tout exporté, maintenant consommé localement... Les temps changent! Quote
Habitués MIMOSA06 Posted June 27, 2006 Author Habitués Posted June 27, 2006 C`est comme notre crabe à longues pattes: autrefois tout exporté, maintenant consommé localement... Les temps changent! c'est pas de l"araignée de mer"? car la chatka comme l'appelle les russes , est un sacré destructeur des fond marins et au fur est à mesure colonise des centaines de kilométres .....oups ... je me rapelle que les meilleurs pécheurs de cette bébéte sont du coté canadien pacifique.... Quand au morilles c'est assez difficile de les cuisinés avec la bonne sauce......et il est bien plus facile de faire des chantelles ou pied de mouton a la poële avec seulement de l'ail et du persil , au fait y a t'ils des cépes ou bolets ?Bon A +Les escargots: plutôt rares, importés congelés.Les truffes: plutôt rare aussi, voir dans les épiceries italiennes.EXCUSEZ une petite dernière , il n'y a pas d'éscargots en forêt ? et les truffes italiennes sont elles certainements blanches ?(eternelle question de laquelle est la meilleure , noire ou blanche....) Quote
Habitués grizzli Posted June 27, 2006 Habitués Posted June 27, 2006 C'est consternant, les morilles je les trouvais toutes les semaines le dimanche dans mon marché à Lyon... venant du Canada... et une fois au Canada, nada Il paraît que les Canadiens n'aiment pas ça la morille et qu'ils l'exporteraient... ben dommage...La chasse à la morille (Le Yukon)http://www.cyberpresse.ca/article/20060616...=73248968255832Le Yukon a vu la ruée vers l'or. Des aventuriers risquaient leur vie pour faire fortune. Plus d'un siècle plus tard, les aventuriers sont de retour, en quête d'un nouveau genre de pépite d'or: les morilles, une espèce de champignon qui fait le bonheur des gastronomies du monde.Oubliez la cueillette bucolique dans une prairie fleurie: les chasseurs de morilles qui se rendent dans les forêts brûlées du Yukon doivent être très bien préparés physiquement et psychologiquement. On ne va pas passer plusieurs journées dans la suie en habit de ville. Mieux vaut troquer le petit panier d'osier contre un bon fusil de chasse.S'il a de la chance, un bon cueilleur récoltera pour plusieurs milliers de dollars de morilles en quelques jours; s'il n'en a pas, il reviendra les poches vides.C'est tout nouveau, dit Daniel Riopel, en exhibant fièrement une boîte de forme allongée, au départ de son expédition à Whitehorse. À l'intérieur, un fusil de calibre .12 acheté à Montréal. Dans ses trois gros barils d'expédition se trouve l'indispensable cloche à ours, qui doit avertir les bêtes de sa présence, en tout temps. Il y a aussi un gros pulvérisateur de gaz poivre, pour les ours durs d'oreille.Depuis six ans, Daniel Riopel, graphiste à La Presse, consacre ses vacances à la cueillette de morilles au Yukon, terre fertile pour ce précieux champignon. Cette année, il a accepté de nous laisser le suivre dans son voyage, qui est tout sauf une partie de plaisir.Difficile de savoir combien d'aventuriers font comme lui. Quelques douzaines de ces touristes-prospecteurs se rendent au printemps au Yukon, d'après le gouvernement, qui commence à peine à s'intéresser au phénomène. «Je pense que le gouvernement réalise maintenant à quel point cette ressource naturelle peut être profitable si elle est bien exploitée», dit Richard Mostyn, rédacteur en chef du journal Yukon News.Pour l'instant, le gouvernement yukonnais est loin de décourager les cueilleurs étrangers. Au contraire: il met même à leur disposition des cartes indiquant où ont eu lieu les incendies de forêt. «Le mieux, c'est de s'y rendre le printemps qui suit un fincendie de forêt d'été, explique Daniel Riopel. C'est à ce moment qu'on a les meilleures chances de trouver beaucoup de champignons.»Pourquoi une terre brûlée est-elle favorable à l'émergence de morilles? La morille n'aime pas la concurrence, répond le biologiste québécois Fernand Miron, spécialiste des champignons. Alors elle se développe quand la concurrence a disparu. Dans une nature vide de toute autre végétation ou alors près d'un arbre mort.Elle déteste la concurrence, mais pas la compagnie: là où il y a une morille, il y en a plusieurs. «Quand je vois une morille, je m'arrête et je me couche pour avoir les yeux à la hauteur du sol, dit Daniel Riopel. Et là, on peut bien les voir. Il y en a plein!»Daniel utilise maintenant un appareil GPS pour se diriger. Ce qui n'empêche pas les imprévus. Près de Mayo, une toute petite ville située au coeur du Yukon, il fallait traverser la forêt sauvage avant d'atteindre le brûlis. Plusieurs heures de randonnée, entourés d'animaux sauvages invisibles et de moustiques qui, eux, étaient très visibles. De temps en temps, nos pas s'enfonçaient dans une mousse spongieuse et humide. Finalement, une rivière imprévue bloquait notre chemin. Il fallait couper des arbres, en espérant qu'ils soient assez longs pour atteindre l'autre rive et créer un pont de fortune. Heureusement, Daniel avait prévu le coup et avait une hache(!) dans son sac à dos.Direction l'Alaska Agrandir l'imageHeureusement, toutes les récoltes ne sont pas aussi minces que celle de cette année. Daniel montre fièrement une belle morille récoltée en 2005. Aux dernières nouvelles, il n'avait toujours pas trouvé un seul champignon cette année. Photo André Pichette, La Presse Normalement, le graphiste n'a aucun problème à atteindre les forêts brûlées, même dans des conditions dangereuses. La semaine dernière, il a opté pour une prospection plus facile d'accès puisqu'il était suivi de deux novices. Il avait repéré une région très montagneuse, à la frontière de l'Alaska. Plus de 4000 pieds d'altitude et 10 heures de route pour s'y rendre. Daniel a finalement établi notre campement dans un gouffre où il n'y avait rien sinon d'énormes traces de grizzli et des camions de prospecteurs d'or abandonnés.Étrangement, la recherche de morilles ressemble à la recherche de l'or. L'effort est semblable et il n'est pas toujours récompensé. Mais dans un cas comme dans l'autre, lorsque les fouilles portent leurs fruits, elles sont extrêmement payantes. «En une seule journée de cueillette, je peux rentabiliser mon voyage ici», explique Daniel Riopel. Un bon cueilleur peut ramasser 100 livres de champignons par jour et les déshydrater au soleil, dans le bois. Il faut 10 livres de champignons frais pour faire une livre de déshydratés, explique-t-il. La récolte est vendue à des acheteurs qui se trouvent sur place, dans les villes avoisinant les forêts ou même au bord des autoroutes, près d'une forêt récemment brûlée. Ils savent que des cueilleurs ramasseront les champignons et qu'ils n'auront qu'à acheter la récolte, se gardant une bonne commission. Une livre de champignons déshydratés est vendue aux acheteurs entre 75 et 125.Toutes ces transactions se font dans une certaine clandestinité. On sait qu'il y a des cueilleurs et des acheteurs en ville, mais on ne les voit pas vraiment, indique Richard Mostyn, du Yukon News de Whitehorse. Tout se passe sous le manteau. Les cueilleurs utilisent souvent des pseudonymes et mettent la cagnotte dans leurs poches. Ni vu ni connu.Selon le ministère de l'Énergie, des Mines et des Ressources du Yukon, la grande majorité de cueilleurs sont des hommes, qui partent en forêt seuls. Leurs journées sont longues, puisqu'il fait clair 24 heures sur 24 au Yukon à la fin du printemps. Le 21 juin, la journée la plus longue de l'année, on n'arrête généralement pas pour dormir, confie Daniel.Les journées sont pénibles. Le terrain est encombré des carcasses des arbres morts, des branches qui bloquent le chemin et fouettent les jambes. À chaque pas, un nuage de suie se soulève du sol. C'est morbide, a laissé tomber le photographe André Pichette, qui suivait le cueilleur dans ce paysage déprimant et poussiéreux.À la fin de nos trois journées complètes de prospection, il y avait plus de 1600 kilomètres inscrits au compteur de notre 4x4. Nous avions vu un renard, un ours noir, un porc-épic, mais aucune morille.Daniel Riopel est toujours sur place, dans une forêt du Yukon, à la recherche de la morille. Ses vacances se terminent dimanche.Pendant ce temps, au Québec...Si la morille pousse dans les forêts brûlées de l'Ouest canadien, pourquoi le Québec ne pourrait-il pas mettre aussi ce marché en valeur? Pour mieux répondre à cette question, le mycologue, J. André Fortin, a créé l'Association pour la commercialisation des champignons forestiers et lancé l'Opération morille 2006.Manque de chance, le temps très sec du Nord n'a pas été très favorable à la prolifération du champignon. La morille est capricieuse. Le sol argileux et les forêts brûlées sont certes favorables à son apparition, mais encore faut-il les bonnes conditions météo: quelques journées chaudes, pas trop. Un peu de pluie, pas trop. Ça ne va pas bien pour les morilles cette année, a confirmé le biologiste Fernand Miron, au téléphone, plus tôt cette semaine.Le plus récent rapport des cueilleurs qui parcourent les bois québécois est néanmoins favorable: on espère que la pluie de la semaine dernière sauvera la saison. Mais avec la morille, on ne sait jamais.Martin Picard, chef du réputé restaurant montréalais Au Pied de cochon, revient justement d'une expédition d'une semaine dans la région de Chibougamau. Il voulait lui aussi mettre la main sur le précieux champignon, mais n'en a trouvé aucun.Daniel Vézina, du restaurant Laurie Raphaël à Québec, a été plus chanceux: Fernand Miron, de l'Abitibi, lui a expédié sa récolte personnelle de 2 kg. Morilles au menu en perspective.Cueillir, juste pour le plaisir Agrandir l'imageLa forêt brûlée est désolante et sale. Difficile de passer des journées à la fouiller sans déprimer. Photo André Pichette, La PresseRichard Desjardins est professeur de l'Institut de tourisme et d'hôtellerie du Québec. Il fait la cueillette de champignons depuis des années, pour le plaisir et sa consommation personnelle. Il a même déjà creusé une fosse dans sa cour et fait pousser des chanterelles. Ce qui avait plutôt bien réussi.Déjà cette année, il a ramassé quelques beaux spécimens autour de Montréal, dont des morilles. Où exactement? On ne pose jamais cette question à un cueilleur, reprend-il. Il propose plutôt à ceux qui souhaitent se lancer dans la cueillette de suivre un cours d'initiation, comme celui que donne le Cercle des mycologues de Montréal, au Jardin botanique. Comme ça, les amateurs connaîtront les conditions idéales pour trouver des champignons et se trouveront un petit coin de cueillette bien à eux. Une vraie chasse au trésor.Selon l'expert Patrick Desteredjian, grossiste en champignons, il y a une bonne vingtaine d'espèces de champignons dans la nature autour de Montréal. Le meilleur moment pour les récolter est la fin de l'été.Mieux vaut bien connaître deux ou trois espèces que d'avoir des connaissances limitées sur une dizaine, prévient Richard Desjardins qui conseille également de ne jamais utiliser des ouvrages européens pour faire la cueillette ici lorsqu'on connaît peu les champignons. Souvenons-nous que tous les champignons sauvages ne sont pas comestibles. Certains sont même dangereusement toxiques.Pourquoi la morille coûte-t-elle si cher?La morille est un champignon précieux, le plus recherché du monde, après la truffe. En France, la morille canadienne fraîche se vend cette année autour de 450 euros le kilo. Ici, on trouvait cette semaine de la morille d'Abitibi au marché Jean-Talon pour 77 le kilo.La morille de culture n'existe pas. Le champignon sauvage se trouve par hasard dans le bois, plus facilement dans des régions loin des grands centres, riches en forêts.Les grossistes en alimentation doivent payer les acheteurs, qui ont déjà gonflé le prix des récoltes achetées directement aux cueilleurs, à la sortie du bois. Il faut aussi calculer 30% de perte de volume lors du transport et 15% de perte de champignons qui ne seront plus bons à l'arrivée, explique Patrick Desteredjian, de Saveurs du terroir, grossiste en champignons situé à Montréal. Avant même que le détaillant ne mette ses morilles en vente, il aura déboursé une bonne vingtaine de dollars pour une livre.Mardi, des morilles de Chibougamau sont justement arrivées à son entrepôt, malgré la mauvaise saison. M. Desteredjian a des clients en Allemagne, en Suisse, en France, au Japon. Partout où il y a de la gastronomie, dit-il.Pourquoi aller jusqu'au Yukon pour faire la cueillette ? Agrandir l'imageRencontré en cours de périple : un orignal faisant trempette dans l'eau glacée. Photo André Pichette, La PresseDes morilles, il y en a partout, dit le professeur de l'Institut de tourisme et d'hôtellerie du Québec, Richard Desjardins. Mais lorsque le but de l'entreprise est commercial, mieux vaut se rendre dans un endroit fortement boisé, où la forêt brûle beaucoup. Le printemps suivant un incendie de forêt, les conditions sont idéales pour la pousse des morilles. La Colombie-Britannique, l'Alberta et la Saskatchewan, provinces très riches en champignons forestiers sauvages, ont su profiter de la manne. Les trois provinces exportent chaque année pour une valeur de 100 millions de champignons sauvages forestiers. Le Yukon commence à s'intéresser à cette activité. Mais pour l'instant, dans une certaine ambiance de far west : n'importe qui peut se rendre dans la forêt, cueillir tous les champignons qu'il trouve, les vendre à un acheteur du coin et repartir les poches pleines. Pour trouver les endroits les plus propices à l'éclosion des champignons, les cueilleurs expérimentés suivent toute l'année l'évolution des terres brûlées à l'aide de sites Internet spécialisés. par exemple ceux de la Société de protection des forêts contre les feux, la (SOPFEU), au Québec, ou même celui d'un groupe associé à la NASA, ce qui permet d'obtenir des cartes topographiques assez précises pour bien localiser les brûlis.En 2004, on a recensé au Yukon 60% de tous les feux de forêt du Canada. Quote
Habitués bencoudonc Posted June 28, 2006 Habitués Posted June 28, 2006 Quand au morilles c'est assez difficile de les cuisinés avec la bonne sauce......et il est bien plus facile de faire des chantelles ou pied de mouton a la poële avec seulement de l'ail et du persil , au fait y a t'ils des cépes ou bolets ?Bon A +Cèpes et bolets - oui, encore une fois au marché Jean-Talon en saison (sinon on peut acheter des cèpes séchées dans les épiceries italiennes). Sinon, ben, une des grandes joies de la chasse aux champignons ici, c'est qu'il y a peu d'adeptes ! Des cèpes et des bolets on en trouve dans les sous-bois des laurentides notamment. De même que les chanterelles et les pieds de moutons. Vous pouvez prendre des cours très bien au Jardin botanique (organisés par le cercle des mycologues) pour apprendre à reconnaître les variétés comestibles du Québec. C'est même vivement recommandé, parce qu'il existe des fausses morilles dont l'effet sur votre digestion peut être assez dévastateur si vous les avez confondues avec les vraies... Quote
Habitués Zogu Posted June 28, 2006 Habitués Posted June 28, 2006 J'ai des morilles qui poussent chez moi sur mon terrain, près de Rimouski... mais la production n'est pas énorme. Si vous en voulez chez vous, vous pouvez acheter des cultures de départ chez Horticlub à Laval; il suffit de semer sur son terrain et d'attendre.En Gaspésie il y a des cueilleurs professionnels qui rapportent: cèpes, autres types de bolets, pleurotes, flammulines, etc. Ils fournissent les restaurants.Les bolets frais et les pieds-bleus, on en trouve de beaux gros dans les boutiques italiennes des marchés publics de Montréal.Pour les escargots: le climat n'est vraiment pas favorable, l'hiver trop rude tuerait les escargots terrestres géants; on ne trouve que des minuscules espèces terrestres. Vous pouvez toujours vous rabattre sur les importations, ou mieux sur les bourgots (buccins et bigorneaux, escargots marins) de Gaspésie.Parlant de l'océan, voici les productions de l'est du québec: crabe des neiges (crabe araignée), bourgots, crevettes nordiques, sole, moule bleue, pétoncle, oursin (production expérimentale, en développement)... Une spécialité des Iles-de-la-Madeleine est le "couteau", un savoureux mollusque à la forme allongée qui est aussi cuisiné en Espagne.Le sujet de la gastronomie est trop vaste pour moi ce soir. Il faudrait parler des produits bruts, des gibiers, des préparations et spécialités régionales, des meilleures tables, des adresses de producteurs, des détaillants, du terroir québécois, etc... :dodotime: Quote
Habitués Zogu Posted June 28, 2006 Habitués Posted June 28, 2006 Pour la question du saumon fumé vous avez plusieurs choix. Notez bien qu'on trouve des produits fumés à chaud et fumés à froid.1) Les deux plus gros producteurs: les produits du fumoir "La fée des grèves" et du fumoir "Grizzly" généralement congelés et qu'on trouve dans les supermarchés. Ils produisent aussi de la truite fumée (souvent supérieure au saumon) et de l'esturgeon fumé.http://www.feedesgreves.qc.ca/http://www.grizzly.qc.ca/2) Les fruits de mer décongelés et emballés sous cellophane (dans un comptoir réfrigéré) dans les supermarchés. Par contre, on ne peut pas savoir l'origine et la qualité de ces produits alors je ne les recommande pas. Trop souvent ils goûtent l'eau.3) Les importations de Norvège et de Suède. Dans certains supermarchés et épiceries. Ils sont d'une qualité équivalente aux produits Grizzly.4) Les produits du "Fumoir Atkins" à Mont-Louis en Gaspésie, qui sont parmi les mieux cotés au Québec. Ils produisent un saumon fumé au goût subtil et à la texture délicate. Ils fournissent aussi les restaurants en pétoncles fumés, crevettes fumées, etc.5) Les produits artisanaux. Par exemple dans mon village, il y a deux fumoirs artisanaux et j'achète annuellement pour 150$ de saumon mariné (recette secrète) et fumé. De nombreux membres de la famille me font des commandes spéciales. Quote
Habitués Equinox Posted June 28, 2006 Habitués Posted June 28, 2006 .5) Les produits artisanaux. Par exemple dans mon village, il y a deux fumoirs artisanaux et j'achète annuellement pour 150$ de saumon mariné (recette secrète) et fumé. De nombreux membres de la famille me font des commandes spéciales.Et pour ceux qui ne sont pas de ta famille, une commande spéciale est possible ? Quote
Habitués Zogu Posted June 28, 2006 Habitués Posted June 28, 2006 (edited) .5) Les produits artisanaux. Par exemple dans mon village, il y a deux fumoirs artisanaux et j'achète annuellement pour 150$ de saumon mariné (recette secrète) et fumé. De nombreux membres de la famille me font des commandes spéciales.Et pour ceux qui ne sont pas de ta famille, une commande spéciale est possible ?Il y a moyen de s'arranger. Le fumoir avec lequel je fait affaire produit du saumon fumé uniquement en octobre et en mai, donc je passerai ma prochaine commande en automne.Son saumon est mariné dans un mélange secret (qui contient du gros sel, de la vodka, du sucre brun, etc) puis fumé à froid dans une installation à température contrôlée (que le gars a bâtie lui-même). Le reste de l'année, le propriétaire est capitaine du traversier Rimouski-Forestville. Edited June 28, 2006 by Zogu Quote
Habitués Equinox Posted June 28, 2006 Habitués Posted June 28, 2006 .5) Les produits artisanaux. Par exemple dans mon village, il y a deux fumoirs artisanaux et j'achète annuellement pour 150$ de saumon mariné (recette secrète) et fumé. De nombreux membres de la famille me font des commandes spéciales.Et pour ceux qui ne sont pas de ta famille, une commande spéciale est possible ?Il y a moyen de s'arranger. Le fumoir avec lequel je fait affaire produit du saumon fumé uniquement en octobre et en mai, donc je passerai ma prochaine commande en automne.Son saumon est mariné dans un mélange secret (qui contient du gros sel, de la vodka, du sucre brun, etc) puis fumé à froid dans une installation à température contrôlée (que le gars a bâtie lui-même). Le reste de l'année, le propriétaire est capitaine du traversier Rimouski-Forestville.Tiens moi au courant, je suis un gros amateur de saumon fumé. D'ailleurs nous avions déjà parlé et je pense qu'il y avait une bouteille de Vin blanc sec en jeu, aussi. Quote
Habitués Zogu Posted June 28, 2006 Habitués Posted June 28, 2006 (edited) .5) Les produits artisanaux. Par exemple dans mon village, il y a deux fumoirs artisanaux et j'achète annuellement pour 150$ de saumon mariné (recette secrète) et fumé. De nombreux membres de la famille me font des commandes spéciales.Et pour ceux qui ne sont pas de ta famille, une commande spéciale est possible ?Il y a moyen de s'arranger. Le fumoir avec lequel je fait affaire produit du saumon fumé uniquement en octobre et en mai, donc je passerai ma prochaine commande en automne.Son saumon est mariné dans un mélange secret (qui contient du gros sel, de la vodka, du sucre brun, etc) puis fumé à froid dans une installation à température contrôlée (que le gars a bâtie lui-même). Le reste de l'année, le propriétaire est capitaine du traversier Rimouski-Forestville.Tiens moi au courant, je suis un gros amateur de saumon fumé. D'ailleurs nous avions déjà parlé et je pense qu'il y avait une bouteille de Vin blanc sec en jeu, aussi.Oooooh Je te tiendrai au courant par MP. Y a-t-il d'autres spécialités de la région qui t'intéressent?Je pourrais te fournir des quartiers de saumon fumé congelé dès maintenant, mais ce serait préférable que tu obtiennes celui fraîchement préparé et emballé. Donc en septembre nous allons élaborer un plan... Edited June 28, 2006 by Zogu Quote
Habitués Equinox Posted June 28, 2006 Habitués Posted June 28, 2006 .5) Les produits artisanaux. Par exemple dans mon village, il y a deux fumoirs artisanaux et j'achète annuellement pour 150$ de saumon mariné (recette secrète) et fumé. De nombreux membres de la famille me font des commandes spéciales.Et pour ceux qui ne sont pas de ta famille, une commande spéciale est possible ?Il y a moyen de s'arranger. Le fumoir avec lequel je fait affaire produit du saumon fumé uniquement en octobre et en mai, donc je passerai ma prochaine commande en automne.Son saumon est mariné dans un mélange secret (qui contient du gros sel, de la vodka, du sucre brun, etc) puis fumé à froid dans une installation à température contrôlée (que le gars a bâtie lui-même). Le reste de l'année, le propriétaire est capitaine du traversier Rimouski-Forestville.Tiens moi au courant, je suis un gros amateur de saumon fumé. D'ailleurs nous avions déjà parlé et je pense qu'il y avait une bouteille de Vin blanc sec en jeu, aussi.Oooooh Je te tiendrai au courant par MP. Y a-t-il d'autres spécialités de la région qui t'intéressent?Je pourrais te fournir des quartiers de saumon fumé congelé dès maintenant, mais ce serait préférable que tu obtiennes celui fraîchement préparé et emballé. Donc en septembre nous allons élaborer un plan...Pas de problême pour septembre. Quote
Habitués Nicolas Posted June 28, 2006 Habitués Posted June 28, 2006 Oups, s'cusez, j'aurais dû parler des girolles du Canada que j'achetais à Lyon, et non des morilles. J'ai comme confondu Quand Zogu a dit le prix au kilo en euro je me disais aussi que j'aurais jamais payé ça pour des girolles Quote
Habitués peanut Posted June 28, 2006 Habitués Posted June 28, 2006 Quand Zogu a dit le prix au kilo en euro je me disais aussi que j'aurais jamais payé ça pour des girolles Je commencais à me demander si Nicolas n'était pas un riche noble français qui s'était exilé au Québec...mais là, je suis rassurée, c'est vraiment un cheap comme on l'a toujours connu! peanut Quote
Habitués Nicolas Posted June 28, 2006 Habitués Posted June 28, 2006 Cheap moi ? :heu1: Dire que j'étais prêt à te cuisiner du bologne farci au cheez-whiz, je vais me le garder :hein: Quote
Habitués Zogu Posted June 28, 2006 Habitués Posted June 28, 2006 Cheap moi ? :heu1: Dire que j'étais prêt à te cuisiner du bologne farci au cheez-whiz, je vais me le garder :hein:Miam, avec du caviar de mouches! Quote
Habitués MIMOSA06 Posted June 28, 2006 Author Habitués Posted June 28, 2006 Je commencais à me demander si Nicolas n'était pas un riche noble français qui s'était exilé au Québec...mais là, je suis rassurée, c'est vraiment un cheap comme on l'a toujours connu! peanutben on peux manger de la poutine avec des gants blanc , non ? Quote
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