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77% des Québécois francophones appuient des lois pour protéger le français


jimmy

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  • Habitués
il y a 1 minute, kobico a dit :

 

Il est un exemple parfait du "quand les bottines ne suivent pas les babines".

non et non et non , ce n`est pas de moi  ca ,  je n`ai rapporté que des mauvaises choses faites dans le passé lointain pour choisir les immigrées ici . 

mais maintenant on remarque nette améliorations , entre autre de la tolérance et des droits et des libertés respectés.

ce n``est pas le Québec mais on avance .  

moi , je vous assure que je ne suis ni raciste ni sexisme .....

au contraire je suis bien très respectueux de tout le monde .

 

 

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  • Habitués
il y a 5 minutes, Azarielle a dit :

 

Je pense que c'est la première fois depuis une semaine où tu suis un de mes conseils : faire des phrases plus courtes. 

 

Tu vois, même si tu as présenté tes excuses, tes excès dans tes propos, je ne les ai pas encore digérés. Je suis assez rancunière, c'est un de mes nombreux défauts. 

 

Tu sais, parmi les habitués, il n'y a personne qui travaille à l'immigration. Ça ne donne donc rien que tu nous dises à quel point tu crois avoir ta place ici. Et puis pour la tolérance envers les autres, pour l'ouverture d'esprit, pour ta maîtrise de la langue française, ça finit par se voir dans les messages. Je n'ai pas besoin d'écrire que je suis francophone, il suffit de me lire pour s'en apercevoir. 

 

Tu vois, ce que je comprends en te lisant, mis à part le fait que tu sembles vouloir nous convaincre que tu serais un bon candidat, c'est que c'est la France qui t'intéresse davantage. Tu nous parles constamment de la France, tes références viennent de là. Le Québec n'est pas la France. Et l'Hexagone a coupé les ponts avec nous lors de la Conquête britannique. Si les Québécois ont certaines affinités avec les Français, ce sont quand même deux peuples bien distincts avec des cultures très différentes. 

 

Tu disais aimer des plats québécois, lesquels? Tu vois, quand j'ai lu ça, je me suis dit que tu disais cela pour faire plaisir sans connaître nos habitudes culinaires. 

 

Prends du recul du forum pour éviter de te mettre les pieds dans les plats, informe-toi sur l'histoire et la culture, c'est toujours une bonne idée avant d'immigrer. Mais ne dis pas non plus que tu connais l'histoire de Québec et du Canada après quelques lectures. Je sais que notre histoire est jeune, mais ça prend plus d'un week end pour bien la connaître et la comprendre. 

merci ma prof.

ok , je continue a beaucoup lire sur ce beau Québec . on avance . 

un jour, chez ma tente , l`oncle de mes cousins nous a bien préparé un bon plats de viande d` Agneau du Québec.

lui , en tant que maitre cuisinier, il avait voyagé et appris assez de cuisines du monde comprise celle du Québec. 

et crois moi, c`était très très bon .  alors ce sont parmi  mes petits grains d`amour pour ce Québec.

 

bon soyons gentils ensemble. car mon fond a moi est bon .

 

on apprend.    

 

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  • Habitués

Peut-être je me trompe, mais j’ai l’impression que notre ami Chamy insiste tellement avec cette histoire de : ‘’je suis francophone, je suis un bon francophone, je suis un hyper francophone ‘’ parce qu’il pense qu’il sera mieux accepté par les Québécois s’il insiste sur sa grandiose francophonie.


Mais tu sais Chamy il y a des immigrants qui arrivent au Québec en ne sachant pas un mot de français.

 

Mais ils travaillent fort, ils suivent des cours, ils côtoient des Québécois, apprennent ainsi le français et ils deviennent des citoyens tout à fait intégrés qui participent activement à la vie sociale, culturelle et économique, le tout en français.

 

A l’opposé il y a des francophones immigrants et/ou québécois d’origine qui méprisent la langue et la culture francophone du Québec , lui préférant la culture américaine ou autres...et pourtant ils sont francophones.

 

En d’autres mots, être ‘’hyper francophone ‘’ ne te garantie pas du tout une bonne intégration, ne te garantie pas que tu seras accepté à l’immigration, ne te garantie pas....en fait ça ne te garantie rien du tout car ça n’a rien à voir.

 

Comme le dit avec éloquence Azarielle, on dirait parfois que tu écris des trucs en pensant nous faire plaisir aux participants de ce forum comme si cela va t’aider dans la procédure au Ministère de l’Immigration. 

 

Mais tu auras beau insister que tu veux et que tu es capable de t’intégrer car tu es un bon hyper francophone, ce n’est pas du tout comme ça que ça se passe.

Ce n’est pas un critère à l’immigration d’être hyper francophone ou un bon francophone.

 

Parler et comprendre le français, ça aide et c’est bon

 

Pas besoin d’être hyper ou bon

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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  • Habitués
il y a 5 minutes, chamy a dit :

merci ma prof.

ok , je continue a beaucoup lire sur ce beau Québec . on avance . 

un jour, chez ma tente , l`oncle de mes cousins nous a bien préparé un bon plats de viande d` Agneau du Québec.

lui , en tant que maitre cuisinier, il avait voyagé et appris assez de cuisines du monde comprise celle du Québec. 

et crois moi, c`était très très bon .  alors ce sont parmi  mes petits grains d`amour pour ce Québec.

 

bon soyons gentils ensemble. car mon fond a moi est bon .

 

on apprend.    

 

ok alors je vous suis ...

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  • Habitués
il y a 12 minutes, chamy a dit :

 

un jour, chez ma tente , l`oncle de mes cousins nous a bien préparé un bon plats de viande d` Agneau du Québec.

   

 

 

Tu veux sûrement dire tante (soeur du père ou de la mère, conjointe de l'oncle) puisqu'une tente est un abri de toile pour faire du camping. 

 

Tu vois, bien qu'on ait de l'excellent agneau dans le Charlevoix ou dans le Bas-du-Fleuve, je n'associe pas cette viande à la culture culinaire québécoise. J'ai découvert l'agneau par le biais de la nourriture indienne, ensuite, par la nourriture marocaine. Qu'est-ce qui rendait cet agneau "québécois" plus que marocain? 

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  • Habitués
il y a 4 minutes, jimmy a dit :

Peut-être je me trompe, mais j’ai l’impression que notre ami Chamy insiste tellement avec cette histoire de : ‘’je suis francophone, je suis un bon francophone, je suis un hyper francophone ‘’ parce qu’il pense qu’il sera mieux accepté par les Québécois s’il insiste sur sa grandiose francophonie.


Mais tu sais Chamy il y a des immigrants qui arrivent au Québec en ne sachant pas un mot de français.

 

Mais ils travaillent fort, ils suivent des cours, ils côtoient des Québécois, apprennent ainsi le français et ils deviennent des citoyens tout à fait intégrés qui participent activement à la vie sociale, culturelle et économique, le tout en français.

 

A l’opposé il y a des francophones immigrants et/ou québécois d’origine qui méprisent la langue et la culture francophone du Québec , lui préférant la culture américaine ou autres...et pourtant ils sont francophones.

 

En d’autres mots, être ‘’hyper francophone ‘’ ne te garantie pas du tout une bonne intégration, ne te garantie pas que tu seras accepté à l’immigration, ne te garantie pas....en fait ça ne te garantie rien du tout car ça n’a rien à voir.

 

Comme le dit avec éloquence Azarielle, on dirait parfois que tu écris des trucs en pensant nous faire plaisir aux participants de ce forum comme si cela va t’aider dans la procédure au Ministère de l’Immigration. 

 

Mais tu auras beau insister que tu veux et que tu es capable de t’intégrer car tu es un bon hyper francophone, ce n’est pas du tout comme ça que ça se passe.

Ce n’est pas un critère à l’immigration d’être hyper francophone ou un bon francophone.

 

Parler et comprendre le français, ça aide et c’est bon

 

Pas besoin d’être hyper ou bon

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

OK compris chef .

mais n`empêche aimer et maitriser correctement le Français c`est bien .car il fait bien parti d``une valeur fondamentale du Québec.   la défendre c`est encore mieux non ?      éduquer ses enfants en Français c`est encore mieux non ?

aussi , bien lire , bien comprendre et bien adhérer les valeurs et les histoires du Québec.

 

en tout cas , je suis tous vos conseils surtout émanant de ma Prof. 

tant mieux pour ma future bonne intégration au Québec.

car j`estime trouver une belle vie au Québec mieux qu`ici , surtout pour mes enfants . 

ok. merci 

 

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  • Habitués
il y a 3 minutes, Azarielle a dit :

 

Tu veux sûrement dire tante (soeur du père ou de la mère, conjointe de l'oncle) puisqu'une tente est un abri de toile pour faire du camping. 

 

Tu vois, bien qu'on ait de l'excellent agneau dans le Charlevoix ou dans le Bas-du-Fleuve, je n'associe pas cette viande à la culture culinaire québécoise. J'ai découvert l'agneau par le biais de la nourriture indienne, ensuite, par la nourriture marocaine. Qu'est-ce qui rendait cet agneau "québécois" plus que marocain? 

le gout était bien diffèrent de celui marocain. sans doute il a bien ramené avec lui des épices québécoise et la façon de le préparer. 

maintenant il est retraité . un jour  moi et mon cousin , on va le voir chez lui pour nous montrer les plats québécois qui sait faire . aussi je vais chercher les histoire de chaque plat. j`espère qu``il va nous préparer un de ces plats . 

 

aussi les juifs Tangérois nous ont appris comment préparer la chaquchouca   . alors c`est aussi ca existe chez vous ca .

car on sait bien que depuis environs 35 ans assez de juifs marocain et Tangérois aussi  ont immigré au Québec. 

j`ai vu ca dans une belle émission culinaire québécoise sur  TV5 monde. souvent ils font de belles plats du Québec .

 

je vais chercher un bon livre pour ca ....avec de belles histoire pour chaque plats ....j`aime bien. 

 

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  • Habitués

ok . merci pour l`échange  positif, polis et constructif .

 

bonne nuit.

bisous

 

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  • Habitués
il y a 23 minutes, chamy a dit :

 

aussi les juifs Tangérois nous ont appris comment préparer la chaquchouca   . alors c`est aussi ca existe chez vous ca .

 

 

Nous avons des restaurants tenus par des néo-Québécois qui viennent d'un peu partout, cependant, tous les plats ne sont pas nécessairement offerts dans ces restaurants. Et puis, tous les plats de ces restaurants ne se rendent pas nécessairement sur les tables des Québécois. 

 

Tu vois, ce plat que tu nommes, je ne le connais pas. 

 

Si on veut parler de tradition culinaire, il faut savoir ce qui a longtemps constitué la base de notre alimentation : gibier, poisson, porc, pommes de terre, maïs, pois... Si on chasse et pêche moins pour se nourrir, le porc est resté important dans les habitudes alimentaires : jambon, bacon, cretons, tourtière, fèves au lard, ragoût de pattes de cochon, etc. Ensuite le boeuf et les volailles (poulet et dinde) se sont ajoutés à nos habitudes alimentaires.  Beaucoup des recettes de la culture culinaire québécoise sont issus du porc, du boeuf et du poulet (ou dinde). 

 

Ce n'était pas de la haute gastronomie, on a longtemps eu une alimentation de subsistance. On ne pouvait pas cultiver pendant les longs mois d'hiver, il fallait faire des réserves avec des aliments qui se conservaient bien dans ces conditions difficiles. 

 

Aujourd'hui, avec la mixité des cultures et la créativité des chefs culinaires, l'offre alimentaire s'est diversifiée et bonifiée, mais ce n'est pas parce qu'on cuisine du couscous au Québec que ça en fait un mets québécois. Un cari d'agneau, même si je le cuisine chez moi avec de la viande achetée à Baie St-Paul, ce n'est pas un plat québécois. 

Modifié par Azarielle
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  • Habitués
il y a 42 minutes, Azarielle a dit :

 

Nous avons des restaurants tenus par des néo-Québécois qui viennent d'un peu partout, cependant, tous les plats ne sont pas nécessairement offerts dans ces restaurants. Et puis, tous les plats de ces restaurants ne se rendent pas nécessairement sur les tables des Québécois. 

 

Tu vois, ce plat que tu nommes, je ne le connais pas. 

 

Si on veut parler de tradition culinaire, il faut savoir ce qui a longtemps constitué la base de notre alimentation : gibier, poisson, porc, pommes de terre, maïs, pois... Si on chasse et pêche moins pour se nourrir, le porc est resté important dans les habitudes alimentaires : jambon, bacon, cretons, tourtière, fèves au lard, ragoût de pattes de cochon, etc. Ensuite le boeuf et les volailles (poulet et dinde) se sont ajoutés à nos habitudes alimentaires.  Beaucoup des recettes de la culture culinaire québécoise sont issus du porc, du boeuf et du poulet (ou dinde). 

 

Ce n'était pas de la haute gastronomie, on a longtemps eu une alimentation de subsistance. On ne pouvait pas cultiver pendant les longs mois d'hiver, il fallait faire des réserves avec des aliments qui se conservaient bien dans ces conditions difficiles. 

 

Aujourd'hui, avec la mixité des cultures et la créativité des chefs culinaires, l'offre alimentaire s'est diversifiée et bonifiée, mais ce n'est pas parce qu'on cuisine du couscous au Québec que ça en fait un mets québécois. Un cari d'agneau, même si je le cuisine chez moi avec de la viande achetée à Baie St-Paul, ce n'est pas un plat québécois. 

Merci pour les bonnes info sur l'histoire culinaire québécoise. 

Stp, As tu un bon lien ou un livre qui explique bien l'histoire ancienne culinaire Quebecoise ? 

Moi, j'adore le poisson. 

Ici à Tanger, nous sommes les meilleurs à la bonne préparation du bons poisson. Les Espagnole et Italien nous ont laissé de bonnes méthodes à la préparation de ces plats. 

Merci en tout cas pour ces infos. 

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  • Habitués
il y a 16 minutes, jimmy a dit :

Et n’oublions pas : steak, blé d’inde, patates 

 

?

Mmmmmmm. Tu me donne envi de manger ce bon plat. 

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  • Habitués
il y a une heure, jimmy a dit :

Et n’oublions pas : steak, blé d’inde, patates 

 

?

Et le hot chicken ?

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  • Habitués
il y a 59 minutes, chamy a dit :

Merci pour les bonnes info sur l'histoire culinaire québécoise. 

Stp, As tu un bon lien ou un livre qui explique bien l'histoire ancienne culinaire Quebecoise ? 

 

C'est sûr que ça existe, mais je n'en connais pas. En fait, je ne peux pas connaître tout ce qui existe comme ouvrage publié au Québec. Tu peux chercher sur Google. 

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  • Habitués
Il y a 8 heures, Azarielle a dit :

 

C'est sûr que ça existe, mais je n'en connais pas. En fait, je ne peux pas connaître tout ce qui existe comme ouvrage publié au Québec. Tu peux chercher sur Google. 

Allo. ca va ta journée?

 

je vais voir la libraire les colonnes que Mr Yves saint Laurent nous a laissé .  aussi tout ce qui est intéressant sur le Québec. on peut même faire des commandes des ouvrages spécialisés. ca va revenir un peu chère mais tant mieux pour le savoir. 

 

`` Ma tante m`a offert une tente `` c`est ca ?     

le fait de maitriser le Français ca nous permet de lire , de comprendre et d`adhérer beaucoup de belles choses . 

 

moi j`adore la mode , la haute couture et le culinaire , le football aussi....

 

merci

bonne journée

kiss  

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  • Habitués
Il y a 11 heures, Azarielle a dit :

 

C'est sûr que ça existe, mais je n'en connais pas. En fait, je ne peux pas connaître tout ce qui existe comme ouvrage publié au Québec. Tu peux chercher sur Google. 

allo, j`ai trouvé  qlq spécialités culinaires du Québec , un peu ancienne ,  sur google.ca. 

 

alors, j`adore tout ce qui est poissons et fruits de mer .....a 1ere vu , ca me donne envi de tout manger   lol .

 

nous , on a des crevettes qu`on les pèche au  détroit de Gibraltar ....on en fait un très bon plat avec des épices de l`ails et autres ...on les prépare sur planche ou sur une poile a feu de bois comme les Italiens de Tanger  . crois c`est délicieux.  on prépare la Pahia  Espagnole , avec le calamar en tranches le spadan les crevettes les anchois ... a base du riz . c`est très délicieux . 

 

......................

8. LES CREVETTES DE MATANE (OU CREVETTES NORDIQUES) 

http://www.parcourscanada.com/wp-content/uploads/2016/11/crevette-matane.jpgSi comme moi, vous êtes amateur de crevettes, je vous garantis que vous adorerez les crevettes de Matane, appelées aussi crevettes nordiques.

Cette petite crevette à la chair tendre et savoureuse est prélevée directement dans les eaux froides du golfe du St-Laurent. Les crevettes nordiques sont donc sauvages, ce qui les rend meilleures que les crevettes importées d’Asie… (nourries avec des cochonneries)…

Surnommées crevettes de Matane (en Gaspésie), elles sont en fait pêchées au large de Sept-Îles (Côte-Nord), sur la rive nord du Saint-Laurent. Mais c’est à Matane que se trouve l’usine de transformation. Je vous le précise au cas où vous auriez une conversation avec un habitant du coin sur la façon correcte de nommer ce divin crustacé…

Où manger des crevettes de Matane ?
Toute l’année dans les poissonneries et supermarchés (facile et pratique pour un pique-nique). La saison de la pêche débute avec le mois d’avril et se termine à la fin décembre.

  

9. LE HOMARD DE LA GASPÉSIE ET DES ÎLES DE LA MADELEINE

http://www.parcourscanada.com/wp-content/uploads/2016/11/homard-peche.jpg
Il est impossible de passer à côté de cette spécialité du Québec. Surtout quand on sait que le homard québécois est un sérieux prétendant au titre de meilleur homard du monde ! (exagère-je ?… pas facile à lire hein ?

Il faut dire que nos voisins des autres provinces canadiennes et les Américains sont de sérieux concurrents, alors on peut aller aussi dans les provinces maritimes sur la façade atlantique pour manger un bon homard.

Au Québec, la saison de la pêche commence vers à la fin avril, début mai, pour se terminer 2 mois plus tard environ.

Où manger un homard québécois ?
Si vous êtes en voyage en juin et juillet, vous trouverez facilement du homard dans les restaurants, ou encore dans les poissonneries/pêcheries. Autrement, une bonne alternative (très pratique pour un pique-nique quand on est vacancier), c’est d’aller dans les supermarchés ! Vous choisissez votre homard vivant dans le vivier. On vous le cuit, on le précoupe, il ne reste plus qu’à récupérer la petite boîte avec le roi des mers (ce service est gratuit). Et le prix ? Aux meilleures dates, on trouve des prix vraiment intéressants pour le homard du Québec : environ 10 $ pour un homard d’un livre 1/4 (à ce prix là, les gourmets en mangent 2 forcément…)

A essayer également, la guédille au homard, spécialité gaspésienne, composée d’un pain à hot dog dans lequel on retrouve de la chair de homard, céleri, ciboulettes, citron et mayonnaise, pour la recette classique.

 

Vous avez la dent sucrée ?  
Alors, faisons monter le désir avec quelques desserts cochons (comprendre gourmands) parmi les plus emblématiques du Québec. 

  

10. LE PUDDING CHÔMEUR

http://www.parcourscanada.com/wp-content/uploads/2016/11/Pudding-Chomeur.jpgC’est LE grand classique des desserts québécois. Avec un nom pareil, impossible d’éviter la question de son origine… Ce dessert est bien baptisé puisqu’il a été justement inventé à l’époque de la Grande Crise de 1929, période durant laquelle les chômeurs étaient nombreux.

Avec un peu de farine, du lait, du beurre et de la cassonade, on obtenait un dessert économique et délectable. Facile à faire. Succès populaire jamais démenti.

Pour les amateurs de crème glacée (comprendre glace), servir le pudding chômeur avec une boule de glace à la vanille est une étape de plus vers le ravissement. On peut aussi ajouter une grosse cuillère de sirop d’érable, évidemment.

Où manger un pudding chômeur ?
Chez les gens, car il y a toujours une part de pudding chômeur dans un coin de la cuisine. Dans certaines cabanes à sucres et restaurants. 

 

1 1. LA QUEUE DE CASTOR

http://www.parcourscanada.com/wp-content/uploads/2016/11/queue-castor.jpg

Queue de Castor de chez Beaver Tails

Dessert original ! C’est un genre de beignet plat en forme de queue de castor. La pâte est moelleuse et assez ferme, idéale donc pour y étaler… du chocolat, sucre, sirop d’érable, confitures et autres tartinades de votre choix (je conseille le duo Nutella-bananes, et ensuite d’aller marcher 3 heures…)

Si vous allez à Ottawa ou ailleurs dans les provinces anglophones, vous retrouverez cette pâtisserie sous le nom de Beaver Tails (queue de castor).

Où manger une queue de castor ?
A Montréal, dans le quartier du Vieux-Port, au 2 rue de la commune Ouest, à deux pas de la place Jacques Cartier.

  

1 2. LA TIRE D’ÉRABLE (OU TIRE SUR LA NEIGE)

http://www.parcourscanada.com/wp-content/uploads/2016/11/tire_erable.jpg

à l’instant, chamy a dit :

allo, j`ai trouvé  qlq spécialités culinaires du Québec , un peu ancienne ,  sur google.ca. 

 

alors, j`adore tout ce qui est poissons et fruits de mer .....a 1ere vu , ca me donne envi de tout manger   lol .

 

nous , on a des crevettes qu`on les pèche au  détroit de Gibraltar ....on en fait un très bon plat avec des épices de l`ails et autres ...on les prépare sur planche ou sur une poile a feu de bois comme les Italiens de Tanger  . crois c`est délicieux.  on prépare la Pahia  Espagnole , avec le calamar en tranches le spadan les crevettes les anchois ... a base du riz . c`est très délicieux . 

 

......................

8. LES CREVETTES DE MATANE (OU CREVETTES NORDIQUES) 

http://www.parcourscanada.com/wp-content/uploads/2016/11/crevette-matane.jpgSi comme moi, vous êtes amateur de crevettes, je vous garantis que vous adorerez les crevettes de Matane, appelées aussi crevettes nordiques.

Cette petite crevette à la chair tendre et savoureuse est prélevée directement dans les eaux froides du golfe du St-Laurent. Les crevettes nordiques sont donc sauvages, ce qui les rend meilleures que les crevettes importées d’Asie… (nourries avec des cochonneries)…

Surnommées crevettes de Matane (en Gaspésie), elles sont en fait pêchées au large de Sept-Îles (Côte-Nord), sur la rive nord du Saint-Laurent. Mais c’est à Matane que se trouve l’usine de transformation. Je vous le précise au cas où vous auriez une conversation avec un habitant du coin sur la façon correcte de nommer ce divin crustacé…

Où manger des crevettes de Matane ?
Toute l’année dans les poissonneries et supermarchés (facile et pratique pour un pique-nique). La saison de la pêche débute avec le mois d’avril et se termine à la fin décembre.

  

9. LE HOMARD DE LA GASPÉSIE ET DES ÎLES DE LA MADELEINE

http://www.parcourscanada.com/wp-content/uploads/2016/11/homard-peche.jpg
Il est impossible de passer à côté de cette spécialité du Québec. Surtout quand on sait que le homard québécois est un sérieux prétendant au titre de meilleur homard du monde ! (exagère-je ?… pas facile à lire hein ?

Il faut dire que nos voisins des autres provinces canadiennes et les Américains sont de sérieux concurrents, alors on peut aller aussi dans les provinces maritimes sur la façade atlantique pour manger un bon homard.

Au Québec, la saison de la pêche commence vers à la fin avril, début mai, pour se terminer 2 mois plus tard environ.

Où manger un homard québécois ?
Si vous êtes en voyage en juin et juillet, vous trouverez facilement du homard dans les restaurants, ou encore dans les poissonneries/pêcheries. Autrement, une bonne alternative (très pratique pour un pique-nique quand on est vacancier), c’est d’aller dans les supermarchés ! Vous choisissez votre homard vivant dans le vivier. On vous le cuit, on le précoupe, il ne reste plus qu’à récupérer la petite boîte avec le roi des mers (ce service est gratuit). Et le prix ? Aux meilleures dates, on trouve des prix vraiment intéressants pour le homard du Québec : environ 10 $ pour un homard d’un livre 1/4 (à ce prix là, les gourmets en mangent 2 forcément…)

A essayer également, la guédille au homard, spécialité gaspésienne, composée d’un pain à hot dog dans lequel on retrouve de la chair de homard, céleri, ciboulettes, citron et mayonnaise, pour la recette classique.

 

Vous avez la dent sucrée ?  
Alors, faisons monter le désir avec quelques desserts cochons (comprendre gourmands) parmi les plus emblématiques du Québec. 

  

10. LE PUDDING CHÔMEUR

http://www.parcourscanada.com/wp-content/uploads/2016/11/Pudding-Chomeur.jpgC’est LE grand classique des desserts québécois. Avec un nom pareil, impossible d’éviter la question de son origine… Ce dessert est bien baptisé puisqu’il a été justement inventé à l’époque de la Grande Crise de 1929, période durant laquelle les chômeurs étaient nombreux.

Avec un peu de farine, du lait, du beurre et de la cassonade, on obtenait un dessert économique et délectable. Facile à faire. Succès populaire jamais démenti.

Pour les amateurs de crème glacée (comprendre glace), servir le pudding chômeur avec une boule de glace à la vanille est une étape de plus vers le ravissement. On peut aussi ajouter une grosse cuillère de sirop d’érable, évidemment.

Où manger un pudding chômeur ?
Chez les gens, car il y a toujours une part de pudding chômeur dans un coin de la cuisine. Dans certaines cabanes à sucres et restaurants. 

 

1 1. LA QUEUE DE CASTOR

Dessert original ! C’est un genre de beignet plat en forme de queue de castor. La pâte est moelleuse et assez ferme, idéale donc pour y étaler… du chocolat, sucre, sirop d’érable, confitures et autres tartinades de votre choix (je conseille le duo Nutella-bananes, et ensuite d’aller marcher 3 heures…)

Si vous allez à Ottawa ou ailleurs dans les provinces anglophones, vous retrouverez cette pâtisserie sous le nom de Beaver Tails (queue de castor).

Où manger une queue de castor ?
A Montréal, dans le quartier du Vieux-Port, au 2 rue de la commune Ouest, à deux pas de la place Jacques Cartier.

  

1 2. LA TIRE D’ÉRABLE (OU TIRE SUR LA NEIGE)

http://www.parcourscanada.com/wp-content/uploads/2016/11/tire_erable.jpg

alors ca me fait vraiment des boules car j``ai tellement envi de les manger ....lol

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  • Habitués
il y a une heure, chamy a dit :

allo, j`ai trouvé  qlq spécialités culinaires du Québec , un peu ancienne ,  sur google.ca. 

 

alors, j`adore tout ce qui est poissons et fruits de mer .....a 1ere vu , ca me donne envi de tout manger   lol .

 

nous , on a des crevettes qu`on les pèche au  détroit de Gibraltar ....on en fait un très bon plat avec des épices de l`ails et autres ...on les prépare sur planche ou sur une poile a feu de bois comme les Italiens de Tanger  . crois c`est délicieux.  on prépare la Pahia  Espagnole , avec le calamar en tranches le spadan les crevettes les anchois ... a base du riz . c`est très délicieux . 

 

......................

8. LES CREVETTES DE MATANE (OU CREVETTES NORDIQUES) 

http://www.parcourscanada.com/wp-content/uploads/2016/11/crevette-matane.jpgSi comme moi, vous êtes amateur de crevettes, je vous garantis que vous adorerez les crevettes de Matane, appelées aussi crevettes nordiques.

Cette petite crevette à la chair tendre et savoureuse est prélevée directement dans les eaux froides du golfe du St-Laurent. Les crevettes nordiques sont donc sauvages, ce qui les rend meilleures que les crevettes importées d’Asie… (nourries avec des cochonneries)…

Surnommées crevettes de Matane (en Gaspésie), elles sont en fait pêchées au large de Sept-Îles (Côte-Nord), sur la rive nord du Saint-Laurent. Mais c’est à Matane que se trouve l’usine de transformation. Je vous le précise au cas où vous auriez une conversation avec un habitant du coin sur la façon correcte de nommer ce divin crustacé…

Où manger des crevettes de Matane ?
Toute l’année dans les poissonneries et supermarchés (facile et pratique pour un pique-nique). La saison de la pêche débute avec le mois d’avril et se termine à la fin décembre.

  

9. LE HOMARD DE LA GASPÉSIE ET DES ÎLES DE LA MADELEINE

http://www.parcourscanada.com/wp-content/uploads/2016/11/homard-peche.jpg
Il est impossible de passer à côté de cette spécialité du Québec. Surtout quand on sait que le homard québécois est un sérieux prétendant au titre de meilleur homard du monde ! (exagère-je ?… pas facile à lire hein ?

Il faut dire que nos voisins des autres provinces canadiennes et les Américains sont de sérieux concurrents, alors on peut aller aussi dans les provinces maritimes sur la façade atlantique pour manger un bon homard.

Au Québec, la saison de la pêche commence vers à la fin avril, début mai, pour se terminer 2 mois plus tard environ.

Où manger un homard québécois ?
Si vous êtes en voyage en juin et juillet, vous trouverez facilement du homard dans les restaurants, ou encore dans les poissonneries/pêcheries. Autrement, une bonne alternative (très pratique pour un pique-nique quand on est vacancier), c’est d’aller dans les supermarchés ! Vous choisissez votre homard vivant dans le vivier. On vous le cuit, on le précoupe, il ne reste plus qu’à récupérer la petite boîte avec le roi des mers (ce service est gratuit). Et le prix ? Aux meilleures dates, on trouve des prix vraiment intéressants pour le homard du Québec : environ 10 $ pour un homard d’un livre 1/4 (à ce prix là, les gourmets en mangent 2 forcément…)

A essayer également, la guédille au homard, spécialité gaspésienne, composée d’un pain à hot dog dans lequel on retrouve de la chair de homard, céleri, ciboulettes, citron et mayonnaise, pour la recette classique.

 

Vous avez la dent sucrée ?  
Alors, faisons monter le désir avec quelques desserts cochons (comprendre gourmands) parmi les plus emblématiques du Québec. 

  

10. LE PUDDING CHÔMEUR

http://www.parcourscanada.com/wp-content/uploads/2016/11/Pudding-Chomeur.jpgC’est LE grand classique des desserts québécois. Avec un nom pareil, impossible d’éviter la question de son origine… Ce dessert est bien baptisé puisqu’il a été justement inventé à l’époque de la Grande Crise de 1929, période durant laquelle les chômeurs étaient nombreux.

Avec un peu de farine, du lait, du beurre et de la cassonade, on obtenait un dessert économique et délectable. Facile à faire. Succès populaire jamais démenti.

Pour les amateurs de crème glacée (comprendre glace), servir le pudding chômeur avec une boule de glace à la vanille est une étape de plus vers le ravissement. On peut aussi ajouter une grosse cuillère de sirop d’érable, évidemment.

Où manger un pudding chômeur ?
Chez les gens, car il y a toujours une part de pudding chômeur dans un coin de la cuisine. Dans certaines cabanes à sucres et restaurants. 

 

1 1. LA QUEUE DE CASTOR

Dessert original ! C’est un genre de beignet plat en forme de queue de castor. La pâte est moelleuse et assez ferme, idéale donc pour y étaler… du chocolat, sucre, sirop d’érable, confitures et autres tartinades de votre choix (je conseille le duo Nutella-bananes, et ensuite d’aller marcher 3 heures…)

Si vous allez à Ottawa ou ailleurs dans les provinces anglophones, vous retrouverez cette pâtisserie sous le nom de Beaver Tails (queue de castor).

Où manger une queue de castor ?
A Montréal, dans le quartier du Vieux-Port, au 2 rue de la commune Ouest, à deux pas de la place Jacques Cartier.

  

1 2. LA TIRE D’ÉRABLE (OU TIRE SUR LA NEIGE)

http://www.parcourscanada.com/wp-content/uploads/2016/11/tire_erable.jpg

alors ca me fait vraiment des boules car j``ai tellement envi de les manger ....lol

 

ALLO  ma chère PROF Azarielle .  pour commencer , du coté historique ,   peux-je compter sur ce type de lecture ?

 

merci.

 

Cuisine québécoise

 
 
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Le poulet rôti par Suzor-Côté.

La cuisine québécoise présente les caractéristiques d'une cuisine nationale riche et diversifiée, forte de nombreuses spécialités régionales et d'un terroir immense parsemé de lacs et de rivières et bordé par le fleuve Saint-Laurent qui débouche sur un estuaire.

Dès le début du xviie siècle, les colons français peuplant le nord de l'Amérique élaborent une nouvelle cuisine pour affronter le climat et les nécessités résultant du labeur de la colonisation en utilisant les aliments disponibles localement. Les cuisines des colons français et acadiens possèdent de nombreux points communs du fait que ces deux peuples devaient affronter les mêmes besoins nutritionnels. Depuis les années 1970, la haute gastronomie, les produits fins et du terroir, se développent dans toutes les régions du Québec qui s'ajustent à l'heure du tourisme mondial.

La cuisine traditionnelle québécoise est mise à l'honneur pendant le temps des sucres au printemps, dans les cabanes à sucre, ainsi que pendant le temps des fêtes en hiver, dans les réveillons. Certains détaillants en alimentation et restaurateurs offrent également les produits de leur terroir régional ainsi que les mets typiques québécois à longueur d'année, soit en conservant leur saveur traditionnelle ou en les adaptant au goût du jour.

Histoire[modifier | modifier le code]

La cuisine mère du Québec est sans contredit la cuisine paysanne du nord de la France. On remarque particulièrement une parenté avec la cuisine poitevine ; les cretons québécois ont ainsi encore aujourd’hui leur penchant poitevin, appelé pâté marmite1 ; la gourgane provient des marais poitevins, ainsi que les traditionnelles soupes à base de légumineuses2 ; les chaudrées charentaises trouvent leurs homologues dans les quiaudes gaspésiennes3 ; les tourtes salées  y sont également appelées tourtières et toujours concoctées4,5.

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Vente de porc au marché Bonsecours en 1926.

D’autres spécialités québécoises tirent assurément leur origine de terroirs français, sans que l’on puisse nécessairement distinguer lesquels. Ainsi le bouilli est-il le pot-au-feu national ; des charcuteries traditionnelles comme le boudin, la tête fromagée ou les plorines ; divers plats en sauce comme les ragoûts de porc ou de lapin ; un grand nombre de pâtisseries tels les crêpes, les beignes, les croquignoles, le pain doré ou les tartes. Comme en France, le porc a toujours eu une place de choix dans la gastronomie.

À côté de ces habitudes conservées, la cuisine du Québec a connu dès ses débuts des influences liées à ses conditions historiques et géographiques. Premièrement, celle du nouveau terroir et de ses peuples autochtones. S’il semble que les colons aient rapidement préféré leur alimentation traditionnelle à celle des peuples algonquiens et iroquois, certaines connaissances de ces derniers ont été amalgamées aux pratiques déjà en place. Entrent dans cette catégorie des savoirs comme ceux de l’acériculture, de la pêche sur glace ou encore du boucanage du poisson. La question de la conservation des aliments a également joué un rôle, autant en raison des voyages maritimes que des fréquents séjours des hommes dans les bois ou de la longueur de l’hiver. Ainsi d'une part la salaison est toujours traditionnellement utilisée au Québec avec le beurre, le lard et les herbes, et d'autre part la conservation des viandes et des légumes dans le vinaigre. Le jambon est traditionnellement fumé, ainsi que divers poissons. Malgré tout, on considère qu’une fois l’installation d’une véritable population agricole dans la colonie – soit dans les environs de 1670 pour la région de Québec – les habitudes françaises ont dominé. Le repas était ainsi constitué de soupe, de pain, de viande et de vin6. Le climat étant peu propice à la culture de la vigne, on compensait en important du vin de la métropole7.

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Four à pain à Saint-Damien-de-Bellechasse.

La conquête anglaise a apporté son lot de changement. Un des premiers impacts fut de couper l’importation de vin. Il est dit que l’habitude bien française de renverser un verre de vin dans son repas fut remplacée au Québec par le vinaigre. Il arrive toujours aujourd’hui que le vinaigrier fasse partie intégrante de la table, particulièrement avec les plats en sauce8. Un autre impact fut l’arrivée de la patate, qui devint en quelques décennies l’aliment de base du Québec, détrônant le pain. Ce dernier resta tout de même un aliment apprécié, et le savoir-faire des fours à pain s’est colporté jusqu’à nos jours, bien que le pain de ménage soustrait au levain des levures chimiques. La consommation de sucre commença également à augmenter et s’enracina dans les mœurs au début du xixe siècle. S’ils firent leur apparition sûrement beaucoup plus tardivement, les Britanniques apportèrent aussi des plats comme les patates pilées, les croustades (crumble), et peut-être les petits pâtés à la viande (Meat pie).

Après l’apaisement des tensions entre les États-Unis et l’Empire britannique au xixe siècle, une intense activité interrégionale entre les Québécois et la Nouvelle-Angleterre apporta de nouvelles spécialités, comme les fèves au lard, le ketchup à l'ancienne ou les carrés 9. Au même moment, l’état socio-économique déplorable des canadiens-français a une influence sur la cuisine, particulièrement en ville. Les recettes se simplifient, les bouillons ne sont plus quelquefois que de l’eau chaude, les alcools sont plus rarement incorporés aux plats, le beurre est réservé à certains jours quand il n’est pas tout simplement absent, remplacé par le saindoux. C’est du xixe siècle que datent les formes canoniques de bien des plats québécois, mêlant seulement viande de porc et patate, bien qu’en fait les recettes aient toujours différé d’une région à l’autre et d’une strate sociale à l’autre, et que les méthodes préexistaient.

Le début du xxe siècle a vu l’arrivée de nouvelles recettes économiques en réaction à la crise de 1930 ; le pâté chinois et le pouding chômeur, au nom éloquent. L’immigration en provenance d’autres régions que les Îles britanniques se fait également sentir. Des spécialités ashkénazes comme le smoked meat ou les bagels commencent à intégrer les mœurs de la population.

L’arrivée des grandes surfaces américanise peu à peu les habitudes alimentaires québécoises. On interdit les productions laitières au lait cru, le pain de ménage est remplacé par le « pain à sandwich » anglo-saxon, des légumes et des fruits deviennent disponibles à l’année. On mange à l’américaine des spaghettis à la bolognaise, de la pizza, de la dinde, du bacon, des saucisses et des fromages industriels. Au tournant des années 1950, le fast-food fait son apparition. Des restaurants appelés cabanes à patates servent des hamburgers, des hot-dogs steamés, des frites, de la salade de chou, des guédilles, des Hot Chicken et la poutine et ses variantes. Des communautés ethniques comme les chinois ou les grecs ouvrent des restaurants dédiés à leurs traditions.      

Aujourd’hui, l’accroissement de l’immigration d’Europe continental autant qu’un changement de mentalité dans la population en général favorise le développement d’habitudes culinaires plus raffinées. On peut nommer à ce titre le fort développement des fromages fins et des alcools de qualité dans la province depuis une vingtaine d’années, et le retour en popularité de recettes du terroir.  

 

Ingrédients et caractéristiques[modifier | modifier le code]

La cuisson est au beurre. L'aliment de base est la patate. Les sauces et les ragoûts sont liés avec de la farine grillée. Le sel peut être remplacé par des herbes salées. Les céréales traditionnelles sont le blé et le sarrasin. Les épices traditionnellement courantes au Québec sont autant liées à une production locale qu'à un commerce historique : la sarriette, le clou de girofle, la cannelle, le persil, le thym, la sauge, le laurier, la muscade et le quatre-épices.

Depuis quelques années des épices provenant de la forêt boréale ont fait leur apparition sur les tables québécoises10. On peut nommer le poivre des dunes, la comptonie voyageuse, le carvi sauvage, le myrique baumier, les baies de genévriers sauvages et d'autres. L'engouement pour ces nouvelles saveurs est notamment moussé par l'entremise de chefs cuisiniers à travers la province.

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Caveau à légumes situé à Beaupré.

Les légumes les plus récurrents sont ceux qui se gardaient bien en hiver avant l'arrivée de la réfrigération, traditionnellement dans un caveau à légumes ou à la cave. On peut nommer, outre la patate, l'oignon, la carotte, le navet, les courges, les légumineuses, le chou, le céleri, la betterave et le blé d'inde. À cela s'ajoutent aujourd'hui souvent la tomate, le poivron, le concombre, la laitue, l'asperge, le chou-fleur, le brocoli et bien d'autres légumes provenant de l'importation ou de la culture en serre11. La rhubarbe, les têtes-de-violons et la ciboulette font l'objet d'une consommation saisonnière souvent à même l'arrière-cour.

Les petits fruits populaires sont le bleuet, la fraise, la framboise, la cerise, la canneberge, la groseille et la chicoutai. Ils entrent dans la confection de confitures, de gelées, de desserts de toutes sortes, de jus et d'alcools. Dernièrement de nouvelles cultures ont fait leur apparition, comme le cassis12 ou la camerise13.

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Pommiers à Saint-Joseph-du-Lac.

La pomme est le second fruit le plus cultivé au Québec14. On en tire notamment du cidre. On cultive également la poire15 et la prune16.

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Étalage de légumes au marché Jean-Talon de Montréal.

Le maïs de Neuville est réputé pour être un des meilleurs de la province. La production de bleuets est concentrée dans les régions du Lac-Saint-Jean, du Saguenay, de la Côte-Nord et de Charlevoix. On retrouve souvent à travers la province la mention "bleuets du Lac-Saint-Jean". Dans ces mêmes régions se retrouvent aussi la culture de la gourgane, qui est la fève de base des soupes de légumineuses. Dans le reste de la province elles sont à base de pois jaunes. La production d'atocas est quant à elle concentrée dans le Centre-du-Québec, où les premiers plans furent importés de Nouvelle-Angleterre par Edgar Larocque en 193917. La production de pommes est effectuée aux trois quarts dans la plaine de Montréal, en Montérégie et dans les Laurentides. L'île d'Orléans et les Cantons-de-l'Est sont toutefois des régions productrices reconnues. Le sud de la province concentre également la production de maïs.

Les variétés de fruits et de légumes originaires de la province sont aujourd'hui rarement cultivées. Le Québec a pourtant connu son lot de cultivars uniques. Quelques passionnés ont réussi à sauvegarder des semences de nombreuses variétés qui sont parfois encore utilisées.18. Voici quelques exemples de cultivars québécois :

- le maïs blanc canadien19

- la pomme de terre crotte-d'ours de Louis-Marie20

- le haricot Thibodeau de Saint-Jules21

- la pomme Fameuse22

- le melon de Montréal

- la tomate Mémé de Beauce23

- l'oignon patate24

Il en existe plusieurs autres, particulièrement de patates, de haricots et de tomates.

Les champignons ont longtemps été absents de la cuisine au Québec. Depuis quelques années des adeptes ont permis la découverte par la population de nombreuses variétés indigènes comme les morilles ou la chanterelle qui gagne de plus en plus en popularité25.

Le porc est la viande la plus récurrente parmi les recettes québécoises. Le bœuf est très consommé mais est en perte de vitesse ces dernières années. Il est souvent cuisiné l'été, cuit au barbecue. La volaille fait l'objet d'une grande popularité. L'agneau, le canard et le veau sont aussi consommés. Si la consommation de viande chevaline reste marginale, elle fait toutefois l'objet d'une certaine popularité contrairement au reste du continent26. Plus rare aujourd'hui est aussi la consommation de cuisses de grenouilles, notamment de ouaouarons et de grenouilles léopards27.

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Canadienne. On n'en compte plus que quelques centaines d'individus.

La production porcine est constituée majoritairement d'hybride duroc, yorkshire et landrace28. Le bœuf est issu du croisement de plusieurs races comme l'angus, la charolaise et la limousin29. Le Québec importe toutefois la majorité de sa consommation de viande bovine de l'Ouest canadien et d'autres pays. La production laitière est dominée par la holstein, avec la présence d'autres races comme la jersiaise ou la suisse brune30. La canadienne, race patrimoniale, est toujours présente quoique très peu nombreuse. Elle produit du fromage en Charlevoix et aux îles de la Madeleine.

L'Estrie produit du canard depuis le début du XXe siècle. Le Québec est d'ailleurs le seul producteur de foie gras du Canada, et le plus grand producteur en Amérique du Nord31, bien qu'il ne s'agit pas d'une production traditionnelle.

La volaille reste la viande la plus consommée32. La race patrimoniale chanteclerc a été développée au début du XXe siècle à Oka. Elle est en voie d'être proposée aux consommateurs33. La dinde est servie à Noël, traditionnellement farcie avec des croûtons et de la sauge34.

Historiquement, de nombreuses familles au Québec ont été dépendantes de la chasse afin de s'alimenter au moins jusqu'aux années 1950. Encore aujourd'hui, la consommation de viande sauvage est bien enracinée dans les mœurs. Sa commercialisation est toutefois interdite, ce qui en fait une consommation strictement domestique. On retrouve sur les tables québécoises de l'orignal, du cerf, du lièvre, de la perdrix et de la sauvagine. Lorsqu'elles sont disponibles ces viandes remplacent celles d'épicerie dans les recettes. Il est aussi courant d'en offrir en cadeau.

Le homard et le crabe sont pêchés en Gaspésie, sur la Côte-Nord et aux îles de la Madeleine puis envoyés dans le reste de la province. Les crevettes sont souvent commercialisés sous le nom de "crevette de Matane" en raison de la présence d'une usine de transformation dans cette ville. Les captures ont cependant lieu dans plusieurs villages de l'estuaire du Saint-Laurent35. La province produit aussi des moules, des huîtres, des pétoncles et des bourgots36.

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Sirop d'érable.

La truite et le saumon sont consommés à la grandeur de la province. On compte plus de 118 rivières à saumon au Québec37. La truite la plus présente sur le territoire est l'omble de fontaine. Moins d'une centaine de lacs accueillent une sous-espèce d'omble chevalier, Salvelinus alpinus oquassa. Le touladi est également consommé. Au lac Saint-Jean est pêché un saumon d'eau douce, la ouananiche. Le village de Sainte-Anne-de-la-Pérade est reconnu pour sa pêche hivernale de petits poissons des chenaux. Dans le fjord du Saguenay on rencontre entre autres le sébaste. On consomme du capelan dans de nombreux villages côtiers38. La perchaude et la barbotte sont consommés notamment dans les îles de Sorel. Sur le fleuve Saint-Laurent entre Trois-Rivières et Cap-Chat on pêche et consomme de l'anguille. La morue et le hareng sont consommés dans l'est du Québec. On compte bien d'autres espèces pêchées au Québec comme le doré, le maskinongé, le brochet, l'achigan, l'éperlan, le turbot, le maquereau, l'esturgeon et le grand corégone.

Le Québec produit 72% de la production mondiale de sirop d'érable39. Il s'agit d'une solution sucrée au goût variable. Le sirop est utilisé au déjeuner afin de napper les crêpes ou les pains dorés, pour caraméliser des viandes comme le jambon, pour équilibrer l'acidité des sauces et en accompagnement de desserts comme le pouding-chômeur ou les grand-père au sirop d'érable. Il est traditionnellement mit à l'honneur dans les repas de cabanes à sucre, et entre dans la composition des fèves au lard.

Au printemps il est aussi traditionnellement consommé sous forme de tire, que l'on obtient en réduisant davantage le sirop. La tire est versée sur la neige puis enroulée sur un bâton avant d'être mangée comme un bonbon. Si on le réduit davantage, on obtient une tartinade appelé beurre d'érable qui est populaire le matin sur les rôties.

Le sucre d'érable existe, mais il est peu utilisé comparativement au sucre blanc et à la cassonade.

Depuis peu, l'eau d'érable est également consommée pour ses vertus sur la santé40. Ce n'est toutefois pas encore une habitude ancrée dans la population en général.

Il existe des appellations protégés depuis peu au Québec41. Le maïs de Neuville, l'agneau de Charlevoix, le vin du Québec, le cidre de glace du Québec et le vin de glace du Québec font ainsi l'objet d'une indication géographique protégée. Le fromage de vache de race canadienne fait quant à lui l'objet d'une appellation spécifique.

Fromages[modifier | modifier le code]

Pour un article plus général, voir Liste de fromageries québécoises.

Les vaches laitières importées en Nouvelle-France permettaient aux colons de fabriquer des fromages suivant les traditions de la mère-patrie. Ces fromages fermiers auraient été principalement des pâtes molles à croûte fleuries ou lavées, comme de nombreuses préparations du nord de la France42. Il semble qu’un petit nombre de ces fromages ait été produit dans la province jusqu’au début du XXe siècle, survivance des vieilles techniques françaises, avant de réellement disparaître avec l’interdiction de produire du fromage de lait cru au tournant des années 196043. On ne connait plus aujourd’hui que le Saint-Pierre, préparé depuis la fin du XVIIe siècle sur l’île d’Orléans. Il s’agit d’une pâte molle à croûte lavée qui peut être dégustée sous trois différentes formes, soit la Faisselle, un fromage à pâte fraîche, le Paillasson, un fromage à pâte demi-ferme sans croûte, et le Raffiné, forme finale utilisée comme fromage de table44.

Les britanniques ont par la suite importé le goût des fromages à pâte ferme, notamment le cheddar qui connaîtra une expansion énorme durant le xixe siècle, puisque sa production était liée à un important commerce avec l’Angleterre45. Le cheddar est particulièrement apprécié frais du jour, en bloc ou en grain, et est notamment utilisé dans la poutine. Aujourd’hui, les cheddars vieillis ont la cote, ou encore parfumés à la bière ou au porto. Ils dominent toujours la production québécoise en termes de volume.

À la fin du xixe siècle, des moines trappistes français s’installent à l’abbaye d’Oka suite à leur expulsion de la IIIe République. L’un d’entre eux, originaire de l’abbaye Notre-Dame-du-Port-du-Salut, met au point une pâte semi-ferme en s’inspirant des techniques du fromage éponyme46. L’Oka est le premier fromage autre que le cheddar à réellement intégrer les mœurs de l’entièreté de la province.

Une autre congrégation met au point un fromage persillé en 1943 à Saint-Benoît-du-Lac, dénommé l’Ermite. D’autres fromages viendront s’ajouter au fil des ans dont de nombreux persillés.

Il existe également un lait fermenté au Québec appelé cailles. S'il faisait anciennement partie des mœurs de l'entièreté de la province, il n'est plus connu aujourd'hui qu'en Charlevoix et au Saguenay-Lac-Saint-Jean. On l'utilise traditionnellement surtout l'été dans les salades de saison47, mais l'on tente aujourd'hui d'étendre son utilisation à l'exemple des laits fermentés étrangers devenus populaires durant la seconde moitié du xxe siècle, particulièrement le yogourt48.

Aujourd’hui, plus de 700 variétés de fromages sont produits dans la province, dont de très nombreux fromages fins49. Le Québec est le plus grand producteur de fromage du Canada50.

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Paillasson. Il est dégusté grillé et est excellent avec un filet de sirop d'érable.
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L'Oka. Sa production est maintenant industrielle.
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Pied-De-Vent, à base de lait de Canadienne.

Charcuterie[modifier | modifier le code]

Boucanage[modifier | modifier le code]

Le fumage est appelé au Québec boucanage. Il semble que ce soit les peuples autochtones qui ont transmis cette habitude aux colons. Le boucanage a toujours été particulièrement populaire pour conserver les produits de la pêche sur la Côte-Nord, en Gaspésie et au Bas-Saint-Laurent. Le hareng est un des poissons le plus largement boucané dans ces régions, en raison de l’importance historique de son exportation. On utilise également ce procédé depuis longtemps pour les truites et les saumons pêchés loin à l’intérieur des terres51.

Si les amérindiens n’utilisaient aucun aromate, les colons procèdent à une salaison ou un saumurage. Le poisson est parfois séché puis boucané à froid en étant suspendu au-dessus de feux dont la vigueur est contrôlée. Ces établissements sont appelés boucanières ou boucaneries, dépendamment des régions. Il est à noter que l’engouement spécial pour le saumon fumé depuis quelques dizaines d’années suit celui de l’Europe et des États-Unis, et qu’il ne s’agissait traditionnellement pas du poisson le plus populaire auparavant.

La viande de porc est également soumise au boucanage, rappelant en cela des pratiques normandes52,53. Par le passé, les bajoues de porc ainsi préparées étaient appelées gourganes54, mais il ne semble plus s’en faire aujourd’hui. Le jambon québécois est traditionnellement boucané. Voici un témoignage situé à Laterrière au début du XXe siècle :

« Pour conserver la viande, on faisait du boucanage. Quand on avait besoin de viande de porc, ils en tuaient un puis, ils faisaient boucaner la viande dans la boucanerie. Ils chauffaient avec de la moulée de scie, qui faisait seulement de la boucane. Ils laissaient une ouverture dans le milieu là pour que la boucane sorte. Il y avait une barre où on accrochait les fesses de porc. C’était bon. Ça pouvait durer trois, quatre jours. »55

Ce jambon est aujourd’hui particulièrement consommé à pâques56, bien qu’il soit disponible à l’année dans certaines salaisons. Il est souvent bouilli avec son os.

L’immigration ashkénaze à Montréal implanta la tradition du smoked meat, qui dérive tout comme le pastrami américain des différentes viandes fumés d’Europe de l'Est. Il s’agit d’une poitrine de bœuf saumuré à l’aide d’un mélange d’épices génériquement appelé « épices à steak de Montréal », puis boucané. La poitrine est ensuite cuite à la vapeur et découpée en fine tranche. Le smoked meat est le plus souvent mangé en sandwich, avec de la moutarde et du pain de seigle. C’est sous cette forme qu’il a été popularisé par les restaurants de type deli au cours du xxe siècle57.

Si différentes essences d’arbre sont utilisées pour produire de la fumée, une préférence pour le bois d’érable est souvent remarquée dans la province.  

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Poitrine de bœuf fumée
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Boucanage du hareng

       

Cochonnaille[modifier | modifier le code]

Les charcuteries à base de porc sont traditionnellement nommées cochonnailles. L’une des plus populaires d'entre elles est certainement le creton. Il s’agit de porc haché, de lard, de lait et de céréales cuits ensemble et arômatisés afin d’obtenir après refroidissement une tartinade crémeuse. Les cretons sont mangés sur des rôties avec de la moutarde, au déjeuner ou en collation. Si une autre viande que le porc est utilisée, comme le veau ou la volaille, les bouchers parleront de cretonnade, quoique dans le langage courant creton reste la norme pour toute tartinade de viande.

La tête fromagée trouve la même utilisation que le creton. Elle reste moins populaire cependant.

Le boudin québécois contient souvent du lard, du lait et des oignons en plus du sang de porc. Il est servi poêlé avec un accompagnement sucré ou une sauce. Depuis 2018, une association québécoise décerne le prix du meilleur boudin à chaque année58.

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Creton dans une assiette.

Les plorines – ou pleurines, plârines – sont constituées de lard et de viande aromatisés enveloppés dans de la crépine de porc. D’autres ingrédients peuvent entrer dans sa composition, comme des œufs ou de la mie de pain. Le bœuf est parfois utilisé59.

Les oreilles de Christ sont des morceaux de lard frits dans la graisse jusqu’à ce qu’ils deviennent croustillants. Ils sont mangés en amuse-gueule ou avec du sirop d’érable, notamment dans les cabanes à sucre.

Le lard est salé à des fins de conservation et entre dans la composition de la très grande majorité des recettes québécoises. Son utilisation a cependant grandement diminué dans les dernières années en raison des torts associés aux graisses animales.

Pâtisserie[modifier | modifier le code]

Les crêpes sont à base de farine de blé ou de sarrasin. Dans ce dernier cas elles sont dénommées "galette" comme lors du festival de Louiseville. Les crêpes québécoises sont plus épaisses que les crêpes françaises mais ne sont pas des pancakes anglo-saxons. Elles sont le plus populaire au déjeuner, avec du sirop d’érable, de la cassonade ou des petits fruits. Elles peuvent cependant être consommées salées à d’autres repas. Cuites avec des lardons elles sont par exemple appelées catalognes60.

Les beignes sont constitués d’une rondelle de pâte frite dans l’huile, ce qui leur donne leur forme ronde caractéristique. Le trou du milieu est constitué en retirant une petite boule de pâte qui est ensuite consommée sous le nom de trou de beigne. L’accompagnement par excellence des beignes est le sucre glace.

Les croquignoles sont également frites mais la pâte prend d’autres formes, elle est notamment tressée, torsadée ou encore découpée en rectangle. Moins populaire que les beignes, on les retrouve surtout dans les régions rurales.

Le pain doré désigne un pain préalablement trempé dans un mélange d’œuf et de lait avant d’être cuit. Il est servi au déjeuner notamment accompagné de sirop d’érable.  

Les tartes sont souvent constituées avec de la pâte brisée. Les garnitures les plus populaires sont à base de fruits comme le bleuet, la pomme, la fraise ou la framboise. La tarte au sucre est constituée d’un mélange de beurre ou de crème fraîche et de cassonade. La tarte à la farlouche remplace le beurre par de la mélasse et des raisins secs. La tarte au suif incorpore du gras de bœuf.  

Le sucre à la crème est par ailleurs une petite friandise constituée de crème, de cassonade et de beurre.

Le pet de sœur est une pâte saupoudrée de cassonade et de beurre fondu puis enroulée comme une brioche.

Le gâteau aux carottes est très populaire. À Noël se déguste traditionnellement une bûche de Noël. Le pouding-chômeur est un gâteau blanc imprégné de sirop d’érable ou de cassonade. Les grands-pères sont un gâteau en forme de boule souvent dégusté simplement recouvert de sirop. Ils peuvent être farcis avec des fruits. Ils sont parfois incorporés dans des mets salés comme la sabane, un ragoût de lapin.  

237px-Musee_de_la_civilisation_43.JPG
 
Crêpe aux fruits
213px-PetDeSoeur.jpg
 
Pets de sœurs
287px-Beigne.jpg
 
Beignes
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  • Habitués

D'ailleurs, le weekend dernier il faisait tellement beau que je suis allé aux pommes

 

 

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ps. ce n'est pas moi sur la photo...je suis bien plus beau que ça :) 

 

 

 

 

 

Modifié par jimmy
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  • Habitués
il y a 25 minutes, jimmy a dit :

D'ailleurs, le weekend dernier il faisait tellement beau que je suis allé aux pommes

 

 

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ps. ce n'est pas moi sur la photo...je suis bien plus beau que ça :) 

 

 

 

 

 

allo.

alors crois le ou pas , celui sur la photo , on dirait que c`est moi . sauf un petit peu costaux que moi donc il est beau !

moi avec mes 27 ans  de la cigarette , mais je tiens encore bon .

 

comment ca était tes pommes ?   sont elles du Québec ?

 

moi, rarement que j`achète les fruits et légumes des grands super marchés , je les préfère du marchés traditionnels  les jeudis et dimanches , donc les plus souvent bio....parfois un peu chère mais tant mieux pour ma santé.

 

santé pour toi.

 

 

 

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  • Habitués
il y a 13 minutes, chamy a dit :

allo.

alors crois le ou pas , celui sur la photo , on dirait que c`est moi . sauf un petit peu costaux que moi donc il est beau !

moi avec mes 27 ans  de la cigarette , mais je tiens encore bon .

 

comment ca était tes pommes ?   sont elles du Québec ?

 

moi, rarement que j`achète les fruits et légumes des grands super marchés , je les préfère du marchés traditionnels  les jeudis et dimanches , donc les plus souvent bio....parfois un peu chère mais tant mieux pour ma santé.

 

santé pour toi.

 

 

 

OK

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