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Quand les Ressources Humaines qui n'ont rien d'Humain


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Chers lectrices, lecteurs,

 

Je profite de ce forum pour vous partager mon point de vue sur les différentes démarches que je suis en train de réaliser pour obtenir un travail, et les problématiques rencontrées par le processus de recherche d'emploi tel que constaté de la part des ressources humaines et tel qu'il fonctionne (très mal) actuellement au Québec (notamment Montréal).

Venant d'arrivée au Québec avec en tête les nombreux témoignages de ce site/forum et d'autres qui indiquaient un marché de l'emploi super dynamique et un besoin de main d'œuvre énorme, c'est très confiant que je me lance dans la démarche.

Bien sûr, ça c'était avant la pandémie, mais le marché est en train de repartir en ce moment et il ressort que beaucoup d'employeurs cherchent à combler des poste d'employés qui ont profité de cette pause pour démissionner et trouver mieux ailleurs.

 

Après plusieurs semaines/mois d'échecs, j'ai vite déchanté, pas seulement que le marché de l'emploi a perdu de son dynamisme, mais que les démarches et procédés utilisés par les recruteurs pendant le processus ne sont vraiment pas à la hauteur.

 

  • Quand un recruteur vous dit au téléphone que vous êtes le meilleur candidat pour ce poste, qu'il n'a pas vu un CV comme le mieux depuis longtemps, mais ne donnera jamais suite pour une 1ière entrevue…
     
  • Quand je réponds à une annonce qui colle à 100% avec mes compétences, à 100% avec mes expériences,  et que le recruteur ne vous contacte même pas pour un 1er entretien. Surement que je n'ai pas le bon piston, la bonne relation avec la personne qui va bien…

 

  • Quand le recruteur vous fait passer 1, puis 2, puis 3 entretiens, que l'espoir de réussite grandi chez le recruté qui regarde impatiemment son téléphone en pensant qu'il va sonner, qu'on va le rappeler…qui rappelle le RH pour avoir des nouvelles, qu'on lui dit de patienter encore… et encore, et que le recruteur ne donnera pas de suite sans jamais vous en informer…
    Heureusement que sur le site internet de la société, il est indiqué que la communication est une des grandes valeurs défendues par l'entreprise. Qu'est-ce que ça serait sinon…

 

  • Quand un recruteur vous appelle pour fixer un rdv par vidéo-conférence, et qu'une fois accordé sur une date et heure, il n'enverra jamais le lien…
    Le recruté y croit quand même jusqu'au bout, relance le recruteur, passe du temps à préparer l'entrevue, adapte son emploi du temps pour réserver le créneau, met son costume et patiente bêtement devant son PC jusqu'à ce que 20 minutes plus tard, le désespoir lui fait comprendre qu'il n'y aura jamais d'entrevue, ni même un coup de téléphone du recruteur pour s'excuser

 

  • Quand le recruteur vous accueille avec un méga sourire le jour de l'entretien.
    Sans nouvelle après 1 semaine, 2 semaines, le recruté appelle le recruteur pour faire un suivi et que le recruteur vous fait comprendre que vous le dérangez, et que ça ne se fait pas d'appeler en direct, puis ne donnera plus de nouvelles.
    Ou est passé le faux sourire ?

 

  • Quand le recruteur insiste sur le fait que le leadership, l'affirmation de soi est un critère très recherché dans l'entreprise parmi les candidats. Puis lorsque le recruté n'est pas retenu et que la RH doit en informer le candidat, bizarrement il n'y a plus personne (ou est passé l'affirmation de soi du recruteur ?)
     
  • Quand un entretien est passé et que le recruté contact le recruteur pour un suivi et qu'on lui répond que le processus de recrutement est toujours en cours ; alors que j'apprends par un ami dans cette entreprise que le candidat retenu pour le poste a pris ses fonctions il y a 1 semaine.
    Ou sont passées la communication et la franchise ? Pourquoi donner de faux espoir aux candidats ?

     
  • Quand, en attendant mieux, je cherche un petit boulot dans les épiceries et qu'on me répond qu'on ne peut pas me prendre car je n'ai pas d'expérience québécoise ? Sérieux, il faut une expérience québécoise pour être habilité à empiler des boites de conserve dans des rayons ??

 

  • Quand je vois que mon CV est refoulé avant même d'avoir pris la parole.
    Ou sont passés les employeurs qui disent laisser la chance aux candidats de montrer de quoi ils sont capables ?

 

  • Des articles précédents sur ce forum parlaient d'entreprises obligées de fermer faute de trouver de la main d'œuvre. Peut-être vrai, mais dans certaines situations je suis certain que c'est aussi les RH qui mettent tellement de filtres sur les CV qu'ils reçoivent ; et des avis basés sur des "à-priori" font qu'à la fin les RH ne retiennent plus personne.
    Je l'ai vécu quand je propose mes compétences dans le domaine X et que la RH, sans chercher à comprendre, me dit qu'en venant du domaine X je ne peux pas appliquer au domaine Y. Les compétences transverses, vous connaissez ?

 

  • Le fameux marché caché : on m'a dit que c'était très utile pour remplacer rapidement quelqu'un à un poste vacant en écoutant les recommandations d'un(e) ami(e) . Donc un recruteur ne recherche pas le "meilleur candidat pour le poste", mais un "trou à combler" rapidement. Pas sûr que ce soit toujours la bonne solution, quand le fameux ami recommandé change à nouveau de poste au bout de 6 mois car il a été recommandé pour un autre poste dans une autre entreprise, que le poste se retrouve à nouveau vacant et que le temps passé à former le candidat n'a servi à rien et que le candidat à ce poste n'a pas fait avancer l'entreprise pendant ce temps. Le recruteur va-t-il à nouveau écouter les "recommandations d'un ami" pour combler rapidement ce poste ou prendre le temps de chercher la bonne personne prête à s'investir ?
     
  • Et pourtant :
    • J'ai pourtant un nom qui "sonne local", alors je n'ose pas imaginer le ressenti de ceux qui ont un nom un peu plus exotique en plus des différentes expériences que j'évoque
    • Je précise quand même que mon CV est bien au format canadien, adapté à chaque poste, et a été revu et valider par des coachs en employabilité
    • Je n'ai ciblé que des postes ou mes compétences / expériences collaient à 90% mini des exigences du poste (j'ai peut-être tort, il faudrait que j'essaye avec des postes qui n'ont rien à voir avec mon profil, peut être que j'aurai plus de chances ?)
       

Face à tous ces exemples, mesdames et messieurs les recruteurs :

  • Quelle image de l'entreprise pensez-vous donner ?
  • Quelle image de votre fonction pensez-vous donner ?
  • Etes-vous conscient de l'angoisse et attente stressante vous générez inutilement chez les candidats ?
  • Est-ce vraiment si difficile d'envoyer un message de suivi aux quelques candidats retenus dans le process final ?
  • Croyez-vous qu'une personne en recherche d'emploi qui accepte sa défaite pour le poste précédent est prête à postuler à un autre poste dans l'entreprise en question ?
  • Qu'est-ce que je vais dire à des amis à propos de votre entreprise ?

 

Et ensuite, quand je lis que des recruteurs finissent par se plaindre que des candidats ne se déplacent même plus aux rdv qu'on leur fixe, vous ne donnez pas l'exemple.

Pas étonnant qu'on voit ensuite des postes ouverts pendant longtemps, que les entreprises se plaignent d'avoir du mal à recruter. Ce n'est pas seulement le manque de main d'œuvre ou de qualification qui est la cause principale de la difficulté à recruter…

 

D'autres remarques dans le même style (preuve que je ne suis pas seul à avoir ce point de vue) :

http://www.technogenie.com/fr/blogue/pourquoi-il-est-important-de-recontacter-les-candidats-apres-une-entrevue/

 

https://www.theglobeandmail.com/business/small-business/talent/article-employers-increasingly-frustrated-by-job-interview-no-shows/

 

Certains en prennent conscience :

https://quebec.huffingtonpost.ca/paul-wolfe/experience-positive-entrevue-embauche-retenir-candidats-talentueux_a_23708878/

 

La crise du COVID a rendu plus difficile la recherche d'emploi, mais elle n'explique pas de mon point de vue les comportements constatés et le manque flagrant de communication des recruteurs, et je ne pense pas non plus que ce soit un phénomène nouveau.

Ce phénomène existe surement également à plein d'autres endroits de la planère, mais en tout cas je l'ai pleinement constaté au Québec.

 

Je ne cherche pas à créer des coupables, mais à partager un point de vue et un ressenti qui pourrait être facilement corriger, au bénéfice de tous (recruteurs et recrutés).

Mesdames et messieurs les recruteurs, j'attends aussi votre point de vue, pour comprendre les circonstances qui amènent à ces types de situations.

 

Je suis pourtant curieux, à l'écoute, adaptable, j'ai des connaissances, expériences professionnelles et compétences que je propose simplement de vous partager et mettre en œuvre pour avancer et progresser tous ensemble et au bénéfice du Québec, de son économie, de ses habitants et de ses entreprises formidables ; mais dans de telles circonstances, ça parait difficile.

 

A votre écoute,

 

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  • Habitués

Je comprends votre déception, mais tout ce qui était vrai AVANT la covid-19 ne l'est plus forcément. Nous avons été plusieurs à prévenir les gens que les mises à pied ont été très importantes, que le taux de chômage a grimpé en flèche. Faire des démarches pour trouver un emploi en cette période est beaucoup plus difficile qu'avant. 

 

La tempête n'est pas passée, nous sommes encore en plein dedans. Ça prendra un moment pour que tout se replace, malheureusement.

 

Ne baissez pas les bras, continuez vos démarches, un jour ce sera votre tour. Mais le marché du travail a perdu de son dynamisme et en temps de crise, les locaux sont souvent favorisés.

 

 

 

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  • Habitués

Effectivement, c’est frustrant de constater que 200 personnes envoient un cv pour 1 seul poste offert.  (Vu sur LinkedIn) Le marché est a l’avantage des entreprises qui embauchent malgré la pandémie.  
A mon avis, ca devrait être comme ca pour 1-2 ans a mon avis. Le temps que la confiance que le virus soit une chose du passé (donc après le vaccin ou un médicament).  -comme après le 11 septembre 2001. 

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  • Habitués

Ça fait des années que je dis que les RH ne servent à rien ? pourtant je dois composer avec quand je recrute moi-même. 

 

De petites nuances cependant:

-Certaines entreprises ont déjà un candidat de choix avant même de poster une annonce. Souvent venu de l'interne mais pas toujours. Mais elles sont obligées d'afficher le poste et faire des entrevues. C'est plate mais dans certains cas c'est ce qu'il se passe.

-Dans certains cas c'est aussi la personne qui recrute qui influence les RH. Si cette personne là n'exige aucun suivi ou aucune réponse, les RH ne le feront pas proactivement. Dans mon cas, je m'efforce de faire le suivi moi même aux candidats que j'ai rencontrés en entrevue mais pas retenus. Mais il faut que je les ai rencontrés, donc après le filtre RH, je n'ai pas le temps de répondre personnellement à tout le monde qui a envoyé son CV. 

-Certains RH ne lisent pas les CVs reçus. Ils lisent seulement les CVs que leur logiciel a sélectionné comme étant approprié au poste. D'où l'importance des mots clés.

-Les agences de placement sont les pire. Y'en a plusieurs avec qui plus jamais je ne travaillerai tellement elles sont non respectueuses. Le plus drôle c'est quand l'une d'entre elle m'a recontacté pour un poste qu'elle avait ... ça a été une belle discussion au téléphone.

 

Courage, ça va bien finir par être payant. 

Modifié par crazy_marty
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Les RH, surtout quand on est nouvel arrivant/temporaire ... Et bien il faut les éviter !

 

J'ai remarqué plusieurs choses :

-les RH ne sont pas des recruteurs. 

-les recruteurs ne sont pas des RH.

-les recruteurs ne font que matcher des mots clefs. 

-les recruteurs ont une liste de mots qui déclenchent un rejet systématique comme "perfectionniste".

-les compétences sont une chose, mais l'attitude compte pour autant si ce n'est plus. 

-les recruteurs ne voient que les compétences, donc si on ne se vend pas bien sur ce point, ça passe pas.

-un supérieur hiérarchique va plus s'appuyer sur l'attitude. Quand on va travailler avec quelqu'un, c'est mieux que le courant passe bien.

-les RH ne sont pas payés pour faire du social. D'ailleurs, ils aiment préciser que seules les personnes retenues seront recontactées. 

-je me fais un certain plaisir à les brasser quand ils ne font pas leur boulot ?

 

Mon astuce (mais c'est personnel, ça n'engage que moi et c'est sur un nombre limité d'expériences dans un domaine particulier), c'est de contourner les RH et de m'adresser à l'éventuel supérieur. Ça demande de faire un peu de recherche, de réseautage (ce qui peut prendre pas mal de temps). Et cerise sur le gâteau, de se proposer avant qu'un poste ne s'ouvre. 

 

Deuxième astuce pour un nouvel arrivant : viser un poste dans son domaine, mais pour lequel on serait sur-qualifié. L'expérience locale est indispensable. La faire dans son domaine permet de ne pas décrocher, mais aussi de connaitre le fonctionnement du travail  aux niveaux hiérarchiques inférieurs quand on est sur-qualifié. On ne peut prétendre à un poste de manager par exemple, si on n'a jamais été managé à la mode locale, en mal comme en bien. C'est cette expérience qui est recherchée. Par la suite (et ça peut être rapide si on assure), on peut prétendre à un poste à son niveau voire plus. 

 

Troisième astuce pour un nouvel arrivant : viser les contrats temporaires de remplacement de congé maternité/paternité. 

 

Dernière chose : un nouvel arrivant met en moyenne 6 mois pour trouver du travail en temps normal. Accrochez vous, même si c'est dur pour les économies. Ça m'a pris 3 mois pour trouver dans mon domaine un remplacement de congé maternité à un niveau inférieur, remplacement qui a été prolongé de 6 mois  le temps de trouver un post à un meilleur niveau.

 

Bonne chance pour la suite.

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Bonjour,

 

Merci pour votre témoignage, j'espère que vous trouverez rapidement. 

Ne pensez-vous pas que les RH favorisent les Quebecois compte tenu de la crise ? Je me demande si c'est le cas uniquement au QC ou si c'est pareil dans les autres régions.

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Il y a 3 heures, Fenuabreizh a dit :

Ne pensez-vous pas que les RH favorisent les Quebecois compte tenu de la crise ?

Ça, c'est un peu de la spéculation. 

Une chose est sûre, c'est qu'avant d'aller chercher à l'étranger, ils vont devoir prouver que ce qu'ils demandent n'est pas disponible à l'échelle du Québec et du Canada. Et avec un taux de chômage élevé, les EIMTs en faveur de l'étranger vont se faire plus difficiles à obtenir et plus rares ...

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  • Habitués
3 hours ago, PhilMP said:

Ça, c'est un peu de la spéculation. 

Une chose est sûre, c'est qu'avant d'aller chercher à l'étranger, ils vont devoir prouver que ce qu'ils demandent n'est pas disponible à l'échelle du Québec et du Canada. Et avec un taux de chômage élevé, les EIMTs en faveur de l'étranger vont se faire plus difficiles à obtenir et plus rares ...

 

Oui c'est surtout ça. La pénurie de main d'oeuvre est moins présente maintenant qu'avant COVID donc plus de locaux peuvent être trouvés pour remplir les postes ouverts.

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  • Habitués

Bienvenue en Amérique, ici l'image est d'or ???

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  • 2 weeks later...

Bonjour,

Il est difficile de trouver un poste directement à la hauteur de se qu'on attends ou au niveau de celui que l'on a laissé en France. J'ai vite compris que mes 10 ans d’expériences dans le social ne disaient rien et ne parlaient à personne. Ici le réseau et les références sont importants et il faut souvent repartir tout en bas de l'échelle et prendre dans un premier temps des postes pénible. Le premier poste que j'ai eu ici c’était un jour par semaine (autant dire que ça fait pas bouillir la marmite), puis j'ai pris en plus un poste de nuit,(à 40 ans et avec 3 enfants, ce n'était pas facile). Au bout de 6 mois, j'ai pu postuler a un poste d'intervenante car avec mes deux jobs j'avais des références et les employeur pouvaient appeler. Je reste quand même beaucoup moins bien payé qu,en France mais j'ai des horaires flexibles,pas de pression et une bonne ambiance de travail.

Bon courage, 

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  • Habitués
Le 2020-07-07 à 21:24, nolive a dit :

Chers lectrices, lecteurs,

 

Je profite de ce forum pour vous partager mon point de vue sur les différentes démarches que je suis en train de réaliser pour obtenir un travail, et les problématiques rencontrées par le processus de recherche d'emploi tel que constaté de la part des ressources humaines et tel qu'il fonctionne (très mal) actuellement au Québec (notamment Montréal).

Venant d'arrivée au Québec avec en tête les nombreux témoignages de ce site/forum et d'autres qui indiquaient un marché de l'emploi super dynamique et un besoin de main d'œuvre énorme, c'est très confiant que je me lance dans la démarche.

Bien sûr, ça c'était avant la pandémie, mais le marché est en train de repartir en ce moment et il ressort que beaucoup d'employeurs cherchent à combler des poste d'employés qui ont profité de cette pause pour démissionner et trouver mieux ailleurs.

 

Après plusieurs semaines/mois d'échecs, j'ai vite déchanté, pas seulement que le marché de l'emploi a perdu de son dynamisme, mais que les démarches et procédés utilisés par les recruteurs pendant le processus ne sont vraiment pas à la hauteur.

 

  • Quand un recruteur vous dit au téléphone que vous êtes le meilleur candidat pour ce poste, qu'il n'a pas vu un CV comme le mieux depuis longtemps, mais ne donnera jamais suite pour une 1ière entrevue…
     
  • Quand je réponds à une annonce qui colle à 100% avec mes compétences, à 100% avec mes expériences,  et que le recruteur ne vous contacte même pas pour un 1er entretien. Surement que je n'ai pas le bon piston, la bonne relation avec la personne qui va bien…

 

  • Quand le recruteur vous fait passer 1, puis 2, puis 3 entretiens, que l'espoir de réussite grandi chez le recruté qui regarde impatiemment son téléphone en pensant qu'il va sonner, qu'on va le rappeler…qui rappelle le RH pour avoir des nouvelles, qu'on lui dit de patienter encore… et encore, et que le recruteur ne donnera pas de suite sans jamais vous en informer…
    Heureusement que sur le site internet de la société, il est indiqué que la communication est une des grandes valeurs défendues par l'entreprise. Qu'est-ce que ça serait sinon…

 

  • Quand un recruteur vous appelle pour fixer un rdv par vidéo-conférence, et qu'une fois accordé sur une date et heure, il n'enverra jamais le lien…
    Le recruté y croit quand même jusqu'au bout, relance le recruteur, passe du temps à préparer l'entrevue, adapte son emploi du temps pour réserver le créneau, met son costume et patiente bêtement devant son PC jusqu'à ce que 20 minutes plus tard, le désespoir lui fait comprendre qu'il n'y aura jamais d'entrevue, ni même un coup de téléphone du recruteur pour s'excuser

 

  • Quand le recruteur vous accueille avec un méga sourire le jour de l'entretien.
    Sans nouvelle après 1 semaine, 2 semaines, le recruté appelle le recruteur pour faire un suivi et que le recruteur vous fait comprendre que vous le dérangez, et que ça ne se fait pas d'appeler en direct, puis ne donnera plus de nouvelles.
    Ou est passé le faux sourire ?

 

  • Quand le recruteur insiste sur le fait que le leadership, l'affirmation de soi est un critère très recherché dans l'entreprise parmi les candidats. Puis lorsque le recruté n'est pas retenu et que la RH doit en informer le candidat, bizarrement il n'y a plus personne (ou est passé l'affirmation de soi du recruteur ?)
     
  • Quand un entretien est passé et que le recruté contact le recruteur pour un suivi et qu'on lui répond que le processus de recrutement est toujours en cours ; alors que j'apprends par un ami dans cette entreprise que le candidat retenu pour le poste a pris ses fonctions il y a 1 semaine.
    Ou sont passées la communication et la franchise ? Pourquoi donner de faux espoir aux candidats ?

     
  • Quand, en attendant mieux, je cherche un petit boulot dans les épiceries et qu'on me répond qu'on ne peut pas me prendre car je n'ai pas d'expérience québécoise ? Sérieux, il faut une expérience québécoise pour être habilité à empiler des boites de conserve dans des rayons ??

 

  • Quand je vois que mon CV est refoulé avant même d'avoir pris la parole.
    Ou sont passés les employeurs qui disent laisser la chance aux candidats de montrer de quoi ils sont capables ?

 

  • Des articles précédents sur ce forum parlaient d'entreprises obligées de fermer faute de trouver de la main d'œuvre. Peut-être vrai, mais dans certaines situations je suis certain que c'est aussi les RH qui mettent tellement de filtres sur les CV qu'ils reçoivent ; et des avis basés sur des "à-priori" font qu'à la fin les RH ne retiennent plus personne.
    Je l'ai vécu quand je propose mes compétences dans le domaine X et que la RH, sans chercher à comprendre, me dit qu'en venant du domaine X je ne peux pas appliquer au domaine Y. Les compétences transverses, vous connaissez ?

 

  • Le fameux marché caché : on m'a dit que c'était très utile pour remplacer rapidement quelqu'un à un poste vacant en écoutant les recommandations d'un(e) ami(e) . Donc un recruteur ne recherche pas le "meilleur candidat pour le poste", mais un "trou à combler" rapidement. Pas sûr que ce soit toujours la bonne solution, quand le fameux ami recommandé change à nouveau de poste au bout de 6 mois car il a été recommandé pour un autre poste dans une autre entreprise, que le poste se retrouve à nouveau vacant et que le temps passé à former le candidat n'a servi à rien et que le candidat à ce poste n'a pas fait avancer l'entreprise pendant ce temps. Le recruteur va-t-il à nouveau écouter les "recommandations d'un ami" pour combler rapidement ce poste ou prendre le temps de chercher la bonne personne prête à s'investir ?
     
  • Et pourtant :
    • J'ai pourtant un nom qui "sonne local", alors je n'ose pas imaginer le ressenti de ceux qui ont un nom un peu plus exotique en plus des différentes expériences que j'évoque
    • Je précise quand même que mon CV est bien au format canadien, adapté à chaque poste, et a été revu et valider par des coachs en employabilité
    • Je n'ai ciblé que des postes ou mes compétences / expériences collaient à 90% mini des exigences du poste (j'ai peut-être tort, il faudrait que j'essaye avec des postes qui n'ont rien à voir avec mon profil, peut être que j'aurai plus de chances ?)
       

Face à tous ces exemples, mesdames et messieurs les recruteurs :

  • Quelle image de l'entreprise pensez-vous donner ?
  • Quelle image de votre fonction pensez-vous donner ?
  • Etes-vous conscient de l'angoisse et attente stressante vous générez inutilement chez les candidats ?
  • Est-ce vraiment si difficile d'envoyer un message de suivi aux quelques candidats retenus dans le process final ?
  • Croyez-vous qu'une personne en recherche d'emploi qui accepte sa défaite pour le poste précédent est prête à postuler à un autre poste dans l'entreprise en question ?
  • Qu'est-ce que je vais dire à des amis à propos de votre entreprise ?

 

Et ensuite, quand je lis que des recruteurs finissent par se plaindre que des candidats ne se déplacent même plus aux rdv qu'on leur fixe, vous ne donnez pas l'exemple.

Pas étonnant qu'on voit ensuite des postes ouverts pendant longtemps, que les entreprises se plaignent d'avoir du mal à recruter. Ce n'est pas seulement le manque de main d'œuvre ou de qualification qui est la cause principale de la difficulté à recruter…

 

D'autres remarques dans le même style (preuve que je ne suis pas seul à avoir ce point de vue) :

http://www.technogenie.com/fr/blogue/pourquoi-il-est-important-de-recontacter-les-candidats-apres-une-entrevue/

 

https://www.theglobeandmail.com/business/small-business/talent/article-employers-increasingly-frustrated-by-job-interview-no-shows/

 

Certains en prennent conscience :

https://quebec.huffingtonpost.ca/paul-wolfe/experience-positive-entrevue-embauche-retenir-candidats-talentueux_a_23708878/

 

La crise du COVID a rendu plus difficile la recherche d'emploi, mais elle n'explique pas de mon point de vue les comportements constatés et le manque flagrant de communication des recruteurs, et je ne pense pas non plus que ce soit un phénomène nouveau.

Ce phénomène existe surement également à plein d'autres endroits de la planère, mais en tout cas je l'ai pleinement constaté au Québec.

 

Je ne cherche pas à créer des coupables, mais à partager un point de vue et un ressenti qui pourrait être facilement corriger, au bénéfice de tous (recruteurs et recrutés).

Mesdames et messieurs les recruteurs, j'attends aussi votre point de vue, pour comprendre les circonstances qui amènent à ces types de situations.

 

Je suis pourtant curieux, à l'écoute, adaptable, j'ai des connaissances, expériences professionnelles et compétences que je propose simplement de vous partager et mettre en œuvre pour avancer et progresser tous ensemble et au bénéfice du Québec, de son économie, de ses habitants et de ses entreprises formidables ; mais dans de telles circonstances, ça parait difficile.

 

A votre écoute,

 

J'ai passé une entrevue une fois à Montréal pour un emploi qui colle à 100% avec mes compétences, et que le recruteur me dit que depuis des années il n'a pas vu un candidat comme moi, que j'ai super bien préparé mon entrevue, et au final il recrute mon camarade québécois qui était parmi les plus faibles de notre classe....

Modifié par bil_Northolt
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  • Habitués
Le 2020-07-07 à 21:24, nolive a dit :

Chers lectrices, lecteurs,

 

Je profite de ce forum pour vous partager mon point de vue sur les différentes démarches que je suis en train de réaliser pour obtenir un travail, et les problématiques rencontrées par le processus de recherche d'emploi tel que constaté de la part des ressources humaines et tel qu'il fonctionne (très mal) actuellement au Québec (notamment Montréal).

Venant d'arrivée au Québec avec en tête les nombreux témoignages de ce site/forum et d'autres qui indiquaient un marché de l'emploi super dynamique et un besoin de main d'œuvre énorme, c'est très confiant que je me lance dans la démarche.

Bien sûr, ça c'était avant la pandémie, mais le marché est en train de repartir en ce moment et il ressort que beaucoup d'employeurs cherchent à combler des poste d'employés qui ont profité de cette pause pour démissionner et trouver mieux ailleurs.

 

Après plusieurs semaines/mois d'échecs, j'ai vite déchanté, pas seulement que le marché de l'emploi a perdu de son dynamisme, mais que les démarches et procédés utilisés par les recruteurs pendant le processus ne sont vraiment pas à la hauteur.

 

  • Quand un recruteur vous dit au téléphone que vous êtes le meilleur candidat pour ce poste, qu'il n'a pas vu un CV comme le mieux depuis longtemps, mais ne donnera jamais suite pour une 1ière entrevue…
     
  • Quand je réponds à une annonce qui colle à 100% avec mes compétences, à 100% avec mes expériences,  et que le recruteur ne vous contacte même pas pour un 1er entretien. Surement que je n'ai pas le bon piston, la bonne relation avec la personne qui va bien…

 

  • Quand le recruteur vous fait passer 1, puis 2, puis 3 entretiens, que l'espoir de réussite grandi chez le recruté qui regarde impatiemment son téléphone en pensant qu'il va sonner, qu'on va le rappeler…qui rappelle le RH pour avoir des nouvelles, qu'on lui dit de patienter encore… et encore, et que le recruteur ne donnera pas de suite sans jamais vous en informer…
    Heureusement que sur le site internet de la société, il est indiqué que la communication est une des grandes valeurs défendues par l'entreprise. Qu'est-ce que ça serait sinon…

 

  • Quand un recruteur vous appelle pour fixer un rdv par vidéo-conférence, et qu'une fois accordé sur une date et heure, il n'enverra jamais le lien…
    Le recruté y croit quand même jusqu'au bout, relance le recruteur, passe du temps à préparer l'entrevue, adapte son emploi du temps pour réserver le créneau, met son costume et patiente bêtement devant son PC jusqu'à ce que 20 minutes plus tard, le désespoir lui fait comprendre qu'il n'y aura jamais d'entrevue, ni même un coup de téléphone du recruteur pour s'excuser

 

  • Quand le recruteur vous accueille avec un méga sourire le jour de l'entretien.
    Sans nouvelle après 1 semaine, 2 semaines, le recruté appelle le recruteur pour faire un suivi et que le recruteur vous fait comprendre que vous le dérangez, et que ça ne se fait pas d'appeler en direct, puis ne donnera plus de nouvelles.
    Ou est passé le faux sourire ?

 

  • Quand le recruteur insiste sur le fait que le leadership, l'affirmation de soi est un critère très recherché dans l'entreprise parmi les candidats. Puis lorsque le recruté n'est pas retenu et que la RH doit en informer le candidat, bizarrement il n'y a plus personne (ou est passé l'affirmation de soi du recruteur ?)
     
  • Quand un entretien est passé et que le recruté contact le recruteur pour un suivi et qu'on lui répond que le processus de recrutement est toujours en cours ; alors que j'apprends par un ami dans cette entreprise que le candidat retenu pour le poste a pris ses fonctions il y a 1 semaine.
    Ou sont passées la communication et la franchise ? Pourquoi donner de faux espoir aux candidats ?

     
  • Quand, en attendant mieux, je cherche un petit boulot dans les épiceries et qu'on me répond qu'on ne peut pas me prendre car je n'ai pas d'expérience québécoise ? Sérieux, il faut une expérience québécoise pour être habilité à empiler des boites de conserve dans des rayons ??

 

  • Quand je vois que mon CV est refoulé avant même d'avoir pris la parole.
    Ou sont passés les employeurs qui disent laisser la chance aux candidats de montrer de quoi ils sont capables ?

 

  • Des articles précédents sur ce forum parlaient d'entreprises obligées de fermer faute de trouver de la main d'œuvre. Peut-être vrai, mais dans certaines situations je suis certain que c'est aussi les RH qui mettent tellement de filtres sur les CV qu'ils reçoivent ; et des avis basés sur des "à-priori" font qu'à la fin les RH ne retiennent plus personne.
    Je l'ai vécu quand je propose mes compétences dans le domaine X et que la RH, sans chercher à comprendre, me dit qu'en venant du domaine X je ne peux pas appliquer au domaine Y. Les compétences transverses, vous connaissez ?

 

  • Le fameux marché caché : on m'a dit que c'était très utile pour remplacer rapidement quelqu'un à un poste vacant en écoutant les recommandations d'un(e) ami(e) . Donc un recruteur ne recherche pas le "meilleur candidat pour le poste", mais un "trou à combler" rapidement. Pas sûr que ce soit toujours la bonne solution, quand le fameux ami recommandé change à nouveau de poste au bout de 6 mois car il a été recommandé pour un autre poste dans une autre entreprise, que le poste se retrouve à nouveau vacant et que le temps passé à former le candidat n'a servi à rien et que le candidat à ce poste n'a pas fait avancer l'entreprise pendant ce temps. Le recruteur va-t-il à nouveau écouter les "recommandations d'un ami" pour combler rapidement ce poste ou prendre le temps de chercher la bonne personne prête à s'investir ?
     
  • Et pourtant :
    • J'ai pourtant un nom qui "sonne local", alors je n'ose pas imaginer le ressenti de ceux qui ont un nom un peu plus exotique en plus des différentes expériences que j'évoque
    • Je précise quand même que mon CV est bien au format canadien, adapté à chaque poste, et a été revu et valider par des coachs en employabilité
    • Je n'ai ciblé que des postes ou mes compétences / expériences collaient à 90% mini des exigences du poste (j'ai peut-être tort, il faudrait que j'essaye avec des postes qui n'ont rien à voir avec mon profil, peut être que j'aurai plus de chances ?)
       

Face à tous ces exemples, mesdames et messieurs les recruteurs :

  • Quelle image de l'entreprise pensez-vous donner ?
  • Quelle image de votre fonction pensez-vous donner ?
  • Etes-vous conscient de l'angoisse et attente stressante vous générez inutilement chez les candidats ?
  • Est-ce vraiment si difficile d'envoyer un message de suivi aux quelques candidats retenus dans le process final ?
  • Croyez-vous qu'une personne en recherche d'emploi qui accepte sa défaite pour le poste précédent est prête à postuler à un autre poste dans l'entreprise en question ?
  • Qu'est-ce que je vais dire à des amis à propos de votre entreprise ?

 

Et ensuite, quand je lis que des recruteurs finissent par se plaindre que des candidats ne se déplacent même plus aux rdv qu'on leur fixe, vous ne donnez pas l'exemple.

Pas étonnant qu'on voit ensuite des postes ouverts pendant longtemps, que les entreprises se plaignent d'avoir du mal à recruter. Ce n'est pas seulement le manque de main d'œuvre ou de qualification qui est la cause principale de la difficulté à recruter…

 

D'autres remarques dans le même style (preuve que je ne suis pas seul à avoir ce point de vue) :

http://www.technogenie.com/fr/blogue/pourquoi-il-est-important-de-recontacter-les-candidats-apres-une-entrevue/

 

https://www.theglobeandmail.com/business/small-business/talent/article-employers-increasingly-frustrated-by-job-interview-no-shows/

 

Certains en prennent conscience :

https://quebec.huffingtonpost.ca/paul-wolfe/experience-positive-entrevue-embauche-retenir-candidats-talentueux_a_23708878/

 

La crise du COVID a rendu plus difficile la recherche d'emploi, mais elle n'explique pas de mon point de vue les comportements constatés et le manque flagrant de communication des recruteurs, et je ne pense pas non plus que ce soit un phénomène nouveau.

Ce phénomène existe surement également à plein d'autres endroits de la planère, mais en tout cas je l'ai pleinement constaté au Québec.

 

Je ne cherche pas à créer des coupables, mais à partager un point de vue et un ressenti qui pourrait être facilement corriger, au bénéfice de tous (recruteurs et recrutés).

Mesdames et messieurs les recruteurs, j'attends aussi votre point de vue, pour comprendre les circonstances qui amènent à ces types de situations.

 

Je suis pourtant curieux, à l'écoute, adaptable, j'ai des connaissances, expériences professionnelles et compétences que je propose simplement de vous partager et mettre en œuvre pour avancer et progresser tous ensemble et au bénéfice du Québec, de son économie, de ses habitants et de ses entreprises formidables ; mais dans de telles circonstances, ça parait difficile.

 

A votre écoute,

 

Bonjour, il y a deux choses. premierement Montreal c'est super compétitif donc difficle à se placer quand on ne connait pas les bonnes personnes et qu'on vient d'arriver. 

deuxièmement, j'ai pu le vérifier avec des amis qui travaillent au RH d'Après elle, dépendamment du secteur dont vous faites l'application ben si le diplome n'a pas été obtenu au Québec ça ne marchera pas trop.

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  • Habitués

 

On peut dire que tu n'as pas eu de chance à date mais ne baisse pas les bras, la chance tourne aussi.

 

Je peux te dire que ça arrive souvent ça que la personne qui va prendre le poste est déjà connue (quelqu'un de la compagnie elle-même) mais que vu les lois, les RH sont obligées de faire l'affichage, des entrevues avant de placer la dite personne.

 

Ici au Québec c'est légion ça les RH qui te reçoit avec un grand sourire, tout se passe bien, on vous complimente, tout est beau, bref de quoi alimenter tes espoirs pour prendre le poste, mais à la fin il y aura rien de chez rien. Donc à ne pas trop se fier des apparences. Le pire dans tout cela est qu'ils te disent même pas ce qui cloche dans ta candidature / CV afin que tu puisses t'améliorer pour les prochaines fois.

 

J'ignore ton domaine mais avec cette pandémie, on dirait que les masques sont tombés et les gens sont rendus à leur vraie nature et l'on voit très bien cela. Moi je te conseille de ne pas te contenter d'appliquer qu'à Montréal, la concurrence est rude et ils demandent beaucoup l'anglais, essaye d'autres villes comme Québec par exemple, peut être que tu tomberas sur des RH plus humains.

 

 

Modifié par veniziano
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  • Habitués

85 % des immigrants arrivent et s'installent à Montréal, sans dire que la façon comment cette ville est "vendue" par les médias, réseaux sociaux et le ministère de l,immigration du Québec fait que dans la tête de tous ces gens la réside une équation simple : le Québec = Montréal. C'est pour cela que tu pourras voir que beaucoup d'immigrants qui sont venu ici puis quitté car ils ont pas trouvé leur compte ils ont vécu uniquement à "Montréal" et jamais dans une autre ville ensuite ils te balancent que le "Québec" qui est invivable ou pas à a hauteur de leur espoirs. Bref un conseil, sortez de Montréal pour vivre dans le vrai Québec.

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  • Habitués
il y a 1 minute, Hei a dit :

Dans leur esprit Montréal = capitale économique =+ de job

Dans leur esprit Montréal = capitale économique =+ de job

 

Si on rectifie ça, cela donne :

 

1. Montréal = + de jobines (et non pas de jobs)

 

2. Montréal : + de demandes (concurrence rude) sur les jobs.

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il y a 43 minutes, veniziano a dit :

 

Si on rectifie ça, cela donne :

 

1. Montréal = + de jobines (et non pas de jobs)

 

2. Montréal : + de demandes (concurrence rude) sur les jobs.

Ça dépend des secteurs ! 

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Il y a 1 heure, veniziano a dit :

C'est pour cela que tu pourras voir que beaucoup d'immigrants qui sont venu ici puis quitté car ils ont pas trouvé leur compte ils ont vécu uniquement à "Montréal" et jamais dans une autre ville

Je pense que c'est surtout que beaucoup de gens croient que sans faire d'effort, ils vont obtenir ce qu'ils n'ont pas pu obtenir sans effort chez eux. 

La recette est simple : rien n'est cuit, quelque soit le pays. Au Québec, comme au Canada et comme partout ailleurs, on n'a rien sans rien. 

 

 

Modifié par PhilMP
Typo
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  • Habitués
Il y a 1 heure, Hei a dit :

Dans leur esprit Montréal = capitale économique =+ de job

 

Disons que les bassins d'emploi sont plus diversifiés que dans certaines villes...

 

On peut aussi simplifier quebec= informatique et fonctionnaires...

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