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Dur dur... je suis coincée ici, le cauchemar du quotidien


Sen123

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En tout cas, tu es dure avec les Québécois. Aucun bon mot, que des commentaires négatifs.

Et si tu te trompais de cible? Que ton mal-être n'avait rien à voir avec le Québec.

Non non, c'est pas vrai. Je dénonce les choses qui me peinent, c'est tout. Je ne connais pas assez justement les natifs pour leur trouver des qualités dans l'ensemble, à part ce qui est naturellement commun chez quasi toute l'humanité et qui coule de source. Ma vision d'eux est celle-ci actuellement. Mais pour te faire plaisir, je peux te dire ce que j'aime aussi: ils essaient de te mettre à l'aise avec le tutoiement, ils ne sont pas agressifs, ils ne sont pas si sceptiques, ils se posent moins de questions. Voilà. Mon mal-être est amplifié j'ai essayé de l'expliquer, par mon isolement. Pourquoi isolement? parce que je ne comprends pas la société québécoise. Je ne déteste personne, tout le monde a ses qualités et ses défaux. Dans l'ensemble on est bien ici car on n'est pas stressés. C'est la chose que j'aime le plus ici. La propreté de l'air, les paysages et le défaut de stress.

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Change de province le Quebec c'est juste une province du Canada.

J'ai déjà dit plus haut que je parle bien anglais mais je ne suis pas bilingue professionnellement et j'ai peur de recommencer à 0 et que mon enfant revive une désinstallation alors qu'il fait tellement d'effort de prendre des racines aussi. Puis j'ai vu les prix pour se loger en Ontario... ça m'a coupé.

Un moment donné il faut choisir si tu n'est pas bilingue mais tu parle bien. Dans une autre province tu va facilement devenir bilingue donc pas souci à faire de ce côté la.

J'ai une ami qui n'est pas bilingue il a réussit a trouvé un super job à Toronto depuis Montréal, tu peux commence déjà de postuler sur des postes à Toronto.

Oui, d'accord, tant mieux pour ton ami. Il doit être aux anges :) Non, j'ai déjà dit que mon enfant a besoin de stabilité mais une fois qu'il sera grand oui, c'est envisageable, en effet.

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Change de province le Quebec c'est juste une province du Canada.

J'ai déjà dit plus haut que je parle bien anglais mais je ne suis pas bilingue professionnellement et j'ai peur de recommencer à 0 et que mon enfant revive une désinstallation alors qu'il fait tellement d'effort de prendre des racines aussi. Puis j'ai vu les prix pour se loger en Ontario... ça m'a coupé.

Si cela pourrait te consoler, je peux te dire déjà que ce que tu ressens n'est surement pas rare de la part de beaucoup d'immigrants, surtout dans leur premiers mois, voire année d'installation. C'est juste que je te trouve courageuse et que tu expliques bien ton ressenti, contrairement à beaucoup d'autres qui ne veulent ou ne le peuvent pas le faire pour multitudes de raisons.

Je crois vraiment que le soucis est psychologique et n'a pas forcément un lien profond avec le style de vie d'ici, ceci je peux te dire que c'est parmi les problèmes les plus difficiles à résoudre car en général les gens ne savant réagir qu'avec les soucis qui ont des noms connus : je suis malade j'ai la fièvre, réponse : va voir un méedicn .... je suis au chômage, réponse : applique et trouves toi un boulot ou passe une formation qui t'ouvre le marché de travail ...etc...par contre lorsqu'il s'agit d'un soucis psychologique, à les gens .... soit qu'ils comprennent pas ce que tu dis ou bien ceux qui comprennent la chose, ne peuvent pas t'y aider ... car tout simplement tu es la seule à pouvoir résoudre ce soucis entre toi et toi-même. Même un psychologue n'a en réalité à t'offrir juste son oreille en te laissant raconter ton ressenti, chose que, peut-être pas mal de gens ne t'offrent pas ce privilège.

J'ai pas des pilules magiques à te donner ou des conseils, surtout pas cela d'ailleurs, tout ce que je pourrai te dire est que je comprends ton désarroi mais aussi qu'à l'intérieur de toi je sais que tu es forte et que tu pourras surmenter cette pente psychologique. A mon avis, pour le moment le plus important ce n'est pas que les gens comprennent ton sens de l'humour ou que tu comprennes le siens mais à privillègier une bonne insertion professionnelle, cela te conduira à en avoir plus de confiance en toi, te sentir utile et productive dans ta nouvelle société et avec le temps, crois moi, tu en gagneras usurement une dose de confiance en toi qui te permettera non seulement de réussir professionnellement mais aussi socialement et que tu auras envie et la capacité de comprendre le sens de l'humour de quiconque par la suite et baucoup d'autres aspects d'ailleurs.

Salut,

Oui c'est sûr que c'est psychologique, j'ai d'ailleurs beaucoup voyagé car je suis toujours en quête d'un bie-être quelque part mais là je ne suis plus seule, j'ai mon enfant, je ne peux pas partir d'un endroit dès que j'en ai marre, je dois passer sa personne avant la mienne. J'aimerais régler mes problèmes mais visiblement j'en suis pas encore là.

Merci de me comprendre si bien, oui je ressens comme tu dis un désarroi qui me bloque. De plus, j'ai l'impression de recevoir un mirroir négatif à chaque fois que je ne suis pas "en forme", une réaction d'une personne arrive qui en rajoute à mon désarroi déjà existent et ça m'enrage, du coup je blâme tout le monde, ce qui est pas bien. Oui, certaines choses sont dues à la société des natifs, oui ils sont très spéciaux et très différents, des choses naturelles pour nous ne sont pas bien venues pour eux et le contraire aussi. Je ressens que, pour être ici, tu dois être comme eux, leur façon de t'exprimer, leur accent...mais moi je ne suis pas comme eux, j'ai mes valeurs acquises durant ma vie qui sont positives pour moi. Pour moi ne pas être égocentrique et être ouvert au monde, ça me plaît. Mais ici c'est du chacun pour soi, c'est très individualiste. Comment apprécier cela? Comment devenir zen alors que j'ai continuellement une lutte intérieure? Peur de devenir ce que je déteste. Je veux évoluer moi, pas regresser. C'est là que je me sens seule. Seule dans mon trip seule avec mes pensées et mes idées. Ici ils aiment être flatées. qu'on leur lèche les bottes. C'était très choquant de découvrir ça. Je me dis mais comment est-ce seulement possible? Je dois sourir et montrer le contraire de ce que je ressens, sinon ben je vais être mise dans la case de "français arrogant" ... oui, parcequ'ils pensent que tous les étrangers sont des français et en plus, arrogants. Je vois bien plus de natifs arrogants envers les français que des français arrogants envers les natifs, mais ça c'est mon expérience. Oui, mais ils peuvent, puisqu'ils sont chez eux, c'est bien ça, non?

Oui, je prie pour trouver un travail dans une entreprise étrangère, en fait. J'ai fait mon expérience québécoise - incompatibilité. Mais je me suis forcée, vraiment. J'ai fait tout pour que ça passe mais ça n'a pas passé quand-même. Tellement d'hypocrisie...

Je crois que c'est ça, je dois méditer, prier pour avoir la force de continuer tout en étant moi-même et ne pas changer à cause de mon environnement.

Désolée si je suis si pessimiste. Je me relis, j'aime pas ce que j'écris mais bon, merde, faut que ça sorte.

A mon avis il ya une obsession dont il faut absolument se défaire: celle de vouloir se faire absolument des amis quebecois.

ce n'est ni un signe d’intégration ni un signe de bonheur au Quebec. Le plus important c est d'etre correcte avec tout le monde.

Je ne suis pas un grand apôtre du communautarisme mais je crois qu'on peut également développer de très belles amitiés avec des personnes originaires d'autres communautés immigrantes (qui peut-être traversent aussi ce désert affectif).

C'est effectivement une impression réelle que dans la vraie vie les gens ne se parle pas, soit par défaut de temps ou tout simplement par individualisme ou alors (et c'est la cause la plus fréquente plus que tu ne le penses) parce qu'elles sont gênés pour garder des liens avec les étrangers.

Je ne sous-estime pas aussi le niveau de complexe omniprésent.

en appliquant les conseils que les autres t'ont donné dans le forum, tu gagnerais aussi a regarder dans les sites de rencontres (je sais que c est rocambolesque comme conseils) mais je connais des gens qui ont eu des fortunes diverses sur ces sites. .

Oui, tkt j'ai bien compris que les amis québécois c'est impossible sauf si tu les colles pendant des années, donc je n'insiste pas.

Je n'insiste pas mais, comment expliquer, ce fait là-même, est un refroidisssement en soi. Ca ne te donne plus trop envie de les découvrir en somme...ni leux, ni leur culture etc. Car le rejet ça fait ça, aussi. Un manque de désir d'aller vers l'autrui par le suite.

Et oui, je suis correcte avec tout le monde, spécialement avec les étrangers comme moi.

Les sites de rencontre c'est surtout pour rencontrer des gens pour un couple et moi ne ne cherche pas ça pour le moment. Mais je te l'accorde, à deux c'est toujours plus simple.

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Change de province le Quebec c'est juste une province du Canada.

J'ai déjà dit plus haut que je parle bien anglais mais je ne suis pas bilingue professionnellement et j'ai peur de recommencer à 0 et que mon enfant revive une désinstallation alors qu'il fait tellement d'effort de prendre des racines aussi. Puis j'ai vu les prix pour se loger en Ontario... ça m'a coupé.

Un moment donné il faut choisir si tu n'est pas bilingue mais tu parle bien. Dans une autre province tu va facilement devenir bilingue donc pas souci à faire de ce côté la.

J'ai une ami qui n'est pas bilingue il a réussit a trouvé un super job à Toronto depuis Montréal, tu peux commence déjà de postuler sur des postes à Toronto.

Oui, d'accord, tant mieux pour ton ami. Il doit être aux anges :smile: Non, j'ai déjà dit que mon enfant a besoin de stabilité mais une fois qu'il sera grand oui, c'est envisageable, en effet.

Je ne vois pas comment un enfant pourrait être bien quand ça mère ne l'est pas.

Refuser de quitter le Québec de peur de déstabiliser son enfant ne tient pas. Un enfant n'est jamais "déstabilisé" quand sa famille est autour de lui (c'est dans la tête des parents, ça !).

De plus, plus il va grandir, plus il y a de chances que ce soit difficile pour lui de quitter ses copains.

Que toi, tu aies de l'appréhension, je veux bien le croire. Mais parfois il faut se jeter à l'eau ou se donner un coup de pied au cul, comme tu préfères !! :wink:

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  • Habitués

Disons que ce n'est pas forcément le soucis de fond, mais faut aussi préciser qu'entre autres, certain immigrants demandent peut-être trop de la société d'accueil, oublions par la même occasion que dans n'importe quelle société, il existent des avantages ainsi que des inconvénients et que ceci n'étant en aucun cas mentionné dans les sites officiels d'immigration que le Québec ou le Canada est le Paradis.

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  • Habitués

je suis pas médecin, mais on dirait que tu es en dépression. et la dépression, ça veut pas juste dire vouloir se suicider..

ensuite, ne pas vouloir partir dans ton pays ( c'est où?) parce qu'il y a personne là bas, c'est pas une raison.. si tu t'y sent bien et que tu es parmi les 'tiens' ( mentalité, humour etc..), tu vas quand même être mieux là qu'ici à broyer du noir non?

Modifié par Automne
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  • Habitués

En tout cas, tu es dure avec les Québécois. Aucun bon mot, que des commentaires négatifs.

Et si tu te trompais de cible? Que ton mal-être n'avait rien à voir avec le Québec.

Non non, c'est pas vrai. Je dénonce les choses qui me peinent, c'est tout. Je ne connais pas assez justement les natifs pour leur trouver des qualités dans l'ensemble, à part ce qui est naturellement commun chez quasi toute l'humanité et qui coule de source. Ma vision d'eux est celle-ci actuellement. Mais pour te faire plaisir, je peux te dire ce que j'aime aussi: ils essaient de te mettre à l'aise avec le tutoiement, ils ne sont pas agressifs, ils ne sont pas si sceptiques, ils se posent moins de questions. Voilà. Mon mal-être est amplifié j'ai essayé de l'expliquer, par mon isolement. Pourquoi isolement? parce que je ne comprends pas la société québécoise. Je ne déteste personne, tout le monde a ses qualités et ses défaux. Dans l'ensemble on est bien ici car on n'est pas stressés. C'est la chose que j'aime le plus ici. La propreté de l'air, les paysages et le défaut de stress.

Je ne pense pas que Azarielle t'a fait cette remarque parce qu'elle a besoin que tu lui fasses plaisir (c'est peut-être cela que tu interprètes comme du "léchage de bottes"...?). Je pense plutôt que c'est parce qu'elle ne trouve pas cela normal et sain d'avoir une vision aussi négative et pessimiste..... et c'est toi qui a cette vision! C'est toi qui est malheureuse, pas elle...

C'est vrai que tu ne comprends pas la société québécoise. Je pense aussi que tu ne vas pas plus comprendre la société canado-anglaise parce que c'est le même individualisme, cette même froideur apparente pour qui vient d'un pays latin.

En plus de ne pas comprendre, tu n'aimes pas et rejette cette société contraire à tes valeurs:

Oui, certaines choses sont dues à la société des natifs, oui ils sont très spéciaux et très différents, des choses naturelles pour nous ne sont pas bien venues pour eux et le contraire aussi. Je ressens que, pour être ici, tu dois être comme eux, leur façon de t'exprimer, leur accent...mais moi je ne suis pas comme eux, j'ai mes valeurs acquises durant ma vie qui sont positives pour moi. Pour moi ne pas être égocentrique et être ouvert au monde, ça me plaît.

Mais ici c'est du chacun pour soi, c'est très individualiste. Comment apprécier cela? Comment devenir zen alors que j'ai continuellement une lutte intérieure? Peur de devenir ce que je déteste. Je veux évoluer moi, pas regresser. C'est là que je me sens seule. Seule dans mon trip seule avec mes pensées et mes idées. Ici ils aiment être flatées. qu'on leur lèche les bottes. C'était très choquant de découvrir ça. Je me dis mais comment est-ce seulement possible? Je dois sourir et montrer le contraire de ce que je ressens, sinon ben je vais être mise dans la case de "français arrogant" ... oui, parcequ'ils pensent que tous les étrangers sont des français et en plus, arrogants. Je vois bien plus de natifs arrogants envers les français que des français arrogants envers les natifs, mais ça c'est mon expérience. Oui, mais ils peuvent, puisqu'ils sont chez eux, c'est bien ça, non?

Oui, je prie pour trouver un travail dans une entreprise étrangère, en fait. J'ai fait mon expérience québécoise - incompatibilité. Mais je me suis forcée, vraiment. J'ai fait tout pour que ça passe mais ça n'a pas passé quand-même. Tellement d'hypocrisie...

Je crois que c'est ça, je dois méditer, prier pour avoir la force de continuer tout en étant moi-même et ne pas changer à cause de mon environnement.

Si tu n'es pas prête à changer ton regard sur la société québécoise et que tu persistes à y vivre, tu te condamnes toi-même à ton cauchemar quotidien. Tu n'es pas coincée ici. Tu es libre comme l'air. Tu le prétends et te trouve des excuses parce que cela t'arrange en évitant de mettre le doigt sur le vrai bobo.

Tu es responsable de ton bonheur. À toi d'y voir. Bonne chance!

Modifié par kobico
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  • Habitués

ensuite, ne pas vouloir partir dans ton pays ( c'est où?) parce qu'il y a personne là bas, c'est pas une raison.. si tu t'y sent bien et que tu es parmi les 'tiens' ( mentalité, humour etc..), tu vas quand même être mieux là qu'ici à broyer du noir non?

En effet, si ici la solitude lui pèse mais qu'en plus il y a tous ces trucs qu'elle reproche aux Québécois et à leur mentalité, il vaut peut-être mieux rentrer. Au moins, on diminue de moitié les problèmes en retournant dans un lieu dont on connaît les us, les coutumes, les conventions sociales. Être seule ici ou là-bas, c'est kif-kif.

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  • Habitués
Je crois que passer un certain âge ça devient difficile de se faire des amis et surtout quand on est une femme seule. Quand je suis arrivée, je me suis inscrite dans les meetup. J'ai participé à pas mal de rencontres dans l'optique de me faire des amies mais ça ne dépassait jamais l'étape d'une bonne discussion autour d'un repas. Comme je joue au squash, j'ai aussi fait partie d'une groupe de joueuses pendant une année et ma grande déception est venue de la car moi on m'invitait jamais dans les "on va prendre un drink après". J'ai eu l'impression que quand j'étais là, c'était juste "on joue et chacune rentre chez soi" mais tu les entends parler du diner qu'elles ont partagé avec leur conjoint, organiser une sortie etc...Quand l’adhésion annuelle à expirer, j’ai pas renouvelé. J’en suis arrivée à me dire que ce n'est vraiment pas nécessaire pour moi d'avoir des amis québécois. Si ça se fait dans le temps tant mieux sinon ben je me sentirais pas plus mal, je me suis fait des amis dans les communautés immigrantes qui me suffisent. Ceci dit le phénomène de mon humble avis n'est pas limité au Québec. Je travaille à Ottawa et 3 ans dans la même boite sans avoir développée une amitié plus poussée avec une de mes collègues c'est la première fois que ça m'arrive en plus de 25 ans de carrière.
Tout ceci pour te dire que si tu ne peux pas quitter ta ville, quitter le Québec ben il faut que tu te trouves des activités ou tu t'épanouis et peut être que tu pourras développer des amitiés. Pour te dire, je fais aussi de la courtepointe et il y a environ 6 mois je me suis inscrite dans une guilde. Je sens qu'il y a des relations qui ont un potentiel de devenir de vraies amitiés. On verra ce que ça va donner car je ne suis plus pressée.
Une autre suggestion, il faut aussi que tu gardes des amitiés lointaines parce que oui de temps en temps on a besoin de quelqu’un avec qui raconter du n’importe quoi, quelqu’un à qui se plaindre de son quotidien et pour moi, ce n’est pas grave si la personne est à l’autre bout du monde. Skype, Viber et tous leurs amis ont rendu les communications avec les amis lointains bien plus faciles
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En tout cas, tu es dure avec les Québécois. Aucun bon mot, que des commentaires négatifs.

Et si tu te trompais de cible? Que ton mal-être n'avait rien à voir avec le Québec.

Non non, c'est pas vrai. Je dénonce les choses qui me peinent, c'est tout. Je ne connais pas assez justement les natifs pour leur trouver des qualités dans l'ensemble, à part ce qui est naturellement commun chez quasi toute l'humanité et qui coule de source. Ma vision d'eux est celle-ci actuellement. Mais pour te faire plaisir, je peux te dire ce que j'aime aussi: ils essaient de te mettre à l'aise avec le tutoiement, ils ne sont pas agressifs, ils ne sont pas si sceptiques, ils se posent moins de questions. Voilà. Mon mal-être est amplifié j'ai essayé de l'expliquer, par mon isolement. Pourquoi isolement? parce que je ne comprends pas la société québécoise. Je ne déteste personne, tout le monde a ses qualités et ses défaux. Dans l'ensemble on est bien ici car on n'est pas stressés. C'est la chose que j'aime le plus ici. La propreté de l'air, les paysages et le défaut de stress.

Je ne pense pas que Azarielle t'a fait cette remarque parce qu'elle a besoin que tu lui fasses plaisir (c'est peut-être cela que tu interprètes comme du "léchage de bottes"...?). Je pense plutôt que c'est parce qu'elle ne trouve pas cela normal et sain d'avoir une vision aussi négative et pessimiste..... et c'est toi qui a cette vision! C'est toi qui est malheureuse, pas elle...

C'est vrai que tu ne comprends pas la société québécoise. Je pense aussi que tu ne vas pas plus comprendre la société canado-anglaise parce que c'est le même individualisme, cette même froideur apparente pour qui vient d'un pays latin.

En plus de ne pas comprendre, tu n'aimes pas et rejette cette société contraire à tes valeurs:

Oui, certaines choses sont dues à la société des natifs, oui ils sont très spéciaux et très différents, des choses naturelles pour nous ne sont pas bien venues pour eux et le contraire aussi. Je ressens que, pour être ici, tu dois être comme eux, leur façon de t'exprimer, leur accent...mais moi je ne suis pas comme eux, j'ai mes valeurs acquises durant ma vie qui sont positives pour moi. Pour moi ne pas être égocentrique et être ouvert au monde, ça me plaît.

Mais ici c'est du chacun pour soi, c'est très individualiste. Comment apprécier cela? Comment devenir zen alors que j'ai continuellement une lutte intérieure? Peur de devenir ce que je déteste. Je veux évoluer moi, pas regresser. C'est là que je me sens seule. Seule dans mon trip seule avec mes pensées et mes idées. Ici ils aiment être flatées. qu'on leur lèche les bottes. C'était très choquant de découvrir ça. Je me dis mais comment est-ce seulement possible? Je dois sourir et montrer le contraire de ce que je ressens, sinon ben je vais être mise dans la case de "français arrogant" ... oui, parcequ'ils pensent que tous les étrangers sont des français et en plus, arrogants. Je vois bien plus de natifs arrogants envers les français que des français arrogants envers les natifs, mais ça c'est mon expérience. Oui, mais ils peuvent, puisqu'ils sont chez eux, c'est bien ça, non?

Oui, je prie pour trouver un travail dans une entreprise étrangère, en fait. J'ai fait mon expérience québécoise - incompatibilité. Mais je me suis forcée, vraiment. J'ai fait tout pour que ça passe mais ça n'a pas passé quand-même. Tellement d'hypocrisie...

Je crois que c'est ça, je dois méditer, prier pour avoir la force de continuer tout en étant moi-même et ne pas changer à cause de mon environnement.

Si tu n'es pas prête à changer ton regard sur la société québécoise et que tu persistes à y vivre, tu te condamnes toi-même à ton cauchemar quotidien. Tu n'es pas coincée ici. Tu es libre comme l'air. Tu le prétends et te trouve des excuses parce que cela t'arrange en évitant de mettre le doigt sur le vrai bobo.

Tu es responsable de ton bonheur. À toi d'y voir. Bonne chance!

C'est tout à fait les passages que tu as surlignés qui m'ont amenée à écrire mon message.

Je crois que le mal-être est intérieur et que ce qui se passe autour amplifie le mal-être. Comme automne, je pencherais pour une dépression, mais je ne suis pas habilitée à poser un diagnostique, mais je peux conseiller d'aller voir un médecin.

Quand on va mal, on peut trouver des raisons extérieures qui justifient ce mal-être parce que c'est toujours plus rassurant de croire que les raisons n'ont rien à voir avec soi.

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C'est tout à fait les passages que tu as surlignés qui m'ont amenée à écrire mon message.

Je crois que le mal-être est intérieur et que ce qui se passe autour amplifie le mal-être. Comme automne, je pencherais pour une dépression, mais je ne suis pas habilitée à poser un diagnostique, mais je peux conseiller d'aller voir un médecin.

Quand on va mal, on peut trouver des raisons extérieures qui justifient ce mal-être parce que c'est toujours plus rassurant de croire que les raisons n'ont rien à voir avec soi.

non, je ne suis pas déprimée. Je pense l'avoir dit déjà pas mal de fois. Tu sais, pour mettre le doigt sur le bobo, comme tu dis, je dois identifier les différentes émotions et raisons. Et c'est ce que je fais, je ne mélange pas tout pour avoir une étiquette vite-fait pour courrir chez le médecin qui va me doper avec des médocs pour dépression. Tu comprends? Je ne suis pas pro-pillule en général. Mais merci quand-même...

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Je crois que passer un certain âge ça devient difficile de se faire des amis et surtout quand on est une femme seule. Quand je suis arrivée, je me suis inscrite dans les meetup. J'ai participé à pas mal de rencontres dans l'optique de me faire des amies mais ça ne dépassait jamais l'étape d'une bonne discussion autour d'un repas. Comme je joue au squash, j'ai aussi fait partie d'une groupe de joueuses pendant une année et ma grande déception est venue de la car moi on m'invitait jamais dans les "on va prendre un drink après". J'ai eu l'impression que quand j'étais là, c'était juste "on joue et chacune rentre chez soi" mais tu les entends parler du diner qu'elles ont partagé avec leur conjoint, organiser une sortie etc...Quand l’adhésion annuelle à expirer, j’ai pas renouvelé. J’en suis arrivée à me dire que ce n'est vraiment pas nécessaire pour moi d'avoir des amis québécois. Si ça se fait dans le temps tant mieux sinon ben je me sentirais pas plus mal, je me suis fait des amis dans les communautés immigrantes qui me suffisent. Ceci dit le phénomène de mon humble avis n'est pas limité au Québec. Je travaille à Ottawa et 3 ans dans la même boite sans avoir développée une amitié plus poussée avec une de mes collègues c'est la première fois que ça m'arrive en plus de 25 ans de carrière.
Tout ceci pour te dire que si tu ne peux pas quitter ta ville, quitter le Québec ben il faut que tu te trouves des activités ou tu t'épanouis et peut être que tu pourras développer des amitiés. Pour te dire, je fais aussi de la courtepointe et il y a environ 6 mois je me suis inscrite dans une guilde. Je sens qu'il y a des relations qui ont un potentiel de devenir de vraies amitiés. On verra ce que ça va donner car je ne suis plus pressée.
Une autre suggestion, il faut aussi que tu gardes des amitiés lointaines parce que oui de temps en temps on a besoin de quelqu’un avec qui raconter du n’importe quoi, quelqu’un à qui se plaindre de son quotidien et pour moi, ce n’est pas grave si la personne est à l’autre bout du monde. Skype, Viber et tous leurs amis ont rendu les communications avec les amis lointains bien plus faciles

Oui, je suis d'accord, c'est sans doute la mentalité nord-américaine. Mais dans les autres provinces il y a plus d'immigrants donc forcément plus de chances de t'ouvrir à la société car les immigrés n'ont pas ce problème d'ouverture aux autres nationalités, non? Les relations devraient être plus simples, non?

J'espère qu'un jour je me trouverai un hobby, comme toi. C'est sympa les travaux manuels. Bonne idée :)

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  • Habitués

C'est quoi exactement la mentalité nord-américaine ? Pouvez-vous définir ?

J'ai habité et travaillé aux USA et au Canada, et je ne trouve pas que la mentalité est la même dans ces deux pays, ni que les amitiés se font et se défont de la même manière.

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C'est quoi exactement la mentalité nord-américaine ? Pouvez-vous définir ?

J'ai habité et travaillé aux USA et au Canada, et je ne trouve pas que la mentalité est la même dans ces deux pays, ni que les amitiés se font et se défont de la même manière.

Pourrais-tu me donner un exemple de différences de mantalité entre USA et Canada? Pour moi, la mentalité nord-américaine est l'individualisme, l'égocentrisme.

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  • Habitués

Je peux pas te donner un exemple précis, mais il y a plein de différences. Ça n'existe pas la mentalité nord américaine. Les gens sont quand même assez différents du nord du Canada au sud du Mexique.

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  • Habitués

Les gens sont quand même assez différents du nord du Canada au sud du Mexique.

je dirais même que tous les gens sont différents. parce que sinon, ça revient à dire que tous les Québécois sont égocentrique etc.. pour moi c'est un défaut qui est propre à quelqu'un et pas à une population entière.

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  • Habitués

Je crois que passer un certain âge ça devient difficile de se faire des amis

Faux. Cela relève uniquement de l'expérience personnelle et il ne faut pas en faire une généralité.

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Je crois que passer un certain âge ça devient difficile de se faire des amis

Faux. Cela relève uniquement de l'expérience personnelle et il ne faut pas en faire une généralité.

Oui, tu as raison, ce n'est pas si dur de se faire des amis à un certain âge, sauf ici... :) Modifié par Sen123
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