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Dynamisme emploi Québec, pénurie ? vs France.


GrégoryFrCa

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Je prends cet article de 2016, qui annonce que d'ici 5 ans (on est donc en plein dedans en 2018, bientôt 2019), ce sera la pénurie avec 700 000 emplois disponibles au Québec.

https://www.challenges.fr/emploi/carriere/le-quebec-cette-incroyable-machine-a-jobs-pour-les-francais_13972

 

- Mon témoignage sur la France

En France, le chômage ne recule pas. Reculera-t-il un jours d'ailleurs...

Marché sclérosé, impossibilité de réformer sans que ce soit la révolution, croissance à 0.5, 1% grand max.

 

De pire en pire depuis les années 80-90 au niveau emploi.

Le secteur public à beaucoup amorti le ralentissement économique mais aujourd'hui ne peux plus supporter cette corvée (plus d'argent).

Le secteur privé est rigide à cause d'un droit du travail qui bloque autant l'entreprise que le salarié (je t'aime moi non plus), donc pour se faire embaucher c'est Apocalypse Now, et pour partir aussi.

Niveau réforme, les syndicats, fonctionnaires et extrémistes (droite comme gauche) gangrènent le pays. Le dernier exemple en date, un blocage des routes prévue le 17 novembre pour protester contre la hausse du prix du carburant. Pas mal cette-là ! Peut-être bientôt une grève contre le réchauffement climatique ou la sécheresse...

 

Bien sûr en contrepartie il y a le chômage (à condition d'avoir travaillé dans le privé et pas en indépendant), les arrêts maladies et les vacances.

Niveau protection du salarié, au final le droit du travail bloque surtout les embauches. Une fois dedans, c'est heures sup non payées jusqu'à 18-19h avec le sourire. Beaucoup d'honneur dans le travail en France. C'est sûr que le pays est performant, mais à quel prix. Y'a qu'à voir la consommation d'antidépresseurs, ou les absences par arrêts maladies.

Une ambiance au travail asses agressive et une pression permanente. Un salarié coûte tellement cher (salaire + cotisations = salaire x2), que pas question de perdre du temps, sans compter les taxes sur l'entreprise et une certaine culture de gruger.

 

Le marché de l'emploi est pas mal un marché de rentier finalement. Tu souffres, tu montes, tu te cramponnes à ton poste comme une moule sur un rocher. Si ton boulot te dégoûte, tu y restes car pour en retrouver un tu vas ramper dans la boue. Cette mentalité concerne beaucoup les petits boulots et les cadres sup, les premiers car ils se considèrent déjà chanceux d'avoir un boulot, les deuxièmes car vu la paye et les avantages financiers, ils ne retrouveront jamais mieux ailleurs.

Entre les deux (j'en fait partie), des gens qui testent des trucs et qui veulent croire aux opportunités.

 

Un témoignage assez noir, mais issu de nombreuses discussions et observations.

 

- Le Québec

 

Au Canada, et plus particulièrement au Québec, les chiffres donnent environ 5% de chômage et une croissance à 1,5 - 2,5%. Donc bien mieux. 

 

Quel est votre ressenti / vécu là-dessus ?

- C'est plein de petits jobs survie sauce US, donc au final équivalent sans-emploi en France ?

- Y'a du potentiel mais l'accès est difficile, locaux et/ou migrants sur-diplômés, marché de l'emploi à deux vitesses ?

- C'est vraiment mieux qu'en France sur ce point, si on bosse, on monte ?

 

Si vos témoignages concernent d'autres provinces, précisez-le ;)

L'idée de ce post est d'être assez général / global. Que chacun puisse se faire une idée à partir de micro-témoignages ciblés sur le marché de l'emploi.

Si vous venez d'un autre pays que la France et avec un marché de l'emploi comparable niveau développement, la comparaison est aussi la bienvenue.

 

 

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c'est un autre monde à ce sujet (Québec).

Certes la pénurie actuelle touche beaucoup de job pro et manuel avec ou sans qualification, bien payé ou pas, mais être dans cette catégorie ou une autre peu importe tant qu'il y a une volonté derrière y a toujours l'opportunité de progresser etc les augmentations ou la mise en concurrence des boites n'est pas une légende urbaine comme en France (2,9% de chômage dans ma région).

Pour faire simple je dirais que c'est un peu la méritocratie, y a des possibilités et l'ascenseur sociale fonctionne à condition de le mérité et de le vouloir, la formation professionnelle et générale est là, adapté et accessible mais personne viendra te chercher ou pleurer sur ton sors si tu veux pas l'intégrer ou la finir.

Le côté entrepreneuriat est aussi plus accessible monter sa boite dans son garage pour réparer des tv, des radio ou autre ça se fait.

Maintenant c'est pas non plus les bisounours, y a des affaires de corruption et des inégalités criantes comme partout.

A mes yeux la clé de ton intégration réside dans ta volonté personnelle de t'adapté, avoir une expérience québécoise (bénévolat, woofing ou autre) au départ, dans l'idéale une reconnaissance de diplôme ou une démarche pour obtenir un équivalent québécois (même une petite qualification de 6 mois pas besoin de permis d'étude) et montrer que tu connais ton milieu pro au Québec et la société de manière générale.

 

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il y a une heure, jeremyg5y a dit :

c'est un autre monde à ce sujet (Québec).

Certes la pénurie actuelle touche beaucoup de job pro et manuel avec ou sans qualification, bien payé ou pas, mais être dans cette catégorie ou une autre peu importe tant qu'il y a une volonté derrière y a toujours l'opportunité de progresser etc les augmentations ou la mise en concurrence des boites n'est pas une légende urbaine comme en France (2,9% de chômage dans ma région).

Pour faire simple je dirais que c'est un peu la méritocratie, y a des possibilités et l'ascenseur sociale fonctionne à condition de le mérité et de le vouloir, la formation professionnelle et générale est là, adapté et accessible mais personne viendra te chercher ou pleurer sur ton sors si tu veux pas l'intégrer ou la finir.

Le côté entrepreneuriat est aussi plus accessible monter sa boite dans son garage pour réparer des tv, des radio ou autre ça se fait.

Maintenant c'est pas non plus les bisounours, y a des affaires de corruption et des inégalités criantes comme partout.

A mes yeux la clé de ton intégration réside dans ta volonté personnelle de t'adapté, avoir une expérience québécoise (bénévolat, woofing ou autre) au départ, dans l'idéale une reconnaissance de diplôme ou une démarche pour obtenir un équivalent québécois (même une petite qualification de 6 mois pas besoin de permis d'étude) et montrer que tu connais ton milieu pro au Québec et la société de manière générale.

 

 

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La productivité reste encore bonne en France semble-t-il...

 

Pour info : ...Avec un taux de chômage d'à peine 7% pour une population de 8 millions d'habitants,...(dans l'article)
>>>> 7% de chomage au Canada, selon les économistes c'est le plein emploi; pour toutes sortes de raison longues à expliquer mais surtout reliées au peu de mobilité de la main d'oeuvre.

 

ProducCanadaCapture.JPG

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On reste sur l'emploi !

 

La productivité est intéressante aussi mais il vaudrait mieux ouvrir un autre sujet :)

Ca concerne plutôt la compétitivité entre les pays, impacte la croissance, et donc agit indirectement sur l'emploi c'est sûr.

Oui la France est productive, mais à quel prix ! Pression, pression, horaires 9h-19h avec le sourire, rapports conflictuels...

 

7% chômage = plein emploi au Canada, à cause des distances. Donc le Québec à 4,5 est en pénurie si je suis la logique.

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Tu sais ce qu'est la productivité?
Donc tu ecris que plus un pays comme la france produit plus son marche de l'emploi est dynamique?

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  • Habitués

Le marché de l'emploi est globalement plus souple et plus dynamique ici (au Québec). C'est plus facile de trouver du travail et il n'est pas rare de pouvoir négocier à l'embauche dans plusieurs domaines, parfois en mettant en concurrence plusieurs offres. 

Après ce n'est pas le pays des bisounours non plus. Tu peux être viré plus facilement aussi (la fameuse souplesse) et personnellement j'ai toujours été dans des boulots où on travaille très souvent le soir et le weekend (après c'est mon domaine qui veut ça et ça serait probablement pareil en France - mais ce n'est pas vrai que tout le monde au Québec a des horaires de 8 à 4). Jamais eu de temps supplémentaire de ma vie (je ne suis pas payée à l'heure), mais chez les bons employeurs la charge de travail est souvent récompensée par un bonus à la fin de l'année. 

Tout dépend des domaines, mais je pense que c'est clairement un des gros atouts du Québec pour beaucoup d'entre nous, le dynamisme du marché de l'emploi. 

 

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