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Enfants tués à Montréal: l’identité de l’homme maintenant connue


Denisovan

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TVA Nouvelles

| Publié le 23 octobre 2019 à 09:00 - Mis à jour à 12:26

L’identité de l’homme qui aurait mutilé ses deux jeunes enfants avant de s’enlever la vie, mardi soir à Montréal, a été révélée: il s’agit de Jonathan Pomares, 40 ans, selon des informations obtenues par TVA Nouvelles.

Selon toute vraisemblance, le père de famille aurait tué ses enfants, mardi, et c'est la mère des enfants, la conjointe de l'homme en question, qui aurait fait la macabre découverte à son retour du travail, vers 21h.

 

 

Le Service de police de la Ville de Montréal indique qu'il s'agit d'un garçon de 7 ans et d'une fillette de 5 ans. Leurs corps auraient été mutilés, nous a-t-on dit. L'un d'entre eux a été retrouvé au sous-sol, tandis que l'autre se trouvait à l'étage. Le père gisait quant à lui sans vie dans la chambre principale de la résidence.

 

Jonathan Pomares avait été hospitalisé il y a deux semaines en raison de pensées suicidaires et d'état dépressif. Le couple était en instance de séparation, a-t-on également appris. La famille est d'origine française.

 

 

Le drame est survenu dans l’arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, au croisement de la rue Curatteau et de l’avenue Pierre-De Coubertin.

Les premiers policiers arrivés sur place ont décrit une scène difficile à supporter.

Plusieurs messages et toutous ont été déposés devant la maison où est survenu le drame, pour exprimer la sympathie.

Les profondeurs de l’âme humaine sont parfois insondables. Mais qu’est-ce qui aurait pu pousser un père de famille de 40 ans à commettre l’irréparable, à tuer ses deux jeunes enfants de 5 et 7 ans avant de se pendre? Un psychiatre émet des hypothèses.

«Quand il survient une séparation, les parents sont particulièrement fragiles. Souvent, la tristesse devient trop forte et elle se transforme en colère et les risques d’agir dans la colère dans cette période sont très grands», avance Gilles Chamberland, psychiatre à l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel à Montréal.

C’est la conjointe de l’homme et la mère des enfants qui aurait découvert les trois corps vers 21h mardi soir à son retour du travail.

L’une des victimes aurait été trouvée au sous-sol de la résidence, alors que le corps du deuxième enfant aurait été découvert à l’étage. Quant au père de famille, il était sans vie dans la chambre principale.

 

Il semble que le couple était en instance de séparation.

Gilles Chamberland ajoute que l’automédicamentation est dangereuse lors des ruptures amoureuses. «Ce n’est pas le temps de consommer de l’alcool, des drogues ou des médicaments hors prescription, car ça va favoriser un passage à l’acte et agir dans la colère», appuie le psychiatre.Signes avant-coureurs

Le père qui aurait intenté à la vie de ses enfants avant de se pendre aurait tenu des propos suicidaires. «Même s’il y a des signes souvent, on les voit en rétrospective. Le danger, c’est que les gens se culpabilisent et se disent: J’aurais dû faire ci et ça. Ce n’est pas si facilement prévisible», appuie le psychiatre Chamberland.

 «La mère ne se doutait pas elle-même que quelque chose d’aussi dramatique aurait pu arriver. Ce n’est pas si évident de voir les signes avant-coureurs. Ça dépend de la personne qui est souffrante à quel point elle est capable de le communiquer, de demander de l’aide. Certains ruminent de la colère jusqu’à tant que ça explose. C’est facile de dire : Allez consulter, prenez le téléphone appelez si vous êtes trop fâchés, débordé par la colère. Souvent, ces gens-là vont vouloir la défouler sur le coup et après il est trop tard», formule Gilles Chamberland.

Des problèmes de santé mentale peuvent-ils avoir un lien avec ce double meurtre suivi d’un suicide?

«Ça peut aller de la psychose la plus complète où des schizophrènes étaient convaincus qu’ils faisaient ça pour sauver leur enfant. C’est dramatique, mais il n’y a pas de colère tournée contre l’enfant dans ces moments-là. Les suicides élargis, les gens sont profondément déprimés, certains se disent: Mes enfants souffrent autant que moi et je dois même les amener. C’est là que ça devient dangereux», informe M. Chamberland.

Le passage à l’acte, l’infanticide peut survenir dans un court laps du temps. «C’est souvent une période assez courte et qui peut arriver assez rapidement et qui peut être plus ou moins imprévisible. Il faut agir rapidement», recommande le psychiatre.

https://www.tvanouvelles.ca/2019/10/23/enfants-tues-a-montreal-lidentite-de-lhomme-devoilee

 

https://www.tvanouvelles.ca/2019/10/23/quest-ce-qui-a-pu-pousser-un-pere-a-commettre-lirreparable

 

 

Modifié par dannym171
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J'espère de tout coeur que cette femme trouvera des ressources et du soutien, via le consulat et/ou la communauté française, dans cette épreuve effroyable.



Envoyé de mon PH-1 en utilisant application mobile Immigrer.com

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«Ce n'est pas un drame familial. C'est un double meurtre» - Manon Massé

TVA Nouvelles

| Publié le 25 octobre 2019 à 07:26 - Mis à jour à 07:29

La co-porte-parole de Québec solidaire (QS), Manon Massé, a pris la plume pour s’exprimer dans un long et senti message sur sa page Facebook à propos du drame familial survenu à Montréal. Pour la députée, qui a travaillé dans des centres pour femmes, il s’agit d’infanticides non pas d’un drame familial dont le terme amoindri la portée du geste.

«Élise, 5 ans, et Hugo, 7 ans, ont été assassinés.

Ce n'est pas un «drame familial» comme le rapportent les médias. C'est un double meurtre commis par un meurtrier.

Je lis dans les journaux que c'était un vrai boute-en-train, que sa maison était charmante, qu'il aimait cuisiner.

 

Comme si le meurtrier était un gars ordinaire qui, dans un moment de détresse, décide d'assassiner et de mutiler ses deux enfants. T'sais, une réaction banale à une séparation», ironise Manon Massé.

«Tu veux la guerre, tu vas l'avoir»

La députée de QS a pris deux jours avant de livrer le fond de sa pensée sur les actes de Jonathan Pomares. Elle fait le parallèle entre ses meurtres et ceux commis envers des femmes et des enfants au Québec qui ont été aussi largement médiatisés.

 «Ça me fait penser à Nathalie Blais, qui va récupérer ses affaires chez son ex fin 2018. Il l'attend avec une arme à feu. Bam. « Il était tombé en amour trop rapidement ».

Ça me fait penser à Véronique Barbe, poignardée par son ex 17 fois devant son fils. De la faute de Véronique, qu'il plaide.

Ça me fait penser à Isabelle Gaston. « Tu veux la guerre, tu vas l'avoir », lui dit son ex. Elle vient de changer les serrures. On sait comment ça se termine», ajoute Manon Massé.

suite https://www.tvanouvelles.ca/2019/10/25/cest-un-double-meurtre-commis-par-un-meurtrier

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  • Habitués
Il y a 2 heures, Hei a dit :

Pffff Manon Massé n’est pas mariée, n’a pas d’enfants et ferait mieux de se la fermer au lieu de dire n’importe quoi. Ça n’a rien à voir avec ceux qui tuent leurs conjointes parce qu’is ne peuvent plus les posséder.

 

Ce père de famille était en détresse, a cherché de l’aide et n’en a pas trouvé. Pour en arriver là c’est que la souffrance devait être insupportable et qu’il n’y voyait pas d’échappatoire.

 

J’ai déjà vu une histoire où c’est la mère de famille qui s'était suicidée  en amenant ses enfants avec elle parce qu’elle ne supportait pas que son mari la quitte pour une autre. 

 

 

Je peux très bien comprendre la détresse, la souffrance etc.. mais tu ne tue pas tes enfants, tu te suicide toi.  Les cas que les enfants sont 'massacrés' littéralement ( comme là, comme Turcotte), ça montre pas qu'on veut emporter ses enfants par amour, ça montre qu'on veut bien montrer un message à l'autre, faire souffrir l'autre jusqu'à la fin de sa vie, se venger.. En plus ce gars savait très bien que c'est elle qui allait les découvrir. 

La scène était tellement horrible que les policiers ont été mis en congé.

Dans le cas Turcotte, un policier qui a vu la scène s'en ai jamais remis qu'il s'est suicidé y'a pas longtemps.. 

 

Puis tu as les cas plus 'soft' ou la mort des enfants sont pas mutilés ni rien, juste étouffé. Il y en a qui se disent que leurs enfants seront plus heureux avec eux et que c'est pas dans le but de faire souffrir l'ex conjoint.

 

En tout cas,  même si Massé a pas d'enfants ou mariés, ça lui enlève pas le droit d'avoir son opinion ou partager son expérience là dedans. 

 

 

Modifié par Automne
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  • Habitués
il y a 25 minutes, Hei a dit :

Je ne me permettrais aucun jugement, c’est ce qui s’appelle la décence.

 

Tu as beau aimer tes enfants, personne n’est à l’abri de commettre l'irréparable justement sur un coup de colère ou désespoir et cela ne veut pas forcément dire que tu veux punir l’autre.

 

La personne qui commet l’irréparable n’est pas un psychopathe pour autant. 

 

 

C'est ça j'ai dis , que tu as des cas que c'est pas forcément pour punir l'autre. Moi je parle des cas où les enfants sont massacrés. 

 

Psychopathe c'est pas ça. Là on parle d'un meurtrier tout simplement

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