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15 ans plus tard


schumarette

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Il y a 14 heures, schumarette a dit :

Non, c'est vrai. Mais il y a quand même des emplois partout, tout dépend de ce que vous recherchez. Il faut savoir que beaucoup de Neo-brunswickois quittent le nord pour justement venir travailler sur Moncton et Fredericton, mais surtout Moncton, région beaucoup plus francophone que Fredericton. Moncton et Dieppe se développent en permanence. Après, cela dépend de ce que vous recherchez. À mon avis, si vous êtes attirés par le nord, le mieux est de voir pour vous même. Lorsque vous arriverez, allez-y et constater par vous-même si cela correspond à vos attentes. Dans le cas contraire, ce n'est pas difficile de faire quelques kilomètres de plus et de venir voir par ici. 

 

Bonne chance!

Merci encore pour votre réponse. Notre choix premier est le Nord en effet. Notre "maturité" fait que nous recherchons en priorité, la qualité de vie.

Même si notre réussite professionnelle n'est pas le principal, nous savons que l'emploi sera notre critère de choix définitif et nous avons prévu d'être mobile dans un premier temps avant de choisir notre lieu d'ancrage.

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Il y a 3 heures, Muriel06 a dit :

Le Rdée est super présent dans cette partie Bathurst et plus au Nord. Mais encore une fois, c'est le réseautage qui fait la différence, mais surtout le souhait et l'acceptation de bien vouloir repartir de 0, le bénévolat, peu importe dans quelle association, et le bilinguisme. Attention, dans les magasins, restos et partout, même à Moncton, il est très facile de parler français, d'ailleurs plus que ce à quoi je m'attendais ! Pour mon mari c'est cool ! Aller courage, et si tu as besoin, tu envoie un message !!! Je t'ai envoyé un message privé ! Courage !

Nous les avons rencontrés sur place à Caraquet lors de notre voyage exploratoire et c'est vrai qu'on les a sentis très impliqués. Quant à repartir de 0, ce sera plus commode pour nous car ayant été, chacun, à notre compte, nous avons rencontrés des difficultés d'emploi, après notre activité, et avons dû nous réagir à cela et utiliser notre polyvalence et notre capacité d'adaptation pour repartir sur des emplois non qualifiés et ensuite, à nouveau nous réintégrer dans le salariat. Vu les délais de la procédure, nous avons le temps d'y penser, et d'anticiper.

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Il y a 7 heures, Muriel06 a dit :

Je t'ai envoyé un message privé ! Courage !

 

Je ne l'ai pas dans ma boîte  :(

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Le 29/01/2018 à 00:47, Valimate a dit :

Merci encore pour votre réponse. Notre choix premier est le Nord en effet. Notre "maturité" fait que nous recherchons en priorité, la qualité de vie.

Même si notre réussite professionnelle n'est pas le principal, nous savons que l'emploi sera notre critère de choix définitif et nous avons prévu d'être mobile dans un premier temps avant de choisir notre lieu d'ancrage.

 C'est un très bon état d'esprit de prévoir la mobilité, car on peut penser se plaire à un endroit, et au bout du compte, être déçu. Et vice-versa. Si votre préférence est le nord, allez-y, voyez et expérimentez. Il y a en effet, le RDÉÉ, et en plus, puisque vous étiez entrepreneur, vous verrez qu'ici, à ce niveau, c'est beaucoup plus facile, et peut-être voudriez-vous aller dans cette direction? L'idéal est de vous rendre là où vous le désirez, d'étudier ce dont vous avez envie et vos possibilités, et après, vous pourrez faire un choix en toute conscience. Quant au bilinguisme, comme le dit Muriel, ici, on peut aller partout et parler en français. Mon mari continue de fonctionner en français, puisqu'il ne parle pas anglais, et il va n'importe où, il est toujours sur de trouver au moins un francophone!

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Il y a 10 heures, schumarette a dit :

 C'est un très bon état d'esprit de prévoir la mobilité, car on peut penser se plaire à un endroit, et au bout du compte, être déçu. Et vice-versa. Si votre préférence est le nord, allez-y, voyez et expérimentez. Il y a en effet, le RDÉÉ, et en plus, puisque vous étiez entrepreneur, vous verrez qu'ici, à ce niveau, c'est beaucoup plus facile, et peut-être voudriez-vous aller dans cette direction? L'idéal est de vous rendre là où vous le désirez, d'étudier ce dont vous avez envie et vos possibilités, et après, vous pourrez faire un choix en toute conscience. Quant au bilinguisme, comme le dit Muriel, ici, on peut aller partout et parler en français. Mon mari continue de fonctionner en français, puisqu'il ne parle pas anglais, et il va n'importe où, il est toujors sur de trouver au moins un francophone!

Je suis rassurée de savoir que l'on peut fonctionner en français, car mon conjoint est un peu fâché avec l'anglais... même si je conçois bien que cela restreindra ses opportunités... D'ici-là, peut-être y aura-t-il une amélioration de son niveau.

Dans tous les cas, la même question se pose toujours à nous : choisir un endroit et y chercher un emploi, ou bien s'installer là où nous trouvons un emploi. La deuxième solution me paraît plus sécuritaire et adaptée à nos (futurs) statuts de nouveaux arrivants, d'autant qu'en lisant quotidiennement, les informations sur le NB, je constate que des entreprises ferment...

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  • 3 weeks later...
  • Habitués

Je lis très peu sur le forum mais quel plaisir de te lire [emoji16][emoji16][emoji16]

Envoyé de mon SM-G903W en utilisant application mobile Immigrer.com

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Cela fait 15 ans aujourd'hui que nous avons immigré.
 
Je nous revois débarquer tous les 7, moi, mon mari et nos 5 enfants, par -20 degrés avec nos 14 valises et le chien. C’est comme si c’était hier. Toute une aventure!
 
Après une nuit épique dans un motel dont je ne veux même plus me rappeler le nom, nous avons pris la route vers Chicoutimi, ville que nous avions choisi pour nous installer. Dans le mois qui a suivi, mon mari et moi avons trouvé des emplois alimentaires qui n'avaient rien à voir avec nos formations, mais qui nous ont permis de faire bouillir la marmite, même si nous étions tous les deux au salaire minimum (8$ à l'époque), de nous faire une expérience canadienne, tout en faisant des connaissances. Un an plus tard, je décidais de retourner aux études, choix que je n’ai jamais regretté puisque, à peine mon diplôme en poche, j’ai tout de suite décroché un emploi dans ma branche avec le salaire qui suivait.
 
Seulement, mes trois plus grands enfants (20 ans - 18 ans et 16 ans) demeuraient isolés et sans amis car les jeunes Saguenéens restaient en gang, avec les jeunes qu’ils connaissaient depuis toujours, alors après 3 ans et demi à Chicoutimi, nous avons choisi que quitter le Québec pour tenter l’aventure ailleurs, car à  la base, nous étions surtout venus au Canada pour leur apporter un monde meilleur. Et une fois qu'on a franchi le cap d'immigrer, un nouveau déménagement ne fait plus peur, même s'il se trouve à un autre 7 000 kms.
 
Direction le Yukon, où nous passâmes deux superbes années. Nous avons adoré les paysages, les journées d’été interminables, les splendides aurores boréales, la faune animalière incroyable, mais détesté la noirceur de l’hiver et surtout sa longueur. Et puis vivre dans un environnement anglais, ce n’était pas pour nous. Nous aimions trop notre langue, notre culture, donc nous avons pensé revenir au Québec.  Durant notre réflexion, un jour, une amie acadienne m’a dit : « vous êtes fait pour vivre en Acadie : allez donc y faire un tour », et comme nous n’avions rien à perdre, nous nous sommes dits : allons voir. Si on trouve un job, on y reste, sinon on ira s’installer dans la belle ville de Québec, comme initialement prévu. Mais dans le mois suivant notre arrivée, mon mari et mes deux fils ont trouvé une job, ma fille aînée le mois suivant. Moi, celui d’après et dix ans plus tard, je travaille toujours dans la plus grande université francophone, hors Québec.
 
La vie a passé bien vite. Les enfants ont grandi, les plus grands se sont mariés : un avec une petite Acadienne et j’ai la joie d’être la mamie de deux amours de franco-canadiens-acadiens Mon aînée a choisi un Français et ma plus jeune un Ontarien. 
 
15 ans plus tard, nous ne regrettons absolument pas notre choix et nous savons que nous finirons nos vieux jours ici. Pas question pour nous d'un retour en France, car nous aimons notre vie ici et, tout comme nous, nos enfants sont heureux au Canada. Un seul d'entre eux a tenté un retour d’un an en mère patrie, mais il est revenu en trouvant que la vie était bien plus douce de ce côté de la flaque.
 
Bien sûr, comme tout le monde, nous avons connu de gros chagrins en perdant nos parents et nous avons dû faire nos deuils à 7 000 kms. Ce n’est pas facile, mais grâce à la webcam, aux cellulaires et à tous ces logiciels qui permettent de nous voir et de nous parler, nous restons en contact les uns avec les autres. 
 
Je lis parfois sur ce forum que, pour certains, le Nouveau-Brunswick n’est  qu’un « trou », mais pour moi, c’est une province où vivent des gens formidables, gentils et accueillants, une province où j’apprécie de revenir après un séjour à Québec, Montréal ou Ottawa. Les grands centres, c’est bien, mais à petites doses, et ce n’est pas pour moi.




 
ah bon, qui dit ca ? :B)
 
L'important c'est que vous soyez heureux la ou vous êtes
 
merci pour ce beau témoignage 
 
jimmy
 
 
 




[emoji38][emoji38] Je savais que tu te reconnaîtrais [emoji4]


Quel beau témoignage !
J'imagine le tableau...
Et pour cause ! Ma demande au fédéral a été enregistrée fin octobre 2017... Ce qui risque de nous faire arriver fin décembre 2018 (14 mois de traitement annoncés).
Nous sommes aussi 7 (mon mari et nos 5 enfants) avec 2 petites chiennes...
Mes 3 grands ont 18,16 et 14 ans... Les 2 petits ont 8 et 10 ans.
Alors je suis très intéressée par ton parcours.[emoji4]

Envoyé de mon B1-810 en utilisant application mobile Immigrer.com

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