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Offres d'emplois et coup de mou


Yriviere

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il y a une heure, Yriviere a dit :

Pas encore, en revanche déjà cherché sur Toronto. J'ai lu que la Colombie Britannique était en demande criante d'enseignants français pour immersion, mais pour le coup là c'est mon compagnon qui ne veut pas. Vu notre niveau d'anglais je pense que si nous devons aller dans une province anglophone il vaut mieux que cela se déroule dans un lycée français. Je rajoute NB à ma liste :-)

 

Et si votre anglais est si faible, comment allez-vous vivre dans une province anglophone? En dehors de vos cours, même dans l'école (réunion, contact avec les parents ...) tout sera en anglais et vous devrez être "proficient". Je parie d'ailleurs que ces écoles veulent des francophone pour enseigner le français MAIS bilingues pour du reste.

 

Désolé, mon but est certainement pas de vous casser mais de vous ramener à la réalité d'ici.

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Il y a 2 heures, juetben a dit :

Non ils ont besoin d'immigrants, pas de français... pourquoi trouver un emploi serait si simple? Les profs ici passent par des années de suppléance et d'instabilité avant d'obtenir un poste ferme, pourquoi pour vous se serait plus simple? Il vous faudra aussi un permis d'enseigner.

 

Je ne peux qu'abonder dans le sens de @juetben car je connais quelques enseignantes québécoises des jeunes et d'autre passées par là et c'est tough! Vous ne passerez jamais avant eux autres (Derniers arrivés, derniers servis). 

C'est d'ailleurs comme cela aussi pour les médecins et infirmières malgré les "super accord Québec-France".

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Le milieu de L’enseignement au primaire et au secondaire n’est pas un milieu qui recrute à l’extérieur de la province.

D’abord, parce que le processus d’accession à un poste est régi par des règles bien précises. Il faut d’abord offrir les postes aux enseignants qui sont sur les listes de priorité et, pour y apparaître, il faut être légalement qualifié et avoir déjà travaillé pour l’employeur.

Ensuite, parce que la réalité de l’école québécoise est différente, il vous faudra retourner sur les bancs de l’université pour y suivre quelques cours de pédagogie. Au Québec, on doit composer avec des élèves ayant des difficultés intégrés dans la classe ordinaire. Il faut donc savoir comment intervenir auprès d’enfants ayant de la dyslexie, de la dysorthographie, de la dyscalculie, etc. Il faut aussi s’adapter aux enfants autistes puisqu’on en retrouve dans les classes régulières.

J’ai été formée au Québec et ça m’aura pris 10 ans avant d’avoir un poste. C’est normal que ce parcours soit aussi difficile pour les immigrants ou les étrangers.

Les besoins actuels sont surtout en suppléance. Mais ici, ça se fait sur appel et seules les heures travaillées sont payées. Aucune garantie n’est offerte pour ce type d’emploi. Parfois on est appelé souvent, d’autres fois, pas du tout.

Si vous enseignez au primaire peut-être devriez-vous envisager un échange d’un an. Ça vous permettrait d’abord de voir ce qu’est une classe québécoise et ça permettrait de vous faire connaître par un employeur.


Envoyé de mon iPhone en utilisant application mobile Immigrer.com

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Il y a 3 heures, qwintine a dit :

 

Et si votre anglais est si faible, comment allez-vous vivre dans une province anglophone? En dehors de vos cours, même dans l'école (réunion, contact avec les parents ...) tout sera en anglais et vous devrez être "proficient". Je parie d'ailleurs que ces écoles veulent des francophone pour enseigner le français MAIS bilingues pour du reste.

 

Désolé, mon but est certainement pas de vous casser mais de vous ramener à la réalité d'ici.

Pour avoir discuté avec la directrice de la Toronto French School lors des dernières journées d'emploi au Canada, elle nous disait que notre niveau serait acceptable, nous pourrions être accompagnés lors des réunions avec les parents par exemple et puis les mois aidant nous nous serions acclimatés. J'ai également en tête une amie désormais au lycée français de San Francisco avec un niveau d'anglais similaire au nôtre.

 

Je reformule pour vérifier que j'ai bien compris. Vous dites connaître trois enseignantes françaises dans une école privée, mais vous mettez également en garde sur le fait que le marché du travail dans cette filière est tendu. J'ai bien compris ?

Modifié par Yriviere
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J’aimerai nuancer votre approche, Le Québec cherche des immigrants francophones qualifiés dans les professions en demande hors si je ne m’abuse, la profession d’enseignant au primaire ne fait pas partie de ses professions en demande (collégial oui) donc très peux de chance de voir votre cas accélérer même avec un emploi dans une école privée car l’employeur devra faire une EIMT. Voici la liste en vigueur:

http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/employeurs/embaucher-temporaire/recrutement-haut-salaire/liste-professions/index.html


Envoyé de mon iPhone en utilisant Tapatalk Pro

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il y a une heure, Yriviere a dit :

Pour avoir discuté avec la directrice de la Toronto French School lors des dernières journées d'emploi au Canada, elle nous disait que notre niveau serait acceptable, nous pourrions être accompagnés lors des réunions avec les parents par exemple et puis les mois aidant nous nous serions acclimatés. J'ai également en tête une amie désormais au lycée français de San Francisco avec un niveau d'anglais similaire au nôtre.

 

@Yriviere Tant mieux si vous avez ces assurances. De ce que tu disais plus haut je comprenais que vous jugiez votre niveau d'anglais insuffisant.  J'attirai l'attention que en C-B ou Ontario on est en province anglophone et donc l'anglais est capital.

 

il y a une heure, Yriviere a dit :

Je reformule pour vérifier que j'ai bien compris. Vous dites connaître trois enseignantes françaises dans une école privée, mais vous mettez également en garde sur le fait que le marché du travail dans cette filière est tendu. J'ai bien compris ?

 

Oui je connais 3 enseignantes françaises arrivée depuis plusieurs année ici. Toutes trois arrivées avec une RP via CSQ. Toutes trois en suivant leur mari avec un job ici qui les attendait ici (pour leur mari). Par contre elles, elles ont eu dure. Une a passé une certif pour être éducatrice en garderie, l'autre a cumulé les jobines et la troisième déprimant à commencer à reprendre des études dans un autres domaines. Pendant près de deux ans, malgré cela, elles ont continué à chercher comme enseignante mais dans le privé et principalement les écoles française. Le publique Québecois leur étant fermé pour toute les raisons décrite par @Azarielle. Pour finir toutes trois ont été embauchées. La troisième a donc laisser tomber ces nouvelles études pour refaire enfin ce qu'elle aimait: enseigner. Ca aura pris quelques années.

Donc oui le marché est en suroffre car plein de prof étranger sont ici et galèrent à trouver. Les écoles privées n'ont qu'a jouer la concurrence, ils sont en position de force pour une poste 10 candidats. Ils n'ont aucunement besoin d'aller recruter à l'étranger et se lancer dans des couts et procédures lourdes.
J'oubliais, vous seriez étonné du nombre d'enseignants ou instituteur.trice.s dans les garderies privée. Dans la garderie des mes enfants lac moitié des éducatrices ont des diplômes (non québécois) d'institutrices ou d'enseignants. C'est super pour mes enfants, une super enseignant dès l'équivalent de la maternelle mais pas pour elles par contre en terme de salaire et perspectives de carrière. Heureusement elles adorent les enfants.

Donc oui le marché est hyper concurrentiel pour les profs étrangers mais à l'avantage des employeurs!

Est-ce clair?

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Le 10/02/2018 à 10:44, Yriviere a dit :

Bonjour,

 

Je voulais vous faire part d'une incompréhension du système et d'une baisse de moral qui en résulte. Nous sommes deux instits de la région parisienne et nous souhaitons travailler dans la province du Québec, idéalement Montréal mais nous ne sommes pas fermés.

 

La demande de CSQ est faite mais renvoi du ministère car plein.. Il faudrait donc avoir un emploi pour pouvoir poser tout de même la demande n'importe quand. MAIS ! Mais difficile finalement de trouver un poste à temps plein hors lycées français.. La CSDM nous renvoie au CSQ et statut de résident permanent, or je constate que sans travail c'est impossible. J'ai l'impression de tourner en rond depuis un an...

 

J'avais une impression au départ de facilité du système; après tout on est français, ils ont besoin de français ça devrait marcher hein ? Et bien non, ça ne marche pas !

 

Suis-je le seul à ressentir ce problème ? 

Merci pour vos futurs apports.

 

Yannick

As tu essayé de prendre contact avec les collège Stanislas ou le collège Marie-de-France ?

Ce sont des établissement qui pratiquent l'enseignement comme en France, avec les mêmes diplômes, et dont les enseignants sont des profs de l'éducation nationale française en expatriation.

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Le 10/02/2018 à 11:49, Yriviere a dit :

"Ce serait plus simple" car il y a qq années j'avais suivi une formation péda par une enseignante québécoise qui nous disait que les besoins d'enseignants français seraient importants car il y allait avoir une vague de départ en retraite. La filière étant "en besoin" j'imaginais que les procédures seraient simplifiées.

 

J'ai le souvenir d'une amie instit qui est allée à Montréal pour suivre son mari. Il avait obtenu une mutation. C'est installée là bas qu'elle a commencé ensuite les démarches et puis finalement a trouvé un job. Notre cas est différent, nous devons trouver un travail à tps plein pour obtenir un CSQ (limité à 5000 si j'ai bien compris). Mais la commission scolaire nous renvoie au CSQ pour postuler chez eux, c'est le serpent qui se mord la queue.

 

Reste la solution de trouver un poste dans une école privée j'imagine.

 

La différence c'est que ton amie avait déjà un permis de travail en arrivant, car rattachée à celui de son mari qui a été muté. Donc elle avait le droit de travailler en arrivant, ce qui facilite énormément le tout. 

 

Que le métier soit instituteur ou n'importe quoi d'autre, les procédures sont les mêmes. Il faut prendre son mal en patience, soit faire un CSQ quand ils seront ouverts, soit trouver un employeur à distance qui est capable /à la volonté de faire venir des étrangers pour faire la job, à condition qu'en plus ils ne prennent pas la job de locaux. 

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As tu essayé de prendre contact avec les collège Stanislas ou le collège Marie-de-France ?
Ce sont des établissement qui pratiquent l'enseignement comme en France, avec les mêmes diplômes, et dont les enseignants sont des profs de l'éducation nationale française en expatriation.

C est la "bonne idée" de 95% des profs français qui veulent venir à Montréal. Je pense que ces deux établissements croulent sous un nombre impressionnant de demandes de ce type.
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  • Habitués
Il y a pourtant de la pénurie mais comme la politique pourrit tout http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1057339/manque-enseignants-suppleants-decrochage-commissions-scolaires



La suppléance dans les écoles n’est pas un emploi en soi. C’est une situation qu’on vit en attendant d’avoir un poste à soi. Pour en avoir fait beaucoup en début de carrière, je peux affirmer qu’on ne paie pas le loyer qu’avec ce type d’emploi. Il faut avoir un deuxième emploi ou vivre avec quelqu’un qui a un revenu stable.

Pourquoi?

Parce qu’on n’a aucun revenu garanti. Le téléphone peut se taire quelques semaines de suite. Aucun salaire n’est alors versé puisqu’on est payé seulement quand on remplace. Une autre fois, plusieurs écoles peuvent nous appeler la même journée. Je sais qu’il existe, en France, des postes de suppléants attitrés à une école et qui reçoivent un salaire qu’ils soient en classe ou pas. Ici, ça n’existe pas.

C’est pour la suppléance qu’il y a pénurie pas pour les postes d’enseignants. La suppléance c’est la grande précarité.
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Il y a 15 heures, kuroczyd a dit :


C est la "bonne idée" de 95% des profs français qui veulent venir à Montréal. Je pense que ces deux établissements croulent sous un nombre impressionnant de demandes de ce type.

Certes, mais quand on est à court d'idées, il faut tout tenter !

Et puis c'est comme au loto, 100% des gagnants ont tenté leur chance !

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