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Immigration au Nouveau-Brunswick : Quand le rêve tourne au cauchemar


Automne

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Ils ont tout laissé et ont traversé l’océan pour venir vivre au Nouveau-Brunswick. On leur a promis des emplois, un accueil chaleureux et une communauté bilingue. Des promesses qui ne représentent pas la réalité et qui finissent par en pousser plusieurs à quitter la province.

Journaliste : Anaïs Brasier
Édimestre : Philippe Duclos

En octobre 2016, ce couple, originaire de France, se sont installés à Shippagan, où ils vivent avec leurs deux enfants. Ils font partie des 149 immigrants francophones arrivés cette année-là. Mais voilà qu’un an plus tard, le rêve qu’on leur a vendu s’est transformé en cauchemar pour la famille.

Le couple voulait reprendre un restaurant à Shippagan, dans la Péninsule acadienne. Durant un voyage exploratoire, tout le monde les encourageait, souligne-t-elle. Les résidents, les banques et les associations : tous n’avaient que de bons mots pour l’Acadie.

« On nous a dévoilé le tapis rouge. On nous a vendu une province avec des opportunités d’emploi, le bilinguisme, des possibilités d’entrepreneuriat. » 

C’est seulement une fois le déménagement terminé qu’on leur a avoué que la restauration n’était pas un bon domaine où investir et qu’aucune banque ne leur ferait de prêt. « Alors on a fait deux ans et demi de processus basé sur cette perspective d’entrepreneuriat et, 15 jours après notre arrivée, on nous dit que ce n’est pas un bon créneau. »

Elle a ensuite tenté sa chance sur le marché du travail. Une démarche qui s’est aussi révélée difficile. « J’ai envoyé ma candidature chez une entreprise acadienne pour un poste qui me correspondait à la lettre près. On m’a répondu qu’on donnait une préférence aux personnes de l’Acadie. »

Après un an d’efforts et de déceptions, la jeune famille n’en peut plus. Les boîtes sont déjà faites : elle part vivre au Québec dans les prochaines semaines. « Là, nous, on part parce qu’on se sent floués, utilisés. Mon point de vue, c’est que le voyage exploratoire sert à gonfler les chiffres du tourisme. »

 

suite : http://ici.radio-canada.ca/regions/special/2017/immigration-francophone-nouveau-brunswick/

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Shippagan, c'est bien mignon mais les jobs y sont rares.... à moins d'être pècheur quelques mois dans l'année. 

...
« Les employeurs aiment que tu arrives avec une expérience canadienne, c’est un défi important pour les nouveaux arrivants. »

Les employeurs sont surtout rassurés lorsque l'on détient un ou des diplomes locaux. Tout ce qui est "étranger" est suspicieux.

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  • Habitués

"Au cours de ce processus, certains renseignements importants sont mal communiqués, estime Antoine Lamoot, arrivé en août 2016. Sa femme était orthophoniste en France, mais ne peut pas pratiquer son métier au Nouveau-Brunswick. « On l’a appris quand nos démarches d’immigration étaient bien avancées, nous avions déjà nos billets d’avion. [...] C’est une sorte de mensonge par omission. »"

 

J'ai un peu de mal avec ce paragraphe... Avant d'immigrer, ils ne se sont pas renseignés sur l'employabilité de sa femme? 

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Bonjour,

Pour info l'article reprend quelques phrases d'un entretien de plus de 30 minutes. L'objectif de la journaliste est clairement de mettre en avant certaines difficultés rencontrées par les nouveaux arrivants. Cependant ne mettre en avant que ces difficultés donnent un ton très pessimiste bien éloigné des propos que j'ai tenus. Concernant la non reconnaissance de diplôme, ma remarque porte plus sur les délais de réponse de l'université en charge de l'étude (étude facturée), que sur la réponse en tant que telle. Ce qui prouve que nous nous sommes renseignés. De même, mes propos sur les relations interpersonnelles, je voulais mettre en avant le tutoiement et le fait de s'adressser à une personne par son prénom, comme des habitudes difféentes des miennes. Je trouve cela plaisant et ne porte pas de jugement. Cela a pu m'induire en erreur dans le degré de proximité avec mes interlocuteurs, mais c'est un nouvel enjeu d'adaptation qui n'a rien de désagréable.

En bref, ma famille et moi sommes ravis de notre installation et de notre parcours d'intégration qui se poursuit au quotidien. Je regrette que l'article ne relate pas cette vision plus globale. Mais sans doute aurais-je du dans le cas présent mieux me renseigner sur l'usage fait de mes propos.

Je vous souhaite une belle fin de semaine

 

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  • Habitués
Il y a 18 heures, Ivy Bijou a dit :

...« Les employeurs aiment que tu arrives avec une expérience canadienne, c’est un défi important pour les nouveaux arrivants. »

Les employeurs sont surtout rassurés lorsque l'on détient un ou des diplomes locaux. Tout ce qui est "étranger" est suspicieux.

 

Même avec des diplômes locaux, les employeurs ne sont pas réputés pour penser "out of the box" et prendre des risques sur des humains. Pas étonnant que la meilleure chance d'être embauchée est d'être recommandé par une personne qui est déjà dans la boîte. 

 

Il y a des jours où je me demande à quoi ça sert, tous ces programmes de formation en GRH, pour finalement gaspiller le capital humain disponible. Et ensuite chialer qu'on manque de ressources ... Mystère et boule de gomme. 

 

 

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  • Habitués

 

 

Il y a 4 heures, kuroczyd a dit :

Le NB, l une des provinces avec le chômage le plus grand.

Tiens cet article me donne le goût de dire vraiment ce que je pense (ça ne sera pas une surprise pour plusieurs ici) 

 

Je vois sur ce forum des candidats à l’immigration francophone qui s’informe , qui discutes, qui échange des renseignements sur les procédures d’immigration au Nouveau Brunswick ou d’autres provinces maritimes....et tout ça se passe sans que personne ne leur dit la vérité 

 

Alors je vais vous le dire moi la vérité: ce sont des trous, c’est nul a ch**r, c’est du chômage assuré, c’est ravitailler par les corbeaux , ils ne vivent pas au 21 ieme siècle....par exemple il est extrêmement compliqué et long pour une femme d’obtenir un avortement....dans la province voisine (IPE) c’est même impossible..... il n’y a aucune vie francophone viable.....ces gens là sont en processus d’assimilation à l’anglais

 

Àlors comme le dit Kweli, ce n’est déjà pas évident au Québec la reconnaissance des diplimes, acquérir une expérience de travail locale, imaginez dans un trou pareil !

 

Bon bien sûr il y a l’exception qui confirme la règle, des cas comme Equinox62....Mais c’est rare

 

Ciboire réveillez vous; il n’y a qu’une seule terre vraiment francophone, avec une économie en santé, un taux de chômage parmi les plus bas en Amérique  et dont les habitants vivent au 21 ieme siècle 

 

le Québec 

 

C’est pourquoi il faut jalousement le préserver 

 

 

 

Modifié par jimmy
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  • Habitués

Ben non on leur dit... mais tout est beau et on les décourage... c'est comme quand ils offraient un terrain pour venir t'installer et travailler dans un trou, c'est bien beau un terrain mais travailler comme commis au salaire minimum te rendra pas capable de te construire une maison! Au moins ils auront un terrain pour y planter une tente!

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il y a 51 minutes, jimmy a dit :

 

 

Tiens cet article me donne le goût de dire vraiment ce que je pense (ça ne sera pas une surprise pour plusieurs ici) 

 

Je vois sur ce forum des candidats à l’immigration francophone qui s’informe , qui discutes, qui échange des renseignements sur les procédures d’immigration au Nouveau Brunswick ou d’autres provinces maritimes....et tout ça se passe sans que personne ne leur dit la vérité 

 

Alors je vais vous le dire moi la vérité: ce sont des trous, c’est nul a ch**r, c’est du chômage assuré, c’est ravitailler par les corbeaux , ils ne vivent pas au 21 ieme siècle....par exemple il est extrêmement compliqué et long pour une femme d’obtenir un avortement....dans la province voisine (IPE) c’est même impossible..... il n’y a aucune vie francophone viable.....ces gens là sont en processus d’assimilation à l’anglais

 

Àlors comme le dit Kweli, ce n’est déjà pas évident au Québec la reconnaissance des diplimes, acquérir une expérience de travail locale, imaginez dans un trou pareil !

 

Bon bien sûr il y a l’exception qui confirme la règle, des cas comme Equinox62....Mais c’est rare

 

Ciboire réveillez vous; il n’y a qu’une seule terre vraiment francophone, avec une économie en santé, un taux de chômage parmi les plus bas en Amérique  et dont les habitants vivent au 21 ieme siècle 

 

le Québec 

 

C’est pourquoi il faut jalousement le préserver 

 

 

 

Nul doute que le Québec est une province magnifique, faut-il pour autant dénigrer les autres ? Si votre message a pour visée de promouvoir le Quebec, le procédé est douteux. Vous débutez votre propos en mentionnant le partage de "ce que vous pensez" suivi de peu par "la vérité". Il y a un fossé entre les deux, que l'humilité devrait vous garder de franchir. J'ai une certaine affection pour les râleurs invétérés, mais je les préfère avec un minimum de style et de hauteur de vue.

Je vous souhaite une belle fin de semaine.

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  • Habitués

C’est un très bon sujet et j’ai une bonne envie d’y mettre mes deux cents.

 

Nous entendons souvent de la part des immigrants les fameuses «  on m’a dit… », « on m’a fait savoir »… « J’étais sous l’impression que … », notamment après qu’ils débarquent au Canada :

 

-         C’est seulement une fois le déménagement terminé qu’on leur a avoué que...

-         15 jours après notre arrivée, on nous dit que…

-         « On l’a appris quand nos démarches d’immigration étaient bien avancées »

-         « Même déception du côté de F, à qui on a dit que les gens parlaient aussi bien le français que l’anglais. »

 

Je l’avoue ! Nous sommes tous passé par là il y a une bonne dizaine d’années. Nous l’avons reçu en plein face, nous nous sommes sentis avoir été enjolivé, mais nous avons appris à notre insu à nous réajuster, puis reprendre le dessus.

Or ce que je constate, c’est que 10 ans plus tard, malgré le développement de l’Internet et les milliers de forums sur l’immigration qui pullulent sur le web, avec toutes l’armada de témoignages et des vécus, et malgré la facilité de chercher, filtrer et trouver l’information, ces propos reviennent encore et encore.

 

D’une part l’immigrant est sensé faire ses recherches et ne pas croire à la toute première information sur laquelle il tombe dessus, mais plutôt filtrer par importance et par objectivité ces informations, les collecter, les analyser, les vérifier avant de décider quoique ce soit.

Comme à l’image de cette personne qui lors de l’achat d’une voiture bonne occasion, fouine dans les annonces, s’informe, demande autour d’elle. Puis lorsqu’elle en trouve une, fait appel à quelqu’un de son entourage, connaisseur en voiture ou mécanicien d’auto, puis fait un essaie de la voiture, l’emmène au garagiste (souvent ami), fouille dans les moindres détails…. Avant de concrétiser l’achat.

Si pour acheter une voiture, c’est comme ça (ou presque) qu’on fait, qu’en est-il d’un projet d’immigration qui lui est un projet de vie ?

 

D’autre part (pour être équitable, car ce n’est pas juste l’immigrant qu’il faut blâmer), quand on sillonne les différentes sources d’informations, et je parle ici de sources officielles, et qu’on lise ce qui est indiqués, cela nous rend perplexe.

 

Sur le site web du Conseil multiculturel du Nouveau-Brunswick, on peut lire :

 

« Situé sur la côte Est au long de l’océan Atlantique, la pittoresque province du Nouveau-Brunswick offre une qualité de vie distinguée, un endroit spécial où s’établir comme individus et familles, et des opportunités de carrière intéressantes pour les nouveaux arrivants »

 

Même son de cloche (aux mots près) sur le site web du gouvernement Néo-Brunswickois :

 

« Situé sur la côte Est du Canada, en bordure de l’océan Atlantique, le Nouveau-Brunswick offre aux nouveaux arrivants un mode de vie unique et des possibilités de carrière  intéressantes »

 

Pourtant ici même sur le forum, nous avons débattu d’un sujet s’intitulant : « Immigration Nouveau Brunswick- Les difficultés des immigrants à dénicher un emploi » (voir le lien un peu plus bas).

 

Et dans une entrevue avec la CBC cette semaine, le natif de Miramichi David Adams Richards (nommé au Sénat en août dernier pour représenter le Nouveau-Brunswick) a décrit le chômage de la province comme «le saignement de nos enfants loin de notre province parce qu'il n'y a rien ici».

 

Et que dire de Opportunités NB (ONB) principal organisme de développement des affaires au Nouveau-Brunswick, lorsqu'il stipule :

 

« 10. Qualité de vie inégalée :  Le Nouveau-Brunswick offre un cadre de vie incomparable. Imaginez un endroit où vous êtes à seulement cinq minutes du travail et cinq minutes des lieux de loisirs. Certaines localités du Nouveau-Brunswick ont été nommées parmi les meilleurs endroits où vivre au Canada (MoneySense), bénéficiant de trajets plus courts entre le domicile et le travail, de logements abordables, d’une circulation moins importante et d’une qualité de vie exceptionnelle. »

 

Alors que les spécialistes indiquent clairement que « Aucune ville du Nouveau-Brunswick ne s'est classée dans le top 100 des meilleures endroits où vivre au Canada» selon le même magazine sur lequel s’est appuyée Opportunités NB (ONB).

 

En résumé le blâme est porté aussi bien sur les immigrants mal préparés, que sur les principaux responsables du volet de l’immigration de la province.

 

 

J’aimerais aussi marquer un point sur ce qui suit :

 « Le marché économique du Nouveau-Brunswick, c’est pas le mieux du Canada. Mais on ne le savait pas en arrivant parce que la province, quand elle fait la promotion, elle dit qu’on sera professionnellement épanoui. »

à ceci je réponds en rapportant ce que les médias annoncent : Le Nouveau-Brunswick, quatrième pire marché de l'emploi en Amérique du Nord (Acadie Nouvelle; Aug 31, 2017)

 

Pour ceux qui pensent que cette information est toute nouvelle, je les réfère à ce topic du forum ici même « Immigration Nouveau Brunswick- Les difficultés des immigrants à dénicher un emploi » ». https://forum.immigrer.com/topic/121423-immigration-nouveau-brunswick-les-difficultes-des-immigrants-a-denic/?tab=comments#comment-1264240523

 

 

Celui-ci a été posté le 7 novembre 2012 par Laurent. J’ai bien dit 2012, cela va faire 5 ans.

 

J’espère que la prochaine fois qu’un futur éventuel immigrant se fait dire des choses du genre, qu’il s’informe convenablement, qu’il note, copie, imprime, scanne ou ce qu’il peut, et revienne mettre cette copie en face de l’individu qui lui a apporté ce genre d’information et demande des explications (civilement bien sûr ;)  )

Exigez des réponses ! Demandez des preuves de ce qu’on vous avance ! mais faites le d’une manière …hummmm… je dirais subtile, bien structuré, dans le sens d’une discussion constructive. Mais pour cela, il faut d’abord poser les bonnes questions (lorsque j’ai assisté à une des sessions d’information « Vivre et travailler au Canada ». Sept 27/2017, certaines personnes posaient des questions du genre « Est ce qu’il y a de beaux paysages ? Y a –t-il des bus pour les écoles ? Combien y a-t-il d’habitant dans telle ou telle ville ?.... ». Pourtant les réponses à ces questions spécifiques sont clairement, nettement et précisément indiqué sur le web, même google view, ou les blogs de personnes y résidant te donnera une idée sur la beauté –ou pas- de tel ou tel endroit)

 

Voilà ce qu’il faut rapporter à Immigration-NB :

 

-         « …..parce que c’est un milieu plus petit ici, c’est aussi un milieu plus difficile à entrer. Ce sont des réseaux de gens qui se connaissent depuis des années. »

-         On m’a répondu qu’on donnait une préférence aux personnes de l’Acadie. »

-         « On me l’a dit en entretien, cette peur, cette image sur les différences culturelles. La résistance vient du fait qu’ils se demandent si ma culture, ma façon de faire va s’adapter à celle d’ici. »

 

Chassez de votre tête cette idée de se dire « cela paraitra prétentieux de ma part de dire cela à Immigration- NB, qui suis-je pour leur demander cela ?», ou comme me l’a dit un nouvel arrivant y a quelques semaines, lors de la Semaine nationale de l’immigration francophone « je comprends ton point, mais je crains de me faire étiqueté ».

 

La seule chose que j’ai trouvé honnête c’est cette réponse: « Si on fait venir des travailleurs trop qualifiés, on se piège. »

 

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  • Habitués

Tu ramènes de très bons points kabi. Pour y ajouter mon gros grain de sel, je dirais qu'il y a un autre facteur : Tous ceux qui travaillent pour le système d'immigration n'ont de comptes à rendre à personne. Ni aux divers ministères, ni aux immigrants, ni aux bailleurs de fonds, pour les organismes qui obtiennent des subventions pour soi-disant intégrer les immigrants, ni aux contribuables qui finissent par ramasser le fardeau et éponger les problèmes créés (BS, chômage, retour aux études, etc.) . En gros, tout ce beau monde prétend avoir une obligation de moyens et non une obligation de résultats. Ce qui est en gros, une aberration. 

 

Imaginez un monde où, chaque année, le ministre était convoqué par le parlement et devait répondre aux questions suivantes: que sont devenus les 200 000 immigrants que tu as ramenés ici au cours des trois dernières années? Combien sont en emploi? Combien sont aux études? Combien sont au chômage ou sur l'aide sociale? Expliquez nous donc pourquoi 60% d'immigrants que tu as recrutés sont partis sous d'autres cieux, et que tu veux en ramener d'autres? Quels sont tes plans pour que tes futures recrues restent et s'épanouissent chez nous? 

 

Si le ministre se faisait poser de telles questions,  il ferait pression sur ses fonctionnaires pour faire un meilleur boulot. Et ceux-ci feraient pression sur les organismes qui reçoivent des subventions pour avoir des résultats plausibles. Et ainsi de suite. Et les discours seraient réajustés, ainsi que des chiffres annuels d'immigrants qui n'ont aucun sens ... 

 

Mais là, comme c'est aujourd'hui, personne ne répond de rien, seuls les immigrants y perdent des plumes et les contribuables se font rouler dans la farine; aucun fonctionnaire ne perd son job, aucun organisme ne perd sa subvention. Pourquoi changer si tout va si bien, hein! 

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  • Habitués

Décidément, Jimmy, tu ne changes pas!

 

Pourquoi insulter ta province voisine? Pour mieux glorifier le Québec? Non, mon cher, le NB n'est pas un trou, c'est une charmante province envahie d'ailleurs l'été par tes compatriotes, notamment la plage Parlee (viens y faire un tour, ça ne parle que québécois), une province où il fait bon vivre. Le chômage ? Il y en a comme partout, mais si on veut travailler, on travaille. Lorsque je suis arrivée ici,  dans le même mois, mon mari, mes trois plus grands et moi-même avons trouvé un emploi. Ok, ce n'était pour certains pas forcément les plus mirobolants des emplois, mais au moins, ils avaient l'avantage de nourrir son monde. Dix ans plus tard, nous avons tous un bon emploi, avec de bons revenus, même mes deux plus jeunes qui ont bien grandi : l'une est infirmière (à l’hôpital francophone) et l'autre travaille dans une garderie (francophone). 

 

Quant au français, l'assimilation est seulement pour celui qui l'accepte. Tu vois, mes deux plus jeunes qui, comme tu dois t'en souvenir, sont arrivés à 5 ans et 7 ans au Québec où elles ont vécu 3 ans, puis 2 ans au Yukon et 10 ans ici, parlent toujours parfaitement le français, même si elles sont toutes les deux bilingues.Elles ont toujours fréquenté les écoles, collèges et université francophones, leur langue maternelle est le français, nous vivons en français et mon mari, qui n'a toujours pas appris l'anglais, ne rencontre aucune difficulté, car il y a des francophones partout. Et même les vilains anglophones se risquent à lui parler dans sa langue. Alors, il faut arrêter avec les clichés. Je pense que chaque province a ses avantages et ses inconvénients, à chacun d'y trouver son bonheur.

 

J'ai lu moi aussi cet article que j'ai trouvé exagéré, mais chacun a des attentes différentes et peut-être en effet ont-ils été mal informés (ou se sont-ils mal informés). C'est certain que Shippagan, qui est une petite ville, n'est pas le lieu idéal pour dénicher les super emplois.

 

En tout cas, je ne regrette en rien mon choix d'être venue m'installer ici, il y a dix ans. :) Sur ce, ça me fait toujours plaisir de croiser le fer discuter avec toi :P  

Modifié par schumarette
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Décidément, Jimmy, tu ne changes pas!
 
Pourquoi insulter ta province voisine? Pour mieux glorifier le Québec? Non, mon cher, le NB n'est pas un trou, c'est une charmante province envahie d'ailleurs l'été par tes compatriotes, notamment la plage Parlee (viens y faire un tour, ça ne parle que québécois), une province où il fait bon vivre. Le chômage ? Il y en a comme partout, mais si on veut travailler, on travaille. Lorsque je suis arrivée ici,  dans le même mois, mon mari, mes trois plus grands et moi-même avons trouvé un emploi. Ok, ce n'était pour certains pas forcément les plus mirobolants des emplois, mais au moins, ils avaient l'avantage de nourrir son monde. Dix ans plus tard, nous avons tous un bon emploi, avec de bons revenus, même mes deux plus jeunes qui ont bien grandi : l'une est infirmière (à l’hôpital francophone) et l'autre travaille dans une garderie (francophone). 
 
Quant au français, l'assimilation est seulement pour celui qui l'accepte. Tu vois, mes deux plus jeunes qui, comme tu dois t'en souvenir, sont arrivés à 5 ans et 7 ans au Québec où elles ont vécu 3 ans, puis 2 ans au Yukon et 10 ans ici, parlent toujours parfaitement le français, même si elles sont toutes les deux bilingues.Elles ont toujours fréquenté les écoles, collèges et université francophones, leur langue maternelle est le français, nous vivons en français et mon mari, qui n'a toujours pas appris l'anglais, ne rencontre aucune difficulté, car il y a des francophones partout. Et même les vilains anglophones se risquent à lui parler dans sa langue. Alors, il faut arrêter avec les clichés. Je pense que chaque province a ses avantages et ses inconvénients, à chacun d'y trouver son bonheur.
 
J'ai lu moi aussi cet article que j'ai trouvé exagéré, mais chacun a des attentes différentes et peut-être en effet ont-ils été mal informés (ou se sont-ils mal informés). C'est certain que Shippagan, qui est une petite ville, n'est pas le lieu idéal pour dénicher les super emplois.
 
En tout cas, je ne regrette en rien mon choix d'être venue m'installer ici, il y a dix ans. [emoji4] Sur ce, ça me fait toujours plaisir de croiser le fer discuter avec toi [emoji14]  

Ça en fait du monde qui s’est mal
Informé dans ce cas!!!
Tant mieux pour toi si ça s’est bien passé il y en a quand même plus pour qui ce n’est pas le cas.
Le premier couple du sujet était hyper bien préparé pour son immigration. Va lire sur le fil Nouveau Brunswick le retour d’une personne qui les connaît.

J’imagine aussi qu’être 5 personnes à ramener un salaire même au minimum aide à vivre. Compare ce qui est comparable. J’arrive seule avec ma fille...



Envoyé de mon iPhone en utilisant application mobile Immigrer.com
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  • Habitués

Eh oui, plein de gens ne s'informent pas. Ils veulent juste arriver au Canada, et comme le Québec sature, ils tentent des procédures ailleurs, c'est tout ! Et après, on vient chialer sur le système d'immigration.

 

Attention, je ne dis pas qu'ici, tout est rose, et beau, et merveilleux. C'est comme partout. J'ai lu sur un bilan qu'une femme ne trouvait pas d'emploi au Québec parce qu'elle n'habitait pas près de Montréal, donc le manque d'emploi, c'est partout, mais là encore, il faut savoir ce que l'on veut. J'ai un couple de connaissance qui a fait deux procédures d'immigration : une première au Québec, il y a 15 ans, comme nous, et eux, après deux mois à Chicoutimi, ils sont retournés en France car il ne trouvait pas l'emploi qu'il voulait, c'est à dire bien payé. Quand on immigre, il faut savoir que la majorité devra se contenter d'un petit job, voire une jobine, pour subvenir à ses besoins. Et pour te répondre, quand je suis arrivée, il y a 15 ans, seuls mon  mari et moi travaillons, nos 5 enfants étaient soit trop jeune, soit aux études, et on se faisait un salaire de 8 $ de l'heure, ce qui était le minimum à l'époque. Mais c'est un choix : soit je retournais chez moi pour redevenir la fonctionnaire que j'étais, avec un salaire correct, mais par contre retrouver tout ce que je n'aimais pas dans mon pays, soit on mangeait pas mal de pates, mais on réalisait notre rêve.

 

Quand je parle du Nouveau-Brunswick, cinq ans plus tard, mes trois grands travaillaient, mais ils gardaient leur salaire, ce n'était pas un fond commun. Ils faisaient juste une épicerie par mois, ce qui me convenait tout à fait.

 

Tu es infirmière? Tu n'as pas à t'en faire pour ton salaire. Ma fille a gradué en mai, elle a tout de suite décrocher un emploi dans un des deux hôpitaux de Moncton (elle a choisi le francophone, mais elle avait le choix des deux) et crois-moi, j'aimerais bien son salaire, moi aussi, bien que je ne me plaigne pas : des 8 $ de l'heure en 2003, j'ai plus que triplé mon salaire.

 

Pour les amis dont je parlais plus haut, regrettant fortement leur choix du retour en France, ils ont refait une procédure pour le NB, mais là encore, Monsieur voulait tout de suite un salaire bien confortable, Madame ne voulait pas travailler et résultat : retour en France après 4 mois à Moncton... Conclusion : Celui qui veut vraiment y arriver s'accroche pour atteindre ses objectifs. 

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il y a 40 minutes, schumarette a dit :

Eh oui, plein de gens ne s'informent pas. Ils veulent juste arriver au Canada, et comme le Québec sature, ils tentent des procédures ailleurs, c'est tout ! Et après, on vient chialer sur le système d'immigration.

 

Attention, je ne dis pas qu'ici, tout est rose, et beau, et merveilleux. C'est comme partout. J'ai lu sur un bilan qu'une femme ne trouvait pas d'emploi au Québec parce qu'elle n'habitait pas près de Montréal, donc le manque d'emploi, c'est partout, mais là encore, il faut savoir ce que l'on veut. J'ai un couple de connaissance qui a fait deux procédures d'immigration : une première au Québec, il y a 15 ans, comme nous, et eux, après deux mois à Chicoutimi, ils sont retournés en France car il ne trouvait pas l'emploi qu'il voulait, c'est à dire bien payé. Quand on immigre, il faut savoir que la majorité devra se contenter d'un petit job, voire une jobine, pour subvenir à ses besoins. Et pour te répondre, quand je suis arrivée, il y a 15 ans, seuls mon  mari et moi travaillons, nos 5 enfants étaient soit trop jeune, soit aux études, et on se faisait un salaire de 8 $ de l'heure, ce qui était le minimum à l'époque. Mais c'est un choix : soit je retournais chez moi pour redevenir la fonctionnaire que j'étais, avec un salaire correct, mais par contre retrouver tout ce que je n'aimais pas dans mon pays, soit on mangeait pas mal de pates, mais on réalisait notre rêve.

 

Quand je parle du Nouveau-Brunswick, cinq ans plus tard, mes trois grands travaillaient, mais ils gardaient leur salaire, ce n'était pas un fond commun. Ils faisaient juste une épicerie par mois, ce qui me convenait tout à fait.

 

Tu es infirmière? Tu n'as pas à t'en faire pour ton salaire. Ma fille a gradué en mai, elle a tout de suite décrocher un emploi dans un des deux hôpitaux de Moncton (elle a choisi le francophone, mais elle avait le choix des deux) et crois-moi, j'aimerais bien son salaire, moi aussi, bien que je ne me plaigne pas : des 8 $ de l'heure en 2003, j'ai plus que triplé mon salaire.

 

Pour les amis dont je parlais plus haut, regrettant fortement leur choix du retour en France, ils ont refait une procédure pour le NB, mais là encore, Monsieur voulait tout de suite un salaire bien confortable, Madame ne voulait pas travailler et résultat : retour en France après 4 mois à Moncton... Conclusion : Celui qui veut vraiment y arriver s'accroche pour atteindre ses objectifs. 

...Celui qui veut vraiment y arriver s'accroche pour atteindre ses objectifs. 
Effectivement, s'accrocher est le mot clé. Plus facile à dire qu'à faire. 
Savoir reculer pour mieux sauter et s'accrocher pendant parfois de longues annes. Faire sa place hors de sa zone de confort demande temps et énergie. On sous-estime trop souvent ce point. 

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  • Habitués

Milles mercis Kweli, tu as aussi touché un point d'une extrême importance:

 

Le 11/17/2017 à 17:27, Kweli a dit :

Tu ramènes de très bons points kabi. Pour y ajouter mon gros grain de sel, je dirais qu'il y a un autre facteur : Tous ceux qui travaillent pour le système d'immigration n'ont de comptes à rendre à personne. Ni aux divers ministères, ni aux immigrants, ni aux bailleurs de fonds, pour les organismes qui obtiennent des subventions pour soi-disant intégrer les immigrants, ni aux contribuables qui finissent par ramasser le fardeau et éponger les problèmes créés (BS, chômage, retour aux études, etc.) . En gros, tout ce beau monde prétend avoir une obligation de moyens et non une obligation de résultats. Ce qui est en gros, une aberration. 

 

Les organismes qui, soi-disant, aident les immigrants à s'établir et s’intégrer, ne cessent de gruger du budget du gouvernement, pour qu’en final plus de la moitié de ces nouveaux arrivants quittent les lieux. Comme le stipule Statistique Canada « Les immigrants sont plus susceptibles de rester en Alberta et en Ontario, mais quittent les provinces de l'Atlantique »

En 2014, 87 % des immigrants déclarants qui avaient été admis trois ans auparavant ont produit une déclaration de revenus dans leur province d'admission. Les proportions étaient les plus élevées en Alberta (92 %) et en Ontario (91 %). La rétention était moins forte (53 %) dans les provinces de l'Atlantique.

http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/161212/dq161212b-eng.htm

 

Il y a surement un grand nombre d’immigrants qui s’établissent dans les provinces de l’Atlantique, il faut le dire, et je pense que ceci est grâce à l’effort d’attraction que font les organismes (prenons l’exemple de Destination-Acadie qui ne cessent de faire du Marketing et faire connaitre ces provinces à l’étranger, notamment dans les pays francophone en Europe & Afrique).

 

Puis, l’année d’après, rebelote: ces mêmes organismes expliquent qu’ils ont reçu du monde et qu’ils ont besoin d’encore plus de budget pour encore mieux servir ces nouveaux arrivants. Etc…

 

Les faire venir est une chose, mais les retenir c’est en une autre.

 

L’obligation de résidence n’est bien sûr pas une solution. On n’oblige pas une personne à « se maintenir en place » cela va à l’encontre des lois Canadiennes.

 

Il y a peu de données qui mesurent le taux de rétention des immigrants, j’ignore si c’est voulu, mais cela aurait était judicieux pour justement évaluer si un programme, un projet ou une action a réussie ou non et par extension si tel ou tel organisme mérite qu’il soit subventionné.

 

Je suis sous l’impression que, récemment le gouvernement a fait savoir aux provinces qui ne hissent pas leur taux de rétention, verront leur subvention diminuer. Je n’arrive toujours pas à mettre ma main sur la source de cette information, si l’un d’entre vous l’a priêre de bien la partager dans ce topic pour question d’utilité. Merci.

 

NB : un petit bonjour à notre chère Schumarette :107_hand_splayed:une des anciennes du forum. Cela fait plaisir de te lire, et je suis ravis que tout se passe bien pour toi et ta famille 

 

Modifié par kabi
orthographe
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  • Habitués
Le 17/11/2017 à 11:26, Equinox62 a dit :

Bonjour,

Pour info l'article reprend quelques phrases d'un entretien de plus de 30 minutes. L'objectif de la journaliste est clairement de mettre en avant certaines difficultés rencontrées par les nouveaux arrivants. Cependant ne mettre en avant que ces difficultés donnent un ton très pessimiste bien éloigné des propos que j'ai tenus. Concernant la non reconnaissance de diplôme, ma remarque porte plus sur les délais de réponse de l'université en charge de l'étude (étude facturée), que sur la réponse en tant que telle. Ce qui prouve que nous nous sommes renseignés. De même, mes propos sur les relations interpersonnelles, je voulais mettre en avant le tutoiement et le fait de s'adressser à une personne par son prénom, comme des habitudes difféentes des miennes. Je trouve cela plaisant et ne porte pas de jugement. Cela a pu m'induire en erreur dans le degré de proximité avec mes interlocuteurs, mais c'est un nouvel enjeu d'adaptation qui n'a rien de désagréable.

En bref, ma famille et moi sommes ravis de notre installation et de notre parcours d'intégration qui se poursuit au quotidien. Je regrette que l'article ne relate pas cette vision plus globale. Mais sans doute aurais-je du dans le cas présent mieux me renseigner sur l'usage fait de mes propos.

Je vous souhaite une belle fin de semaine

 

 

http://roadtocanada.net/limmigration-qui-tourne-au-cauchemar-pas-pour-nous-en-tout-cas/

 

Il parait que le journaliste avait bel et bien un agenda précis :)

 

Je suis ici depuis fin Juin. j'ai deux conseils pour les prochains arrivants : Apprenez l'anglais sérieusement et Faites des économies pour vivre au moins 4 mois sans revenu. 

 

Le reste n'est QUE DU BONHEUR ..... et je pèse mes mots 

 

J'etais en training en Ontario pendant 2 semaines. Aucune âmes, des gens qui te bousculent et impolis et une vie a 100 a l'heure. Un loyer au minimum a 2500$ pour les apparts et un Housing au minimum 500k$. Pour des salaires a pas plus de 10-20%. Alors MERCI pas pour moi. Et je ne veux pas vous parler du Québec pour ne pas blesser quelques uns (Suivez mon regard Jim.... :D ).

 

Oui les provinces atlantiques ce n'est pas l'Alberta ni l'Ontario, mais justement c'est un endroit en devenir, et il vaut mieux être la avec ceux qui vont construire que d'être noyer dans la masse.

 

Sinon, Il fait -10° ici et ca va être notre premier Hiver .... AU SECOUUUUUUUUUUUR

 

Bises à tous.

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  • Habitués

Kikou Kabi,

 

Moi aussi, je suis bien heureuse de te lire :)

 

Bon courage pour ton premier hiver, Voix-Off ! Tu vas voir, tu vas t'y faire très vite.

 

 

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