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Difficulté de se faire des amis


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  • Habitués

Bonjour,

Etant nouveau et après avoir lu des centaines de messages sur ce forum il y a un aspect étonnant qui revient régulièrement dans vos commentaires : la difficulté de se faire des amis québecois ou canadiens. Il semblerait que les québecois ou canadiens soient les plus sympathiques et serviables du monde mais qu'il est très difficile de s'en faire des amis. Je ne sais pas quoi en penser réellement !

Avez-vous des éléments factuels, des exemples précis, qui manquent très souvent dans les commentaires, qui permettraient d'appuyer ou de démentir ce ressenti ?

Merci de respecter l'avis de chacun afin que ce post ne dégénère pas en pugilat :db:

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  • Habitués

Ce que je remarque c est que les gens s invitent à la maison moins qu en France par exemple mais peuvent beaucoup se fréquenter en dehors: cafes, resto, sports, activités... La maison reste un endroit ou on va seulement inviter les plus proches. Ceci dit on peut se faire de très bons copains parmi les québécois et pas seulement les immigrant. C est comme un peu partout: avec les amis (je parle bien des amis) on partage quelque chose au delà de l apéro ou du bbq

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  • Habitués

Ca risque effectivement de dégénérer mais je vais tenter de donner mon avis.

Les québécois et canadiens sont nord-américains dans leurs relations sociales, donc ils sont spontanément polis et sympathiques en général. C'est une marque de civisme. Par contre ça peut être extrêmement frustrant parce que tu parles à quelqu'un, tu as l'impression que vous vous entendez hyper bien, et finalement on ne se reparle plus jamais. Ca donne l'impression d'une certaine superficialité dans les rapports sociaux meme si ça n'est pas tout à fait ça.

L'autre facteur c'est tout simplement qu'on est des immigrants. On est seul et un peu "désespéré" quand on arrive. Eux ont déjà un cercle d'amis et pas spécialement besoin de s'en faire des nouveaux. Et puis, comme partout, les différences culturelles créent une barrière qui, sans être insurmontable, ne facilite pas les choses au début.

Après on s'en fait mais ça prend du temps. En attendant, il est aussi plus facile d'être amis avec d'autres étrangers (pas forcément de notre nationalité). Je crois que c'est comme ça dans toutes les expats/immigrations.

Modifié par Miss Cerise
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  • Habitués

Je ne saurais te repondre car se faire des mais est egalement lie a ton cote socialisant. Plus tu es renferme, plus cela est difficile. Et personne ne s'accorde sur ce que represente le terme "amis". Ami est-ce la personne rencontree un soir lors d'une sortie et qui file son contact linkedIn ou facebook ? Est-ce l'amitie rencontre sur un lieu de travail ?

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Je rejoins ce que dit Miss Cerise... toute la différence est culturelle !

Effectivement, au Québec, il ne faut pas s'attendre à voir un(e) québécois(e) débarquer chez vous pour prendre l'apéro puis continuer par un repas à la bonne franquette et finir par un tarot jusqu'au milieu de la nuit...

De mon expérience, j'ai remarqué aussi que, souvent, vous pensiez vous lier d'amitié avec des personnes, puis, plus de nouvelles... ne pas se poser de question sur ce que l'on a bien pu faire ou dire, c'est relativement fréquent et pas mal d'immigrants auront vécu ce genre de situation.

Malgré tout, j'ai 2 très bons amis québécois que j'appelle souvent depuis que je suis rentrée, à qui je tiens énormément et réciproquement. Quand on rentre, amicalement, dans le cœur d'un québécois, c'est pour de bon...

C'est vrai que ce point sur l'amitié a été un des facteurs de mon retour. Je ne suis pas une solitaire !

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  • Habitués

Je rejoins ce que dit Miss Cerise... toute la différence est culturelle !

...mais en même temps, est-ce que ce serait tellement plus facile pour un Québécois qui irait s'installer en France ? Une relation de véritable amitié, c'est quelque chose qui se bâtit sur le long terme, sur un passé commun, etc. non ?

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  • Habitués

Ceci dit, en France, les véritables amitiés ne naissent pas du jour au lendemain.

Elles proviennent bien souvent de relations anciennes (écoles, facs, sports,....) dont le dénominateur commun et le temps passé ensemble afin de se connaitre et de savoir si des points communs existent, etc.

Perso, depuis la sortie de la fac, je ne crois pas avoir tissé de relations d'amitiés. Des relations de "copinage" oui, mais pas d'amitié (personne sur qui on peut compter en tout temps et sur tout les sujets....).

A mon sens, une réelle relation d'amitié reste longue à établir, que cela soit avec un français, un québécois, un espagnol, un togolais,...

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Selon mon expérience personnelle, voilà ce que je peux répondre:

Oui, il y'a clairement l'effet très sympathique des québécois qui donne la fausse impression qu'il est plus facile qu'ailleurs de socialiser. Ça, ça m'a demandé une période d'adaptation et une meilleure compréhension des codes culturels pour éviter les fausses attentes et les malentendus (idem au USA d'ailleurs).

En tant qu'immigrant, je me suis senti très isolé à mon arrivée étant éloigné de tous mon réseau (familial et amical). J'étais donc en recherche active de me faire des amis pour compenser mais les gens autour de moi avaient leur réseau et n'avaient clairement pas ce besoin viscéral de recréer des liens. Donc, il y'avait un réel décalage entre mes besoins et ceux des gens que je croisais.

J'ai immigré dans la vingtaine, et selon moi, on est à une étape de la vie où les modes de socialisation changent énormément. Après avoir connu l'école et l'université où les opportunités pour socialiser sont énormes, on découvre le monde du travail qui offre d'après moi beaucoup moins d'opportunité de rencontre. Par ailleurs, les personnes autour de vous commencent à avoir des responsabilités qui les rendent moins disponibles (conjoint/enfants/travail/$$...).

Si je compare à mon expérience en France, j'ai déménagé une seule fois en France dans une autre ville après mes études......et bien je trouvais ma nouvelle ville inhospitalière et les gens très peu sociables. Mais comme je disais, vous combinez éloignement de notre réseau et entrée sur le marché du travail, c'est déjà des grand facteurs d'isolement.....alors vous rajoutez par dessus les différences culturelles France /Québec, ça nous met tout un défit développer des relations de qualité.

Aujourd'hui, mon entourage est principalement québécois et je considère avoir des très bon amis. Je pense que la perception que les relations sont plus superficielles ici au Québec provient de la combinaison des facteurs que j'ai cité plus haut. Oui, les codes relationnels sont différent au Québec mais au final, ça n'enlève rien à la qualité des relations que vous pouvez créer. Et si pour vous, la qualité d'une relation repose en partie sur le fait de pouvoir débarquer chez l'ami à l'improviste pour prendre l'apéro, libre à vous d'initier vos amis québécois à ce rituel :thumbsup:

Modifié par gaboli
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Je rejoins ce que dit Miss Cerise... toute la différence est culturelle !

...mais en même temps, est-ce que ce serait tellement plus facile pour un Québécois qui irait s'installer en France ? Une relation de véritable amitié, c'est quelque chose qui se bâtit sur le long terme, sur un passé commun, etc. non ?

Oui bien sur, j'ai mis 7 ans à tisser de vrais liens d'amitié avec mes deux compères.

Je suis rentrée avec un québécois et j'avoue qu'il a du mal à se faire ses propres amis... mais il me le dit lui-même, c'est pas facile pour lui car ce n'est pas comme ça au Québec (lui même ayant très peu d'amis là-bas). Du coup, il trouve les français bien trop familiers et un peu trop entreprenants amicalement... c'est un solitaire ! Malgré tout, il est fasciné par l'ambiance amicale qui règne autour de nous et il me dit souvent, qu'il comprend maintenant mon petit mal-être lorsque j'étais au Québec !

Enfin, tout ça pour dire que j'ai quand même eu la chance de rencontrer deux amis québécois sur qui je peux compter à tout moment, malgré la distance. Et que jamais je n'émettrait la moindre critique sur ce sujet puisque cette différence est culturelle.

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  • Habitués

Les Québécois ont tendance à garder leur cercle d'amis fermés. Ils présentent peu leurs amis entre eux et la barrière est bien présente pour s'y faire une place. Quand on aborde quelqu'un dans la sphère public, souvent la personne va être méfiante. Les gens circule sans se regarder dans les yeux et reste plugé à leur cellulaire. Bref, c'est un aspect qu'on aurait tendance à améliorer. Tout le monde en serait gagnant!

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  • Habitués

Les gens circule sans se regarder dans les yeux et reste plugé à leur cellulaire.

ben, c'est comme dans d'autres pays ça et pas typiquement Québécois

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  • Habitués

Ceci dit, en France, les véritables amitiés ne naissent pas du jour au lendemain.

Elles proviennent bien souvent de relations anciennes (écoles, facs, sports,....) dont le dénominateur commun et le temps passé ensemble afin de se connaitre et de savoir si des points communs existent, etc.

Perso, depuis la sortie de la fac, je ne crois pas avoir tissé de relations d'amitiés. Des relations de "copinage" oui, mais pas d'amitié (personne sur qui on peut compter en tout temps et sur tout les sujets....).

A mon sens, une réelle relation d'amitié reste longue à établir, que cela soit avec un français, un québécois, un espagnol, un togolais,...

Je pense que tout est possible, j'ai des amis d'enfance, mais j'ai aussi des amis que j'ai rencontré au fil des compagnies pour lesquelles j'ai travaillé, et ces relations perdurent malgré une immigration de plus de 5 ans....

Je pense que cela dépend de ta capacité à crée des liens en tout temps....

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  • Habitués

Bonjour,

Etant nouveau et après avoir lu des centaines de messages sur ce forum il y a un aspect étonnant qui revient régulièrement dans vos commentaires : la difficulté de se faire des amis québecois ou canadiens. Il semblerait que les québecois ou canadiens soient les plus sympathiques et serviables du monde mais qu'il est très difficile de s'en faire des amis. Je ne sais pas quoi en penser réellement !

Avez-vous des éléments factuels, des exemples précis, qui manquent très souvent dans les commentaires, qui permettraient d'appuyer ou de démentir ce ressenti ?

Merci de respecter l'avis de chacun afin que ce post ne dégénère pas en pugilat :db:

Je peux dire aujourd'hui que j'ai des amis Québécois avec le service que certains chums m'ont rendu, et se sont tous des Québécois....

J'ai fais un fil à ce sujet, cela concernait la réfection de ma toiture, et aujourd'hui nous sommes amis on s'invitent mutuellement chez nous et on s'appelle souvent pour la job......

Il faut prendre le temps de connaître son environnement, et de connaître les Québécois, tout ce que je peux dire aujourd'hui c'est que j'aimerais des rencontres plus fréquentes entre nous mais la vie ne le permet pas toujours...

Cela a mis du temps avant d'avoir des amis mais cela a fini par arriver....

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  • Habitués

De mon expérience, j'ai remarqué aussi que, souvent, vous pensiez vous lier d'amitié avec des personnes, puis, plus de nouvelles... ne pas se poser de question sur ce que l'on a bien pu faire ou dire, c'est relativement fréquent et pas mal d'immigrants auront vécu ce genre de situation.

Il arrive de socialiser la veille avec un québécois et le jour d’après ou à la prochaine rencontre vous remarquez qu'il ou elle se bat corps et âme pour éviter votre regards.

Rebelote vous vous retrouvez à une autre occasion elle vous accorde une bienveillante attention et souvent se rappelant à la lettre les sujets que vous aviez discuté la dernière fois...

Ça peut être extrêmement déroutant pour un nouvel arrivant.

Le concept de "respecter la bulle ou être dans sa bulle" peut être une vraie épreuve quand vous êtes culturellement spontané et chaleureux dans votre façon d'aborder les gens. Du moins jusqu'a ce que vous entendez votre fille de 8 ans demander à son cadet de respecter sa bulle :crying: .

La violation répétitive de la bulle des autres peut très facilement vous donner le surnom de "colon"

malheureusement vous ne serez jamais au courant qu'on vous a gratifié de ce beau TITRE :zorro: !!

Autres choses c est que au Quebec on ne se touche pas, Il parait que c'est historiquement lié aux épidémies de grippes et autres maladies hautement contagieuses (scorbut, tuberculose)qui ont fait des ravages au sein de la population.

Il faut ajouter à ça la définition floue du concept de harcèlement sexuel.

ehh oui parce que une tape sur l’épaule d'un homme, une femme ou un enfant peut avoir une connotation sexuel en fonction de votre orientation ou celle de la personne que vous touchez.

Sur ce plan il existe plein de cas de prof de Gym ou d’éducation physique dont la vie et la carrière ont été détruite à cause de cette limite floue

Et surtout qu'ìl n'est pas facile de savoir qui est qui dans une société très respectueuse des libertés individuelles et des orientations sexuelles :blink2: .

Modifié par Kamourask
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  • Habitués

Le concept de "respecter la bulle ou être dans sa bulle" peut être une vraie épreuve quand vous êtes culturellement spontané et chaleureux dans votre façon d'aborder les gens. Du moins jusqu'a ce que vous entendez votre fille de 8 ans demander à son cadet de respecter sa bulle :crying: .

Parlant de "bulle", il paraît que celle de nord-américains est l'une des plus étendues. Il y a d'ailleurs une étude là-dessus, je ne me rappelle plus le titre ...

Ceci dit, avoir des attentes compliquent inutilement les échanges. Au fond, est-ce si important que mes amis débarquent chez moi à l'improviste? Est-ce si important que les collègues soient autre chose que des collègues?

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  • Habitués

De mon expérience, j'ai remarqué aussi que, souvent, vous pensiez vous lier d'amitié avec des personnes, puis, plus de nouvelles... ne pas se poser de question sur ce que l'on a bien pu faire ou dire, c'est relativement fréquent et pas mal d'immigrants auront vécu ce genre de situation.

Il arrive de socialiser la veille avec un québécois et le jour d’après ou à la prochaine rencontre vous remarquez qu'il ou elle se bat corps et âme pour éviter votre regards.

Rebelote vous vous retrouvez à une autre occasion elle vous accorde une bienveillante attention et souvent se rappelant à la lettre les sujets que vous aviez discuté la dernière fois...

Ça peut être extrêmement déroutant pour un nouvel arrivant.

Le concept de "respecter la bulle ou être dans sa bulle" peut être une vraie épreuve quand vous êtes culturellement spontané et chaleureux dans votre façon d'aborder les gens. Du moins jusqu'a ce que vous entendez votre fille de 8 ans demander à son cadet de respecter sa bulle :crying: .

La violation répétitive de la bulle des autres peut très facilement vous donner le surnom de "colon"

malheureusement vous ne serez jamais au courant qu'on vous a gratifié de ce beau TITRE :zorro: !!

En argot québécois, un "colon" désigne une personne qui manque de savoir-vivre, de bonnes manières, de civisme.

Autres choses c est que au Quebec on ne se touche pas, Il parait que c'est historiquement lié aux épidémies de grippes et autres maladies hautement contagieuses (scorbut, tuberculose)qui ont fait des ravages au sein de la population.

Jamais entendue une telle explication. Cela me semble plutôt lié à notre tempérament moins latin et plus anglo-saxon. On dit aussi que c'est le cas dans les sociétés nordiques, les distances tenues entre les gens sont plus grandes.

Il faut ajouter à ça la définition floue du concept de harcèlement sexuel.

ehh oui parce que une tape sur l’épaule d'un homme, une femme ou un enfant peut avoir une connotation sexuel en fonction de votre orientation ou celle de la personne que vous touchez.

Ce concept n'est pas flou. Pour le reste, tu fais des amalgames avec des craintes que certaines personnes peuvent avoir. Il n'y a rien là pour expliquer un comportement généralisé chez les Québécois.

Sur ce plan il existe plein de cas de prof de Gym ou d’éducation physique dont la vie et la carrière ont été détruite à cause de cette limite floue

:rolleyes: Encore des généralités. Bien sûr, cela arrive que l'on accuse à tort quelqu'un de harcèlement sexuel, d'abus sexuel, de pédophilie, de voyeurisme, etc... Ce n'est pas unique au Québec et on ne compte pas les cas par dizaines...

Et surtout qu'ìl n'est pas facile de savoir qui est qui dans une société très respectueuse des libertés individuelles et des orientations sexuelles :blink2: .

Je ne vois pas la pertinence de ton commentaire à moins que cela te cause personnellement un problème.

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  • Habitués

De mon expérience, j'ai remarqué aussi que, souvent, vous pensiez vous lier d'amitié avec des personnes, puis, plus de nouvelles... ne pas se poser de question sur ce que l'on a bien pu faire ou dire, c'est relativement fréquent et pas mal d'immigrants auront vécu ce genre de situation.

Il arrive de socialiser la veille avec un québécois et le jour d’après ou à la prochaine rencontre vous remarquez qu'il ou elle se bat corps et âme pour éviter votre regards.

Rebelote vous vous retrouvez à une autre occasion elle vous accorde une bienveillante attention et souvent se rappelant à la lettre les sujets que vous aviez discuté la dernière fois...

Ça peut être extrêmement déroutant pour un nouvel arrivant.

Le concept de "respecter la bulle ou être dans sa bulle" peut être une vraie épreuve quand vous êtes culturellement spontané et chaleureux dans votre façon d'aborder les gens. Du moins jusqu'a ce que vous entendez votre fille de 8 ans demander à son cadet de respecter sa bulle :crying: .

La violation répétitive de la bulle des autres peut très facilement vous donner le surnom de "colon"

malheureusement vous ne serez jamais au courant qu'on vous a gratifié de ce beau TITRE :zorro: !!

En argot québécois, un "colon" désigne une personne qui manque de savoir-vivre, de bonnes manières, de civisme.

Autres choses c est que au Quebec on ne se touche pas, Il parait que c'est historiquement lié aux épidémies de grippes et autres maladies hautement contagieuses (scorbut, tuberculose)qui ont fait des ravages au sein de la population.

Jamais entendue une telle explication. Cela me semble plutôt lié à notre tempérament moins latin et plus anglo-saxon. On dit aussi que c'est le cas dans les sociétés nordiques, les distances tenues entre les gens sont plus grandes.

Il faut ajouter à ça la définition floue du concept de harcèlement sexuel.

ehh oui parce que une tape sur l’épaule d'un homme, une femme ou un enfant peut avoir une connotation sexuel en fonction de votre orientation ou celle de la personne que vous touchez.

Ce concept n'est pas flou. Pour le reste, tu fais des amalgames avec des craintes que certaines personnes peuvent avoir. Il n'y a rien là pour expliquer un comportement généralisé chez les Québécois.

Sur ce plan il existe plein de cas de prof de Gym ou d’éducation physique dont la vie et la carrière ont été détruite à cause de cette limite floue

:rolleyes: Encore des généralités. Bien sûr, cela arrive que l'on accuse à tort quelqu'un de harcèlement sexuel, d'abus sexuel, de pédophilie, de voyeurisme, etc... Ce n'est pas unique au Québec et on ne compte pas les cas par dizaines...

Et surtout qu'ìl n'est pas facile de savoir qui est qui dans une société très respectueuse des libertés individuelles et des orientations sexuelles :blink2: .

Je ne vois pas la pertinence de ton commentaire à moins que cela te cause personnellement un problème.

Je vais m'efforcer de te répondre sans transformer ce post en Pugilat.

Primo tu n'es pas l'encyclopédie du Quebec, dont le fait que tu ne sois pas au courant de quelque chose n'implique pas forcément que c'est faux.

Deuxio n'essaye pas de personnaliser un sujet d'ordre général, je n'ai pas de compte à te rendre sur ce que je pense des orientations sexuelles des personnes qui m'entourent car la sexualité relève de la vie privée et le respect de la vie privée n'est pas la panacée du Quebec.

Enfin Madame l'experte en tout, j'encadre bénévolement des jeunes (filles et garçons) dans un art martial qui requière beaucoup de contact dans sa pratique et j'ai pris part à des séminaires de formation pour avoir l'autorisation de le faire et le sujet sur les risques d'accusations de harcèlement sexuels et l'obligation d'aviser un athlète avant de le toucher même pour un démonstration étaient au top de la liste des choses à savoir pour être éducateur/encadreurs dans cette discipline.

Ce sentiment d’agression et soucis permanent de se défendre dénote cette fébrilité, j'allais dire ce complexe (manque de confiance en soi) très typique dont il faut aussi tenir compte si on veut se faire des amis au Quebec.

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  • Habitués

T'as raison, je ne suis pas une experte en tout. C'est la raison pour laquelle je me prononce que sur certains sujets où je me sens plus outillée. Pour le reste, je te laisse aller. J'ai dit ce que j'avais à dire. :bye:

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  • Habitués

J'encadre bénévolement des jeunes (filles et garçons) dans un art martial qui requière beaucoup de contact dans sa pratique et j'ai pris part à des séminaires de formation pour avoir l'autorisation de le faire et le sujet sur les risques d'accusations de harcèlement sexuels et l'obligation d'aviser un athlète avant de le toucher même pour un démonstration étaient au top de la liste des choses à savoir pour être éducateur/encadreurs dans cette discipline.

Je confirme.

Ma fille travaille dans un camp de jours et il est strictement interdit de les toucher, à moins d'une raison majeure.

Résultat: les enfants ont régulièrement de méchants coups de soleil car il est interdit aux animateurs/animateurs de leur remettre de la crème solaire (les parents la mettent le matin mais il faut en remettre puisque les enfants passent toute la journée d'été dehors). Aujourd'hui, elle passe la journée dehors avec ses jeunes. Si l'un ou l'autre se gèle les orteils, il lui est impossible de lui enlever ses bottes et de les lui masser. Impossible de donner un gros câlin à un jeune qui tombe et se fait mal pour le consoler. Impossible de moucher le nez à l'autre qui pleure parce qu'il s'est fait un gros bobo ...

Les pédophiles sont combien? 0,001% de la population? Mais comme société, nous sommes en train de virer tous fous à cause d'eux ...

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  • Habitués

D'accord Kweli que dans le domaine de l'enseignement, on fait très attention par principe de précaution. Mais bon, y'a pas des dizaines de profs qui ont perdu leur emploi pour ça et ce n'est pas non plus généralisé à l'ensemble de la société.

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