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Un an à Winnipeg, l'heure du bilan !


redbulldz

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  • Habitués

Nous y voilà ! Une année après notre installation à Winnipeg, voici venue l’heure du traditionnel bilan.

 

J’en ai parcouru des dizaines pendant que je me préparais à sauter le pas. Beaucoup de négatif en général et très peu (ou pas du tout) concernant le Manitoba. Étant méfiant de nature et pas vraiment du genre à prendre pour argent comptant ce que je lis à droite à gauche, je ne me suis pas trop attardé dans la lecture préférant me faire ma propre idée, tout en gardant à l’esprit les nombreux pièges et dangers de l’immigration. Il faut dire qu’il y en a des masses. Mais la bonne nouvelle est que la plupart sont facilement gérables avec une bonne préparation.

 

Nous avons quitté Alger pour le Canada le 16 avril 2016 (3 ans jour pour jour après mon inscription à ce forum, un signe ?). Ce jour-là notre pays fêtait la “journée du savoir”, rien que ça ! À croire que le destin nous avait laissé quelques indices sympathiques pour nous rassurer dans notre entreprise. Je vous le dis dès maintenant : ce qui suit est positif à 100%. Loin de moi l’idée de brosser un portrait idyllique de la province, car les challenges il y en a, mais je veux surtout insister sur le fait que toute aventure bien préparée donne ses fruits.

 

Nous avons atterri à Montréal pour 15 jours de vacances avant de rejoindre Winnipeg. Une façon pour nous de nous déconnecter de la trentaine d’années passées dans un pays que nous aimons tant et où nous avions dû laisser une bonne partie de nos cœurs chagrinés. L’immigration n’a jamais été un objectif dans notre vie, mais la venue de nos 2 magnifiques petites filles a fait naître une certaine envie de leur garantir un futur plus stable, et surtout, éviter qu’elles aient à vivre le scénario des années 90 où une partie de notre enfance a été volée. La guerre civile est passée par là avec son lot de malheurs. Les balles, les bombes, le sang... tout ça était devenu trop ordinaire, tout comme l’insécurité grandissante qui prenait des proportions ahurissantes depuis la fin des années 2000.

Certes nous ne manquions de rien chez nous : une maison dans un quartier calme, des postes de travail avec des perspectives très motivantes, des voyages fréquents... rien qui, aux yeux de nos proches, ne justifiait une aventure aussi risquée. Étant une tête dure de nature, je pense que la frilosité et les doutes de ceux qui nous entourent m’ont surtout motivé à prouver que nous pouvions faire de grandes choses en sortant de notre zone de confort. C’est tout de même excitant de vivre 2 vies en moins de 40 ans !

 

Notre aventure débute donc le 1er mai à bord d’un vol Westjet en direction de Winnipeg. Le repos de Montréal a été salvateur. Les idées se sont remises en place et le plan a été bien défini : installation, école et garderie, emploi, bonheur ! Nous l’avons respecté à la lettre. Je dois dire que notre aventure aurait été différente sans deux paramètres très importants : une visite exploratoire faite en 2014 pendant laquelle nous avons pu établir des contacts très prolifiques et des amis habitant sur place (que nous avions connus sur Internet pendant notre processus) qui nous ont énormément aidés à notre arrivée et qui sont devenus des membres de notre famille à part entière. C’est d’ailleurs pour cela que j’insiste auprès de tous ceux qui font une visite exploratoire afin qu’ils établissent le maximum de contacts possibles. Grâce à ça, notre intégration s’est faite en un temps record : un job trouvé après 3 jours dans l’entreprise où travaille mon amie, des places en garderie dès la 1ère semaine, une maison louée dans le mois, des voitures en très bon état achetées grâce aux conseils d’un ami... Vous pouvez toujours faire les choses seuls, mais c’est tellement plus facile quand vous êtes bien entourés !

 

Certains vont penser que le hasard y est pour beaucoup et que le risque est très élevé. C’est loin d’être ma vision. Le risque se définit par votre niveau d’émotions et celui de votre contrôle des paramètres. Le risque n’est donc qu’une perception à laquelle le facteur chance doit être complètement étranger. Je connais beaucoup de personnes qui sont en train de préparer leur projet d’immigration avec un niveau de gestion et des risques complètement différents. Je sais dès maintenant qui aura la tâche facile et qui va galérer. L’approche face à un projet d’immigration doit être scientifique, minutieuse, excellemment bien préparée et exécutée. Je sais, je me mets à parler comme un coach personnel mais croyez-moi que ce paramètre est le plus important de tous.

J’avais défini chaque détail de mon projet : du départ d’Alger jusqu’au 1er anniversaire de notre date d’arrivée. Et ça a marché ! En une année nous avons fait plus de choses que pendant les 10 dernières années de notre existence. Ce fut très intense, mais toujours plaisant. Et le hasard n’y est pour rien. Même si certaines choses ou visions ont changé depuis notre installation, nécessitant quelques ajustements, l’objectif et l’approche générale sont restés les mêmes. Gare donc aux approximations !

 

Un autre point qui a fait la différence dans notre intégration : LA POSITIVITÉ. Nous sommes restés positifs dans toutes les situations, même lorsque j’ai eu la jambe fracturée pendant un match de foot en août. Embêtant mais en rien insurmontable. On a fait du porte à porte pour la garderie et le job de ma femme. Nous ne sommes jamais restés à la maison à attendre qu’on vienne nous chercher. Au Manitoba les gens sont très serviables, mais encore faut-il oser aller vers eux. Il faut aussi éviter les ralentisseurs. Ne comptez surtout pas sur l’Accueil Francophone pour vous installer. À part le logement (et encore, quand ils daignent répondre à vos emails !) il n’y a pas grand-chose à en tirer. Élargissez vos horizons et ne restez surtout pas cloitrés entre les 4 murs de la communauté francophone. Personnellement j’ai été un peu déçu, je m’attendais à plus de solidarité. J’ai trouvé plus de dynamisme chez les anglophones et je vous conseille d’ailleurs d’aller dans ce sens, surtout en ce qui concerne l’emploi. Les réseaux francophones sont assez opaques et pas du tout faciles à manœuvrer. Votre salut est dans un réseau dynamique et varié.

 

Parlons maintenant d’argent. On a beau répéter qu’il faut des fonds mais c’est une fois sur place qu’on se rend compte de l’importance d’un bon matelas financier. Je ne vais pas rentrer dans le détail de mes avoirs, mais si nous n’avions pas assez d’argent on aurait paniqué. Et quels que soient vos calculs, vous dépasserez toujours vos prévisions. La facture monte rapidement entre la location, les courses, les factures et toutes les dépenses d’équipement que vous aurez à faire. Ne vous étonnez pas si vous tournez à un budget de 10.000$ par mois les 2 ou 3 premiers mois. On s’était bien sûr préparés à ça en nous disant que nous pourrions ne pas trouver de boulot rapidement. Et puis il était hors de question de considérer les aides au revenu. Certains me trouvent dur sur ce point mais je ne conçois pas le fait d’immigrer dans un pays pour demander l’aumône. Le Canada nous a ouvert ses portes pour apporter une plus-value, pas pour profiter du système.

 

En termes de logement, nous avons vite trouvé une superbe maison à St Boniface. Le proprio était très sympa et ne nous a pas trop embêtés sur les références. Le fait d’avoir vu une famille calme, qui paraissait propre a sûrement dû le rassurer. Le prix de la location était un petit peu au-dessus de notre budget alors on a négocié et on a pu avoir un petit rabais qui rendait tout le monde heureux. Pour 200$ de plus que prévu on avait une superbe maison, très grande (assez pour recevoir nos proches) et super bien située (5 minutes du boulot de ma femme et de l’école des enfants). On a tellement aimé cette maison que nous avons fini par... l’acheter !

Oui oui, au Canada on peut acheter une maison moins d’une année après son arrivée. Ça faisait d’ailleurs partie de la liste de choses que je voulais clôturer avant de fêter notre 1er anniversaire au Canada et ça a été fait. Le 15 avril 2017 (soit un jour avant l’anniversaire de notre arrivée) nous prenions possession de la maison. Là encore, aucune place au hasard. Cela faisait plus de 2 ans que je me documentais sur la chose : construire son score de crédit, négocier avec les banques, évaluer les maisons... Après un peu plus de 6 mois de travail continu et aucun défaut de paiement, vous pouvez facilement obtenir un crédit de la banque avec seulement 5% d’apport personnel. Après il ne faut pas en faire une fixation. Un crédit est un engagement, et en Amérique du Nord les taux changent rapidement. On avait l’habitude d’avoir des taux fixes sur 20 à 30 ans. Là vous décidez vous-même sur quelle période vous voulez figer votre taux ou si vous voulez le laisser variable sur 5 ans et risquer une soudaine montée des taux. On peut aussi changer de banque à la fin du terme (très bizarre hein !). On peut donc renégocier ses taux à chaque fois. Ça demande beaucoup de discipline et une très bonne maîtrise du marché. Ce n’est pas pour rien que le taux d’endettement est très élevé ici. L’accès au crédit est très facile mais celui à l’éducation sur ce sujet ne l’est pas forcément. On peut prendre un crédit dans son supermarché, entre les rayons couches bébé et légumes. Attention donc !

 

Question boulot j’avoue que les débuts ont été très difficiles pour moi. Déjà il y avait cette fierté qu’il fallait mettre de côté. Je passais d’un poste de manager, futur directeur d’une grande multinationale, à celui de simple exécutant. On a beau se dire qu’on est prêt à faire ce sacrifice, la claque est quand-même difficile à recevoir. En plus de cela, les relations au boulot sont totalement différentes ici par rapport à ce que j’ai connu avant. Ne vous attendez pas à ce que vos collègues vous ramènent des croissants le matin pour le débrief du week-end ou qu’ils viennent vous poser des questions sur vos dernières vacances. Limite si on vous dit bonjour quand vous arrivez. Je le prenais très mal au début, je me sentais seul, totalement perdu, limite dépressif. Heureusement ça n’a duré qu’une petite semaine. On comprend vite qu’en fait les gens sont sympas mais détestent déranger les autres. Ce qui est inconcevable chez nous est une règle ici. Ne pas dire bonjour est perçu comme un manque de respect en Europe ou en Afrique, ici c’est une marque de respect au boulot car on ne veut pas vous déconcentrer. Pour ma femme c’était beaucoup plus simple. Elle a aimé ce côté aseptisé. On fait son boulot sans familiarités et on rentre chez soi pour finir sa journée avec plein d’activités. En fait la grande différence c’est qu’ici on travaille pour vivre, on ne vit pas pour travailler. Avec 2 salaires on peut très bien vivre et profiter de la vie. Mais en même temps il ne faut pas oublier qu’il n’y a pas de véritable système de retraites, que la loi vous garantit uniquement 2 semaines de congés et que vous pouvez être mis à la porte à n’importe quel moment avec une indemnité ridicule. Le jeu en vaut la chandelle, mais il faut toujours avoir un plan B, C, D... La vie est courte et il faut penser à fructifier sa présence et ne pas laisser ses enfants dans le besoin.

 

En parlant de niveau de vie... un des plus gros budgets ici aussi a été la garderie. Compter au minimum 20$ par jour pour du full-time et 10$ pour les enfants qui y vont avant et après l’école. Le gouvernement vous offre en moyenne 500$ d’allocations par enfant mais ces dernières partent pratiquement exclusivement dans les frais de garderie. L’école ne commence pas tôt (8h45) et finit très tôt (15h45). Vous avez donc 2 choix : travailler tous les 2 et prendre la garderie ou avoir un seul salaire et faire des économies sur ce budget. Ce qui est certain par contre c’est qu’on est heureux de la qualité de la prise en charge. Pour ce qui est du système scolaire, nous n’avons pas encore assez de recul pour en juger. Notre fille de 6 ans savait déjà lire mais il est certain que les progrès étaient phénoménaux. Les enfants ont un objectif de lire 100 livres durant les 1ers mois de l’année. Tout ce que je sais c’est que c’est assez « cool ». Pas de devoirs et pas de pression. Certains s’en plaignent, mais il faut garder en tête que l’éducation des enfants passe surtout par un suivi des parents et le développement de leur culture générale. N’attendez pas que le gouvernement le fasse pour vous, et surtout n’attendez pas une seul minute pour leur ouvrir un compte REEE afin de commencer les contributions à leurs futures études.

 

Venons-en maintenant à ce fameux hiver manitobain. Honnêtement je m’attendais à pire. Ce n’est pas tant le froid qui dérange car on est bien équipé et on fait tout en voiture, mais la longueur de la saison est assez pesante. Arrivés en février-mars, on a envie d’enlever ses bottes et ressortir ses t-shirts de l’armoire. Par contre, gros point positif : l’ensoleillement de la ville est extraordinaire. Certains me diront à quoi ça sert d’avoir du soleil quand il fait -30° ? Eh bien ça fait toute la différence, du moins pour le méditerranéen que je suis. Le soleil vous redonne le sourire, mais attention aux coups de froid. On peut se faire avoir facilement si on ne regarde pas la météo.

On a eu plus de mal à nous habituer à la nourriture. Les légumes ne sont pas vraiment les mêmes et les prix de certains aliments sont exorbitants ! L’artichaut à 2$ pièce ou le chou-fleur à 5$ ça fait mal. Quand je pense que je les snobais avant ! Mais bon c’est le revers de la médaille. On a aussi fait le choix de nous orienter vers le bio depuis quelques mois. Vu que tous les produits, ou presque, viennent des USA, le mieux est d’éviter tout ce qui est production de masse et OGM. Ça nous coûte plus cher certes mais au moins on est sûr que nos enfants mangent sainement. Sinon oui les fromages et la pâtisserie fine nous manquent. Ce n’est pas qu’il n’y en a pas, ça existe. Mais très peu et très cher et pas forcément de bonne qualité. Compter au moins 8$ pour une petite boîte de fromage quelconque et encore quelques dollars pour un gâteau qui n’a pas très bon goût. Mais on s’y fait et le reste compense.

On a tout de même une vie rêvée, on peut faire tout ce qu’on a envie de faire, les petites sont super épanouies et nos weekends sont de vraies vacances.

En parlant de ça, ici le temps a une toute autre valeur. Contrairement à notre vie d’avant, ici les semaines passent très vite et les weekends très lentement. On a le temps de bien profiter de nos journées et pour la première fois de notre vie on se sent VIVRE ! C’est un sentiment très spécial et je reviens encore à ce que je disais plus haut : on travaille pour vivre et pas le contraire.

Il y a des parcs partout, des piscines (quand elles ne sont pas gelées lol) et plein d’autres endroits où on peut juste aller se détendre. On a découvert ce qu’était une vie de famille, même si j’avoue qu’il est difficile –au départ- de se retrouver loin des siens. Vous découvrez d’autres valeurs, vous vous recentrez sur l’essentiel et comprenez bien vite que vous faisiez plein de choses sans en avoir envie. Maintenant on fait ce qui nous plaît, loin des pressions sociales. Si on ne veut pas faire à manger on ne le fait pas. Quand on invite des amis on se fait des potluck à la canadienne où chacun ramène à manger. Plus besoin de protocoles et de ces choses qui vous énervent mais que vous deviez faire juste parce que « c’est comme ça ». On fait les choses à notre façon et on aime ça !

 

Winnipeg aura été pour nous un choix salutaire. On n’est pas obligé de se taper 2 heures d’embouteillages avant de rentrer chez soi. Ça change la vie ! Tout se fait en anglais certes, alors il faut y être préparé. Mais les avantages y sont tellement nombreux qu’on ne se voit pas bouger d’ici. J’ai eu l’occasion de visiter plusieurs grandes villes, mais je ne suis jamais aussi bien senti qu’ici. C’est un endroit idéal pour ceux qui veulent avoir une vie paisible, sans pression et avec plein d’avantages. Depuis notre installation je suis partie à Toronto et à Montréal à plusieurs reprises et à chaque fois j’avais cette sensation d’étouffement. Trop de monde, trop de pression, pas assez d’espaces. Winnipeg me donne l’pression de vivre en campagne avec le confort de la ville. Ça n’a pas de prix !

 

Pour clore, nous ne regrettons absolument rien. Notre vie d’avant nous semble si loin, si différente que parfois on se demande comment on pouvait faire ceci ou cela. Le Manitoba nous a offert cette paix de l’esprit qui nous manquait et nous a permis de nous recentrer sur l’essentiel : notre famille. Nous ne nous voyons plus revenir au pays, sauf urgence familiale. Autant dire que les projets de vacances n’incluent pas l’Algérie comme destination. Les parents viennent nous voir une à deux fois par an ce qui est largement suffisant. Notre vie est désormais ici, auprès de nos amis, de nos voisins et de tout ce qui fait de nous des personnes heureuses.

Si certains hésitent encore, dites-vous qu’une fois dans l’avion les larmes sèchent et une nouvelle vie bien plus excitante vous ouvre les bras. Gardez surtout cette belle citation de Paulo Coelho en tête : « Si vous pensez que l’aventure est dangereuse, essayez la routine... Elle est mortelle ».

 

Bon courage à tous

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  • Habitués

Bonsoir Marouane

Je perds mes mots du coup, j'avais envie de vous dire beaucoup de choses, pour votre guide qui nous a vraiment guidé et de cette chance si rare que vous nous avez donné et là vous nous en rajoutez encore une merveille, un compte rendu plein de sens et de sagesse. Sachez monsieur que vous êtes à l'origine de la force qui est en chacun de nous, votre guide nous a permis de découvrir un paradis, un autre monde et surtout de rencontrer des anges, oui des anges ceux que  j'ai croisé sur votre guide, des gens serviables et aimables tout comme vous qui n'ont fait que nous encourager et nous faciliter les démarches. pour toutes ces raisons, je tiens à vous remercier mille fois et souhaiter à vous et votre famille les meilleurs  choses dans la vie.

mes respects Monsieur et fière de vous en tant qu'algérienne.

Modifié par Fazia12
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Invité jo19963

Félicitations pour votre première année ici!

Vous serez une référence ici pour les gens qui sont intéressés au Manitoba.

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  • Habitués

toutes mes félicitations pour l'acquisition de votre nouvel logement,d’ailleurs c'est le seul truc qui m'intrigue dans ce projet ,tu as franchis  un grand pas vers un avenir meilleur Merouane bon courage pour le reste du parcours . 

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  • Habitués

Excellent  parcours ! Ton guide a été une vraie issue de sortie  pour bon nombre d'entre nous ... Faut se l'avouer hein. :) et ton bilan une vraie source d'inspiration . 

Ça va  être dur de faire mieux , vous avez mis la barre un peu haute Lol . 

Il nous tarde d'y être rien qu'en lisant ces quelques lignes ... MERCI !! 

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  • Habitués

Bravo Merouane !!! Big up pour ta réussite je te souhaite à toi et ta petite famille plein de bonheur à venir nchallah 

 

Faudrait que tu nous fasse le manuel de réussite parce-que la chapeau bas ce que vous avez réussi est admirable 

 

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  • Habitués

Beau bilan, intéressant et instructif.  Je trouve qu'il mérite de se retrouver en page d'accueil.  Bonne continuation à toute la famille !

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  • Habitués
Il y a 14 heures, redbulldz a dit :

Nous y voilà ! Une année après notre installation à Winnipeg, voici venue l’heure du traditionnel bilan.

 

J’en ai parcouru des dizaines pendant que je me préparais à sauter le pas. Beaucoup de négatif en général et très peu (ou pas du tout) concernant le Manitoba. Étant méfiant de nature et pas vraiment du genre à prendre pour argent comptant ce que je lis à droite à gauche, je ne me suis pas trop attardé dans la lecture préférant me faire ma propre idée, tout en gardant à l’esprit les nombreux pièges et dangers de l’immigration. Il faut dire qu’il y en a des masses. Mais la bonne nouvelle est que la plupart sont facilement gérables avec une bonne préparation.

 

Nous avons quitté Alger pour le Canada le 16 avril 2016 (3 ans jour pour jour après mon inscription à ce forum, un signe ?). Ce jour-là notre pays fêtait la “journée du savoir”, rien que ça ! À croire que le destin nous avait laissé quelques indices sympathiques pour nous rassurer dans notre entreprise. Je vous le dis dès maintenant : ce qui suit est positif à 100%. Loin de moi l’idée de brosser un portrait idyllique de la province, car les challenges il y en a, mais je veux surtout insister sur le fait que toute aventure bien préparée donne ses fruits.

 

Nous avons atterri à Montréal pour 15 jours de vacances avant de rejoindre Winnipeg. Une façon pour nous de nous déconnecter de la trentaine d’années passées dans un pays que nous aimons tant et où nous avions dû laisser une bonne partie de nos cœurs chagrinés. L’immigration n’a jamais été un objectif dans notre vie, mais la venue de nos 2 magnifiques petites filles a fait naître une certaine envie de leur garantir un futur plus stable, et surtout, éviter qu’elles aient à vivre le scénario des années 90 où une partie de notre enfance a été volée. La guerre civile est passée par là avec son lot de malheurs. Les balles, les bombes, le sang... tout ça était devenu trop ordinaire, tout comme l’insécurité grandissante qui prenait des proportions ahurissantes depuis la fin des années 2000.

Certes nous ne manquions de rien chez nous : une maison dans un quartier calme, des postes de travail avec des perspectives très motivantes, des voyages fréquents... rien qui, aux yeux de nos proches, ne justifiait une aventure aussi risquée. Étant une tête dure de nature, je pense que la frilosité et les doutes de ceux qui nous entourent m’ont surtout motivé à prouver que nous pouvions faire de grandes choses en sortant de notre zone de confort. C’est tout de même excitant de vivre 2 vies en moins de 40 ans !

 

Notre aventure débute donc le 1er mai à bord d’un vol Westjet en direction de Winnipeg. Le repos de Montréal a été salvateur. Les idées se sont remises en place et le plan a été bien défini : installation, école et garderie, emploi, bonheur ! Nous l’avons respecté à la lettre. Je dois dire que notre aventure aurait été différente sans deux paramètres très importants : une visite exploratoire faite en 2014 pendant laquelle nous avons pu établir des contacts très prolifiques et des amis habitant sur place (que nous avions connus sur Internet pendant notre processus) qui nous ont énormément aidés à notre arrivée et qui sont devenus des membres de notre famille à part entière. C’est d’ailleurs pour cela que j’insiste auprès de tous ceux qui font une visite exploratoire afin qu’ils établissent le maximum de contacts possibles. Grâce à ça, notre intégration s’est faite en un temps record : un job trouvé après 3 jours dans l’entreprise où travaille mon amie, des places en garderie dès la 1ère semaine, une maison louée dans le mois, des voitures en très bon état achetées grâce aux conseils d’un ami... Vous pouvez toujours faire les choses seuls, mais c’est tellement plus facile quand vous êtes bien entourés !

 

Certains vont penser que le hasard y est pour beaucoup et que le risque est très élevé. C’est loin d’être ma vision. Le risque se définit par votre niveau d’émotions et celui de votre contrôle des paramètres. Le risque n’est donc qu’une perception à laquelle le facteur chance doit être complètement étranger. Je connais beaucoup de personnes qui sont en train de préparer leur projet d’immigration avec un niveau de gestion et des risques complètement différents. Je sais dès maintenant qui aura la tâche facile et qui va galérer. L’approche face à un projet d’immigration doit être scientifique, minutieuse, excellemment bien préparée et exécutée. Je sais, je me mets à parler comme un coach personnel mais croyez-moi que ce paramètre est le plus important de tous.

J’avais défini chaque détail de mon projet : du départ d’Alger jusqu’au 1er anniversaire de notre date d’arrivée. Et ça a marché ! En une année nous avons fait plus de choses que pendant les 10 dernières années de notre existence. Ce fut très intense, mais toujours plaisant. Et le hasard n’y est pour rien. Même si certaines choses ou visions ont changé depuis notre installation, nécessitant quelques ajustements, l’objectif et l’approche générale sont restés les mêmes. Gare donc aux approximations !

 

Un autre point qui a fait la différence dans notre intégration : LA POSITIVITÉ. Nous sommes restés positifs dans toutes les situations, même lorsque j’ai eu la jambe fracturée pendant un match de foot en août. Embêtant mais en rien insurmontable. On a fait du porte à porte pour la garderie et le job de ma femme. Nous ne sommes jamais restés à la maison à attendre qu’on vienne nous chercher. Au Manitoba les gens sont très serviables, mais encore faut-il oser aller vers eux. Il faut aussi éviter les ralentisseurs. Ne comptez surtout pas sur l’Accueil Francophone pour vous installer. À part le logement (et encore, quand ils daignent répondre à vos emails !) il n’y a pas grand-chose à en tirer. Élargissez vos horizons et ne restez surtout pas cloitrés entre les 4 murs de la communauté francophone. Personnellement j’ai été un peu déçu, je m’attendais à plus de solidarité. J’ai trouvé plus de dynamisme chez les anglophones et je vous conseille d’ailleurs d’aller dans ce sens, surtout en ce qui concerne l’emploi. Les réseaux francophones sont assez opaques et pas du tout faciles à manœuvrer. Votre salut est dans un réseau dynamique et varié.

 

Parlons maintenant d’argent. On a beau répéter qu’il faut des fonds mais c’est une fois sur place qu’on se rend compte de l’importance d’un bon matelas financier. Je ne vais pas rentrer dans le détail de mes avoirs, mais si nous n’avions pas assez d’argent on aurait paniqué. Et quels que soient vos calculs, vous dépasserez toujours vos prévisions. La facture monte rapidement entre la location, les courses, les factures et toutes les dépenses d’équipement que vous aurez à faire. Ne vous étonnez pas si vous tournez à un budget de 10.000$ par mois les 2 ou 3 premiers mois. On s’était bien sûr préparés à ça en nous disant que nous pourrions ne pas trouver de boulot rapidement. Et puis il était hors de question de considérer les aides au revenu. Certains me trouvent dur sur ce point mais je ne conçois pas le fait d’immigrer dans un pays pour demander l’aumône. Le Canada nous a ouvert ses portes pour apporter une plus-value, pas pour profiter du système.

 

En termes de logement, nous avons vite trouvé une superbe maison à St Boniface. Le proprio était très sympa et ne nous a pas trop embêtés sur les références. Le fait d’avoir vu une famille calme, qui paraissait propre a sûrement dû le rassurer. Le prix de la location était un petit peu au-dessus de notre budget alors on a négocié et on a pu avoir un petit rabais qui rendait tout le monde heureux. Pour 200$ de plus que prévu on avait une superbe maison, très grande (assez pour recevoir nos proches) et super bien située (5 minutes du boulot de ma femme et de l’école des enfants). On a tellement aimé cette maison que nous avons fini par... l’acheter !

Oui oui, au Canada on peut acheter une maison moins d’une année après son arrivée. Ça faisait d’ailleurs partie de la liste de choses que je voulais clôturer avant de fêter notre 1er anniversaire au Canada et ça a été fait. Le 15 avril 2017 (soit un jour avant l’anniversaire de notre arrivée) nous prenions possession de la maison. Là encore, aucune place au hasard. Cela faisait plus de 2 ans que je me documentais sur la chose : construire son score de crédit, négocier avec les banques, évaluer les maisons... Après un peu plus de 6 mois de travail continu et aucun défaut de paiement, vous pouvez facilement obtenir un crédit de la banque avec seulement 5% d’apport personnel. Après il ne faut pas en faire une fixation. Un crédit est un engagement, et en Amérique du Nord les taux changent rapidement. On avait l’habitude d’avoir des taux fixes sur 20 à 30 ans. Là vous décidez vous-même sur quelle période vous voulez figer votre taux ou si vous voulez le laisser variable sur 5 ans et risquer une soudaine montée des taux. On peut aussi changer de banque à la fin du terme (très bizarre hein !). On peut donc renégocier ses taux à chaque fois. Ça demande beaucoup de discipline et une très bonne maîtrise du marché. Ce n’est pas pour rien que le taux d’endettement est très élevé ici. L’accès au crédit est très facile mais celui à l’éducation sur ce sujet ne l’est pas forcément. On peut prendre un crédit dans son supermarché, entre les rayons couches bébé et légumes. Attention donc !

 

Question boulot j’avoue que les débuts ont été très difficiles pour moi. Déjà il y avait cette fierté qu’il fallait mettre de côté. Je passais d’un poste de manager, futur directeur d’une grande multinationale, à celui de simple exécutant. On a beau se dire qu’on est prêt à faire ce sacrifice, la claque est quand-même difficile à recevoir. En plus de cela, les relations au boulot sont totalement différentes ici par rapport à ce que j’ai connu avant. Ne vous attendez pas à ce que vos collègues vous ramènent des croissants le matin pour le débrief du week-end ou qu’ils viennent vous poser des questions sur vos dernières vacances. Limite si on vous dit bonjour quand vous arrivez. Je le prenais très mal au début, je me sentais seul, totalement perdu, limite dépressif. Heureusement ça n’a duré qu’une petite semaine. On comprend vite qu’en fait les gens sont sympas mais détestent déranger les autres. Ce qui est inconcevable chez nous est une règle ici. Ne pas dire bonjour est perçu comme un manque de respect en Europe ou en Afrique, ici c’est une marque de respect au boulot car on ne veut pas vous déconcentrer. Pour ma femme c’était beaucoup plus simple. Elle a aimé ce côté aseptisé. On fait son boulot sans familiarités et on rentre chez soi pour finir sa journée avec plein d’activités. En fait la grande différence c’est qu’ici on travaille pour vivre, on ne vit pas pour travailler. Avec 2 salaires on peut très bien vivre et profiter de la vie. Mais en même temps il ne faut pas oublier qu’il n’y a pas de véritable système de retraites, que la loi vous garantit uniquement 2 semaines de congés et que vous pouvez être mis à la porte à n’importe quel moment avec une indemnité ridicule. Le jeu en vaut la chandelle, mais il faut toujours avoir un plan B, C, D... La vie est courte et il faut penser à fructifier sa présence et ne pas laisser ses enfants dans le besoin.

 

En parlant de niveau de vie... un des plus gros budgets ici aussi a été la garderie. Compter au minimum 20$ par jour pour du full-time et 10$ pour les enfants qui y vont avant et après l’école. Le gouvernement vous offre en moyenne 500$ d’allocations par enfant mais ces dernières partent pratiquement exclusivement dans les frais de garderie. L’école ne commence pas tôt (8h45) et finit très tôt (15h45). Vous avez donc 2 choix : travailler tous les 2 et prendre la garderie ou avoir un seul salaire et faire des économies sur ce budget. Ce qui est certain par contre c’est qu’on est heureux de la qualité de la prise en charge. Pour ce qui est du système scolaire, nous n’avons pas encore assez de recul pour en juger. Notre fille de 6 ans savait déjà lire mais il est certain que les progrès étaient phénoménaux. Les enfants ont un objectif de lire 100 livres durant les 1ers mois de l’année. Tout ce que je sais c’est que c’est assez « cool ». Pas de devoirs et pas de pression. Certains s’en plaignent, mais il faut garder en tête que l’éducation des enfants passe surtout par un suivi des parents et le développement de leur culture générale. N’attendez pas que le gouvernement le fasse pour vous, et surtout n’attendez pas une seul minute pour leur ouvrir un compte REEE afin de commencer les contributions à leurs futures études.

 

Venons-en maintenant à ce fameux hiver manitobain. Honnêtement je m’attendais à pire. Ce n’est pas tant le froid qui dérange car on est bien équipé et on fait tout en voiture, mais la longueur de la saison est assez pesante. Arrivés en février-mars, on a envie d’enlever ses bottes et ressortir ses t-shirts de l’armoire. Par contre, gros point positif : l’ensoleillement de la ville est extraordinaire. Certains me diront à quoi ça sert d’avoir du soleil quand il fait -30° ? Eh bien ça fait toute la différence, du moins pour le méditerranéen que je suis. Le soleil vous redonne le sourire, mais attention aux coups de froid. On peut se faire avoir facilement si on ne regarde pas la météo.

On a eu plus de mal à nous habituer à la nourriture. Les légumes ne sont pas vraiment les mêmes et les prix de certains aliments sont exorbitants ! L’artichaut à 2$ pièce ou le chou-fleur à 5$ ça fait mal. Quand je pense que je les snobais avant ! Mais bon c’est le revers de la médaille. On a aussi fait le choix de nous orienter vers le bio depuis quelques mois. Vu que tous les produits, ou presque, viennent des USA, le mieux est d’éviter tout ce qui est production de masse et OGM. Ça nous coûte plus cher certes mais au moins on est sûr que nos enfants mangent sainement. Sinon oui les fromages et la pâtisserie fine nous manquent. Ce n’est pas qu’il n’y en a pas, ça existe. Mais très peu et très cher et pas forcément de bonne qualité. Compter au moins 8$ pour une petite boîte de fromage quelconque et encore quelques dollars pour un gâteau qui n’a pas très bon goût. Mais on s’y fait et le reste compense.

On a tout de même une vie rêvée, on peut faire tout ce qu’on a envie de faire, les petites sont super épanouies et nos weekends sont de vraies vacances.

En parlant de ça, ici le temps a une toute autre valeur. Contrairement à notre vie d’avant, ici les semaines passent très vite et les weekends très lentement. On a le temps de bien profiter de nos journées et pour la première fois de notre vie on se sent VIVRE ! C’est un sentiment très spécial et je reviens encore à ce que je disais plus haut : on travaille pour vivre et pas le contraire.

Il y a des parcs partout, des piscines (quand elles ne sont pas gelées lol) et plein d’autres endroits où on peut juste aller se détendre. On a découvert ce qu’était une vie de famille, même si j’avoue qu’il est difficile –au départ- de se retrouver loin des siens. Vous découvrez d’autres valeurs, vous vous recentrez sur l’essentiel et comprenez bien vite que vous faisiez plein de choses sans en avoir envie. Maintenant on fait ce qui nous plaît, loin des pressions sociales. Si on ne veut pas faire à manger on ne le fait pas. Quand on invite des amis on se fait des potluck à la canadienne où chacun ramène à manger. Plus besoin de protocoles et de ces choses qui vous énervent mais que vous deviez faire juste parce que « c’est comme ça ». On fait les choses à notre façon et on aime ça !

 

Winnipeg aura été pour nous un choix salutaire. On n’est pas obligé de se taper 2 heures d’embouteillages avant de rentrer chez soi. Ça change la vie ! Tout se fait en anglais certes, alors il faut y être préparé. Mais les avantages y sont tellement nombreux qu’on ne se voit pas bouger d’ici. J’ai eu l’occasion de visiter plusieurs grandes villes, mais je ne suis jamais aussi bien senti qu’ici. C’est un endroit idéal pour ceux qui veulent avoir une vie paisible, sans pression et avec plein d’avantages. Depuis notre installation je suis partie à Toronto et à Montréal à plusieurs reprises et à chaque fois j’avais cette sensation d’étouffement. Trop de monde, trop de pression, pas assez d’espaces. Winnipeg me donne l’pression de vivre en campagne avec le confort de la ville. Ça n’a pas de prix !

 

Pour clore, nous ne regrettons absolument rien. Notre vie d’avant nous semble si loin, si différente que parfois on se demande comment on pouvait faire ceci ou cela. Le Manitoba nous a offert cette paix de l’esprit qui nous manquait et nous a permis de nous recentrer sur l’essentiel : notre famille. Nous ne nous voyons plus revenir au pays, sauf urgence familiale. Autant dire que les projets de vacances n’incluent pas l’Algérie comme destination. Les parents viennent nous voir une à deux fois par an ce qui est largement suffisant. Notre vie est désormais ici, auprès de nos amis, de nos voisins et de tout ce qui fait de nous des personnes heureuses.

Si certains hésitent encore, dites-vous qu’une fois dans l’avion les larmes sèchent et une nouvelle vie bien plus excitante vous ouvre les bras. Gardez surtout cette belle citation de Paulo Coelho en tête : « Si vous pensez que l’aventure est dangereuse, essayez la routine... Elle est mortelle ».

 

Bon courage à tous

merci pour votre récit qui nous donne des ailes et du beaucoup de courage et encore merci pour tout ce ce vous faites à éclairer nos lanternes .

 

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  • Habitués

@redbulldz sincèrement merci, vous êtes unique. A nous voir à Winnipeg.

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  • Habitués

Hummmm hyperinterressant,

Meme ci ca ne m'enleve pas toute la peur de l'inconnu en tant que femme et mere, je me demande encore et encore et encore: et si jamais on ne s'en sortait pas? Avoir ce fardeau sur les epaules, y a qu'un recit pareil pour me redonner du tonnus.

Merci du fond du Coeur de me rassurer que je ne suis pas sur le mauvais chemin avec mes 2 gamins pour qui je fais tout ces sacrifices.

Dieu te benisse pour ton esprit de partage.

 

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Votre guide m'a été d'une aide précieuse dans l'amorce de mon projet d'immigration vers le Manitoba, comme pour beaucoup de gens sur ce forum sans doute. Et aujourd'hui, lorsque vous partagez avec nous votre expérience canadienne, vous faites disparaître nos doutes et nos hésitations (du moins pendant la lecture hhh...) et vous renforcez notre détermination a concrétiser nos projets.   Mille merci pour tout ce que vous faites! continuez comme ça. Vous êtes un exemple, un repère...On a besoin de vous :)

 

Je vous souhaite beaucoup de réussite dans votre nouvelle vie

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  • Habitués
Le 28/04/2017 à 21:11, redbulldz a dit :

Nous y voilà ! Une année après notre installation à Winnipeg, voici venue l’heure du traditionnel bilan.

 

Comme d'hab Merouane je te lit avec un immense plaisir le même que quand je lit un polar, merci pour ce partage fort intéressant.

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  • Habitués

Salut Merouan,

tu sait je suis toujours dans l'attente de l'abrobaton VE depuis 09 mois, c'est du jamais vu, franchement je commence a désespérer et parfois je pense a relancer quelque truc ici au bled tellement que je n'es plus cette flamme qui me fixe, mais la en lisant ton récit je me suis régénéré d'un coup et tout ce vieux projet est relancé, l'envie a subitement envahit ma pensée et je me réjouit d'avantage, merci et 1000 fois merci pour compte rendu qui me donne espoir et  confiance.

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  • Habitués

Merci beaucoup cher Merouane pour cet agréable retour d'expérience et pour ta générosité.

Pour le logement je pense que la meilleure option au début et de ne pas trop s'éloigner du Downtown pour ne pas se compliquer les tâches.

Sinon après une fois que le nouveau arrivé sera placé en emploi et aura placé ses enfants, il pourra optimiser sa localisation par rapport à ces paramètres.

Donc il faudra bien penser à un logement temporaire au début, pour cela quels sont les meilleurs options ?

Pourra-on compter sur une aide communautaire la-dessus ? 

Quels sont les organismes d'aide à l'installation/recherche d'emploi qu'on pourra contacter avant/dès notre installation que tu juges performants ? Parce que j'ai vu qu'il y en a beaucoup reste à savoir qui sont les meilleurs.

Pour l'ouverture d'un compte bancaire quelle est la meilleure offre pour les nouveaux arrivants ?

Pour l'achat des voitures aussi quelle est la meilleure option ? meme chose pour l'équipement de la maison.

Désolé pour ce tas de questions mais je suis soucieux du détail:10_wink:  

On pourra meme élaborer un guide d'installation pour notre communauté 

Bonne chance à tous !

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Bonjour,

Merci beaucoup de vous êtes donné la peine de faire un bilan bien détaillé sur la vie au Manitoba.

A vrai dire, ça ma rendu espoir car la plus part des gens disent que c'est un risque à prendre et qu ça n'est pas le paradis et que ça n'est pas évident; mais après ce rapport bien détaillé, je pense qu'il faut tenter sa chance et de s'armer de courage et d'ambition afin de pouvoir concrétiser ce projet.

Encore une fois merci beaucoup pour votre partage et bonne continuation.

.

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  • Habitués

Marouane pourrez vous nous éclairer sur ce point qui très très important a mes yeux:

''............. il ne faut pas oublier qu’il n’y a pas de véritable système de retraites, que la loi vous garantit uniquement 2 semaines de congés et que vous pouvez être mis à la porte à n’importe quel moment avec une indemnité ridicule .....................''

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