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De la France à l’Abitibi pour étudier en protection de la faune


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Martin Guindon

Martin Guindon
 
hier à 16 h 24

Des adeptes de la faune viennent d’aussi loin que de la France pour étudier au Centre de formation professionnelle Harricana.

Il y en a quatre inscrits cette année au programme de Protection et exploitation des territoires fauniques à Amos. Et on en attend tout autant l’automne prochain, grâce en partie au travail de recrutement d’Expérience Québec, à Val-d’Or.

 

Ça fait une quinzaine d’années qu’on reçoit des élèves français, mais on en a un ou deux par année. Quatre, c’est une première. Avec Expérience Québec, on le voit, ça se reflète aussi sur l’an prochain. On a de plus en plus d’élèves qui viennent de la France. Ils ont tous des vécus différents du nôtre, ils n’ont pas le même territoire, pas les mêmes gibiers, alors il y a beaucoup d’échanges qui se font avec eux, souligne l’enseignant Michel Duranceau.

Ce dernier forme des assistants en protection de la faune, des gardiens du territoire et des travailleurs en pourvoirie depuis 30 ans à Amos.

C’est un programme de 1380 heures offert en 24 modules, avec 120 heures de stages. C’est vraiment la base. On fait de la menuiserie, de la plomberie, de l’électricité, du propane, mais aussi les techniques de pêche, de chasse et de piégeage. Les élèves voient aussi de la biologie et la pathologie, de la patrouille et de l’enquête, précise Michel Duranceau.

 

Le coup de foudre

Jeune retraité de 54 ans, Jean-Claude Muczinski avait envie de vivre autre chose et il a été séduit par l’opportunité offerte par Expérience Québec.

J’ai eu vraiment le coup de foudre, parce que je voulais être en pleine nature et c’est ça qui m’a attiré ici. On voit vraiment dans cette formation beaucoup de choses, et c’est très intéressant et enrichissant. J’ai travaillé dans le chemin de fer pendant 34 ans, maintenant j’ai envie d’être dans le bois, fait valoir celui qui souhaite demeurer au Québec.

Adepte de la chasse et de la pêche depuis sa tendre enfance, Arthur Gecchele, originaire du Maine-et-Loire, réalise un vieux rêve à 19 ans. Il a profité du programme Québec métiers d’avenir pour faire le saut en Amérique.ntaires

 
 
hier à 16 h 24

Des adeptes de la faune viennent d’aussi loin que de la France pour étudier au Centre de formation professionnelle Harricana.

Il y en a quatre inscrits cette année au programme de Protection et exploitation des territoires fauniques à Amos. Et on en attend tout autant l’automne prochain, grâce en partie au travail de recrutement d’Expérience Québec, à Val-d’Or.

 

Ça fait une quinzaine d’années qu’on reçoit des élèves français, mais on en a un ou deux par année. Quatre, c’est une première. Avec Expérience Québec, on le voit, ça se reflète aussi sur l’an prochain. On a de plus en plus d’élèves qui viennent de la France. Ils ont tous des vécus différents du nôtre, ils n’ont pas le même territoire, pas les mêmes gibiers, alors il y a beaucoup d’échanges qui se font avec eux, souligne l’enseignant Michel Duranceau.

Ce dernier forme des assistants en protection de la faune, des gardiens du territoire et des travailleurs en pourvoirie depuis 30 ans à Amos.

C’est un programme de 1380 heures offert en 24 modules, avec 120 heures de stages. C’est vraiment la base. On fait de la menuiserie, de la plomberie, de l’électricité, du propane, mais aussi les techniques de pêche, de chasse et de piégeage. Les élèves voient aussi de la biologie et la pathologie, de la patrouille et de l’enquête, précise Michel Duranceau.

Le coup de foudre

 
Jean-Claude Muczinski est dans une salle où se trouvent des animaux empaillés.

Jean-Claude Muczinski provient du Massif Central en France.

PHOTO : RADIO-CANADA / MARTIN GUINDON

Jeune retraité de 54 ans, Jean-Claude Muczinski avait envie de vivre autre chose et il a été séduit par l’opportunité offerte par Expérience Québec.

J’ai eu vraiment le coup de foudre, parce que je voulais être en pleine nature et c’est ça qui m’a attiré ici. On voit vraiment dans cette formation beaucoup de choses, et c’est très intéressant et enrichissant. J’ai travaillé dans le chemin de fer pendant 34 ans, maintenant j’ai envie d’être dans le bois, fait valoir celui qui souhaite demeurer au Québec.

 

Adepte de la chasse et de la pêche depuis sa tendre enfance, Arthur Gecchele, originaire du Maine-et-Loire, réalise un vieux rêve à 19 ans. Il a profité du programme Québec métiers d’avenir pour faire le saut en Amérique.

 
Arthur Gecchele dans une salle de classe.

Arthur Gecchele, 19 ans, est originaire de Maine-et-Loire.

PHOTO : RADIO-CANADA / MARTIN GUINDON

Depuis que je suis tout petit et le plus loin que je puisse me souvenir, on voit les énormes brochets canadiens et ces bêtes monstrueuses au Canada. Et on se dit que si on a la fibre de la chasse, il y a peut-être un moment où il faudra aller faire un tour au Canada. C’est ça qu’on vient chercher, et qu’on ne trouve plus forcément en France. Des grands espaces, des forêts où on se dit que si je suis au milieu, je ne peux plus faire grand chose, alors que chez nous, on n'est jamais vraiment très loin d’une ville, jamais très loin d’une route, raconte Arthur Gecchele, qui mise sur son stage pour se faire connaître du réseau des pourvoiries au Québec.

Une formation accessible

Âgé de 27 ans, Quentin Roch se passionne pour l’environnement. Après avoir oeuvré comme boulanger et apiculteur à Strasbourg, il est vraiment heureux d’avoir découvert cette formation avec l’aide d’Expérience Québec.

C’est vraiment la formation et de découvrir la nature autrement. Parce qu'en France, on a ce genre de formation, mais généralement, on n'y a pas accès, soit parce que c’est très cher ou soit parce qu’il faut faire beaucoup d’études. La survie, la chasse, la pêche, c’est vrai que ce sont des domaines que je ne connaissais pas vraiment. Maintenant, je les découvre et ça me plaît, j’ai envie de continuer là-dedans, confie-t-il.

Jérémie Bouchet, 31 ans de Lyons, a découvert le programme via Internet et il a ensuite fait ses démarches par le biais de Québec métiers d’avenir. Il y voit une formation complémentaire à ses acquis en soins des animaux de compagnie.

 

Je me suis dit que ça pourrait être un très bon complément. C’était aussi une opportunité pour revenir au Canada. C’est une belle formation très complète qui n’existe pas en France et c’est une occasion aussi de découvrir des activités comme la motoneige et la pêche sur glace, qui n’existent pas chez nous, affirme Jérémie Bouchet, qui peut côtoyer régulièrement la faune boréale au Refuge Pageau, où il travaille en plus d’y effectuer présentement son stage.

Leur formation d’un an et demi se terminera en octobre prochain.

De la France à l’Abitibi pour étudier en protection de la faune | Radio-Canada.ca

 

 

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