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Le prix d'un rêve : perdre son métier en immigrant


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Le prix d'un rêve : perdre son métier en immigrant

Mise à jour le lundi 7 mars 2016 à 23 h 55 HNE
 

Ghatfan Shaaban est chirurgien vasculaire et Manar Alfarra est anesthésiste. Arrivés de Syrie il y a un an et demi, ils espèrent pouvoir recommencer à pratiquer leur profession au Québec, mais les obstacles avant d'y parvenir sont nombreux.

 

Un texte de Sophie LangloisTwitterCourriel

 

Les deux amoureux syriens ont fait leur résidence en médecine dans les années 1990 en France, où est née leur première fille. En 2010, ils retournent dans leur ville natale, Homs, où ils achètent une maison et ouvrent une clinique dans un édifice flambant neuf. En 2011, la révolution éclate, leur quartier est assiégé, ils fuient sous les bombes un an plus tard.

Arrivés à Montréal il y a 18 mois, ils obtiennent leur équivalence de diplôme du Collège des médecins du Québec, mais pour obtenir le permis de pratiquer, ils doivent refaire leur spécialité.

C'est là que le bât blesse. Les places en résidence pour les médecins étrangers sont très limitées. Un maximum de 60 médecins formés à l'extérieur du Canada et des États-Unis peuvent accéder au programme chaque année au Québec. L'an dernier, sur les 280 médecins étrangers qui ont fait une demande, seulement 49 ont eu une place.

Rénald Bergeron, président de la Conférence des doyens des facultés de médecine du QuébecRénald Bergeron, président de la Conférence des doyens des facultés de médecine du Québec

« On essaie de choisir des gens qui ont une probabilité assez grande de diplomation, explique Rénald Bergeron, le président de la Conférence des doyens des facultés de médecine du Québec. Le tiers ont des progressions plus lentes que les autres, un tiers presque échoue. » Après vérification, le taux d'échec des médecins étrangers est plutôt de 11 %, comparé à 1,7 % chez les médecins formés au Canada et aux États-Unis.

En 2013, la Commission des droits de la personne du Québec affirmait dans un rapport accablant que les facultés de médecine faisaient de la « discrimination systémique » à l'endroit des médecins étrangers. Les facultés de médecine s'en défendent, mais l'impression d'arbitraire persiste puisque la démarche d'admission en résidence n'est pas transparente. Impossible de connaître les critères d'évaluation d'un dossier ou les raisons d'un rejet.

Ghatfan Shaaban a fait 22 demandes pour obtenir une place en résidence, dont 18 en médecine familiale. Il n'a été convoqué qu'à une entrevue et il n'a pas été retenu. « On n'a qu'une toute petite réponse, toute bête, qui dit non », dit le médecin, profondément déçu et blessé.

« Je veux être utile, c'est l'âge d'or du chirurgien vasculaire. Je peux sûrement faire autre chose. Mais à 50 ans, c'est dur et, surtout, je considère que c'est du gâchis. »— Ghatfan Shaaban

source : http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2016/03/07/004-medecins-syriens-residence-quebec.shtml

 

Capture d’écran 2016-03-08 à 09.29.41.png

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11% d'échecs, c'est quand même énorme..  les standards sont très élevés ou bien c'est la formation dans ces pays là qui n'est pas adéquate?

 

 

 

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Pourquoi ils ne sont pas informés avant d'immigrer?

Pourquoi ils ne sont pas retournés en France, pays connu car ils y sont fait leur résidence en médecine?

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Moi je trouve que c'est triste.Comment peut-on laisser venir ici u Québec,des professionnels dont on sait sûrement qu'il sera difficile de les intégrer professionnellement.C'est une perte énorme pout le Québec,mais aussi pour ces immigrants.

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il y a 2 minutes, prince21 a dit :

Moi je trouve que c'est triste.Comment peut-on laisser venir ici u Québec,des professionnels dont on sait sûrement qu'il sera difficile de les intégrer professionnellement.C'est une perte énorme pout le Québec,mais aussi pour ces immigrants.

Ils ont signé un document spécifiant qu'ils savaient que leur formation relevait d'un Ordre professionnel! Donc ils ont pris le risque et c'est leur décision!

Ce qui est triste, c'est qu'ils ne sont pas informés avant et qu'ils ont présumé comme plusieurs, que le tapis rouge leur serait déroulé!

Comment est-ce une perte pour la province? Qui nous garantit que leur formation est au moins équivalente? Il ne faut pas oublier qu'il y a des pays où les dirigeants ne se font soigner dans leur pays!

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11% c'est enorme surtout que ca concerne la reussite a un programme entier de résidence...De plus ca doit être surement les gens qui échouent au bout du compte l'examen final et ca ne compte pas ceux qui ont été bloqués ou qui ont abandonnés avant...La on arriverait au tiers d'échec.

 

Effectivement les standarts du college des medecins sont élevés: pour les médecin généralistes francais l'echec a un simple stage de 3 mois est de l'ordre de 25%.

 

Rien ne dit qu'ils ont la compétence pour exercer ici. J'ai croisés des médecins dans leurs situations a l'ôpital, certains avaient le niveau, et d'autres étaient des dangers publics. Etre chirurgien dans un pays ne garantis pas un niveau de compétence égal a un chirurgien formés ici...

 

Et sinon oui quand tu immigres en tant que médecin tu signes un document expliquant qu'a priori tu ne pourras pas exercer la médecine et que la marche a suivre pour exercer est longue et incertaine.

 

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Il y a 2 heures, Automne a dit :

11% d'échecs, c'est quand même énorme..  les standards sont très élevés ou bien c'est la formation dans ces pays là qui n'est pas adéquate?

 

 

Il faut ajouter aussi que la médecine d'ici est TRÈS technologique. Pas sûre qu'un médecin formé au Rwanda saurait ce qu'est un TACO.

 

Moi je trouve plutôt que 89% de réussite est un bon score. C'est peut-être en décomposant ce 89% qu'on parviendrait à identifier ceux qui ont plus de chances de réussir et à leur donner plus de chances que ceux qui tirent vers le bas. 

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donc 89% des médecins qui ne sont pas des chauffeurs de taxis.

 

les gens pensent qu'ils le sont tous et que c'est impossible d'être médecin au Québec...

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il y a 18 minutes, Automne a dit :

donc 89% des médecins qui ne sont pas des chauffeurs de taxis.

 

les gens pensent qu'ils le sont tous et que c'est impossible d'être médecin au Québec...

 

 

Ton chien a mangé tes notes de statistique toi :P

 

On parle de 89% de ceux qui s'inscrivent pour la résidence. Avant de se rendre là, il faut parcourir une vraie course d'obstacle (réunir les papiers et l'argent dans les délais, s'inscrire aux examens, les réussir et obtenir une place en résidence). À chaque étape il y a des pertes. Et beaucoup renoncent sans même essayer. Et font autre chose dont le taxi.

Modifié par Kweli
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  • Habitués
Il y a 2 heures, dentan01 a dit :

Ils ont signé un document spécifiant qu'ils savaient que leur formation relevait d'un Ordre professionnel! Donc ils ont pris le risque et c'est leur décision!

Ce qui est triste, c'est qu'ils ne sont pas informés avant

Je suppose.

 

Il y a 3 heures, immigrer.com a dit :

 En 2011, la révolution éclate, leur quartier est assiégé, ils fuient sous les bombes un an plus tard.

Arrivés à Montréal il y a 18 mois, ils obtiennent leur équivalence de diplôme du Collège des médecins du Québec, mais pour obtenir le permis de pratiquer, ils doivent refaire leur spécialité.

C'est là que le bât blesse. Les places en résidence pour les médecins étrangers sont très limitées. Un maximum de 60 médecins formés à l'extérieur du Canada et des États-Unis peuvent accéder au programme chaque année au Québec. L'an dernier, sur les 280 médecins étrangers qui ont fait une demande, seulement 49 ont eu une place.

 

Ils ont quitté leur pays en 2012. Où étaient-ils entre 2012 et 2014? Pendant le temps où ils préparaient leur dossier, je suppose qu'ils étaient censés s'informer. Si leur formation est française, pourquoi ne pas retourner en France en environnement connu?

 

Je suis sûre que même à titre de réfugiés, ils seraient acceptés. Ils viennent de perdre 18 mois à se débattre et 4 ans de non pratique. 

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Il faut ajouter aussi que la médecine d'ici est TRÈS technologique. Pas sûre qu'un médecin formé au Rwanda saurait ce qu'est un TACO.

 

>>>A-t-on pour cette raison une population en meilleure santé ici?

 

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il y a 43 minutes, Ivy Bijou a dit :

Il faut ajouter aussi que la médecine d'ici est TRÈS technologique. Pas sûre qu'un médecin formé au Rwanda saurait ce qu'est un TACO.

 

>>>A-t-on pour cette raison une population en meilleure santé ici?

 

l'espérance de vie moyenne au rwanda est de 60 ans... ici c'est  82 ans

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_esp%C3%A9rance_de_vie

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il y a 9 minutes, Automne a dit :

l'espérance de vie moyenne au rwanda est de 60 ans... ici c'est  82 ans

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_esp%C3%A9rance_de_vie

 

L'espérance de vie représente le nombre d'ans que devrait en principe vivre une personne à compter de la naissance (pour l'espérance de vie à la naissance) ou à compter de 65 ans (pour l'espérance de vie à 65 ans) selon les statistiques de mortalité pour la période d'observation retenue. 

Tous les Canadiens ne meurent pas à 82 ans ou plus tard et on trouve des centenaires même lorsque l'espérance est basse.

Le fait que l'espérance de vie augmente ne signifie toutefois pas que toutes les années seront forcément vécues en bonne santé en moyenne, les Canadiens peuvent s'attendre à vivre 70 années sur 80 en bonne santé.

 

Le cancer et les maladies du coeur, les deux principales causes de décès au Canada, sont à l'origine d'un peu plus de la moitié (51%) des 238 617 décès survenus en 2008, d’après Statistique Canada.

 

Pour la première fois, le cancer est la principale cause de décès dans chaque province et territoire. Quant aux maladies du cœur, elles sont la deuxième principale cause de décès dans chaque province et territoire, sauf au Nunavut, où le suicide occupe le deuxième rang.

 

Ainsi, le cancer est à l'origine de 30% de l'ensemble des décès, suivi des maladies du coeur (21%) et des accidents cérébrovasculaires (6%). Viennent ensuite, par ordre d'importance, les maladies chroniques des voies respiratoires inférieures, les accidents, le diabète, la maladie d'Alzheimer, la grippe et la pneumopathie, les maladies du rein ainsi que le suicide. Ces 10 principales causes de décès représentent 77% de l'ensemble des décès.

 

http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/sante-pharmaceutique-et-biotechnologies/de-quoi-meurt-on-au-canada/536996

 

http://www.statcan.gc.ca/pub/82-229-x/2009001/demo/lif-fra.htm

 

 

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Il y a 2 heures, Kweli a dit :

Moi je trouve plutôt que 89% de réussite est un bon score. C'est peut-être en décomposant ce 89% qu'on parviendrait à identifier ceux qui ont plus de chances de réussir et à leur donner plus de chances que ceux qui tirent vers le bas. 

 

Enfait il y a 6-8 places par an dans ces programmes je crois...Sur des centaines de demandes.

Si sur ces 6-8 yen a une partie qui abandonne puis une partie qui echoue le college royal a la fin, ca fait quand même pas un gros taux de reussite et la probabilité totale pour arriver au permis d'exercice est minime quand tu debarques avec ton diplome...

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il y a une heure, Ivy Bijou a dit :

 

L'espérance de vie représente le nombre d'ans que devrait en principe vivre une personne à compter de la naissance (pour l'espérance de vie à la naissance) ou à compter de 65 ans (pour l'espérance de vie à 65 ans) selon les statistiques de mortalité pour la période d'observation retenue. 

 

Tous les Canadiens ne meurent pas à 82 ans ou plus tard et on trouve des centenaires même lorsque l'espérance est basse.

 

Le fait que l'espérance de vie augmente ne signifie toutefois pas que toutes les années seront forcément vécues en bonne santé en moyenne, les Canadiens peuvent s'attendre à vivre 70 années sur 80 en bonne santé.

 

 

 

Le cancer et les maladies du coeur, les deux principales causes de décès au Canada, sont à l'origine d'un peu plus de la moitié (51%) des 238 617 décès survenus en 2008, d’après Statistique Canada.

 

 

 

Pour la première fois, le cancer est la principale cause de décès dans chaque province et territoire. Quant aux maladies du cœur, elles sont la deuxième principale cause de décès dans chaque province et territoire, sauf au Nunavut, où le suicide occupe le deuxième rang.

 

 

 

Ainsi, le cancer est à l'origine de 30% de l'ensemble des décès, suivi des maladies du coeur (21%) et des accidents cérébrovasculaires (6%). Viennent ensuite, par ordre d'importance, les maladies chroniques des voies respiratoires inférieures, les accidents, le diabète, la maladie d'Alzheimer, la grippe et la pneumopathie, les maladies du rein ainsi que le suicide. Ces 10 principales causes de décès représentent 77% de l'ensemble des décès.

 

 

 

http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/sante-pharmaceutique-et-biotechnologies/de-quoi-meurt-on-au-canada/536996

 

 

 

http://www.statcan.gc.ca/pub/82-229-x/2009001/demo/lif-fra.htm

 

 

 

 

 

la question était de savoir si au rwanda tu es en meilleur santé qu'ici

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il y a 27 minutes, Automne a dit :

la question était de savoir si au rwanda tu es en meilleur santé qu'ici

Il y vivent moins longtemps certes, mais moins malade aussi.

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  • Habitués

La médecine en Syrie est parmi les meilleures au monde (informez vous sur: la Syrie, source de la science). C'est juste que les mafieux d'ici trouvent autres choses pour réduire leurs chances. Pas n'importe qui dans les pays du 1/3 monde peut accéder au programme de la médecine.

La médecine d'ici est plus orientée NT, certes, mais ca demande juste une petite adaptation aux machines avant d'être opérationnel.

Les Médecins Francais devraient pas avoir besoin de l'autorisation de quiconque. Ils sont plus compétents que beaucoup de médecins d'ici.

C'est vraiment stupide (c'est d'ailleurs typiquement nord-américain) de croire que ceux qui viennent d'ailleurs ne savent rien. Arrêtons avec ces préjugés à la con...

 

Voilà c'était mon coup de gueule de la soirée !

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  • Habitués
Il y a 2 heures, Automne a dit :

la question était de savoir si au rwanda tu es en meilleur santé qu'ici

 

 

Si ça t'intéresse, la réponse n'est ni oui ni non, étant donné que la santé n'est pas l'absence de maladie, et que la vie ne signifie pas non plus qu'il y a une qualité de vie à la clé.  

 

Les Rwandais ont une espérance de vie plus courte, mais ce n'est pas le seul système de santé qui est en cause (tout comme le système de santé au Québec contribue juste un peu à l'espérance de vie, le reste vient du niveau de vie, de l'hygiène de vie, etc). Les Rwandais meurent plus jeunes de diverses maladies mais aussi des conséquences de la pauvreté. Le système de santé n"est pas très développé, en plus d'être très inégalitaire. Les citadins ont droit à une médecine dernier cri, les ruraux à un dispensaire tenu par un infirmier. Au moins, l'assurance maladie est accessible à tous, contrairement à plusieurs pays africains. En plus, au Québec, les personnes peuvent survivre à un handicap de naissance, aux accidents et aux maladies graves tels que le cancer. Au Rwanda, il faudrait être chanceux. Ou très riche.

 

Ceci étant dit, le Rwandais a très peu de chances de mourir de suicide ou de vivre les dernières années de sa courte espérance de vie en CHSLD, tout seul comme un coton. Donc, toutes ces notions d'espérance de vie et de santé sont assez relatives finalement. 

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  • Habitués
il y a 4 minutes, Kweli a dit :

 

Ceci étant dit, le Rwandais a très peu de chances de mourir de suicide ou de vivre les dernières années de sa courte espérance de vie en CHSLD, tout seul comme un coton. Donc, toutes ces notions d'espérance de vie et de santé sont assez relatives finalement. 

 

J'ai beaucoup aimé cette petite repartie :)

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  • Habitués

Il y a des personnes qui sont toujours prêtes à cracher sur la terre qui les a accueillies! Oui les choses sont moins bonnes mais au moins à la fin ce n'est pas aussi mauvais qu'au Canada et spécialement dans la province de Québec! Je me demande ce qu'elles font ici, si tout est mieux à tout moment, dans leur pays d'origine? En plus, elles sont supposées être passées dans plusieurs pays avant d'aboutir ici!

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