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Retour en France, mitigé mais heureux


HR1

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Dans chaque expérience d'installation au Québec (où ailleurs), il y a un élément initial, fondateur, déclencheur et déterminant : ras-le-bol du train train en France, grisaille parisienne, ambiance parfois lourde, rapports tendus entre les gens, impression d'être coincé dans un emploi sans perspectives, sensation que tout est plus vert ailleurs... des tas de raisons en somme. Ces éléments ne sont pas anodins et je crois qu'ils conditionnent toute expérience d'émigration.

Dans mon cas, je suis parti à Montréal quelques mois à peine après avoir obtenu mon diplôme à l'université et à cause de l'impossibilité de trouver un emploi dans mon propre pays (manque d'expérience au sortir des études). Un ami vivant là-bas m'a dit un jour, alors que je lui parlais de ma frustration de ne pas trouver de premier emploi dans ma région : "viens ici, il y a plein de possibilités !" Alors après une demande de PVT qui a été traitée en deux mois (c'était en 2006 !), je me suis retrouvé à Montréal en plein hiver, sous le froid et la neige... Je ne m'attendais à rien en arrivant au Canada à vrai dire. Je connaissais assez mal le pays. Néanmoins, je me suis vite adapté.

J'ai trouvé un emploi en deux semaines, exactement dans ma branche. Mon employeur a sponsorisé ma demande de visa de travail temporaire à la fin de mon PVT grâce à une compétence rare que je possédais (eh oui, car Emploi Québec veille à ce que les étrangers demandeurs de permis de travail temporaire ne privent pas des québécois d'un emploi, et il faut vraiment une compétence ou une plus-value rare pour rester dans le cadre d'un permis de travail temporaire) et j'ai pu rester de cette façon. L'expérience professionnelle, qui aura duré trois ans, a été épouvantable. Mais je ne blâme pas le Québec pour autant, j'ai assez de recul pour me dire que parmi les employeurs de Montréal, j'ai dû faire "mauvaise pioche" et qu'il y en a de très bons. Bref, tout ça pour dire que je suis arrivé, j'ai pu me loger et travailler sans aucun problème.

Mon approche était de toute façon pragmatique : travailler, travailler, travailler. Le reste importait peu. Mais comme j'ai trouvé mon emploi très vite, j'ai commencé à vouloir rencontrer des gens et là : gros problème. J'ai été confronté à une forme de xénophobie anti-française, parfois marquée, parfois subtile, toujours perceptible. Rien que le jour où j'ai pris les clefs de ma colocation, le propriétaire a entamé une tirade sur les Français, qui avait pourtant bien commencé mais qui s'est terminée par un : "de toute façon, vous les Français, vous nous avez abandonnés et vous nous avez laissés aux mains des Anglais", en grommelant et en ponctuant sa diatribe par un : "pfff pour quelques arpents de neige". Belle entrée en matière !

Les québécois sympas que j'ai rencontrés, et il y en a beaucoup quand même, m'ont ouvert leur bras, mais ne les ont pas refermés sur moi. Autrement dit, il y a une distance impossible à franchir pour devenir familier, très ami ou même juste ami avec eux. Et en tant que français, c'est un peu plus difficile. Pas impossible me direz-vous, et c'est vrai. Mais peu pourront nier la difficulté de tisser des liens avec les Québécois. Et cela doit prendre plus de trois ans manifestement.

Et j'ai rencontré des français. Plein de français. Le comble, c'est que la xénophobie dont je parlais provenait souvent de...ces mêmes français. Ceux-là qui renient leur pays, qui parlent joual à peine arrivés pour se dissocier encore plus de leur compatriotes, prouver qu'ils ne sont déjà plus tout à fait français (et comptent les jours avant de pouvoir gommer cette anomalie en demandant la citoyenneté canadienne) mais qui, comble du paradoxe, vivent en vase clos, entre eux, sur le Plateau ou dans l'Est de l'île. Personne pour leur clouer le bec, sensation d'être plus intelligents, plus riches et mieux lotis que leurs pauvres concitoyens restés dans le petit pré-carré situé sur ce "vieux-continent". J'ai parfois eu l'impression que c'étaient eux qui personnifiaient le plus les pires clichés sur les Français ! J'ai donc commencé à m'interroger en les entendant disserter sur l'inutilité de la France et la magie du Québec.

Et j'ai gratté. Et quand on gratte un peu et qu'on cherche à comprendre, on se rend vite compte que pour nombre d'entre eux qui en ont tellement bavé pour effectuer leurs démarches administratives pour émigrer, être déçu ou se rendre compte qu'ils se sont trompés après tant d'efforts une fois sur place serait l'ultime coup du sort. Alors beaucoup se mentent et font comme si tout était génial pour ne pas rendre l'expérience encore plus vaine. D'autres rabaissent encore plus la mère patrie pour se convaincre encore davantage qu'ils ont bien fait de la quitter. Pourtant, tout n'est pas génial, là-bas comme ici, comme dans tous les pays.

Au-delà de ces considérations, c'est un monde très différent de ce que nous pouvons connaître ici. Au risque d'enfoncer des portes ouvertes, oui, là-bas, ce n'est pas la France. C'est l'Amérique, même si la langue officielle est le français. On en veut pour son argent, on veut de la quantité au détriment de la qualité, loi du plus fort et du plus riche, grands espaces phagocytés par les propriétés privées qui empêchent, par exemple, l'accès à de nombreux lacs... Et j'en passe. Ah, et le Québec, ce n'est pas que l'hiver. C'est aussi un été tropical désagréablement humide et effroyablement chaud. Sans climatiseur, c'est l'insomnie assurée les nuits d'été !

Loin de mes idéaux très européens, j'ai fini par partir, aussi parce que j'étais incapable de continuer à travailler pour ma société.

Je ne regrette absolument rien, et être là-bas m'a fait aimer encore plus la France et l'Europe.

Rentré depuis 2009, je suis retourné une fois au Québec en vacances en 2010 (preuve que j'aime cette Province et que je ne garde aucune séquelle de mon séjour là-bas !).Néanmoins, je n'y retournerai jamais vivre !

Moralité : je crois que nous ne sommes pas faits pour vivre partout. Les deux pays sont formidables et ont plein d'atouts, mais j'ai choisi mon camp. Et je comprends que d'autres aient choisi l'autre !

Modifié par HR1
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  • Habitués

c'est quoi comme travail?

et pourquoi ne pas avoir changé d'entreprise ?

"de toute façon, vous les Français, vous nous avez abandonnés et vous nous avez laissés aux mains des Anglais"

:Crylol:

pauvre lui, accumuler autant de rancœur pendant des centaines d'années.. doit pas être très heureux dans sa vie..

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Comme travail : traducteur/réviseur français anglais-norvégien-danois-suédois. D'où la rareté.

Pourquoi ne pas avoir changé ? Une fois mon permis de travail temporaire accepté, ce dernier était lié à mon emploi et mon employeur. En d'autres termes : en cas de démission ou de licenciement, c'était le retour en France obligé.

Pour le reste : oui, un frustré, sans doute !

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  • Habitués

pas nécessairement un retour, si tu avais trouvé un autre employeur pour les démarches.

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Oui, mais il aurait fallu redemander une évaluation sur le marché du travail d'emploi Québec et de Ressources Humaines Canada, plus Immigration Québec... peut-être même un nouveau CSQ... Cela aurait été possible, mais long !

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Je maintiens... C'était mon premier emploi, j'étais naïf, et clairement sous-payé. Je m'en suis rendu compte et je suis resté. Mais les rapports avec la hiérarchie se sont détériorés par la suite... D'ailleurs, j'en veux pour preuve la démarche de Ressource Humaines Canada qui a contacté mon DRH dans le cadre de la démarche conjointe de demande de permis de travail temporaire, et qui s'est demandé pourquoi mon employeur voulait absolument me garder alors qu'il me payait si peu. Sous pression, mon DRH m'a convoqué et j'ai été augmenté à ce moment-là...

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  • Habitués

Et j'ai rencontré des français. Plein de français. Le comble, c'est que la xénophobie dont je parlais provenait souvent de...ces mêmes français. Ceux-là qui renient leur pays, qui parlent joual à peine arrivés pour se dissocier encore plus de leur compatriotes, prouver qu'ils ne sont déjà plus tout à fait français (et comptent les jours avant de pouvoir gommer cette anomalie en demandant la citoyenneté canadienne) mais qui, comble du paradoxe, vivent en vase clos, entre eux, sur le Plateau ou dans l'Est de l'île. Personne pour leur clouer le bec, sensation d'être plus intelligents, plus riches et mieux lotis que leurs pauvres concitoyens restés dans le petit pré-carré situé sur ce "vieux-continent". J'ai parfois eu l'impression que c'étaient eux qui personnifiaient le plus les pires clichés sur les Français ! J'ai donc commencé à m'interroger en les entendant disserter sur l'inutilité de la France et la magie du Québec.

:biggrin2::biggrin2::biggrin2:

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J'avais fait les démarches pour la demander depuis le Québec où j'ai passé les entretiens rue Notre-Dame ; je devais d'ailleurs renvoyer mon dossier à Buffalo (?) mais je suis parti avant... C''est sûr qu'une RP aurait facilité mes trois ans au Québec (car un statut temporaire empêche plein de chose au niveau emploi, bancaire, santé, logement...)

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J'avais fait les démarches pour la demander depuis le Québec où j'ai passé les entretiens rue Notre-Dame ; je devais d'ailleurs renvoyer mon dossier à Buffalo (?) mais je suis parti avant... C''est sûr qu'une RP aurait facilité mes trois ans au Québec (car un statut temporaire empêche plein de chose au niveau emploi, bancaire, santé, logement...)

Et d'ailleurs, si j'avais demandé ma RP auprès de ce même centre, j'aurais très bien pu me retrouver parmi les oubliés de Buffalo ! Les dates concordent !

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Dans chaque expérience d'installation au Québec (où ailleurs), il y a un élément initial, fondateur, déclencheur et déterminant : ras-le-bol du train train en France, grisaille parisienne, ambiance parfois lourde, rapports tendus entre les gens, impression d'être coincé dans un emploi sans perspectives, sensation que tout est plus vert ailleurs... des tas de raisons en somme. Ces éléments ne sont pas anodins et je crois qu'ils conditionnent toute expérience d'émigration.

Dans mon cas, je suis parti à Montréal quelques mois à peine après avoir obtenu mon diplôme à l'université et à cause de l'impossibilité de trouver un emploi dans mon propre pays (manque d'expérience au sortir des études). Un ami vivant là-bas m'a dit un jour, alors que je lui parlais de ma frustration de ne pas trouver de premier emploi dans ma région : "viens ici, il y a plein de possibilités !" Alors après une demande de PVT qui a été traitée en deux mois (c'était en 2006 !), je me suis retrouvé à Montréal en plein hiver, sous le froid et la neige... Je ne m'attendais à rien en arrivant au Canada à vrai dire. Je connaissais assez mal le pays. Néanmoins, je me suis vite adapté.

J'ai trouvé un emploi en deux semaines, exactement dans ma branche. Mon employeur a sponsorisé ma demande de visa de travail temporaire à la fin de mon PVT grâce à une compétence rare que je possédais (eh oui, car Emploi Québec veille à ce que les étrangers demandeurs de permis de travail temporaire ne privent pas des québécois d'un emploi, et il faut vraiment une compétence ou une plus-value rare pour rester dans le cadre d'un permis de travail temporaire) et j'ai pu rester de cette façon. L'expérience professionnelle, qui aura duré trois ans, a été épouvantable. Mais je ne blâme pas le Québec pour autant, j'ai assez de recul pour me dire que parmi les employeurs de Montréal, j'ai dû faire "mauvaise pioche" et qu'il y en a de très bons. Bref, tout ça pour dire que je suis arrivé, j'ai pu me loger et travailler sans aucun problème.

Mon approche était de toute façon pragmatique : travailler, travailler, travailler. Le reste importait peu. Mais comme j'ai trouvé mon emploi très vite, j'ai commencé à vouloir rencontrer des gens et là : gros problème. J'ai été confronté à une forme de xénophobie anti-française, parfois marquée, parfois subtile, toujours perceptible. Rien que le jour où j'ai pris les clefs de ma colocation, le propriétaire a entamé une tirade sur les français, qui avait pourtant bien commencée mais qui s'est terminée par un : "de toute façon, vous les Français, vous nous avez abandonnés et vous nous avez laissés aux mains des Anglais", en grommelant et en ponctuant sa diatribe par un : "pfff pour quelques arpents de neige". Belle entrée en matière !

Les québécois sympas que j'ai rencontrés, et il y en a beaucoup quand même, m'ont ouvert leur bras, mais ne les ont pas refermés sur moi. Autrement dit, il y a une distance impossible à franchir pour devenir familier, très ami ou même juste ami avec eux. Et en tant que français, c'est un peu plus difficile. Pas impossible me direz-vous, et c'est vrai. Mais peu pourront nier la difficulté de tisser des liens avec les Québécois. Et cela doit prendre plus de trois ans manifestement.

Et j'ai rencontré des français. Plein de français. Le comble, c'est que la xénophobie dont je parlais provenait souvent de...ces mêmes français. Ceux-là qui renient leur pays, qui parlent joual à peine arrivés pour se dissocier encore plus de leur compatriotes, prouver qu'ils ne sont déjà plus tout à fait français (et comptent les jours avant de pouvoir gommer cette anomalie en demandant la citoyenneté canadienne) mais qui, comble du paradoxe, vivent en vase clos, entre eux, sur le Plateau ou dans l'Est de l'île. Personne pour leur clouer le bec, sensation d'être plus intelligents, plus riches et mieux lotis que leurs pauvres concitoyens restés dans le petit pré-carré situé sur ce "vieux-continent". J'ai parfois eu l'impression que c'étaient eux qui personnifiaient le plus les pires clichés sur les Français ! J'ai donc commencé à m'interroger en les entendant disserter sur l'inutilité de la France et la magie du Québec.

Et j'ai gratté. Et quand on gratte un peu et qu'on cherche à comprendre, on se rend vite compte que nombre d'entre eux en ont tellement bavé pour effectuer leurs démarches administratives pour émigrer qu'être déçu ou se rendre compte qu'ils se sont trompés après tant d'efforts serait l'ultime coup du sort. Alors on se ment et on fait comme si tout était génial pour ne pas rendre l'expérience encore plus vaine. Et on rabaisse encore plus la mère patrie. Pourtant, tout n'est pas génial, là-bas comme ici, comme dans tous les pays.

Au-delà de ces considérations, c'est un monde très différent de ce que nous pouvons connaître ici. Au risque d'enfoncer des portes ouvertes, oui, là-bas, ce n'est pas la France. C'est l'Amérique, même si la langue officielle est le français. On en veut pour son argent, on veut de la quantité au détriment de la qualité, loi du plus fort et du plus riche, grands espaces phagocytés par les propriétés privées qui empêchent, par exemple, l'accès à de nombreux lacs... Et j'en passe. Ah, et le Québec, ce n'est pas que l'hiver. C'est aussi un été tropical désagréablement humide et effroyablement chaud. Sans climatiseur, c'est l'insomnie assurée les nuits d'été !

Loin de mes idéaux très européens, j'ai fini par partir, aussi parce que j'étais incapable de continuer à travailler pour ma société.

Je ne regrette absolument rien, et être là-bas m'a fait aimer encore plus la France et l'Europe.

Rentré depuis 2009, je suis retourné une fois au Québec en vacances en 2010 (preuve que j'aime cette Province et que je ne garde aucune séquelle de mon séjour là-bas !).Néanmoins, je n'y retournerai jamais vivre !

Moralité : je crois que nous ne sommes pas faits pour vivre partout. Les deux pays sont formidables et ont plein d'atouts, mais j'ai choisi mon camp. Et je comprends que d'autres aient choisi l'autre !

Comme c'est romantique....;)

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  • Habitués

Je ne sais pas si le Quebec est le meilleur endroit pour commencer, comme tu l'as bien dit c'est quand meme l'Amerique du Nord, j'ai l'impression qu'il est preferable de venir y travailler avec une experience significative, voir une reelle expertise pour s'imposer dans le milieu professionnel.

Je trouve aussi penible cette habitude a denigrer son pays d'origine, l'automotivation peut etre.

En effet, retourner en France peut etre un echec, mais au moins les gens se sont pris en main pour changer leur vie qui ne leur convenait peut etre pas. C'est toujours mieux que de rester raler et subir les choses !

Maintenant le PTT ouvre quand meme pas mal de portes (RAMQ, Carte de credit,...)

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Oui ! Automotivation, ou méthode coué ! Non, j'ai fait le bon choix, non, j'ai fait le bon choix, non, j'ai fait le bon choix ! ;)

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  • Habitués

Il y a aussi d'autres provinces... Si jamais tu voulais retenter une aventure en Amérique du nord.

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  • Habitués

Moralité : je crois que nous ne sommes pas faits pour vivre partout. Les deux pays sont formidables et ont plein d'atouts, mais j'ai choisi mon camp. Et je comprends que d'autres aient choisi l'autre !

Je constate encore une fois que les conditions d'accueil/de travail peuvent aussi faire capoter une immigration. Votre expérience n'a pas été bonne. Celle de ceux qui restent l'est.

En définitive, c'est un peu un jeu de roulette :smile:

En tout cas, contente que votre expérience québécoise vous ait peut-être apporté un plus pour trouver du travail à votre retour. Et aussi contente que vous veniez nous visiter en vacances sans racune. :smile:

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Oh, je sais, je suis allé en Alberta, en Ontario et jusqu'à Vancouver lors de mon séjour de trois ans au Canada ! Et je dois avouer que si j'avais dû changer de province, la Colombie-Britannique aurait eu mes faveurs ! Mais à priori, et pour y vivre, cela nécessite des revenus assez élevés...

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Oui, aucune rancune ! J'ai aimé le Québec pour les mêmes raisons que j'ai aimé l'Irlande (deux terres ultra-attachantes) et j'y retournerai sous peu pour passer ma certification professionnelle pour travailler pour le marché québécois !

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  • Habitués

Merci pour ton retour, et félicitations de t'être accroché 3 ans, ça n'a pas dû être facile tous les jours ! Malheureusement, des cabinets de traduction ripoux qui sous-payent leurs employés et les pressent comme des citrons, il y en a quelques-uns au Canada, même si ce n'est pas la norme, mais j'imagine que tu es à ton compte à présent, ce qui doit être plus épanouissant...

En tout cas, je te souhaite un bel avenir professionnel, l'agrément de l'OTTIAQ t'ouvrira bien des portes de ce côté de l'Atlantique ! :wink:

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  • Habitués

"de toute façon, vous les Français, vous nous avez abandonnés et vous nous avez laissés aux mains des Anglais", en grommelant et en ponctuant sa diatribe par un : "pfff pour quelques arpents de neige". Belle entrée en matière !

Il aurait dû éviter ce genre d'humour...

Autrement dit, il y a une distance impossible à franchir pour devenir familier, très ami ou même juste ami avec eux.

Vrai, d'ailleurs ça n'a rien à voir avec le fait d'être français, les gens sont comme ça.

Je me souviens quand je suis arrivé pendant deux trois ans je fréquentais des français, des gens que je n'aurais jamais côtoyés dans mon pays avec des origines socio-économiques différentes et donc une vision du Québec et de l'hexagone différente. Donc lorsque tu dis avoir rencontré des français critiquant leurs origines pour mieux se conforter dans un projet d'immigration qui est peut-être un échec, c'est un point de vue.

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  • Habitués

Rentré depuis 2009, je suis retourné une fois au Québec en vacances en 2010

Ça remonte à loin! Très loin!

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