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CB: La chasse aux enseignants francophones est ouverte


kabi

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La chasse aux enseignants francophones est ouverte

PUBLIÉ LE MARDI 22 AOÛT 2017 À 23 H 40

Des adolescents en train d'écrire dans leurs cahiers Les Commissions scolaires sont à la recherche d'enseignants pour les classes francophones. Photo : iStock

Le Conseil scolaire francophone (CSF) est à la recherche d'une cinquantaine d'enseignants pour pourvoir autant de postes à la suite d'un jugement de la Cour suprême du Canada. Si la décision de réduire le nombre d'élèves par classe permet aux enfants de bénéficier de plus d'attention, le recrutement pourrait être une épreuve.

Tant le Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique que la Commission scolaire de Vancouver (VSB) sont à la recherche d’enseignants francophones.

Malgré le stress que peut causer cette quête, le directeur général du CSF, Bertrand Dupain, demeure confiant.

Il affirme que le Conseil est prêt à chercher des enseignants compétents partout au Canada, voire en France, en Belgique et dans d’autres pays francophones.

On a un excellent département de ressources humaines qui a travaillé tout l’été et qui continue [mercredi] cinq ou six entrevues, jeudi aussi.

 Bertrand Dupain, directeur général du CSF

Il ajoute cependant qu’il faudra parfois faire des sacrifices. Dans certaines écoles, dit-il, il faudra sacrifier l'embauche de bibliothécaires au profit d’enseignants. Il soutient toutefois que les bibliothèques seront ouvertes grâce au travail des techniciens.

Du côté de la Commission scolaire de Surrey, le porte-parole Doug Strachan indique que l’organisme mène une campagne agressive dans les universités québécoises pour trouver des professeurs pour les programmes d’immersion française.

Inquiétant pour les parents

Ce casse-tête rend certains parents et enseignants nerveux.

Selon Nour Enayeh, présidente de l’association des parents de l’École Rose-des-vents, même si la plupart des postes ouverts à son école trouveront preneur, le manque de stabilité des enseignants demeure un problème.

On a eu beaucoup d’enseignants qui sont partis et beaucoup de remplaçants [l’an dernier] et c’était très difficile de trouver des enseignants qui pourraient rester toute l’année.

 Nour Enayeh, présidente de l’association des parents de Rose-des-vents

Des difficultés vécues par Simone Giardina, une professeure. Elle enseigne dans le programme d’immersion et est mère d’une élève du CSF.

L’année dernière, on a eu quasiment pas de remplaçants. C’était l’administration, les orthopédagogues [et] la libraire qui ont fait les remplacements des collègues.

 Simone Giardina, enseignante en immersion française, à propos du VSB

Elle ajoute que cela prive les enfants de certains services dont ils ont besoin.

Elle souligne que les démarches faites en France et ailleurs peuvent parfois être stériles. Selon elle, les enseignants qui arrivent en Colombie-Britannique ont du mal à faire reconnaître leurs diplômes et doivent reprendre des cours à fort prix pour maintenir leur licence.

Avec les informations de Geneviève Milord

 

Source: http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1051792/manque-penurie-professeurs-francophones-recherche-csf-vsb

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Complémant du mème sujet , paru aujourd'hui:

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1051983/penurie-enseignants-csf-criteres-embauche-problematique

 

Les critères d’embauche du CSF contestés

PUBLIÉ LE MERCREDI 23 AOÛT 2017 À 23 H 43

 

Au moment où le Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique (CSF) fait la chasse aux enseignants qualifiés, un professeur n'ayant pas été embauché par l'organisme se montre critique à l'égard du processus.

C’est le cas d’un francophone formé pour enseigner l’éducation physique et le français à l’Université de Sherbrooke. Celui-ci, à qui Radio-Canada a accordé l'anonymat, travaille maintenant dans une autre école.

Il raconte qu'après avoir postulé à plusieurs reprises au CSF bien qu’il ait réussi un test de français, il n’a pas été embauché parce qu’il lui « manquait quelque chose », lui aurait-on répondu.

J’ai quand même encore un peu d’amertume et une incompréhension [...] J’aurais voulu faire partie de cette communauté-là pour promouvoir la francophonie.

 Un enseignant qui souhaite garder l’anonymat

Selon la directrice adjointe du bureau des Affaires francophones et francophiles à l’Université Simon Fraser (SFU), Hélène Lalancette, il y a une « compétition [...] entre les programmes d’immersion et le CSF ».

Le directeur général du CSF, Bertrand Dupain, avait affirmé mardi que l’organisme prend « extrêmement au sérieux » l’embauche d’enseignants et continue de miser sur les francophones d’expérience.

Avec les informations de Geneviève Milord

 

 

Modifié par kabi
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Invité dreamlandB2C

L'enseignement est un domaine très sensible, un enseignant formé hors du Canada meme reformé au Canada ne peut être competent qu'un enseignant naît et grandit dans ce payer

En Belgique par exemple un enseignant de la communauté francophone ne peut exercer que si sa langue maternelle est le français (condition nécessaire est obligatoire) et meme chose coté néerlandophone

 

Le Canada fait les memes erreurs que certains pays europenne pendant années avant 90 la chasse des enseignants à tout prix leur coûtera chère a long terme

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  • 9 months later...

C'est en effet un point délicat puisque nous entendons très souvent qu'il y a un manque cruel d'enseignants de français au Canada mais pour les français qui veulent s'expatrier pour y enseigner la langue, on leur demande le certificat pour enseigner qui généralement est obtenu après une formation d'au moins 12 mois à plein temps (du moins avec l'université de Colombie Britannique) et qui représente un pécule d'environ 25,000 dollars Canadiens (pour les résidents permanents et non les étudiants internationaux ce qui est encore autre chose), ce qui est une difficulté financière très lourde à supporter et surtout lorsqu'il nous est impossible de travailler à côté pour pouvoir financer ces études. 

 

J'aime bien le dernier paragraphe qui est tout à fait vrai.

 

"Elle souligne que les démarches faites en France et ailleurs peuvent parfois être stériles. Selon elle, les enseignants qui arrivent en Colombie-Britannique ont du mal à faire reconnaître leurs diplômes et doivent reprendre des cours à fort prix pour maintenir leur licence." et j'aurai même ajouté pour obtenir le fameux certificat d'enseignement. Sans ça, bon courage pour trouver un poste. 

 

Le problème n'est pas le manque d'enseignants (et notamment de français), le problème c'est la charge financière que beaucoup d'entre nous ne peuvent pas franchir pour obtenir ce certificat. Je comprend tout à fait qu'il faille un certificat d'enseignement mais dans un domaine ou le manque de personnel est extrêmement important, le ministère de l'enseignement devrait réduire ou supprimer ces barrières économiques qui nous empêchent d'y accéder. On ne peut tout simplement pas se plaindre d'un manque d'enseignants et en même temps ne rien faire pour leur faciliter la tâche, ça ne pas peut fonctionner.

 

Je suis moi même étudiant en licence d'anglais (avec un parcours FLE) et et je souhaite enseigner le français à BC ( c'est mon rêve) et je me demande sincèrement comment je vais faire. Je n'ai pas encore résolu ce problème financier. Ce sera très difficile pour moi de trouver 25,000 dollars pour financer cette formation et j'ai contacté le Teacher Regulation Branch et pour bénéficier de ce tarif, il faut être résident permanent sinon tu es considéré comme étudiant international et tu dois payé quelque chose comme 40 ou 50,000 dollars. Ce n'est clairement pas accessible pour la plupart d'entre nous. Je pense que si ils suppriment ce problème, ils n'auront plus de manque d'enseignants mais bon je n'ai pas trop d'espoir que ce soit résolu. Si vous avez une solution, honnêtement je suis preneur !!

Modifié par Mike33
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Il y a 1 heure, Mike33 a dit :

C'est en effet un point délicat puisque nous entendons très souvent qu'il y a un manque cruel d'enseignants de français au Canada mais pour les français qui veulent s'expatrier pour y enseigner la langue, on leur demande le certificat pour enseigner qui généralement est obtenu après une formation d'au moins 12 mois à plein temps (du moins avec l'université de Colombie Britannique) et qui représente un pécule d'environ 25,000 dollars Canadiens (pour les résidents permanents et non les étudiants internationaux ce qui est encore autre chose), ce qui est une difficulté financière très lourde à supporter et surtout lorsqu'il nous est impossible de travailler à côté pour pouvoir financer ces études. 

 

J'aime bien le dernier paragraphe qui est tout à fait vrai.

 

"Elle souligne que les démarches faites en France et ailleurs peuvent parfois être stériles. Selon elle, les enseignants qui arrivent en Colombie-Britannique ont du mal à faire reconnaître leurs diplômes et doivent reprendre des cours à fort prix pour maintenir leur licence." et j'aurai même ajouté pour obtenir le fameux certificat d'enseignement. Sans ça, bon courage pour trouver un poste. 

 

Le problème n'est pas le manque d'enseignants (et notamment de français), le problème c'est la charge financière que beaucoup d'entre nous ne peuvent pas franchir pour obtenir ce certificat. Je comprend tout à fait qu'il faille un certificat d'enseignement mais dans un domaine ou le manque de personnel est extrêmement important, le ministère de l'enseignement devrait réduire ou supprimer ces barrières économiques qui nous empêchent d'y accéder. On ne peut tout simplement pas se plaindre d'un manque d'enseignants et en même temps ne rien faire pour leur faciliter la tâche, ça ne pas peut fonctionner.

 

Je suis moi même étudiant en licence d'anglais (avec un parcours FLE) et et je souhaite enseigner le français à BC ( c'est mon rêve) et je me demande sincèrement comment je vais faire. Je n'ai pas encore résolu ce problème financier. Ce sera très difficile pour moi de trouver 25,000 dollars pour financer cette formation et j'ai contacté le Teacher Regulation Branch et pour bénéficier de ce tarif, il faut être résident permanent sinon tu es considéré comme étudiant international et tu dois payé quelque chose comme 40 ou 50,000 dollars. Ce n'est clairement pas accessible pour la plupart d'entre nous. Je pense que si ils suppriment ce problème, ils n'auront plus de manque d'enseignants mais bon je n'ai pas trop d'espoir que ce soit résolu. Si vous avez une solution, honnêtement je suis preneur !!

Le Canada n a pas de manière générale de problème à trouver des enseignants de français (et encore moins d anglais)

 

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il y a 39 minutes, kuroczyd a dit :

Le Canada n a pas de manière générale de problème à trouver des enseignants de français (et encore moins d anglais)

 

Des profs d'anglais surement pas mais dans certaines provinces ils ont des problèmes pour trouver des enseignants de français et certains établissements vont même à essayer de recruter au Quebec. Je consulte régulièrement le journal cbc, je suis en contact avec certains enseignants au Canada et ils ont des bien difficultés à recruter des enseignants de français surtout dans les provinces où l'anglais est de mise. Certaines sections sont même obligées de fermer par manque de personnel qualifié, je l'invente pas. CBC fait également très souvent référence à ce problème et l'enseignement n'est pas le seul domaine touché.

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Le 2017-08-23 à 13:25, kabi a dit :

ICI Radio-Canada Colombie-britannique-et-yukon

 DE RÉGIONS 
 

La chasse aux enseignants francophones est ouverte

PUBLIÉ LE MARDI 22 AOÛT 2017 À 23 H 40

Des adolescents en train d'écrire dans leurs cahiers Les Commissions scolaires sont à la recherche d'enseignants pour les classes francophones. Photo : iStock

Le Conseil scolaire francophone (CSF) est à la recherche d'une cinquantaine d'enseignants pour pourvoir autant de postes à la suite d'un jugement de la Cour suprême du Canada. Si la décision de réduire le nombre d'élèves par classe permet aux enfants de bénéficier de plus d'attention, le recrutement pourrait être une épreuve.

Tant le Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique que la Commission scolaire de Vancouver (VSB) sont à la recherche d’enseignants francophones.

Malgré le stress que peut causer cette quête, le directeur général du CSF, Bertrand Dupain, demeure confiant.

Il affirme que le Conseil est prêt à chercher des enseignants compétents partout au Canada, voire en France, en Belgique et dans d’autres pays francophones.

On a un excellent département de ressources humaines qui a travaillé tout l’été et qui continue [mercredi] cinq ou six entrevues, jeudi aussi.

 Bertrand Dupain, directeur général du CSF

Il ajoute cependant qu’il faudra parfois faire des sacrifices. Dans certaines écoles, dit-il, il faudra sacrifier l'embauche de bibliothécaires au profit d’enseignants. Il soutient toutefois que les bibliothèques seront ouvertes grâce au travail des techniciens.

Du côté de la Commission scolaire de Surrey, le porte-parole Doug Strachan indique que l’organisme mène une campagne agressive dans les universités québécoises pour trouver des professeurs pour les programmes d’immersion française.

Inquiétant pour les parents

Ce casse-tête rend certains parents et enseignants nerveux.

Selon Nour Enayeh, présidente de l’association des parents de l’École Rose-des-vents, même si la plupart des postes ouverts à son école trouveront preneur, le manque de stabilité des enseignants demeure un problème.

On a eu beaucoup d’enseignants qui sont partis et beaucoup de remplaçants [l’an dernier] et c’était très difficile de trouver des enseignants qui pourraient rester toute l’année.

 Nour Enayeh, présidente de l’association des parents de Rose-des-vents

Des difficultés vécues par Simone Giardina, une professeure. Elle enseigne dans le programme d’immersion et est mère d’une élève du CSF.

L’année dernière, on a eu quasiment pas de remplaçants. C’était l’administration, les orthopédagogues [et] la libraire qui ont fait les remplacements des collègues.

 Simone Giardina, enseignante en immersion française, à propos du VSB

Elle ajoute que cela prive les enfants de certains services dont ils ont besoin.

Elle souligne que les démarches faites en France et ailleurs peuvent parfois être stériles. Selon elle, les enseignants qui arrivent en Colombie-Britannique ont du mal à faire reconnaître leurs diplômes et doivent reprendre des cours à fort prix pour maintenir leur licence.

Avec les informations de Geneviève Milord

 

Source: http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1051792/manque-penurie-professeurs-francophones-recherche-csf-vsb

Elle souligne que les démarches faites en France et ailleurs peuvent parfois être stériles. Selon elle, les enseignants qui arrivent en Colombie-Britannique ont du mal à faire reconnaître leurs diplômes 
>>> Toujours le même bordel!  Qui en CB peut correctement évaluer les diplomes et expériences de profs de Français provenant de pays francophones?

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Il y a 13 heures, Mike33 a dit :

Des profs d'anglais surement pas mais dans certaines provinces ils ont des problèmes pour trouver des enseignants de français et certains établissements vont même à essayer de recruter au Quebec. Je consulte régulièrement le journal cbc, je suis en contact avec certains enseignants au Canada et ils ont des bien difficultés à recruter des enseignants de français surtout dans les provinces où l'anglais est de mise. Certaines sections sont même obligées de fermer par manque de personnel qualifié, je l'invente pas. CBC fait également très souvent référence à ce problème et l'enseignement n'est pas le seul domaine touché.

Le français en dehors du Quebec est une vaste rigolade. La recherche d enseignants de français dans les autres provinces est n phénomène marginal.  

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