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Bilan après bientôt 2 ans 1/2 à Québec


jasmel

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  • Habitués

Bonjour tout le monde!

 

Cela faisait belle lurette que je n'étais pas venue sur ce site alors que j'y ai passé des heures chaque semaine durant prés de 3 ans avant notre arrivée, pour lire des bilans, poser des questions, chercher des réponses... tout ça afin de préparer au mieux ce grand projet d'immigration!

 

Je me suis dit qu'il serait enfin temps de faire à mon tour un petit bilan de cette belle aventure débutée il y a presque 6 ans, quand nous avons pris la décision mon mari et moi de faire notre demande officielle de CSQ.

Après des démarches rendues longues du fait que nous habitions en Guadeloupe (nous dépendions de Mexico et les délais y étaient plus longs) nous avons finalement débarqué à Québec en juin 2015 avec 5 valises seulement. Nous sommes entièrement repartis de zéro avec nos 3 filles qui étaient âgées de 9, 12 et 17 ans. 

 

Notre bilan aujourd'hui? La satisfaction! Cette immigration a parfaitement répondu à nos espoirs et attentes.

 

Nos filles se sont bien intégrées, elles se sont fait de beaux réseaux d'amis et le système scolaire leur permet de s'épanouir. Ma dernière est allée dans deux écoles primaires différentes et elle a été très heureuse dans chacune d'elles. Les maîtresses nouent de bons rapports avec les élèves, et le système éducatif est valorisant, encourageant et très positif pour les enfants. À l'école secondaire, il y a également des dispositifs intéressants pour soutenir les enfants grâce aux récupérations, et le système scolaire là aussi mise beaucoup sur l'autonomisation, le respect, etc. Il y a de belles activités proposées, d'intéressants programmes de concentration (ma petite vient de s'inscrire en première année dans une classe qui offre un programme de comédie musicale). 

 

Côté boulot pour nous les parents, on a aussi bien réussi à tracer notre route. Mon mari était agent de sécurité en France, mais il avait fait une formation de pâtissier avant de venir au Québec avec l'intention d'y exercer ce nouveau métier. Il a vite déchanté car les conditions de travail étaient difficiles et le salaire ne suivait pas. Il a bossé un peu en cuisine dans la restauration, mais ces métiers payent mal, en plus les cuisiniers n'ont pas de pourboire contrairement aux serveurs. Enfin bref, il a fini par suivre une formation d'agent de sécurité sur 3 mois à l'issue de laquelle il a obtenu une attestation qui lui a permis d'exercer à nouveau comme agent de sécurité. Depuis un an maintenant, il occupe un poste stable de 40 h par semaine payé 17,80$/heure (En Guadeloupe, il plafonnait au Smic+primes).

 

De mon côté, à mon arrivée j'avais en tête de retrouver un emploi de travailleuse sociale comme celui que j'occupais en Guadeloupe. J'avais réussi à intégrer l'ordre professionnel, j'avais toutes les cartes en main. Mais finalement, je me suis démotivée dés la première entrevue. Il faut préciser qu'ici, les entrevues d'emploi, c'est du sérieux! En général, elles se tiennent face à 2, voir 3 personnes qui, bien qu'habituellement sympathiques, vous cuisinent copieusement! Donc j'ai échoué piteusement à ma première entrevue, et j'ai réalisé qu'avec ma formation française, j'étais terriblement en décalage avec ce qu'on pouvait attendre de moi ici. Finalement, après avoir fait quelques petits boulots, j'ai décidé de faire un retour aux études. Je me suis inscrite au Cégep en formation continue sur un programme en bureautique d'une année. Il faut préciser qu'à Québec il y a un besoin criant de main d'oeuvre, et que la bureautique fait partie des secteurs en souffrance : il est très difficile pour les entreprises de trouver du personnel qualifié. J'ai eu droit aux prêts et bourses pour cette année de formation, ce qui nous a permis de tenir le coup financièrement. J'ai quand même posé ma candidature pour un emploi étudiant histoire de me faire une expérience supplémentaire (on a le droit de travailler jusqu'à 14h par semaine sur un emploi étudiant) et c'est le ministère de la Santé et des Services sociaux qui m'a embauché. Puis, au cours de ma formation, je me suis inscrite à un concours de technicienne en administration organisé par le gouvernement du Québec et je l'ai réussi. Dés ce moment-là j'avais déjà un poste quasiment garanti au ministère car ils étaient en pénurie et voulaient me garder. Cela s'est concrétisé avant la fin de ma formation : j'ai quand même repassé une entrevue serrée (je vous assure qu'ils aiment ça vous cuisiner et vous faire des mises en situation!) et j'ai obtenu un poste permanent assorti d'une probation de 2 ans. La consécration pour moi! Cela fait presque 3 mois que je travaille là, et j'aime beaucoup mon emploi, mais on ne chôme pas ici!

 

Et j'en profite pour souligner à quel point tout est bien structuré, bien organisé dans l'administration québécoise : c'est vraiment une machine bien huilée. Les gens parviennent à être décontractés et à rigoler mais tout est très carré, très rigoureux, et on tend toujours vers l'amélioration des processus et des procédures. Puis le respect est très présent, tant entre les collègues qu'en direction des ­«clientèles» et de la façon dont on gère les fonds publics. Je me retrouve beaucoup dans les valeurs du gouvernement ici et je préfère m'abstenir de faire des comparaisons avec mon ancien employeur français (un Chu) car ça serait douloureux pour lui!

 

Je ne vais pas trop m'étendre davantage mais en conclusion, on adore notre nouveau pays, on ne regrette pas du tout notre choix, même si tout n'est pas toujours rose, mais on se sent bien à Québec, il y a un sentiment de sécurité autant sur le plan physique que par rapport à l'avenir des enfants et à notre propre devenir.

Côté climat, les deux premiers hivers se sont très bien passés, avec des vêtements adaptés il n'y a pas de problème.

Finalement, on trouve qu'on a vraiment bien réussi à se faire notre place. On savait déjà en venant que rien ne nous attendait, qu'on aurait tout à bâtir et qu'il faudrait repartir de zéro, et c'est ce qu'on a fait.

Maintenant, on passe à une nouvelle étape puisqu'on est en pleines démarches pour acheter notre maison.

 

Si je peux vous donner quelques conseils à vous qui préparez votre immigration, ce serait plus  des conseils liés à l'insertion professionnelle, car je sais que beaucoup de personnes repartent déçues après parfois une année seulement, alors qu'il y a tellement de possibilités d'emploi ici (surtout à Québec, je le répète, ça recrute à tour de bras et c'est là que se trouvent toutes les grosses administrations!) mais c'est juste une question d'état d'esprit et de savoir faire les bons choix :

 

1) Préparez-vous comme nous l'avons fait à tout recommencer, soyez humbles et conscients qu'il faudra regravir chaque échelon mais que si vous êtes compétents et que vous avez du savoir-être (primordial ici le savoir-être! Mettez de côté l'arrogance et le mépris, soyez courtois, modestes, conscients de vos lacunes et montrez que vous voulez apprendre et que vous aimez le travail en équipe, c'est essentiel au Québec), ça se fera vite et bien.

 

2) N'hésitez pas à retourner aux études, il existe de très bons programmes courts comme celui que j'ai suivi : les AEC vous ouvrent la porte de métiers intéressants au bout de quelques mois de formations seulement, et vous aurez un diplôme québecois reconnu. En plus, si vous avez le courage de prendre un emploi étudiant en parallèle, vous vous donnerez de bonnes chances d'avoir un bel emploi à la sortie des études!

 

Bonne route à tous et à toutes!!!

 

 

 

 

 

 

 

 

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  • Habitués

Merci beaucoup pour ton retour et je vous souhaite tout le meilleur à toute ta famille et à toi :) 

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Retour très intéressant, rien est rose, mais le Québec offre bien des possibilités, voila ce qu'il faut retenir. 

Modifié par Julien764
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  • Habitués
Bonjour tout le monde!
 
Cela faisait belle lurette que je n'étais pas venue sur ce site alors que j'y ai passé des heures chaque semaine durant prés de 3 ans avant notre arrivée, pour lire des bilans, poser des questions, chercher des réponses... tout ça afin de préparer au mieux ce grand projet d'immigration!
 
Je me suis dit qu'il serait enfin temps de faire à mon tour un petit bilan de cette belle aventure débutée il y a presque 6 ans, quand nous avons pris la décision mon mari et moi de faire notre demande officielle de CSQ.
Après des démarches rendues longues du fait que nous habitions en Guadeloupe (nous dépendions de Mexico et les délais y étaient plus longs) nous avons finalement débarqué à Québec en juin 2015 avec 5 valises seulement. Nous sommes entièrement repartis de zéro avec nos 3 filles qui étaient âgées de 9, 12 et 17 ans. 
 
Notre bilan aujourd'hui? La satisfaction! Cette immigration a parfaitement répondu à nos espoirs et attentes.
 
Nos filles se sont bien intégrées, elles se sont fait de beaux réseaux d'amis et le système scolaire leur permet de s'épanouir. Ma dernière est allée dans deux écoles primaires différentes et elle a été très heureuse dans chacune d'elles. Les maîtresses nouent de bons rapports avec les élèves, et le système éducatif est valorisant, encourageant et très positif pour les enfants. À l'école secondaire, il y a également des dispositifs intéressants pour soutenir les enfants grâce aux récupérations, et le système scolaire là aussi mise beaucoup sur l'autonomisation, le respect, etc. Il y a de belles activités proposées, d'intéressants programmes de concentration (ma petite vient de s'inscrire en première année dans une classe qui offre un programme de comédie musicale). 
 
Côté boulot pour nous les parents, on a aussi bien réussi à tracer notre route. Mon mari était agent de sécurité en France, mais il avait fait une formation de pâtissier avant de venir au Québec avec l'intention d'y exercer ce nouveau métier. Il a vite déchanté car les conditions de travail étaient difficiles et le salaire ne suivait pas. Il a bossé un peu en cuisine dans la restauration, mais ces métiers payent mal, en plus les cuisiniers n'ont pas de pourboire contrairement aux serveurs. Enfin bref, il a fini par suivre une formation d'agent de sécurité sur 3 mois à l'issue de laquelle il a obtenu une attestation qui lui a permis d'exercer à nouveau comme agent de sécurité. Depuis un an maintenant, il occupe un poste stable de 40 h par semaine payé 17,80$/heure (En Guadeloupe, il plafonnait au Smic+primes).
 
De mon côté, à mon arrivée j'avais en tête de retrouver un emploi de travailleuse sociale comme celui que j'occupais en Guadeloupe. J'avais réussi à intégrer l'ordre professionnel, j'avais toutes les cartes en main. Mais finalement, je me suis démotivée dés la première entrevue. Il faut préciser qu'ici, les entrevues d'emploi, c'est du sérieux! En général, elles se tiennent face à 2, voir 3 personnes qui, bien qu'habituellement sympathiques, vous cuisinent copieusement! Donc j'ai échoué piteusement à ma première entrevue, et j'ai réalisé qu'avec ma formation française, j'étais terriblement en décalage avec ce qu'on pouvait attendre de moi ici. Finalement, après avoir fait quelques petits boulots, j'ai décidé de faire un retour aux études. Je me suis inscrite au Cégep en formation continue sur un programme en bureautique d'une année. Il faut préciser qu'à Québec il y a un besoin criant de main d'oeuvre, et que la bureautique fait partie des secteurs en souffrance : il est très difficile pour les entreprises de trouver du personnel qualifié. J'ai eu droit aux prêts et bourses pour cette année de formation, ce qui nous a permis de tenir le coup financièrement. J'ai quand même posé ma candidature pour un emploi étudiant histoire de me faire une expérience supplémentaire (on a le droit de travailler jusqu'à 14h par semaine sur un emploi étudiant) et c'est le ministère de la Santé et des Services sociaux qui m'a embauché. Puis, au cours de ma formation, je me suis inscrite à un concours de technicienne en administration organisé par le gouvernement du Québec et je l'ai réussi. Dés ce moment-là j'avais déjà un poste quasiment garanti au ministère car ils étaient en pénurie et voulaient me garder. Cela s'est concrétisé avant la fin de ma formation : j'ai quand même repassé une entrevue serrée (je vous assure qu'ils aiment ça vous cuisiner et vous faire des mises en situation!) et j'ai obtenu un poste permanent assorti d'une probation de 2 ans. La consécration pour moi! Cela fait presque 3 mois que je travaille là, et j'aime beaucoup mon emploi, mais on ne chôme pas ici!
 
Et j'en profite pour souligner à quel point tout est bien structuré, bien organisé dans l'administration québécoise : c'est vraiment une machine bien huilée. Les gens parviennent à être décontractés et à rigoler mais tout est très carré, très rigoureux, et on tend toujours vers l'amélioration des processus et des procédures. Puis le respect est très présent, tant entre les collègues qu'en direction des ­«clientèles» et de la façon dont on gère les fonds publics. Je me retrouve beaucoup dans les valeurs du gouvernement ici et je préfère m'abstenir de faire des comparaisons avec mon ancien employeur français (un Chu) car ça serait douloureux pour lui!
 
Je ne vais pas trop m'étendre davantage mais en conclusion, on adore notre nouveau pays, on ne regrette pas du tout notre choix, même si tout n'est pas toujours rose, mais on se sent bien à Québec, il y a un sentiment de sécurité autant sur le plan physique que par rapport à l'avenir des enfants et à notre propre devenir.
Côté climat, les deux premiers hivers se sont très bien passés, avec des vêtements adaptés il n'y a pas de problème.
Finalement, on trouve qu'on a vraiment bien réussi à se faire notre place. On savait déjà en venant que rien ne nous attendait, qu'on aurait tout à bâtir et qu'il faudrait repartir de zéro, et c'est ce qu'on a fait.
Maintenant, on passe à une nouvelle étape puisqu'on est en pleines démarches pour acheter notre maison.
 
Si je peux vous donner quelques conseils à vous qui préparez votre immigration, ce serait plus  des conseils liés à l'insertion professionnelle, car je sais que beaucoup de personnes repartent déçues après parfois une année seulement, alors qu'il y a tellement de possibilités d'emploi ici (surtout à Québec, je le répète, ça recrute à tour de bras et c'est là que se trouvent toutes les grosses administrations!) mais c'est juste une question d'état d'esprit et de savoir faire les bons choix :
 
1) Préparez-vous comme nous l'avons fait à tout recommencer, soyez humbles et conscients qu'il faudra regravir chaque échelon mais que si vous êtes compétents et que vous avez du savoir-être (primordial ici le savoir-être! Mettez de côté l'arrogance et le mépris, soyez courtois, modestes, conscients de vos lacunes et montrez que vous voulez apprendre et que vous aimez le travail en équipe, c'est essentiel au Québec), ça se fera vite et bien.
 
2) N'hésitez pas à retourner aux études, il existe de très bons programmes courts comme celui que j'ai suivi : les AEC vous ouvrent la porte de métiers intéressants au bout de quelques mois de formations seulement, et vous aurez un diplôme québecois reconnu. En plus, si vous avez le courage de prendre un emploi étudiant en parallèle, vous vous donnerez de bonnes chances d'avoir un bel emploi à la sortie des études!
 
Bonne route à tous et à toutes!!!
 

Bravo pour votre parcours. C est très intéressant.
J ai bien aimé l idée de "repartir à zéro". Effectivement si on arrive avec ce type d état d'esprit, on est mieux armé que ceux qui arrivent et qui pensent que tout leur est dû.
Bonne continuation.
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  • Habitués
Il y a 13 heures, jasmel a dit :

Bonjour tout le monde!

 

Cela faisait belle lurette que je n'étais pas venue sur ce site alors que j'y ai passé des heures chaque semaine durant prés de 3 ans avant notre arrivée, pour lire des bilans, poser des questions, chercher des réponses... tout ça afin de préparer au mieux ce grand projet d'immigration!

 

Je me suis dit qu'il serait enfin temps de faire à mon tour un petit bilan de cette belle aventure débutée il y a presque 6 ans, quand nous avons pris la décision mon mari et moi de faire notre demande officielle de CSQ.

Après des démarches rendues longues du fait que nous habitions en Guadeloupe (nous dépendions de Mexico et les délais y étaient plus longs) nous avons finalement débarqué à Québec en juin 2015 avec 5 valises seulement. Nous sommes entièrement repartis de zéro avec nos 3 filles qui étaient âgées de 9, 12 et 17 ans. 

 

Notre bilan aujourd'hui? La satisfaction! Cette immigration a parfaitement répondu à nos espoirs et attentes.

 

Nos filles se sont bien intégrées, elles se sont fait de beaux réseaux d'amis et le système scolaire leur permet de s'épanouir. Ma dernière est allée dans deux écoles primaires différentes et elle a été très heureuse dans chacune d'elles. Les maîtresses nouent de bons rapports avec les élèves, et le système éducatif est valorisant, encourageant et très positif pour les enfants. À l'école secondaire, il y a également des dispositifs intéressants pour soutenir les enfants grâce aux récupérations, et le système scolaire là aussi mise beaucoup sur l'autonomisation, le respect, etc. Il y a de belles activités proposées, d'intéressants programmes de concentration (ma petite vient de s'inscrire en première année dans une classe qui offre un programme de comédie musicale). 

 

Côté boulot pour nous les parents, on a aussi bien réussi à tracer notre route. Mon mari était agent de sécurité en France, mais il avait fait une formation de pâtissier avant de venir au Québec avec l'intention d'y exercer ce nouveau métier. Il a vite déchanté car les conditions de travail étaient difficiles et le salaire ne suivait pas. Il a bossé un peu en cuisine dans la restauration, mais ces métiers payent mal, en plus les cuisiniers n'ont pas de pourboire contrairement aux serveurs. Enfin bref, il a fini par suivre une formation d'agent de sécurité sur 3 mois à l'issue de laquelle il a obtenu une attestation qui lui a permis d'exercer à nouveau comme agent de sécurité. Depuis un an maintenant, il occupe un poste stable de 40 h par semaine payé 17,80$/heure (En Guadeloupe, il plafonnait au Smic+primes).

 

De mon côté, à mon arrivée j'avais en tête de retrouver un emploi de travailleuse sociale comme celui que j'occupais en Guadeloupe. J'avais réussi à intégrer l'ordre professionnel, j'avais toutes les cartes en main. Mais finalement, je me suis démotivée dés la première entrevue. Il faut préciser qu'ici, les entrevues d'emploi, c'est du sérieux! En général, elles se tiennent face à 2, voir 3 personnes qui, bien qu'habituellement sympathiques, vous cuisinent copieusement! Donc j'ai échoué piteusement à ma première entrevue, et j'ai réalisé qu'avec ma formation française, j'étais terriblement en décalage avec ce qu'on pouvait attendre de moi ici. Finalement, après avoir fait quelques petits boulots, j'ai décidé de faire un retour aux études. Je me suis inscrite au Cégep en formation continue sur un programme en bureautique d'une année. Il faut préciser qu'à Québec il y a un besoin criant de main d'oeuvre, et que la bureautique fait partie des secteurs en souffrance : il est très difficile pour les entreprises de trouver du personnel qualifié. J'ai eu droit aux prêts et bourses pour cette année de formation, ce qui nous a permis de tenir le coup financièrement. J'ai quand même posé ma candidature pour un emploi étudiant histoire de me faire une expérience supplémentaire (on a le droit de travailler jusqu'à 14h par semaine sur un emploi étudiant) et c'est le ministère de la Santé et des Services sociaux qui m'a embauché. Puis, au cours de ma formation, je me suis inscrite à un concours de technicienne en administration organisé par le gouvernement du Québec et je l'ai réussi. Dés ce moment-là j'avais déjà un poste quasiment garanti au ministère car ils étaient en pénurie et voulaient me garder. Cela s'est concrétisé avant la fin de ma formation : j'ai quand même repassé une entrevue serrée (je vous assure qu'ils aiment ça vous cuisiner et vous faire des mises en situation!) et j'ai obtenu un poste permanent assorti d'une probation de 2 ans. La consécration pour moi! Cela fait presque 3 mois que je travaille là, et j'aime beaucoup mon emploi, mais on ne chôme pas ici!

 

Et j'en profite pour souligner à quel point tout est bien structuré, bien organisé dans l'administration québécoise : c'est vraiment une machine bien huilée. Les gens parviennent à être décontractés et à rigoler mais tout est très carré, très rigoureux, et on tend toujours vers l'amélioration des processus et des procédures. Puis le respect est très présent, tant entre les collègues qu'en direction des ­«clientèles» et de la façon dont on gère les fonds publics. Je me retrouve beaucoup dans les valeurs du gouvernement ici et je préfère m'abstenir de faire des comparaisons avec mon ancien employeur français (un Chu) car ça serait douloureux pour lui!

 

Je ne vais pas trop m'étendre davantage mais en conclusion, on adore notre nouveau pays, on ne regrette pas du tout notre choix, même si tout n'est pas toujours rose, mais on se sent bien à Québec, il y a un sentiment de sécurité autant sur le plan physique que par rapport à l'avenir des enfants et à notre propre devenir.

Côté climat, les deux premiers hivers se sont très bien passés, avec des vêtements adaptés il n'y a pas de problème.

Finalement, on trouve qu'on a vraiment bien réussi à se faire notre place. On savait déjà en venant que rien ne nous attendait, qu'on aurait tout à bâtir et qu'il faudrait repartir de zéro, et c'est ce qu'on a fait.

Maintenant, on passe à une nouvelle étape puisqu'on est en pleines démarches pour acheter notre maison.

 

Si je peux vous donner quelques conseils à vous qui préparez votre immigration, ce serait plus  des conseils liés à l'insertion professionnelle, car je sais que beaucoup de personnes repartent déçues après parfois une année seulement, alors qu'il y a tellement de possibilités d'emploi ici (surtout à Québec, je le répète, ça recrute à tour de bras et c'est là que se trouvent toutes les grosses administrations!) mais c'est juste une question d'état d'esprit et de savoir faire les bons choix :

 

1) Préparez-vous comme nous l'avons fait à tout recommencer, soyez humbles et conscients qu'il faudra regravir chaque échelon mais que si vous êtes compétents et que vous avez du savoir-être (primordial ici le savoir-être! Mettez de côté l'arrogance et le mépris, soyez courtois, modestes, conscients de vos lacunes et montrez que vous voulez apprendre et que vous aimez le travail en équipe, c'est essentiel au Québec), ça se fera vite et bien.

 

2) N'hésitez pas à retourner aux études, il existe de très bons programmes courts comme celui que j'ai suivi : les AEC vous ouvrent la porte de métiers intéressants au bout de quelques mois de formations seulement, et vous aurez un diplôme québecois reconnu. En plus, si vous avez le courage de prendre un emploi étudiant en parallèle, vous vous donnerez de bonnes chances d'avoir un bel emploi à la sortie des études!

 

Bonne route à tous et à toutes!!!

 

 

 

 

 

 

 

 

Très encourageant votre retour. Beaucoup de succès.

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  • Habitués
Le 07/11/2017 à 02:40, jasmel a dit :

Bonjour tout le monde!

 

Cela faisait belle lurette que je n'étais pas venue sur ce site alors que j'y ai passé des heures chaque semaine durant prés de 3 ans avant notre arrivée, pour lire des bilans, poser des questions, chercher des réponses... tout ça afin de préparer au mieux ce grand projet d'immigration!

 

Je me suis dit qu'il serait enfin temps de faire à mon tour un petit bilan de cette belle aventure débutée il y a presque 6 ans, quand nous avons pris la décision mon mari et moi de faire notre demande officielle de CSQ.

Après des démarches rendues longues du fait que nous habitions en Guadeloupe (nous dépendions de Mexico et les délais y étaient plus longs) nous avons finalement débarqué à Québec en juin 2015 avec 5 valises seulement. Nous sommes entièrement repartis de zéro avec nos 3 filles qui étaient âgées de 9, 12 et 17 ans. 

 

Notre bilan aujourd'hui? La satisfaction! Cette immigration a parfaitement répondu à nos espoirs et attentes.

 

Nos filles se sont bien intégrées, elles se sont fait de beaux réseaux d'amis et le système scolaire leur permet de s'épanouir. Ma dernière est allée dans deux écoles primaires différentes et elle a été très heureuse dans chacune d'elles. Les maîtresses nouent de bons rapports avec les élèves, et le système éducatif est valorisant, encourageant et très positif pour les enfants. À l'école secondaire, il y a également des dispositifs intéressants pour soutenir les enfants grâce aux récupérations, et le système scolaire là aussi mise beaucoup sur l'autonomisation, le respect, etc. Il y a de belles activités proposées, d'intéressants programmes de concentration (ma petite vient de s'inscrire en première année dans une classe qui offre un programme de comédie musicale). 

 

Côté boulot pour nous les parents, on a aussi bien réussi à tracer notre route. Mon mari était agent de sécurité en France, mais il avait fait une formation de pâtissier avant de venir au Québec avec l'intention d'y exercer ce nouveau métier. Il a vite déchanté car les conditions de travail étaient difficiles et le salaire ne suivait pas. Il a bossé un peu en cuisine dans la restauration, mais ces métiers payent mal, en plus les cuisiniers n'ont pas de pourboire contrairement aux serveurs. Enfin bref, il a fini par suivre une formation d'agent de sécurité sur 3 mois à l'issue de laquelle il a obtenu une attestation qui lui a permis d'exercer à nouveau comme agent de sécurité. Depuis un an maintenant, il occupe un poste stable de 40 h par semaine payé 17,80$/heure (En Guadeloupe, il plafonnait au Smic+primes).

 

De mon côté, à mon arrivée j'avais en tête de retrouver un emploi de travailleuse sociale comme celui que j'occupais en Guadeloupe. J'avais réussi à intégrer l'ordre professionnel, j'avais toutes les cartes en main. Mais finalement, je me suis démotivée dés la première entrevue. Il faut préciser qu'ici, les entrevues d'emploi, c'est du sérieux! En général, elles se tiennent face à 2, voir 3 personnes qui, bien qu'habituellement sympathiques, vous cuisinent copieusement! Donc j'ai échoué piteusement à ma première entrevue, et j'ai réalisé qu'avec ma formation française, j'étais terriblement en décalage avec ce qu'on pouvait attendre de moi ici. Finalement, après avoir fait quelques petits boulots, j'ai décidé de faire un retour aux études. Je me suis inscrite au Cégep en formation continue sur un programme en bureautique d'une année. Il faut préciser qu'à Québec il y a un besoin criant de main d'oeuvre, et que la bureautique fait partie des secteurs en souffrance : il est très difficile pour les entreprises de trouver du personnel qualifié. J'ai eu droit aux prêts et bourses pour cette année de formation, ce qui nous a permis de tenir le coup financièrement. J'ai quand même posé ma candidature pour un emploi étudiant histoire de me faire une expérience supplémentaire (on a le droit de travailler jusqu'à 14h par semaine sur un emploi étudiant) et c'est le ministère de la Santé et des Services sociaux qui m'a embauché. Puis, au cours de ma formation, je me suis inscrite à un concours de technicienne en administration organisé par le gouvernement du Québec et je l'ai réussi. Dés ce moment-là j'avais déjà un poste quasiment garanti au ministère car ils étaient en pénurie et voulaient me garder. Cela s'est concrétisé avant la fin de ma formation : j'ai quand même repassé une entrevue serrée (je vous assure qu'ils aiment ça vous cuisiner et vous faire des mises en situation!) et j'ai obtenu un poste permanent assorti d'une probation de 2 ans. La consécration pour moi! Cela fait presque 3 mois que je travaille là, et j'aime beaucoup mon emploi, mais on ne chôme pas ici!

 

Et j'en profite pour souligner à quel point tout est bien structuré, bien organisé dans l'administration québécoise : c'est vraiment une machine bien huilée. Les gens parviennent à être décontractés et à rigoler mais tout est très carré, très rigoureux, et on tend toujours vers l'amélioration des processus et des procédures. Puis le respect est très présent, tant entre les collègues qu'en direction des ­«clientèles» et de la façon dont on gère les fonds publics. Je me retrouve beaucoup dans les valeurs du gouvernement ici et je préfère m'abstenir de faire des comparaisons avec mon ancien employeur français (un Chu) car ça serait douloureux pour lui!

 

Je ne vais pas trop m'étendre davantage mais en conclusion, on adore notre nouveau pays, on ne regrette pas du tout notre choix, même si tout n'est pas toujours rose, mais on se sent bien à Québec, il y a un sentiment de sécurité autant sur le plan physique que par rapport à l'avenir des enfants et à notre propre devenir.

Côté climat, les deux premiers hivers se sont très bien passés, avec des vêtements adaptés il n'y a pas de problème.

Finalement, on trouve qu'on a vraiment bien réussi à se faire notre place. On savait déjà en venant que rien ne nous attendait, qu'on aurait tout à bâtir et qu'il faudrait repartir de zéro, et c'est ce qu'on a fait.

Maintenant, on passe à une nouvelle étape puisqu'on est en pleines démarches pour acheter notre maison.

 

Si je peux vous donner quelques conseils à vous qui préparez votre immigration, ce serait plus  des conseils liés à l'insertion professionnelle, car je sais que beaucoup de personnes repartent déçues après parfois une année seulement, alors qu'il y a tellement de possibilités d'emploi ici (surtout à Québec, je le répète, ça recrute à tour de bras et c'est là que se trouvent toutes les grosses administrations!) mais c'est juste une question d'état d'esprit et de savoir faire les bons choix :

 

1) Préparez-vous comme nous l'avons fait à tout recommencer, soyez humbles et conscients qu'il faudra regravir chaque échelon mais que si vous êtes compétents et que vous avez du savoir-être (primordial ici le savoir-être! Mettez de côté l'arrogance et le mépris, soyez courtois, modestes, conscients de vos lacunes et montrez que vous voulez apprendre et que vous aimez le travail en équipe, c'est essentiel au Québec), ça se fera vite et bien.

 

2) N'hésitez pas à retourner aux études, il existe de très bons programmes courts comme celui que j'ai suivi : les AEC vous ouvrent la porte de métiers intéressants au bout de quelques mois de formations seulement, et vous aurez un diplôme québecois reconnu. En plus, si vous avez le courage de prendre un emploi étudiant en parallèle, vous vous donnerez de bonnes chances d'avoir un bel emploi à la sortie des études!

 

Bonne route à tous et à toutes!!!

 

 

 

 

 

 

 

 

Très intéressant votre récit. L'humilité précède la gloire. 

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Le 06/11/2017 à 21:40, jasmel a dit :

Bonjour tout le monde!

 

Cela faisait belle lurette que je n'étais pas venue sur ce site alors que j'y ai passé des heures chaque semaine durant prés de 3 ans avant notre arrivée, pour lire des bilans, poser des questions, chercher des réponses... tout ça afin de préparer au mieux ce grand projet d'immigration!

 

Je me suis dit qu'il serait enfin temps de faire à mon tour un petit bilan de cette belle aventure débutée il y a presque 6 ans, quand nous avons pris la décision mon mari et moi de faire notre demande officielle de CSQ.

Après des démarches rendues longues du fait que nous habitions en Guadeloupe (nous dépendions de Mexico et les délais y étaient plus longs) nous avons finalement débarqué à Québec en juin 2015 avec 5 valises seulement. Nous sommes entièrement repartis de zéro avec nos 3 filles qui étaient âgées de 9, 12 et 17 ans. 

 

Notre bilan aujourd'hui? La satisfaction! Cette immigration a parfaitement répondu à nos espoirs et attentes.

 

Nos filles se sont bien intégrées, elles se sont fait de beaux réseaux d'amis et le système scolaire leur permet de s'épanouir. Ma dernière est allée dans deux écoles primaires différentes et elle a été très heureuse dans chacune d'elles. Les maîtresses nouent de bons rapports avec les élèves, et le système éducatif est valorisant, encourageant et très positif pour les enfants. À l'école secondaire, il y a également des dispositifs intéressants pour soutenir les enfants grâce aux récupérations, et le système scolaire là aussi mise beaucoup sur l'autonomisation, le respect, etc. Il y a de belles activités proposées, d'intéressants programmes de concentration (ma petite vient de s'inscrire en première année dans une classe qui offre un programme de comédie musicale). 

 

Côté boulot pour nous les parents, on a aussi bien réussi à tracer notre route. Mon mari était agent de sécurité en France, mais il avait fait une formation de pâtissier avant de venir au Québec avec l'intention d'y exercer ce nouveau métier. Il a vite déchanté car les conditions de travail étaient difficiles et le salaire ne suivait pas. Il a bossé un peu en cuisine dans la restauration, mais ces métiers payent mal, en plus les cuisiniers n'ont pas de pourboire contrairement aux serveurs. Enfin bref, il a fini par suivre une formation d'agent de sécurité sur 3 mois à l'issue de laquelle il a obtenu une attestation qui lui a permis d'exercer à nouveau comme agent de sécurité. Depuis un an maintenant, il occupe un poste stable de 40 h par semaine payé 17,80$/heure (En Guadeloupe, il plafonnait au Smic+primes).

 

De mon côté, à mon arrivée j'avais en tête de retrouver un emploi de travailleuse sociale comme celui que j'occupais en Guadeloupe. J'avais réussi à intégrer l'ordre professionnel, j'avais toutes les cartes en main. Mais finalement, je me suis démotivée dés la première entrevue. Il faut préciser qu'ici, les entrevues d'emploi, c'est du sérieux! En général, elles se tiennent face à 2, voir 3 personnes qui, bien qu'habituellement sympathiques, vous cuisinent copieusement! Donc j'ai échoué piteusement à ma première entrevue, et j'ai réalisé qu'avec ma formation française, j'étais terriblement en décalage avec ce qu'on pouvait attendre de moi ici. Finalement, après avoir fait quelques petits boulots, j'ai décidé de faire un retour aux études. Je me suis inscrite au Cégep en formation continue sur un programme en bureautique d'une année. Il faut préciser qu'à Québec il y a un besoin criant de main d'oeuvre, et que la bureautique fait partie des secteurs en souffrance : il est très difficile pour les entreprises de trouver du personnel qualifié. J'ai eu droit aux prêts et bourses pour cette année de formation, ce qui nous a permis de tenir le coup financièrement. J'ai quand même posé ma candidature pour un emploi étudiant histoire de me faire une expérience supplémentaire (on a le droit de travailler jusqu'à 14h par semaine sur un emploi étudiant) et c'est le ministère de la Santé et des Services sociaux qui m'a embauché. Puis, au cours de ma formation, je me suis inscrite à un concours de technicienne en administration organisé par le gouvernement du Québec et je l'ai réussi. Dés ce moment-là j'avais déjà un poste quasiment garanti au ministère car ils étaient en pénurie et voulaient me garder. Cela s'est concrétisé avant la fin de ma formation : j'ai quand même repassé une entrevue serrée (je vous assure qu'ils aiment ça vous cuisiner et vous faire des mises en situation!) et j'ai obtenu un poste permanent assorti d'une probation de 2 ans. La consécration pour moi! Cela fait presque 3 mois que je travaille là, et j'aime beaucoup mon emploi, mais on ne chôme pas ici!

 

Et j'en profite pour souligner à quel point tout est bien structuré, bien organisé dans l'administration québécoise : c'est vraiment une machine bien huilée. Les gens parviennent à être décontractés et à rigoler mais tout est très carré, très rigoureux, et on tend toujours vers l'amélioration des processus et des procédures. Puis le respect est très présent, tant entre les collègues qu'en direction des ­«clientèles» et de la façon dont on gère les fonds publics. Je me retrouve beaucoup dans les valeurs du gouvernement ici et je préfère m'abstenir de faire des comparaisons avec mon ancien employeur français (un Chu) car ça serait douloureux pour lui!

 

Je ne vais pas trop m'étendre davantage mais en conclusion, on adore notre nouveau pays, on ne regrette pas du tout notre choix, même si tout n'est pas toujours rose, mais on se sent bien à Québec, il y a un sentiment de sécurité autant sur le plan physique que par rapport à l'avenir des enfants et à notre propre devenir.

Côté climat, les deux premiers hivers se sont très bien passés, avec des vêtements adaptés il n'y a pas de problème.

Finalement, on trouve qu'on a vraiment bien réussi à se faire notre place. On savait déjà en venant que rien ne nous attendait, qu'on aurait tout à bâtir et qu'il faudrait repartir de zéro, et c'est ce qu'on a fait.

Maintenant, on passe à une nouvelle étape puisqu'on est en pleines démarches pour acheter notre maison.

 

Si je peux vous donner quelques conseils à vous qui préparez votre immigration, ce serait plus  des conseils liés à l'insertion professionnelle, car je sais que beaucoup de personnes repartent déçues après parfois une année seulement, alors qu'il y a tellement de possibilités d'emploi ici (surtout à Québec, je le répète, ça recrute à tour de bras et c'est là que se trouvent toutes les grosses administrations!) mais c'est juste une question d'état d'esprit et de savoir faire les bons choix :

 

1) Préparez-vous comme nous l'avons fait à tout recommencer, soyez humbles et conscients qu'il faudra regravir chaque échelon mais que si vous êtes compétents et que vous avez du savoir-être (primordial ici le savoir-être! Mettez de côté l'arrogance et le mépris, soyez courtois, modestes, conscients de vos lacunes et montrez que vous voulez apprendre et que vous aimez le travail en équipe, c'est essentiel au Québec), ça se fera vite et bien.

 

2) N'hésitez pas à retourner aux études, il existe de très bons programmes courts comme celui que j'ai suivi : les AEC vous ouvrent la porte de métiers intéressants au bout de quelques mois de formations seulement, et vous aurez un diplôme québecois reconnu. En plus, si vous avez le courage de prendre un emploi étudiant en parallèle, vous vous donnerez de bonnes chances d'avoir un bel emploi à la sortie des études!

 

Bonne route à tous et à toutes!!!

 

 

 

Bonjour,

Cela va faire 2 ans et demi que je suis arrivée au Québec.

Mon bilan est plus tôt mitigé pour le moment.

 

Je suis technicienne de laboratoire médicale, j'avais repris les études dans un premier temps dans le but d'exercer ma profession.Mais entre le cégep Rosemeont à Montréal et l'OPTMQ c'était vraiment le bras de fer  pour faire reconnaitre mon expérience .

J'ai du suivre les cours en session régulière et à temps complet de jour.J'ai du prendre un prêt et bourse pour m'aider mais ne trouvant pas de job cela a vraiment été très dur .Et j'ai pas supporté .Du coup j'ai raté mes derniers cours.

 

Je me suis ensuite réorienté vers l'administration et à ma grande surprise j'aime vraiment cela .Je suis un DEP secrétariat qui est encore en cours.

 

Ce que j'aime ici c'est que peu importe ce que tu as fait comme formation ou ton age tu peux toujours te réorienter ou changer de carrière .

 

  Bien sur j'ai été un peu dessus par mon échec au cégep car cela me garantissait d'avoir un poste a 30 $/ h, mais le prêt et le fait de ne pas trouvé de job était trop pour moi.

Maintenant j'ai trouvé un emploi de technicienne  classe B au CHUM à 23$/h. Cela m'aide à m'en sortir vu l'augmentation du prix des loyers à Montréal.

 

Ce que j'aime ici c'est aussi la sécurité pour les femmes et les familles c'est vraiment agréable.

 

Le seul point négatif concerne les logements.

En effet depuis mon arrivée je n'ai pas trouvé de logement correct les propriétaires sur lesquels je suis tombés ne sont pas du tout correct.

Le froids dan les appartement m'a vraiment marqué.mais aussi l'état des logements que l'on vous loue.

Par exemple je suis en ce moment dans un petit 3 1/2 en semi sous sol et le propriétaire tarde vraiment à faire les travaux .J"ai attendu un mois et demi avant de pouvoir utiliser la chambre , au bout de 3 mois le propriétaire se décide à apporter un déshumidificateur mais électrique, ventilation de la salle de bain idem plus de la moisissure qui apparait .

Mais malgré cela le proprio fait comme si rien n'était.

J'ai pris cette location car elle était pas cher et que le proprio était prêt à faire les travaux nécessaire.Mais une fois le bail signé c'est tout autre chose.

 

A cause de cela, pour moi c'est une mauvaise expérience , les marchands de sommeils comme on les appelles sont monnaie courante ici.

 

Les loyers ont tellement augmentés cette année que je n'arrive pas trouvé quelque chose dans mes moyens,  pour pouvoir vivre décemment.

 

J'essaie de prendre sur moi en espérant que la situation va s'arranger.

 

Bref,

Ce pays offre beaucoup d' opportunités, mais il faut aussi en avoir les moyens et s'accrocher .

C'est pour cela que moi le bilan est très mitigé pour le moment.(surtout à cause de mes mauvaises expérience côté logement)

 

 

 

 

 

 

 

 

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Bonjour,

Cela va faire 2 ans et demi que je suis arrivée au Québec.

Mon bilan est plus tôt mitigé pour le moment.

 

Je suis technicienne de laboratoire médicale, j'avais repris les études dans un premier temps dans le but d'exercer ma profession.Mais entre le cégep Rosemeont à Montréal et l'OPTMQ c'était vraiment le bras de fer  pour faire reconnaitre mon expérience .

J'ai du suivre les cours en session régulière et à temps complet de jour.J'ai du prendre un prêt et bourse pour m'aider mais ne trouvant pas de job cela a vraiment été très dur .Et j'ai pas supporté .Du coup j'ai raté mes derniers cours.

 

Je me suis ensuite réorienté vers l'administration et à ma grande surprise j'aime vraiment cela .Je suis un DEP secrétariat qui est encore en cours.

 

Ce que j'aime ici c'est que peu importe ce que tu as fait comme formation ou ton age tu peux toujours te réorienter ou changer de carrière .

 

  Bien sur j'ai été un peu dessus par mon échec au cégep car cela me garantissait d'avoir un poste a 30 $/ h, mais le prêt et le fait de ne pas trouvé de job était trop pour moi.

Maintenant j'ai trouvé un emploi de technicienne  classe B au CHUM à 23$/h. Cela m'aide à m'en sortir vu l'augmentation du prix des loyers à Montréal.

 

Ce que j'aime ici c'est aussi la sécurité pour les femmes et les familles c'est vraiment agréable.

 

Le seul point négatif concerne les logements.

En effet depuis mon arrivée je n'ai pas trouvé de logement correct les propriétaires sur lesquels je suis tombés ne sont pas du tout correct.

Le froids dan les appartement m'a vraiment marqué.mais aussi l'état des logements que l'on vous loue.

Par exemple je suis en ce moment dans un petit 3 1/2 en semi sous sol et le propriétaire tarde vraiment à faire les travaux .J"ai attendu un mois et demi avant de pouvoir utiliser la chambre , au bout de 3 mois le propriétaire se décide à apporter un déshumidificateur mais électrique, ventilation de la salle de bain idem plus de la moisissure qui apparait .

Mais malgré cela le proprio fait comme si rien n'était.

J'ai pris cette location car elle était pas cher et que le proprio était prêt à faire les travaux nécessaire.Mais une fois le bail signé c'est tout autre chose.

 

A cause de cela, pour moi c'est une mauvaise expérience , les marchands de sommeils comme on les appelles sont monnaie courante ici.

 

Les loyers ont tellement augmentés cette année que je n'arrive pas trouvé quelque chose dans mes moyens,  pour pouvoir vivre décemment.

 

J'essaie de prendre sur moi en espérant que la situation va s'arranger.

 

Bref,

Ce pays offre beaucoup d' opportunités, mais il faut aussi en avoir les moyens et s'accrocher .

C'est pour cela que moi le bilan est très mitigé pour le moment.(surtout à cause de mes mauvaises expérience côté logement)

 

 

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Il y a 8 heures, lilia179 a dit :

Bonjour,

Cela va faire 2 ans et demi que je suis arrivée au Québec.

Mon bilan est plus tôt mitigé pour le moment.

 

Je suis technicienne de laboratoire médicale, j'avais repris les études dans un premier temps dans le but d'exercer ma profession.Mais entre le cégep Rosemeont à Montréal et l'OPTMQ c'était vraiment le bras de fer  pour faire reconnaitre mon expérience .

J'ai du suivre les cours en session régulière et à temps complet de jour.J'ai du prendre un prêt et bourse pour m'aider mais ne trouvant pas de job cela a vraiment été très dur .Et j'ai pas supporté .Du coup j'ai raté mes derniers cours.

 

Je me suis ensuite réorienté vers l'administration et à ma grande surprise j'aime vraiment cela .Je suis un DEP secrétariat qui est encore en cours.

 

Ce que j'aime ici c'est que peu importe ce que tu as fait comme formation ou ton age tu peux toujours te réorienter ou changer de carrière .

 

  Bien sur j'ai été un peu dessus par mon échec au cégep car cela me garantissait d'avoir un poste a 30 $/ h, mais le prêt et le fait de ne pas trouvé de job était trop pour moi.

Maintenant j'ai trouvé un emploi de technicienne  classe B au CHUM à 23$/h. Cela m'aide à m'en sortir vu l'augmentation du prix des loyers à Montréal.

 

Ce que j'aime ici c'est aussi la sécurité pour les femmes et les familles c'est vraiment agréable.

 

Le seul point négatif concerne les logements.

En effet depuis mon arrivée je n'ai pas trouvé de logement correct les propriétaires sur lesquels je suis tombés ne sont pas du tout correct.

Le froids dan les appartement m'a vraiment marqué.mais aussi l'état des logements que l'on vous loue.

Par exemple je suis en ce moment dans un petit 3 1/2 en semi sous sol et le propriétaire tarde vraiment à faire les travaux .J"ai attendu un mois et demi avant de pouvoir utiliser la chambre , au bout de 3 mois le propriétaire se décide à apporter un déshumidificateur mais électrique, ventilation de la salle de bain idem plus de la moisissure qui apparait .

Mais malgré cela le proprio fait comme si rien n'était.

J'ai pris cette location car elle était pas cher et que le proprio était prêt à faire les travaux nécessaire.Mais une fois le bail signé c'est tout autre chose.

 

A cause de cela, pour moi c'est une mauvaise expérience , les marchands de sommeils comme on les appelles sont monnaie courante ici.

 

Les loyers ont tellement augmentés cette année que je n'arrive pas trouvé quelque chose dans mes moyens,  pour pouvoir vivre décemment.

 

J'essaie de prendre sur moi en espérant que la situation va s'arranger.

 

Bref,

Ce pays offre beaucoup d' opportunités, mais il faut aussi en avoir les moyens et s'accrocher .

C'est pour cela que moi le bilan est très mitigé pour le moment.(surtout à cause de mes mauvaises expérience côté logement)

 

 

Bon retour d'experience, cela va nous aider a faire attention aux marchands de sommeils

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Il y a 9 heures, lilia179 a dit :

Bonjour,

Cela va faire 2 ans et demi que je suis arrivée au Québec.

Mon bilan est plus tôt mitigé pour le moment.

 

Je suis technicienne de laboratoire médicale, j'avais repris les études dans un premier temps dans le but d'exercer ma profession.Mais entre le cégep Rosemeont à Montréal et l'OPTMQ c'était vraiment le bras de fer  pour faire reconnaitre mon expérience .

J'ai du suivre les cours en session régulière et à temps complet de jour.J'ai du prendre un prêt et bourse pour m'aider mais ne trouvant pas de job cela a vraiment été très dur .Et j'ai pas supporté .Du coup j'ai raté mes derniers cours.

 

Je me suis ensuite réorienté vers l'administration et à ma grande surprise j'aime vraiment cela .Je suis un DEP secrétariat qui est encore en cours.

 

Ce que j'aime ici c'est que peu importe ce que tu as fait comme formation ou ton age tu peux toujours te réorienter ou changer de carrière .

 

  Bien sur j'ai été un peu dessus par mon échec au cégep car cela me garantissait d'avoir un poste a 30 $/ h, mais le prêt et le fait de ne pas trouvé de job était trop pour moi.

Maintenant j'ai trouvé un emploi de technicienne  classe B au CHUM à 23$/h. Cela m'aide à m'en sortir vu l'augmentation du prix des loyers à Montréal.

 

Ce que j'aime ici c'est aussi la sécurité pour les femmes et les familles c'est vraiment agréable.

 

Le seul point négatif concerne les logements.

En effet depuis mon arrivée je n'ai pas trouvé de logement correct les propriétaires sur lesquels je suis tombés ne sont pas du tout correct.

Le froids dan les appartement m'a vraiment marqué.mais aussi l'état des logements que l'on vous loue.

Par exemple je suis en ce moment dans un petit 3 1/2 en semi sous sol et le propriétaire tarde vraiment à faire les travaux .J"ai attendu un mois et demi avant de pouvoir utiliser la chambre , au bout de 3 mois le propriétaire se décide à apporter un déshumidificateur mais électrique, ventilation de la salle de bain idem plus de la moisissure qui apparait .

Mais malgré cela le proprio fait comme si rien n'était.

J'ai pris cette location car elle était pas cher et que le proprio était prêt à faire les travaux nécessaire.Mais une fois le bail signé c'est tout autre chose.

 

A cause de cela, pour moi c'est une mauvaise expérience , les marchands de sommeils comme on les appelles sont monnaie courante ici.

 

Les loyers ont tellement augmentés cette année que je n'arrive pas trouvé quelque chose dans mes moyens,  pour pouvoir vivre décemment.

 

J'essaie de prendre sur moi en espérant que la situation va s'arranger.

 

Bref,

Ce pays offre beaucoup d' opportunités, mais il faut aussi en avoir les moyens et s'accrocher .

C'est pour cela que moi le bilan est très mitigé pour le moment.(surtout à cause de mes mauvaises expérience côté logement)

 

 

Merci Lilia pour ce retour,car je suis technicien de laboratoire venant de la cote d ivoire et c est très rare de voir le retour des bio sur le forum, compte tenu des difficultés liées à l exercice du metier,j ai dejà en tete une reorientation vers l imagerie médicale qui je sais est régie par un ordre professionnel mais est ce un domaine en pénurie ou bien renuméré au quebec? ta contribution me sera la bienvenue merci....

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Le 06/11/2017 à 21:40, jasmel a dit :

(...) c'est juste une question d'état d'esprit et de savoir faire les bons choix :

 

1) Préparez-vous comme nous l'avons fait à tout recommencer, soyez humbles et conscients qu'il faudra regravir chaque échelon mais que si vous êtes compétents et que vous avez du savoir-être (primordial ici le savoir-être! Mettez de côté l'arrogance et le mépris, soyez courtois, modestes, conscients de vos lacunes et montrez que vous voulez apprendre et que vous aimez le travail en équipe, c'est essentiel au Québec), ça se fera vite et bien.

 

2) N'hésitez pas à retourner aux études, il existe de très bons programmes courts comme celui que j'ai suivi : les AEC vous ouvrent la porte de métiers intéressants au bout de quelques mois de formations seulement, et vous aurez un diplôme québecois reconnu. En plus, si vous avez le courage de prendre un emploi étudiant en parallèle, vous vous donnerez de bonnes chances d'avoir un bel emploi à la sortie des études!

 

 

Un seul mot: BRAVO !

 

Ces deux points sont la base-même d'une immigration réussie au Québec, surtout le premier. Mais le deuxième est très vrai aussi si votre formation n'est pas "compatible" à 100% avec le Québec. 

 

On devrait faire lire ça à tous les candidats à l'immigration, car manifestement, à lire les expériences ici, beaucoup n'en sont pas conscients, même des années après leur arrivée.

 

Merci pour votre partage d'expérience et bonne continuation dans notre magnifique ville de Québec. :) 

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Le 08/11/2017 à 22:15, lilia179 a dit :

Bonjour,

Cela va faire 2 ans et demi que je suis arrivée au Québec.

Mon bilan est plus tôt mitigé pour le moment.

 

Je suis technicienne de laboratoire médicale, j'avais repris les études dans un premier temps dans le but d'exercer ma profession.Mais entre le cégep Rosemeont à Montréal et l'OPTMQ c'était vraiment le bras de fer  pour faire reconnaitre mon expérience .

J'ai du suivre les cours en session régulière et à temps complet de jour.J'ai du prendre un prêt et bourse pour m'aider mais ne trouvant pas de job cela a vraiment été très dur .Et j'ai pas supporté .Du coup j'ai raté mes derniers cours.

 

Je me suis ensuite réorienté vers l'administration et à ma grande surprise j'aime vraiment cela .Je suis un DEP secrétariat qui est encore en cours.

 

Ce que j'aime ici c'est que peu importe ce que tu as fait comme formation ou ton age tu peux toujours te réorienter ou changer de carrière .

 

  Bien sur j'ai été un peu dessus par mon échec au cégep car cela me garantissait d'avoir un poste a 30 $/ h, mais le prêt et le fait de ne pas trouvé de job était trop pour moi.

Maintenant j'ai trouvé un emploi de technicienne  classe B au CHUM à 23$/h. Cela m'aide à m'en sortir vu l'augmentation du prix des loyers à Montréal.

 

Ce que j'aime ici c'est aussi la sécurité pour les femmes et les familles c'est vraiment agréable.

 

Le seul point négatif concerne les logements.

En effet depuis mon arrivée je n'ai pas trouvé de logement correct les propriétaires sur lesquels je suis tombés ne sont pas du tout correct.

Le froids dan les appartement m'a vraiment marqué.mais aussi l'état des logements que l'on vous loue.

Par exemple je suis en ce moment dans un petit 3 1/2 en semi sous sol et le propriétaire tarde vraiment à faire les travaux .J"ai attendu un mois et demi avant de pouvoir utiliser la chambre , au bout de 3 mois le propriétaire se décide à apporter un déshumidificateur mais électrique, ventilation de la salle de bain idem plus de la moisissure qui apparait .

Mais malgré cela le proprio fait comme si rien n'était.

J'ai pris cette location car elle était pas cher et que le proprio était prêt à faire les travaux nécessaire.Mais une fois le bail signé c'est tout autre chose.

 

A cause de cela, pour moi c'est une mauvaise expérience , les marchands de sommeils comme on les appelles sont monnaie courante ici.

 

Les loyers ont tellement augmentés cette année que je n'arrive pas trouvé quelque chose dans mes moyens,  pour pouvoir vivre décemment.

 

J'essaie de prendre sur moi en espérant que la situation va s'arranger.

 

Bref,

Ce pays offre beaucoup d' opportunités, mais il faut aussi en avoir les moyens et s'accrocher .

C'est pour cela que moi le bilan est très mitigé pour le moment.(surtout à cause de mes mauvaises expérience côté logement)

 

 

Allô Lilia179,

 

Je vois qu'à Montréal la situation est difficile pour les locataires. À Québec on a plus de chance sur ce point : les loyers restent très corrects et les propriétaires proposent même des rabais sur leurs locations car ils ont du mal à trouver preneur. Trop d'offre et pas assez de demande...

 

J'espère que votre situation va s'améliorer. Bon courage et bonne continuation!!

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