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Québec lance une mission historique de recrutement d’infirmières à l’étranger


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Devant l’importante pénurie de personnel dans le réseau, le ministère de la Santé et des Services sociaux a reçu le mandat de recruter plus de 4000 travailleurs de la santé à l’étranger, surtout des infirmières. Du jamais vu.

« On m’a parlé des grands besoins au Québec, et ça pourrait être une superbe occasion. »

Au téléphone, depuis Bordeaux, dans le sud-ouest de la France, Marina Goupil avoue être en pleine réflexion depuis plusieurs semaines.

Infirmière depuis deux ans, cette jeune Française de 24 ans se renseigne actuellement sur les conditions de travail et le coût de la vie avant, peut-être, de franchir l’Atlantique.

En France, on est bien bloqué. C’est compliqué pour les infirmières, on manque de moyens humains et financiers. Aller au Québec, pour des gens comme moi en début de carrière, c’est intéressant.

Une citation de :Marina Goupil, infirmière en France

France, Belgique et Liban ciblés

Pour convaincre Marina Goupil et de nombreux autres travailleurs de la santé francophones de faire le saut, Québec planifie une vaste opération de recrutement à l’étranger, selon les informations de Radio-Canada.

 

Pour 2021-2022, Recrutement Santé Québec (RSQ) a reçu plus de 4000 mandats de la part de 28 établissements de santé et de services sociaux, principalement pour les titres d’emploi d’infirmières (3500), de travailleurs sociaux, d’orthophonistes et de physiciens médicaux, explique ainsi Marjorie Larouche, porte-parole du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS).

On peut donc bel et bien parler d’une explosion de la demande de main-d'œuvre. En 2019-2020, les établissements québécois n'avaient donné que 330 mandats à Recrutement Santé Québec, puis 1700 en 2020-2021.

Tenter de recruter plus de 4000 personnes à l’étranger pour intégrer le système de santé québécois est donc inédit.

À lui seul, le CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal cherche 800 candidats. Mais dans la plupart des établissements, les cibles sont plus modestes. Dans l’Outaouais, par exemple, 90 mandats ont été donnés, et 28 pour l’ouest de Montréal.

 

suite et source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1831076/infirmieres-recrutement-quebec-france-liban-penurie

 

 

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Aux dernières nouvelles c'est la galère après être engagé pour les travailleurs déjà sur place pour demander des renouvellement de permis ou avoir des documents nécessaires pour le CSQ. On les engage et après l'administration de certains CIUSSS ou CISSS les laisse tomber il faut les harceler pour avoir les documents ou faire les procédures. Les préposés aux bénéficiaires étrangers ont eu les pires problèmes pour avoir les papiers nécessaires pour postuler au programme pilote ìl y a un an.

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Il y a 19 heures, rainbow21 a dit :

Aux dernières nouvelles c'est la galère après être engagé pour les travailleurs déjà sur place pour demander des renouvellement de permis ou avoir des documents nécessaires pour le CSQ. On les engage et après l'administration de certains CIUSSS ou CISSS les laisse tomber il faut les harceler pour avoir les documents ou faire les procédures. Les préposés aux bénéficiaires étrangers ont eu les pires problèmes pour avoir les papiers nécessaires pour postuler au programme pilote ìl y a un an.

peut être que là ils vont avoir réglé les problèmes et accélérer la paperasse/permis 

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Il y a 21 heures, rainbow21 a dit :

Les préposés aux bénéficiaires étrangers ont eu les pires problèmes pour avoir les papiers nécessaires pour postuler au programme pilote ìl y a un an.

Il faut quand même rappeler que pour plusieurs de ces préposé-e-s, il s'agissait de migrant-e-s entré-e-s irrégulièrement sur le territoire (le fameux chemin Roxham), ce qui compliquait quand même la donne.

 

Cela étant dit, peut-être que si le Québec offrait des conditions à peu près décentes à ses infirmières et infirmiers déjà sur place, il n'aurait pas besoin d'aller constamment recruter à l'étranger pour contrer l'exil vers les agences privées ou les démissions, qui se chiffrent par milliers depuis le début de la pandémie... 

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4 hours ago, bencoudonc said:

Cela étant dit, peut-être que si le Québec offrait des conditions à peu près décentes à ses infirmières et infirmiers déjà sur place, il n'aurait pas besoin d'aller constamment recruter à l'étranger pour contrer l'exil vers les agences privées ou les démissions, qui se chiffrent par milliers depuis le début de la pandémie... 

 

Je suis d'accord, 9 @ 5 devrait être la norme. Pas de travail en fin de semaine, jours fériés ou pendant la nuit. Les malades ont qu'à être malade aux heures normales ?

 

Ça fait quand même 20+ années que c'est la même chose. Y'a rien de vraiment nouveau là dedans. C'est ça qui arrive quand on met des fonctionnaires de carrière aux postes de gestion.

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Il y a 8 heures, crazy_marty a dit :

 

Je suis d'accord, 9 @ 5 devrait être la norme. Pas de travail en fin de semaine, jours fériés ou pendant la nuit. Les malades ont qu'à être malade aux heures normales ?

 

 

Je peux te garantir une chose : ce n'est pas du tout ce que les infirmières demandent...

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11 minutes ago, bencoudonc said:

Je peux te garantir une chose : ce n'est pas du tout ce que les infirmières demandent...

 

J'sais bien. Ça s'appelle être sarcastique ?

 

Mais encore une fois ça fait 20 ans qu'il y a le même problème. Je vois pas en quoi c'est nouveau soudainement.

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il y a 6 minutes, crazy_marty a dit :

 

J'sais bien. Ça s'appelle être sarcastique ?

 

Mais encore une fois ça fait 20 ans qu'il y a le même problème. Je vois pas en quoi c'est nouveau soudainement.

Oui, ça fait au moins 20 ans qu'elles se font ch*** dessus, mais ce qui est nouveau et ce qui a fini par faire exploser les choses, c'est la pandémie. Si je me souviens bien, juste à Montréal depuis le début de la crise, il y en aurait 4000 qui ont quitté le réseau public à cause des conditions de travail épouvantables, entre autres le TSO (mais pas que). 

Modifié par bencoudonc
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