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trouver du travail avec sa thèse doctorat (Fr) semble difficile au Québec


aadghim

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Bonjour,

 

Y a -t-il des personnes sur ce forum qui ont pu trouver du travail avec une thèse doctorat en biologie végétale (ou autres), en tant qu'enseignent(e) à l'université ou en tant que checheur(se) dans les organismes publiques. Il me semble que le système Québecois n'est pas très différent de celui de mon pays ou de la France, en terme de sélection pré-établie, c-à-d avoir un réseau de "connaissances" et de personnes en place influentes, capables de pistonner votre candidature dans ce genre d'organismes et pour ce genre de poste. L’équité aux opportunités de travail est juste un mythr du "BS", la réalité est loin d’être le cas. Mais bon on ne va pas râler, le système tribal est un concept très encré chez les humains ... ET APRES TOUT ON EST QUE DES INVITES...

 

Dans le cas ou cela était très difficile pour vous, dans quel secteur vous vous êtes reconvertis ?

 

Merci de partager vos expériences et vos conseils.

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Les candidats ayant un doctorat coûtent plus cher que les autres. C'est un élément pris en compte par certains employeurs qui choisissent parfois des employés avec une scolarité moins importante. 

 

Maintenant, pour des emplois dans les universités, en effet, ça fonctionne beaucoup par réseau de connaissances. Ils ont aussi tendance à engager d'anciens étudiants qui avaient commencé à assister les professeurs en prenant des charges de cours pendant leur scolarité. Mais si vous avez des expériences intéressantes ou un champ d'expertise intéressant, vous pourrez peut-être être engagé. 

 

Il faut peut-être oser postuler dans des universités qui se trouvent loin des grands centres urbains. Je pense au réseau des Université du Québec qui ont plusieurs campus sur le territoire québécois. 

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il y a 55 minutes, aadghim a dit :

Bonjour,

 

Y a -t-il des personnes sur ce forum qui ont pu trouver du travail avec une thèse doctorat en biologie végétale (ou autres), en tant qu'enseignent(e) à l'université ou en tant que checheur(se) dans les organismes publiques. Il me semble que le système Québecois n'est pas très différent de celui de mon pays ou de la France, en terme de sélection pré-établie, c-à-d avoir un réseau de "connaissances" et de personnes en place influentes, capables de pistonner votre candidature dans ce genre d'organismes et pour ce genre de poste. L’équité aux opportunités de travail est juste un mythr du "BS", la réalité est loin d’être le cas. Mais bon on ne va pas râler, le système tribal est un concept très encré chez les humains ... ET APRES TOUT ON EST QUE DES INVITES...

 

 

Je ne sais pas si cela peut se vérifier dans d'autres cas, mais ma meilleure amie en est également convaincue après un doctorat en arts à Concordia. Elle n'a jamais pu obtenir de poste malgré quelques recommandations amicales. 

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Je confirme qu'il est très difficile d'intégrer une université québécoise avec un doctorat en venant d'ailleurs. Comme expliqué, ces postes sont très souvent comblés en interne (les doctorants déjà sur place) ou grâce aux réseaux et connaissances. À moins vraiment que tu sois dans un domaine très difficile à combler (dans l'université où je travaille, ils cherchent des chargés de cours en mathématiques et statistiques depuis des mois!).

J'ai un doctorat en psychologie (bon d'accord j'ai pas fait dans le plus simple pour trouver une job derrière) et je travaille dans une université mais côté administratif.

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mon ex avait finit sa maîtrise en biologie végétale ici... il a changé finalement pour faire une autre maîtrise en informatique. il voulait juste faire de la 'recherche'..

bref,  difficile de trouver un travail . il en avait un mais précaire où il devait toujours renouveler un contrat de recherche à l'université.  il dépendait du budget de l'école finalement.. là je sais pas ce qu'il fait. ( c'est un ex :D )

 

des diplômes supérieurs ça veut pas dire que tu vas travailler..

Modifié par Automne
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Il y a 4 heures, Azarielle a dit :

Les candidats ayant un doctorat coûtent plus cher que les autres. C'est un élément pris en compte par certains employeurs qui choisissent parfois des employés avec une scolarité moins importante. 

 

Maintenant, pour des emplois dans les universités, en effet, ça fonctionne beaucoup par réseau de connaissances. Ils ont aussi tendance à engager d'anciens étudiants qui avaient commencé à assister les professeurs en prenant des charges de cours pendant leur scolarité. Mais si vous avez des expériences intéressantes ou un champ d'expertise intéressant, vous pourrez peut-être être engagé. 

 

Il faut peut-être oser postuler dans des universités qui se trouvent loin des grands centres urbains. Je pense au réseau des Université du Québec qui ont plusieurs campus sur le territoire québécois. 

Merci pour le conseil Azarielle !

Je suis spécialisé dans valorisation de biomolécules en agriculture biologiques, un domaine qui peut être intéressant et promoteur.

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Il y a 4 heures, Cherrybee a dit :

 

Je ne sais pas si cela peut se vérifier dans d'autres cas, mais ma meilleure amie en est également convaincue après un doctorat en arts à Concordia. Elle n'a jamais pu obtenir de poste malgré quelques recommandations amicales. 

Elle voulait enseigner dans une Université?

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Il y a 3 heures, Automne a dit :

des diplômes supérieurs ça veut pas dire que tu vas travailler..

Je suis d'accord avec toi....Je suis (avec beaucoup d'autres) l'exemple type..mais il faut jamais baisser les bras :) ...Automne c'est ton prénom?

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Il y a 1 heure, aadghim a dit :

Je suis d'accord avec toi....Je suis (avec beaucoup d'autres) l'exemple type..mais il faut jamais baisser les bras :) ...Automne c'est ton prénom?

non, mon pseudo :lol:

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Il y a 1 heure, aadghim a dit :

Elle voulait enseigner dans une Université?

 

Oui, elle avait un doctorat québécois. Comme elle est bilingue elle a postulé dans tout le Canada, jusqu'à Vancouver.

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Apparemment c'est pas trop conseillé de s'engager sur une thèse, d'après un agent du SIEL. 

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Bonjour, 

 

effectivement, piston ou pas piston, je pense qu'il y a très peu de postes, tout simplement. Je crois que le mieux est de garder l’œil ouvert au cas où une bonne occasion se présente, mais surtout de ne pas se cantonner à chercher un poste dans une université. J'avoue qu'une prof (super renommée) de l'UdeM m'a proposé de faire un doctorat sous sa direction, mais j'ai refusé, car je trouve que ce serait du suicide professionnel. J'ai déjà du mal avec mes maîtrises, alors un doctorat, ça jouerait carrément contre moi.

 

Pour l'enseignement, le doctorat est une étape entre deux eaux, d'après ce que je constate dans mon département. Les cours de niveau bacc. ne requièrent pas d'être aussi diplômé que ça, j'ai obtenu une charge de cours grâce à mon expérience en enseignement (pas universitaire) et mes notes de maîtrise (j'ai 100 % dans les deux cours que j'ai suivis dans cette matière). Au niveau second cycle, hormis quelques exceptions, ce sont les professeurs titulaires et les chargés de cours les plus anciens qui dispensent les enseignements. Les professeurs titulaires se comptent sur les doigts de la main et les chargés de cours ont une activité professionnelle à côté de l'enseignement. Ils n'ont pas de poste fixe de chargé de cours et ils reçoivent une somme forfaitaire pour chaque charge donnée. Le nombre de charges qu'une personne peut se voir confier pour une session est variable d'une année à l'autre et chaque charge est indépendante, comme des missions.

 

Autre solution, c'est de jouer le jeu du réseautage, prendre contact avec les gens du milieu, assister à des colloques, etc. Mais, s'il y a peu de postes, il faudra accepter le premier job qui viendra, où qu'il soit, quel qu'il soit. Je dirais même qu'à ce niveau-là, il faudrait être prêt à accepter un poste dans n'importe quel pays, plutôt que de ne penser qu'au Canada.

 

Après j'ai un copain qui fait un post-doc ici et il est venu d'Angleterre. Je pense qu'il restera dans son université après. Peut-être que cela pourrait être une piste ? Ça montre en tout cas que c'est quand même possible. Peut-être a-t-il eu beaucoup de chance, peut-être est-il excellent, je ne sais pas, mais en tout cas il est bien ici.

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Le 19/04/2016 at 04:36, Orenda a dit :

Bonjour, 

 

effectivement, piston ou pas piston, je pense qu'il y a très peu de postes, tout simplement. Je crois que le mieux est de garder l’œil ouvert au cas où une bonne occasion se présente, mais surtout de ne pas se cantonner à chercher un poste dans une université. J'avoue qu'une prof (super renommée) de l'UdeM m'a proposé de faire un doctorat sous sa direction, mais j'ai refusé, car je trouve que ce serait du suicide professionnel. J'ai déjà du mal avec mes maîtrises, alors un doctorat, ça jouerait carrément contre moi.

 

Pour l'enseignement, le doctorat est une étape entre deux eaux, d'après ce que je constate dans mon département. Les cours de niveau bacc. ne requièrent pas d'être aussi diplômé que ça, j'ai obtenu une charge de cours grâce à mon expérience en enseignement (pas universitaire) et mes notes de maîtrise (j'ai 100 % dans les deux cours que j'ai suivis dans cette matière). Au niveau second cycle, hormis quelques exceptions, ce sont les professeurs titulaires et les chargés de cours les plus anciens qui dispensent les enseignements. Les professeurs titulaires se comptent sur les doigts de la main et les chargés de cours ont une activité professionnelle à côté de l'enseignement. Ils n'ont pas de poste fixe de chargé de cours et ils reçoivent une somme forfaitaire pour chaque charge donnée. Le nombre de charges qu'une personne peut se voir confier pour une session est variable d'une année à l'autre et chaque charge est indépendante, comme des missions.

 

Autre solution, c'est de jouer le jeu du réseautage, prendre contact avec les gens du milieu, assister à des colloques, etc. Mais, s'il y a peu de postes, il faudra accepter le premier job qui viendra, où qu'il soit, quel qu'il soit. Je dirais même qu'à ce niveau-là, il faudrait être prêt à accepter un poste dans n'importe quel pays, plutôt que de ne penser qu'au Canada.

 

Après j'ai un copain qui fait un post-doc ici et il est venu d'Angleterre. Je pense qu'il restera dans son université après. Peut-être que cela pourrait être une piste ? Ça montre en tout cas que c'est quand même possible. Peut-être a-t-il eu beaucoup de chance, peut-être est-il excellent, je ne sais pas, mais en tout cas il est bien ici.

Bonjour Orenda,

Merci pour ce retour très détaillé et ces conseilles précieux!

Oui un post-doc peut être une solution..le seul souci les contrats de post-doc ne sont pas nombreux et il faut trouver celui qui correspond au profile et aux acquis. Ce genre d'initiative permet certainement de construire un cercle de connaissances.  

Et-il possible d'enseigner dans des lycée des étudiants de niveau bac ou faut-il passer un concours type agrégation (FR)? 

 

MERCI ENCORE UNE FOIS POUR TON RETOUR!

 

Ata

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