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Au Québec, 10 ans après, je suis dans une drôle de situation


Kyofire

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Pfiou ... Quelques commentaires intéressants, beaucoup de réactions agressives. Trop. C'est blessant.

Moi qui venais l'esprit ouvert, j'en prends pour mon grade. Si je comprends bien je ne m'intègre pas, je véhicule des cliché, et  je ferais mieux de rentrer en France.  Autant pour moi. Par contre, personne n'a relevé la particularité de mon parcours, à savoir celui d'avoir vécu en région à une heure de route de l'épicerie la plus proche, dans des conditions particulièrement difficiles. Ce qui était un simple bilan de vie donne des poussées d'urticaire à certains, je me demande bien pourquoi.

Je ne reviendrai plus sur ce forum, je n'ai pas envie d'en prendre plein la gueule (ce qui ne manquera pas d'arriver je le sais). Pas grave, la vraie vie est ailleurs :)

 

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Tu es pas non plus la seule à vivre en Beauce profonde... si certains y arrivent pourquoi relever cela? C'est si extraordinaire ? 

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  • Habitués
Il y a 4 heures, Kyofire a dit :

Par contre, personne n'a relevé la particularité de mon parcours, à savoir celui d'avoir vécu en région à une heure de route de l'épicerie la plus proche, dans des conditions particulièrement difficiles. Ce qui était un simple bilan de vie donne des poussées d'urticaire à certains, je me demande bien pourquoi.

 

 

Tu n'exagères pas un brin là...?  

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  • Habitués

Mieux vaut lire en diagonale en fait, sauf le premier post qui est toujours intéressant.

 

Oui, le parcours est atypique. Déjà, vous êtes arrivés tard, en fin de quarantaine apparemment. Je me rappelle un Belge qui était venu au Québec dans la cinquantaine et qui avait réalisé le rêve de sa vie: acheter un pick-up et vivre au milieu de nulle part... À chacun ses rêves... :)

 

Par contre, permettez-moi, mais je ne comprends pas comment on peut se sentir toujours "étranger" après 10 ans au pays. Bon, j'y suis depuis 15 ans, mais j'ai conservé mon accent belgo/français, et je ne me sens pas du tout étranger. Jamais je ne me sens agressé quand on me demande d'où je viens. D'ailleurs, mon premier réflexe est de dire "Québec". Je suis peut-être une exception, mais je ne me sens pas du tout étranger au Québec, au contraire. Ni parmi mes collègues, ni parmi mes amis, ni parmi les gens que je croise. Ou alors je les impressionne et ils font comme si... :) 

 

On reste français non pas dans les yeux des autres, mais dans sa propre tête.

 

Ou alors on regarde trop TV5 et on néglige/ignore/snobe le Québec. Il faut s'intéresser à ce qui se passe ici pour paraître d'ici... C'est une erreur que nombre d'expat français et belges font: ils gardent leurs habitudes de France (bouffe, TV, lecture, infos, etc.) et ils paraissent des éternels touristes qui ne connaissent rien à ce qui se passe ici. J'en connais...

Modifié par Mark-Beaubien
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  • Habitués
Le 7/8/2017 à 11:57, Kyofire a dit :

beaucoup de réactions agressives. Trop. C'est blessant.

C'est vous l'écrivaine, vous connaissez le poids des mots et les réactions qui viennent avec: noir, arabes, bobos, ''nous sommes Canadiens'', etc... vous avez commencé un texte appaisé et qui finit comme un coup de pied dans le derrière. 

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On 8/3/2017 at 2:51 PM, jimmy said:

 


Euh...ou j'ai parlé de racisme ?!?!?'b

Le fait que tu dises que tu te sens plus canadienne que Québécoise est un grand grand signe de non intégration

75% a 80% des Québécois (francophone) se disent plus Québécois que canadien

L'autre grand grand signe c'est cette histoire de "multiculturalisme canadian "
A peu près personne (de francophone) n'est pour ça au Québec

Je reprend les mots de Gérald Bouchard ( oui je sais tu sais pas de qui je parle je suppose)

"Nous rejetons le multiculturalisme canadien pour le Québec car ce multiculturalisme postule qu'il n'y a pas de culture commune dans ce pays.
Or au Québec il y en a une culture commune"

Donc je te repose la question, puisque t'en a rien à cirer de la culture Québécoise, pourquoi t'as immigrée ici ?
T'aurais dû immigrer en Saskatchewan....ou a Toronto, la tu vas en avoir du multiculturalisme




Envoyé de mon iPhone en utilisant application mobile Immigrer.com

Absolument d'accord avec cela. Pour l'avoir expérimenté, l'adhésion à la culture Québequoise est primordiale pour une bonne intégration. Le Québec doit être considérer comme un pays. Généralement de la part des français, il y a un malentendu. Nous voyons le système des provinces comme le système des régions françaises ou chaque région possèdent un vrai socle commun. Le français qui émigre au Canada et arrive au Québec a souvent du mal a comprendre cette différence cruciale.

 

De plus, le nationalisme au Québec est beaucoup important que dans les autres provinces pour des raisons historiques. Pour donner une idée, ce serait du même niveau que ce que l'on peux trouver en Corse. Le français qui ne fait pas l'effort de considérer le Québec en tant que nation ou n'adopte pas les codes culturels québéquois s'expose à la difficulté de se faire accepter par les Québequois.

 

Je dirai aussi que l'intégration semble plus facile dans les autres provinces car en effet (en mettant de côté Montreal) le multiculturalisme y semble plus ''accepté''.

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On 8/2/2017 at 0:17 PM, Kyofire said:

J'avais quelque peu déserté le site après mon installation au Québec en 2007, mais une furieuse envie de renouer avec mes origines m'a prise. Je me suis aperçue que mon profil était probablement un peu long et entrerait plutôt dans le cadre du forum sur les bilans de l'immigration. Alors voilà, je le remets ici. Je n'ai rien d'autre à ajouter si ce n'est que, 10 ans après, je suis dans une drôle de situation. Mes amis français me disent : ah oui mais toi tu es canadienne, donc tu n'as rien à dire sur la France. Mes amis canadiens me disent au contraire : tu n'es pas née ici, tu ne peux pas comprendre ... Aucun ne comprend le principe de la double citoyenneté. Alors oui, je m'informe : TV5 pour les nouvelles de la France, Radio Canada pour le local, en passant par les news américaine. Je suis de partout et de nulle part. Et même si certains ne veulent pas le comprendre, je revendique ma double citoyenneté, qui me donne une ouverture sur le monde particulière.

Le Québec et moi, c'est une grande histoire d'amour et de haine. Depuis mon premier séjour d'une année dans les années 90, je ne rêvais que d'une chose : y retourner. Ce qui fut fait en 2007, après quelques voyages de reconnaissance et l'aide d'internet et de quelques amis pour y tisser de nouveaux liens. Le 1er juillet nous débarquions en tribu avec  enfants et chien à Dorval. Depuis nous avons pas mal roulé notre bosse : 8 emplois pour moi, 5 pour mon conjoint, 3 déménagements, 2 chevaux et 2 chiens. Le tout en seulement 10 ans.

Nous avons réalisé notre rêve : nous nous sommes installés en campagne à une heure de la ville la plus proche, et nous avons construit un ranch. Un vrai ranch, avec des chevaux et 40 hectares de terrain. Nous avions juste oublié une chose : notre âge. Eh oui, le compteur tourne ... Nous sommes aujourd'hui dans la cinquantaine avancée et me lever le matin à 5h30 pour faire les boxes et nourrir les animaux, ce n'est plus de mon âge. Surtout quand on tombe sur l'hiver du siècle !  Je me souviendrai toute ma vie du 15 mars 2017 et de la neige qui bloquait la porte de l'écurie. Nous avons du mettre à peu près 2 heures à déneiger ce jour là... À 40 ans, même 45, c'est amusant. Après, c'est fatigant. Ou alors il faut avoir du matériel : un tracteur, des équipements de ferme. Du stock. L'idéal c'est de vivre en communauté, de pouvoir compter sur la famille et les amis et de s'y mettre tous ensembles. Heureusement, la solidarité campagnarde est grande : nous avons toujours pu compter sur notre voisin, que ce soit pour déneiger en hiver ou faire les foins en été. C'est important.

Nous avons donc pris la décision de retourner vivre en ville. C'était le projet d'une vie, mais nous l'avions juste démarré un peu trop tard. Aujourd'hui nous passons le relais à d'autre pionniers, prêts à se lancer dans une nouvelle aventure. Ouvrir un ranch ou une activité d'éco-tourisme, avec des chiens de traineaux par exemple ... C'est l'endroit idéal pour ça. Il y a de quoi faire de belles randos sur notre forêt privée. C'est important parce qu'au Québec la notion de droit de passage n'existe pas. La propriété privée c'est sacré. Donc, impossible de traverser un champ à cheval ou avec son chien sans autorisation (en général un contrat avec monnaie sonnante et trébuchante). Vous risquez de vous faire courser en 4 roues ou, pire, de voir votre chien pris dans un piège à loups. C'est pour cela que nous avions acheté un aussi grand terrain : pour être chez nous. Mais c'est une aventure terminée, et nous passons à présent à une autre étape de notre vie.

Nous habitons désormais à Québec, avec juste un cheval et, quand même, deux chiens. Impossible de nous passer de nos compagnons à quatre pattes, ils nous donnent tellement !

Moi, l'artiste peintre - écrivaine - cow girl, j'ai repris un emploi de bureau. Ce n'est pas ce dont je rêvais, loin de là, mais ça paie les factures et cela me libère l'esprit pour créer sereinement sans craindre l'avenir. Je participe à des symposiums de peinture, j'expose, je peins, j'écris et je monte à cheval. La belle vie, quoi !

Le bilan de ces 10 années, c'est que le grand défi de la vie au Québec n'est pas ce que l'on croit. L'hiver et le froid ne posent aucun problème. Sérieusement. Les maisons sont isolées, on a des pneus neige sur les voitures, et on s'habille en conséquence. Non, le froid, ce n'est rien. Le défi, ce sont les québécois eux-mêmes. Bien sûr nous avons des amis québécois, on est n'est pas des sauvages. Mais il faut comprendre une chose : le français, même celui qui s'intègre et se fond dans la masse, sera toujours un étranger. Même après 10 ans, même après 20 ans. Les québécois vivent entre eux en famille et ne sortent jamais. Il n'y a qu'à regarder les jardins, même en été : il n'y a personne dehors. En France les gens s'invitent, on prend facilement l'apéro chez l'un ou chez l'autre. Ici on va au resto. En 10 ans nos amis se comptent sur les doigts d'une main. En France nous avions des amis chez nous tous les samedi soirs, c'était porte ouverte. Ici non, ce n'est pas possible. Ou alors il faut faire un grand ménage avant de recevoir du monde. Parce que les maisons sont aseptisées.  On reçoit quand on a un intérieur digne d'un magasine de décoration, ou alors on ne reçoit pas.

Il y a aussi une chose qui m'horripile : quand on me précise au resto que le pourboire n'est pas compris. Bien sûr que je sais que le pourboire n'est pas compris, ça fait 10 ans que je vis ici et d'ailleurs, j'ai même la citoyenneté canadienne !!! Ah oui ? Ça fait longtemps que vous êtes au Québec ? Pourquoi êtes vous venus ici ? (regard vide d'incompréhension chez mon interlocuteur). J'ose à peine imaginer quelqu'un en France qui poserait les mêmes questions à un noir ou un arabe. D'ailleurs on n'oserait pas. On est quand même plus ouverts en France. Ici un français fait figure d'extra-terrestre. Alors un africain ou un asiatique ... Ça doit vraiment être dur pour eux.

Il ne faut pas oublier que le Québec, c'est aussi le Canada. C'est pour ça que nous restons ici. Nous sommes canadiens, pays de la diversité et du multiculturalisme. C'est vrai, et nous le revendiquons. Et nous avons quand même quelques bons amis québécois, qui nous ont accueilli à bras ouverts. Mais nous souhaitons aujourd'hui nous tourner un peu plus vers la communauté française à Québec. Pas ceux qui vont et viennent, les bobos qui repartiront dans 2 ans. Non, les vrais expat, ceux qui s'installent et prennent racines. Parce que passé un certain âge, retourner en France est tout simplement impossible. Nous sommes trop américanisés à présent.

La ou tu te trompes c'est de penser que le Québec c'est aussi le Canada. Peux être au niveau administratif mais je peux te garantir que dans l'esprit des québecois ça n'est absolument pas le cas. Enfin je mettrai un bémol car il semblerait que cela soit un peux moins le cas pour la jeune génération. Les québecois en majorité n'adhèrent pas au multiculturalisme car l'arrivé massive dans la province d'anglophone signifierai qu'a très court terme la présence du français serai menacé au Québec. On parle de 7 millions de francophone au milieu de 400 millions d'anglophones. N'ayant pas le statut d'un état souverain ayant ses propres frontières, il existe un sentiment de fort nationalisme que tu peux experimenté au quotidien qui ''protège'' la pérénité de la culture québécoise. Ce qui amène parfois les migrants qui ne s'impregnent pas de ce contexte culturel à faire face à des difficultés sur le plan social. Un sentiment de mise à l'écart ou d'avoir à prouver quelque chose avant d'etre accepté au quotidien. La question ''Pourquoi êtes vous venu?'' attend la réponse car ''j'aime le Quebec et la culture Quebecoise'' (ne parle pas du Canada). Cependant il est possible de s'intégrer mais il faut comprendre que le style de vie à la française n'existe pas ici. Les interactions sociales sont toutes basées sur le partage d'activité. En gros oublies les invitations pour flaner, prendre un verre ou juste manger et remplace cela par le sport, le volontariat, les sorties culturelles. L'amitié prend beaucoup plus de temps a se construire. En France en quelque mois tu peux te faire un ami, ici cela est impossible et cela prendra plusieurs années.

Je dirai aussi qu'il est important de comprendre que le Québec a une culture fondamentalement unique et n'ayant aucun lien avec la culture française malgré les origines communes. A mon sens, le Québec par exemple est plus proche d'un pays nordique que de la france. Comme tu le dis se tourner vers la communauté francophone est un point intéressant mais tu risques de te confronter au nombre limité d'expatrié qui resteront sur le long terme et ce sans déménager... Auras-tu des atomes crochus avec ces gens là ou cela va se transformer en relation amicale complètement hypocryte comme j'ai eu l'occasion d'en voir des dizaines? Je ne crois pas que cela améliore ta situation. Par contre, tu as la possibilité de vivre dans une autre province si tu maitrises l'anglais. cette problématique de nationalisme y est moins présente et il existe une plus grande unité culturelle entre les provinces anglophones. Le multiculturalisme lui tu vas le trouver uniquement dans les grandes villes.

Bon courage

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Je vais me permettre de m'immiscer dans la conversation. Je trouve aussi dommage que le poste de départ ait pris cette tournure. Je crois qu'il faudrait que chaque côté fasse un bout du chemin pour se rapprocher et se comprendre. Le Québec en tant qu'entité survit grâce à l'apport des immigrants choisis francophones. Il me semble qu'un point important de l'intégration d'une personne dans une communauté c'est son droit de vote. Il faut qu'elle puisse prendre part aux décisions, ce qui lui donnera de la légitimité vis à vis des autochtones puisque ce droit s'accompagne en général de devoirs ...

Pour avoir ce droit, il faut obtenir la citoyenneté. C'est là que commence le problème ... le Québécois de souche (pour reprendre le débat français) n'accepte pas la domination anglophone du Canada. D'où la question de l'indépendance qui revient régulièrement sans jamais avoir été vraiment tranchée. Pour devenir Québécois (participer à la cité), il faut au préalable devenir Canadien ! Les chiffres sont là, et c'est ce qui fait que le gouvernement du Québec se penche sur les mesures à adopter pour que le taux de rétention à 10 ans des immigrants augmente notoirement. Sinon le Québec est condamné au mieux à rester une province francophone du Canada, au pire à disparaitre. Le multiculturalisme n'est pas un gros mot. C'est juste une expression pour signifier que des personnes venues d'horizons différents (et souvent lointains) peuvent cohabiter et échanger tout en gardant une part de leur mode de vie d'avant ! Parce qu'à 50 ans (dans mon cas), prendre le souper à 18h est une chose que mon organisme de "maudit français" a encore du mal à supporter.  

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  • Habitués
Il y a 1 heure, tpiiquebec a dit :

Le multiculturalisme n'est pas un gros mot. C'est juste une expression pour signifier que des personnes venues d'horizons différents (et souvent lointains) peuvent cohabiter et échanger tout en gardant une part de leur mode de vie d'avant ! Parce qu'à 50 ans (dans mon cas), prendre le souper à 18h est une chose que mon organisme de "maudit français" a encore du mal à supporter.  

 

Je comptend ce que tu veux dire, c'est tout à fait compréhensible 

 

le problème c'est que tu ne saisis pas du tout ce que veux dire "multiculturalisme" dans le contexte Canado-Quebecois

 

 Ce que ça veut dire ici c'est : Monsieur (ou Madame) l'immigrant bienvenue dans ce beau magnifique et grandiose pays du Canada ou nous disons à l'immigrant qu'il n'a pas du tout à s'intégrer à quelques communautés que ce soit....il peut même vivre dans sa langue, dans sa culture d'origine s'il le veut

 

Wow n'est-ce pas in pays merveilleux que ce Canada a Trudeau?

 

Voici maintenant ce que ça veut dire dans la vraie vie, pas dans le Canada bizounourse de Trudeau 

 

Ce que ça veut dire sur le terrain c'est que effectivement l'immigrant regarde la situation sociale, regarde quel est la situation linguistique , regarde la situation économique....et évidemment il se rend bien compte que nous sommes en Amérique du Nord , que 98% des gens parlent et fonctionne en anglais 

il serait bien fou de se mettre du côté des francophones

 

Àlors de voir des Français de France s'extasier à genou à l'autel du multiculturalisme.....laisse moi te dire que ça laisse un ostie arrière-goût 

 

le multiculturalisme dans le contexte canadien n'a qu'un seul but: éliminer le fait français au Canada

 

Car ne vous illusionnez pas, l'immigrant Sri Lankais ou Russe ou même Français qui immigre a Toronto ou Vancouver.....et bien lui oui il peut vivre quelques temps dans sa langue et sa culture Mais il se rendra compte bien vite qu'il est mieux de fonctionner en anglais....et ses enfants vont uniquement fonctionner en anglais dès la deuxième génération 

 

c'est un leurre le multiculturalisme canadien

 

 

 

Modifié par jimmy
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3 minutes ago, jimmy said:

 

Je comptend ce que tu veux dire, c'est tout à fait compréhensible 

 

le problème c'est que tu ne saisis pas du tout ce que veux dire "multiculturalisme" dans le contexte Canado-Quebecois

 

 Ce que ça veut dire ici c'est : Monsieur (ou Madame) l'immigrant bienvenue dans ce beau magnifique et grandiose pays du Canada ou nous disons à l'immigrant qu'il n'a pas du tout à s'intégrer à quelques communautés que ce soit....il peut même vivre dans sa langue, dans sa culture d'origine s'il le veut

 

Wow n'est-ce pas in pays merveilleux que ce Canada a Trudeau?

 

Voici maintenant ce que ça veut dire dans la vraie vie, pas dans le Canada bizounourse de Trudeau 

 

Ce que ça veut dire sur le terrain c'est que effectivement l'immigrant regarde la situation sociale, regarde quel est la situation linguistique , regarde la situation économique....et évidemment il se rend bien compte que nous sommes en Amérique du Nord , que 98% des gens parlent et fonctionne en anglais 

il serait bien fou de se mettre du côté des francophones

 

Àlors de voir des Français de France s'extasier à genou à l'autel du multiculturalisme.....laisse moi te dire que ça laisse un arrière-goût 

 

Tu dois aussi reconnaitre qu'il existe un fort sentiment nationaliste au Québec qui parfois rebute les gens qui font des milliers de kilometres, quitte leur pays, et s'investissent financierement pour y vivre (et je laisse de côté les drames familiaux que cela peux engendrer). Ces gens ne viennent pas tous avec un esprit fermé et rejettant leur culture d'adoption. Ce qui est sûr c'est que la plupart ne deviendront jamais des quebecois de souche et auront toujours une ouverture sur leur culture d'origine. Et ça c'est mécanique, ça n'a rien a voir avec le multiculturalisme et décidé de vivre comme en France au Quebec. Mon expérience c'est que pendant des années j'ai mis un point d'honneur à ne fréquenter que des quebecois, à m'interesser à la culture de la province, au style de vie et de me fondre 24/7. Je peux te dire que c'est très difficile et qu'a quelques occasions j'ai été traité comme un chien. Et je ne blame absolument pas les quebecois, je pense que ce pays devrait être indépendant. Cela simplifierait enormément de chose notamment par rapport a l'immigration.

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  • Habitués

Juste une petite chose Paralaxe

 

je n'ai absolument aucun problème à ce que l'immigrant garde des particularités culturelles de son pays d'origine....c'est parfaitement normal et compréhensible 

 

La ou il y a problème c'est lorsque l'immigrant non seulement garde ses particularités culturelles mais qu'en plus il s'intègre à l'anglophonie ...et cela même au Québec 

 

c'est la que le bas blesse

 

 

Modifié par jimmy
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Je suis d'accord avec toi. Je veux aussi t'avertir que le gouvernement ou même la province font une promotion du Canada et du Québec comme une société multiculturelle. Quand on est à l'étranger c'est le seul point de vue que l'on a. Donc quand les gens après plusieurs mois (parfois années) de démarche découvre la complexité de la position du Québec dans le canada. Ainsi que le rapport des québecois à l'immigration cela peut être brutal.

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1 minute ago, paralaxe said:

Je suis d'accord avec toi. Je veux aussi t'avertir que le gouvernement ou même la province font une promotion du Canada et du Québec comme une société multiculturelle. Quand on est à l'étranger c'est le seul point de vue que l'on a. Donc quand les gens après plusieurs mois (parfois années) de démarche découvre la complexité de la position du Québec dans le canada. Ainsi que le rapport des québecois à l'immigration cela peut être brutal.

cf: ce genre d'article:

 

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Encore une fois Paralaxe, il faut faire attention au sens des mots, les Québécois comme moi et la très grande majorité n'ont aucun problème à ce que la société soit multiculturelle 

Bravo quelle le soit, c'est un enrichissement toutes ces cultures qui se mélangent 

 

La ou ça se corse c'est la politique officielle du gouvernement Canadien qui dit que l'immigrant n'a pas à s'intégrer à aucune culture au Canada puisque, et c'est vrai il n'y a pas de culture commune au Canada

 

Or au Québec il y en a une culture  (et langue) commune 

Mais ça c'est nié par la politique multiculturaliste canadienne 

 

Mais évidemment l'immigrant est bien heureux qu'on le laisse s'intégrer à ce qu'il veut 

 

La ou c'est de la foutaise ce supposé libre choix c'est que dans 99% des cas au Canada et dans environ 50% au Québec l'immigrant fini par s'intègrer à l'anglophobie

 

On est plus dans le libre choix la 

 

Cette politique multiculturalisme est inscrite dans la constitution canadienne

C'est pourquoi le Québec a toujours refusé de signer cette constitution 

 

 

 

Modifié par jimmy
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  • Habitués
Il y a 6 heures, paralaxe a dit :

Absolument d'accord avec cela. Pour l'avoir expérimenté, l'adhésion à la culture Québequoise est primordiale pour une bonne intégration. Le Québec doit être considérer comme un pays. Généralement de la part des français, il y a un malentendu. Nous voyons le système des provinces comme le système des régions françaises ou chaque région possèdent un vrai socle commun. Le français qui émigre au Canada et arrive au Québec a souvent du mal a comprendre cette différence cruciale.

 

De plus, le nationalisme au Québec est beaucoup important que dans les autres provinces pour des raisons historiques. Pour donner une idée, ce serait du même niveau que ce que l'on peux trouver en Corse. Le français qui ne fait pas l'effort de considérer le Québec en tant que nation ou n'adopte pas les codes culturels québéquois s'expose à la difficulté de se faire accepter par les Québequois.

 

Je dirai aussi que l'intégration semble plus facile dans les autres provinces car en effet (en mettant de côté Montreal) le multiculturalisme y semble plus ''accepté''.

 

En diagonale, je ne vois pas beaucoup de fautes, sauf une énorme sur le mot Québécois... Peut-on avoir l'air plus mal intégré que ça, surtout après 5 ans, honnêtement ?

 

Modifié par Mark-Beaubien
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  • Habitués
à l’instant, paralaxe a dit :

Merci Professeur!

 

C'est surtout que c'est totalement inacceptable. Enfin...

 

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43 minutes ago, jimmy said:

Encore une fois Paralaxe, il faut faire attention au sens des mots, les Québécois comme moi et la très grande majorité n'ont aucun problème à ce que la société soit multiculturelle 

Bravo quelle le soit, c'est un enrichissement toutes ces cultures qui se mélangent 

 

La ou ça se corse c'est la politique officielle du gouvernement Canadien qui dit que l'immigrant n'a pas à s'intégrer à aucune culture au Canada puisque, et c'est vrai il n'y a pas de culture commune au Canada

 

Or au Québec il y en a une culture  (et langue) commune 

Mais ça c'est nié par la politique multiculturaliste canadienne 

 

Mais évidemment l'immigrant est bien heureux qu'on le laisse s'intégrer à ce qu'il veut 

 

La ou c'est de la foutaise ce supposé libre choix c'est que dans 99% des cas au Canada et dans environ 50% au Québec l'immigrant fini par s'intègrer à l'anglophobie

 

On est plus dans le libre choix la 

 

Cette politique multiculturalisme est inscrite dans la constitution canadienne

C'est pourquoi le Québec a toujours refusé de signer cette constitution 

 

 

 

Désolé mais je ne comprends pas le sens de l'expression s'intégrer à l'anglophobie.

 

Tu veux dire que l'immigrant choisi de parler anglais au final ou qu'il adopte la culture et le style de vie anglophone et non québequois?

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