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Des places de parrainage utilisées pour de riches Syriens


Automne

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Dons offerts, parrainage autofinancé, pratiques décriées : Radio-Canada a appris que des organismes et des consultants du Québec ont facilité l’immigration de Syriens fortunés à travers un programme destiné aux réfugiés qui, après avoir été suspendu, est relancé.

Romain Schué
Romain Schué
 
à 4 h 02

La scène se déroule au début de l’automne 2016 dans le presbytère de l’église de Saint-Adèle, un village paisible des Laurentides situé à une heure de route au nord de Montréal.

Les curés André Daoust et Ronald Labonté, qui ont formé le comité Parrainage Laurentides, écoutent, en compagnie d’autres membres de la paroisse, une proposition des représentants de Parrainage réfugiés du Grand Montréal (PRGM), qui vient d’être suspendu par le gouvernement du Québec.

Cet organisme sans but lucratif, créé quelques mois plus tôt, joue à cette époque le rôle d’intermédiaire entre des Syriens souhaitant venir au Canada et des organismes qui, à l’instar du comité Parrainage Laurentides, sont autorisés à parrainer des réfugiés.

PRGM tente alors de convaincre André Daoust et Ronald Labonté de parrainer des familles syriennes aisées financièrement.

 

À ce moment-là, le Canada, par la voie d’un Justin Trudeau nouvellement élu, promet d’accueillir des milliers de réfugiés syriens fuyant la guerre civile qui embrase leur pays.

Le Québec n’est pas en reste. Un programme de parrainage, plutôt méconnu jusqu’alors, connaît rapidement une popularité sans précédent.

Radio-Canada a enquêté plusieurs mois dans les coulisses de ce processus d’immigration, arrêté en 2020 en raison de multiples allégations. Une quinzaine de sources et d’organismes ont dénoncé un programme de parrainage dénaturé, avec des intermédiaires aux pratiques décriées, travaillant avec différentes organisations religieuses.

 

En cette fin septembre 2016, les curés André Daoust et Ronald Labonté ainsi que les membres du comité Parrainage Laurentides sortent d’ailleurs plus interloqués que convaincus de leur rencontre avec PRGM.

 

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Romain Schué

Romain Schué
 
à 4 h 02

La scène se déroule au début de l’automne 2016 dans le presbytère de l’église de Saint-Adèle, un village paisible des Laurentides situé à une heure de route au nord de Montréal.

Les curés André Daoust et Ronald Labonté, qui ont formé le comité Parrainage Laurentides, écoutent, en compagnie d’autres membres de la paroisse, une proposition des représentants de Parrainage réfugiés du Grand Montréal (PRGM), qui vient d’être suspendu par le gouvernement du Québec.

Cet organisme sans but lucratif, créé quelques mois plus tôt, joue à cette époque le rôle d’intermédiaire entre des Syriens souhaitant venir au Canada et des organismes qui, à l’instar du comité Parrainage Laurentides, sont autorisés à parrainer des réfugiés.

PRGM tente alors de convaincre André Daoust et Ronald Labonté de parrainer des familles syriennes aisées financièrement.

 

À ce moment-là, le Canada, par la voie d’un Justin Trudeau nouvellement élu, promet d’accueillir des milliers de réfugiés syriens fuyant la guerre civile qui embrase leur pays.

Le Québec n’est pas en reste. Un programme de parrainage, plutôt méconnu jusqu’alors, connaît rapidement une popularité sans précédent.

Radio-Canada a enquêté plusieurs mois dans les coulisses de ce processus d’immigration, arrêté en 2020 en raison de multiples allégations. Une quinzaine de sources et d’organismes ont dénoncé un programme de parrainage dénaturé, avec des intermédiaires aux pratiques décriées, travaillant avec différentes organisations religieuses.

 

En cette fin septembre 2016, les curés André Daoust et Ronald Labonté ainsi que les membres du comité Parrainage Laurentides sortent d’ailleurs plus interloqués que convaincus de leur rencontre avec PRGM.
 
 

On nous a dit qu’on pouvait parrainer une centaine de Syriens. Ces gens avaient déjà l’argent [pour leur parrainage]. On avait juste à signer le papier. C’était presque trop beau pour être vrai, se rappelle André Daoust, joint par Radio-Canada.

 

suite et source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1855100/parrainage-immigration-refugies-quebec-riches-syriens-organismes

 

Modifié par Automne
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  • Habitués

De la belle magouille bien dégueulasse... et pendant ce temps-là des centaines de milliers de réfugiés syriens croupissent dans la misère au Liban, en Jordanie, en Turquie etc.

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