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Bolduc défend les fouilles à nu d’élèves


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Je découvre cette pratique pour le moins questionnante et controversée... la fouille à nu des élèves...L'actuel ministre de l'éducation n'y trouve rien à redire visiblement.

A lire dans le journal Le Devoir : http://www.ledevoir.com/societe/education/432137/bolduc-dit-oui-a-une-fouille-a-nu-a-l-ecole-mais-il-faut-que-ce-soit-tres-respectueux

Fouillés à nu pour un cellulaire

L’incident de l’école de Neuchâtel n’est pas sans rappeler des souvenirs, constate Nadyne Brochu, porte-parole de la commission scolaire Rivière-du-Nord. En mai 2013, des membres du personnel de l’école Cap-Jeunesse à Saint-Jérôme avaient imposé une fouille à nu à une trentaine d’élèves durant un examen pour que soit démasqué celui ou celle qui cachait un téléphone cellulaire dans le but de tricher. La chose avait surpris les élèves et plusieurs avaient dit en avoir été traumatisés. Les filles avaient dû se dévêtir en présence d’une femme et les garçons, en présence d’un homme.

Le geste avait été qualifié de « démesuré » par la commission scolaire et une enquête administrative avait été instiguée. Des réprimandes ont été adressées aux membres du personnel enseignant qui avaient donné leur accord à une telle procédure, confirme Mme Brochu, disant ne pas vouloir revenir sur le sujet. « Quand il y a des motifs importants de croire qu’il faut [procéder à une fouille à nu] et qu’il y a matière à le faire, ça peut se faire. Les filles et les gars séparés », a-t-elle expliqué. « Ils appellent ça une fouille à nu, mais ce n’est pas vraiment une fouille à nu [….] car ça se fait derrière un drap. » Elle rappelle que la fouille est utilisée dans « des situations extrêmes ».

A lire également l'avis d'une avocate, Véronique Robert, sur la question avec une position très claire : Ces fouilles à nu peuvent être effectuées uniquement avec un mandat, ou alors de manière accessoire à une arrestation par ailleurs légale. Aucune décision canadienne n'a permis à la direction d'une école d'humilier sexuellement une élève en la déshabillant en totalité. Jamais.

Lien : http://droitcriminel.blogspot.ca/2015/02/fouille-nu-viol-visuel.html

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  • Habitués

Une fouille ne peut en général s'effectuer si c'est un policier du même sexe qui la fait. Même un agent de sécurité n'a normalement pas le droit de fouiller une personne à nu, et encore moins un prof. Il s'agit pour moi d'une violation donc des plaintes doivent être déposées par les parents, encore faut-il qu'on les écoute...

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  • Habitués

Je découvre cette pratique pour le moins questionnante et controversée... la fouille à nu des élèves...L'actuel ministre de l'éducation n'y trouve rien à redire visiblement.

A lire dans le journal Le Devoir : http://www.ledevoir.com/societe/education/432137/bolduc-dit-oui-a-une-fouille-a-nu-a-l-ecole-mais-il-faut-que-ce-soit-tres-respectueux

Fouillés à nu pour un cellulaire

L’incident de l’école de Neuchâtel n’est pas sans rappeler des souvenirs, constate Nadyne Brochu, porte-parole de la commission scolaire Rivière-du-Nord. En mai 2013, des membres du personnel de l’école Cap-Jeunesse à Saint-Jérôme avaient imposé une fouille à nu à une trentaine d’élèves durant un examen pour que soit démasqué celui ou celle qui cachait un téléphone cellulaire dans le but de tricher. La chose avait surpris les élèves et plusieurs avaient dit en avoir été traumatisés. Les filles avaient dû se dévêtir en présence d’une femme et les garçons, en présence d’un homme.

Le geste avait été qualifié de « démesuré » par la commission scolaire et une enquête administrative avait été instiguée. Des réprimandes ont été adressées aux membres du personnel enseignant qui avaient donné leur accord à une telle procédure, confirme Mme Brochu, disant ne pas vouloir revenir sur le sujet. « Quand il y a des motifs importants de croire qu’il faut [procéder à une fouille à nu] et qu’il y a matière à le faire, ça peut se faire. Les filles et les gars séparés », a-t-elle expliqué. « Ils appellent ça une fouille à nu, mais ce n’est pas vraiment une fouille à nu [….] car ça se fait derrière un drap. » Elle rappelle que la fouille est utilisée dans « des situations extrêmes ».

A lire également l'avis d'une avocate, Véronique Robert, sur la question avec une position très claire : Ces fouilles à nu peuvent être effectuées uniquement avec un mandat, ou alors de manière accessoire à une arrestation par ailleurs légale. Aucune décision canadienne n'a permis à la direction d'une école d'humilier sexuellement une élève en la déshabillant en totalité. Jamais.

Lien : http://droitcriminel.blogspot.ca/2015/02/fouille-nu-viol-visuel.html

Woooooooooooo, les moteurs!

Les médias se délectent de cette histoire depuis trois jours et pourtant elle pue le jaunisme intellectuel à mille kilomètres!

Ma fille est à la même école (ce qui ne fait pas de moi une experte de la chose, loin de là) mais la vraie histoire est loin, loin, loin de ce qui est relaté.

La fille est une vendeuse de drogue notoire, connue de tous les élèves et de tout le personnel. Un prof l'attrape en plein cours en train de proposer par textos de la drogue à un autre élève. Il alerte la direction. L'école craint qu'elle transporte de la drogue dans ses vêtements. Elle a un devoir de protection envers les 1500 autres élèves. Elle décide donc de fouiller la fille en suivant à la lettre le protocole prévu à cet effet ...

Que diraient ces bonnes âmes des médias si leur fille étudiait à Neufchâtel? Que diraient-ils si leur petite de 14 ans se faisait initier au pot par cette fille et se ramassait à l'urgence psychiatrique? Que diraient-ils si leur gars rentrait de l'école les yeux vitreux et une odeur de pot sur lui? Crieraient-ils encore à l'injustice si leur ado rentrait de l'école avec un oeil au beurre noir, agressé par un drogué? Au fait, ce ne sont pas les mêmes bonnes âmes qui envoient leurs enfants au privé, parce que l'école publique, c'est donc ben difficile de leur faire confiance?
D'habitude, je ne suis pas partisane de la loi et l'ordre à la Harper. Mais là, il s'agit de l'école de MA fille. Si les écoles ne peuvent plus sévir contre les petits cons, s'ils deviennent de gros cons plus tard, on ne dira pas qu'on ne l'avait pas vu venir, hein????
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  • Habitués

Madame Kweli, je suis entièrement d'accords avec vous. Il faut arrêter de prendre des coupables et en faire des agneaux. La vie de nos enfants mérite la plus haute des protections.

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Peut-être que l'école n'a pas eu le choix, mais il n'empêche que c'est un officier de police qui doit fouiller, pas les profs ou autre responsable. D'ailleurs, une telle action risque de se retourner contre eux...

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  • Habitués

Nope. Le cadre de référence présenté ici (voir en bas de l'article) n'oblige pas les écoles à faire appel à un policier. Le personnel de l'école peut procéder lui-même à la fouille (voir à la page 9: la fouille d'un élève et ses effets personnels).

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  • Habitués

Il reste que si la fouille est exercée sans mandat, elle peut être considérée comme abusive et la preuve écartée...

D'ailleurs l'avocat (lien du premier post) est clair sur le sujet. En plus, ce n'était pas au ministre de s'exprimer sur cette affaire. Même si (admettons) dans ce cas, c'était justifié (ça reste quand même la police qui détient ce pouvoir et encore pas dans n'importe quelle circonstance) cette fois, j'ai peur maintenant que si le ministre cautionne de telles actions, certaines écoles vont en abuser. En outre, l'école n'a pas demandé l'autorisation de la mère, la fille étant mineure. Ca soulève cependant une question délicate, mais ce n'est pas au ministre de juger telle ou telle action...

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  • Habitués

Ce n'est pas la première fois que ça arrive, il y a une dizaine d'années, alors que j'enseignais à l'éducation des adultes, ça arrivait une fois ou deux par année. La direction donnait le choix à l'élève : ou il collaborait ou elle appelait la police. En général, les élèves collaboraient sachant qu'une suspension ou un renvoi pour possession ou trafic de drogue à l'école était moins pire que de risquer le dossier criminel avec la police. Aussi, il était fréquent que l'élève sorte lui-même le stock sans que la fouille n'ait lieu. Il faut savoir aussi que l'école n'a pas l'obligation de dire à la police à qui elle a saisi la drogue. Les mesures prises par l'école ont aussi une vocation éducative, en gérant elle-même le problème, l'école donne une chance à l'élève. Pourquoi là ça sort dans les médias et on s'en offusque? C'est une mesure exceptionnelle, mais c'est une mesure possible.

Là certains clament que c'est la police qui devrait le faire. Je suis étonnée parce qu'il n'y a pas si longtemps les gens disaient ne pas vouloir de policiers en permanence dans les écoles. On ne voulait pas que l'école québécoise devienne comme certaines écoles dans les milieux difficiles des États-Unis avec des gardes de sécurité ou la police. On voulait faire de l'école un milieu de vie sain où on peut se sentir en sécurité.

J'ai un ancien directeur qui disait qu'en mettant son enfant dans l'autobus pour l'école, le parent acceptait tacitement de léguer son autorité à la direction d'école qui agit en «bon père de famille». Depuis quelques années, la société ne reconnaît plus l'autorité de la direction et des enseignants, ce n'est donc pas étonnant de voir certains parents vouloir décider de tout ce qui touche leur enfant à l'école. Jamais je n'ai vu autant de gens s'ingérer dans la gestion des classes et des écoles.

Comme le dit Kweli, dans cette école secondaire on parle d'un grand nombre d'élèves et cette intervention malheureuse visait à protéger les autres. Les autres élèves ne méritent-ils pas qu'on les protège?

À toujours vouloir à tout prix protéger les libertés individuelles, on oublie de protéger la collectivité.

Triste.

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En outre, l'école n'a pas demandé l'autorisation de la mère, la fille étant mineure.

Je ne connais pas ce cas précis. Je ne suis même pas de ce coin de la province, mais...

Par expérience, il n'est pas rare que les petits vendeurs de drogue dans les écoles secondaires le fassent pour le compte d'un parent. Dans ces cas précis, je les imagine mal collaborer. Dans les autres cas, le parent pourrait être soulagé de savoir qu'on arrête à temps son enfant qui choisit une mauvaise voie.

Et puis, je suis tannée de devoir expliquer à quelques parents que je n'ai pas à leur demander la permission pour sanctionner leur enfant en classe quand il ne fait pas ce qu'il doit faire. C'est un phénomène nouveau et très désagréable.

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En outre, l'école n'a pas demandé l'autorisation de la mère, la fille étant mineure.

Je ne connais pas ce cas précis. Je ne suis même pas de ce coin de la province, mais...

Par expérience, il n'est pas rare que les petits vendeurs de drogue dans les écoles secondaires le fassent pour le compte d'un parent. Dans ces cas précis, je les imagine mal collaborer. Dans les autres cas, le parent pourrait être soulagé de savoir qu'on arrête à temps son enfant qui choisit une mauvaise voie.

Et puis, je suis tannée de devoir expliquer à quelques parents que je n'ai pas à leur demander la permission pour sanctionner leur enfant en classe quand il ne fait pas ce qu'il doit faire. C'est un phénomène nouveau et très désagréable.

Je pense qu'entre donner une punition, à savoir sanctionner un élève pour un travail non fait, c'est une chose. Là, c'est bien plus grave. Qu'un parent intervienne dans la gestion de classe, c'est inadmissible. Par contre, qu'un parent ait le dernier mot sur l'orientation d'un enfant par exemple, je trouve cela normal. Je sais que la plupart des enseignants font au mieux de la situation. On en arrive toujours au vieux débat parents-ehseignants... Je trouve finalement que ce sont les parents qui n'ont pas beaucoup de droits. C'est une opinion....

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Nope. Le cadre de référence présenté ici (voir en bas de l'article) n'oblige pas les écoles à faire appel à un policier. Le personnel de l'école peut procéder lui-même à la fouille (voir à la page 9: la fouille d'un élève et ses effets personnels).

La page 9 que vous citez n'évoque absolument pas la fouille à nu. Comme le souligne emma, l'avis d'une avocate en droit est très clair à ce sujet. Aucune action de ce type ne peut être entreprise par le directeur d'un établissement. D'ailleurs, quel bon "père de famille" mettrait à nu un ou une adolescente devant des adultes ? Par ailleurs, des adultes qui recroiseront l'enfant par la suite dans les couloirs de l'école.

Si l'école croit savoir que la jeune fille vend de la drogue, sur quelle base négocie-t-elle un arrangement ? ne devrait elle pas faire intervenir la police directement ? Il y a un mélange des genres que je trouve très dérangeant. Un ministre de l'éducation qui se prononce sur des méthodes policières, des enseignants qui négocient avec des enfants pour les faire avouer... j'ai envie d'écrire "woooooo" moi aussi. Que chacun fasse son travail et n'oublie pas que la société est régie par des lois. Je peux me mettre à la place des parents des autres enfants, mais le droit est justement là pour éviter les jugements sur des coups de sang. Ils sont rarement adaptés à la situation... Dénuder une jeune devant un personnel non formé, dans un contexte qui n'a rien d'un établissement de droit, en dehors du cadre légal : rien ne peut le justifier à mon avis.

Le directeur aurait pu avertir la police qu'il suspectait une étudiante d'être en possession et/ou de vendre de la drogue. Ils auraient enquêté et procédé aux investigations appropriées. C'était le comportement le plus adapté dans une société de droit (où chacun ne fait pas justice dans son coin).

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  • Habitués

Dans une décision de 1998, la Cour suprême écrivait: «Exiger un mandat ou une autre autorisation préalable pour procéder à la fouille serait clairement peu pratique et irréalisable dans l’environnement scolaire. Les enseignants et les directeurs doivent pouvoir répondre rapidement et efficacement aux problèmes qui surgissent à l’école, afin de protéger leurs élèves et procurer l’atmosphère ordonnée propice à l’acquisition de connaissances. Leur rôle est tel qu’ils doivent pouvoir effectuer des fouilles... La fouille elle-même doit être effectuée de manière raisonnable. Elle devrait s’effectuer de manière délicate et être la moins envahissante possible».

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  • Habitués

On parle quand meme d'obliger un mineur à se mettre entièrement nu sans son consentement ni celui de ses parents, en présence de personnes ayant un rapport d'autorité sur lui.

Aucun problème pour qu'on fouille leurs sacs, leurs poches, meme une fouille un peu intrusive. Je comprends que la criminalité et la drogue sont des problèmes sérieux dans les écoles,mais il me semble que là on a dépassé les limites de la fouille raisonnable pour aller vers quelque chose de fortement déplacé. Ca aurait pu être vos enfants! Seriez-vous d'accord?

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J'ai lu ça oui. Il n'est nulle part fait mention de la fouille à nu dans ce texte. La page 9 qui était citée plus haut parlait de la même chose. Dénuder un élève, si j'en crois ce que j'ai lu, ne peut être compatible avec la "délicatesse et le moins d'envahissement possible", ce qu'on peut bien comprendre.

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  • Habitués

Dans le cadre de la drogue elle est souvent cachée justement dans les sous vêtements car justement les dealers savent que on ira pas les fouillé là. Toute façon si les policiers avaient été appelés certains critiquerai l'école pour avoir prévenu les policiers comme on l'a vu dans d'autres cas. A un moment il faut décider soit on protège les criminels, soit on protège nos enfants. En tant que parent je choisi mes enfants et il y a des dealers dans la plupart des écoles, les jeunes savent tous qui ils sont mais avec les parents qui pleurent tous le temps pour un oui ou pour un non on les laissent travailler et vendre leurs cochonneries à nos jeunes. Tant pis si il y a quelques erreurs mais je préfère que la lutte contre la drogue soit intensive.

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  • Habitués

Que les parents critiquent l'intervention de la police, après tout, l'école est en droit de le faire. Maintenant que les parents critiquent le fait que des enfants soient fouillés à nu, l'école n'a pas la loi avec elle, donc c'est de l'abus de pouvoir. Si demain ça arrive à vos enfants, pas forcément pour un cas de drogue, vous ferez quoi? Si le texte est flou, il faut une interprétation claire. En plus, si le ministre soutient l'école et que demain, ce genre d'incident se répand, vous ferez quoi? Comme dans pas mal de cas, les parents n'auront pas leur mot à dire. L'école sera alors dispensée d'appliquer les lois québécoises et canadiennes. Je trouve cela dangereux! Au moins la médiatisation de ce problème permettra, je l'espère, un débat, sinon n'importe qui pourra faire n'importe quoi sur les enfants.

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En outre, l'école n'a pas demandé l'autorisation de la mère, la fille étant mineure.

Je ne connais pas ce cas précis. Je ne suis même pas de ce coin de la province, mais...

Par expérience, il n'est pas rare que les petits vendeurs de drogue dans les écoles secondaires le fassent pour le compte d'un parent. Dans ces cas précis, je les imagine mal collaborer. Dans les autres cas, le parent pourrait être soulagé de savoir qu'on arrête à temps son enfant qui choisit une mauvaise voie.

Et puis, je suis tannée de devoir expliquer à quelques parents que je n'ai pas à leur demander la permission pour sanctionner leur enfant en classe quand il ne fait pas ce qu'il doit faire. C'est un phénomène nouveau et très désagréable.

Je pense qu'entre donner une punition, à savoir sanctionner un élève pour un travail non fait, c'est une chose. Là, c'est bien plus grave. Qu'un parent intervienne dans la gestion de classe, c'est inadmissible. Par contre, qu'un parent ait le dernier mot sur l'orientation d'un enfant par exemple, je trouve cela normal. Je sais que la plupart des enseignants font au mieux de la situation. On en arrive toujours au vieux débat parents-ehseignants... Je trouve finalement que ce sont les parents qui n'ont pas beaucoup de droits. C'est une opinion....

Les parents devraient commencer par donner une bonne éducation à leurs enfants. Avant qu'ils deviennent des dealers. Et s'assurer qu'ils ne mettent pas en danger la vie d'autres élèves.

Si cela ne leur suffit pas comme "droits", nous nous allons tous dans un mur ...

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Nope. Le cadre de référence présenté ici (voir en bas de l'article) n'oblige pas les écoles à faire appel à un policier. Le personnel de l'école peut procéder lui-même à la fouille (voir à la page 9: la fouille d'un élève et ses effets personnels).

La page 9 que vous citez n'évoque absolument pas la fouille à nu. Comme le souligne emma, l'avis d'une avocate en droit est très clair à ce sujet. Aucune action de ce type ne peut être entreprise par le directeur d'un établissement. D'ailleurs, quel bon "père de famille" mettrait à nu un ou une adolescente devant des adultes ? Par ailleurs, des adultes qui recroiseront l'enfant par la suite dans les couloirs de l'école.

Si l'école croit savoir que la jeune fille vend de la drogue, sur quelle base négocie-t-elle un arrangement ? ne devrait elle pas faire intervenir la police directement ? Il y a un mélange des genres que je trouve très dérangeant. Un ministre de l'éducation qui se prononce sur des méthodes policières, des enseignants qui négocient avec des enfants pour les faire avouer... j'ai envie d'écrire "woooooo" moi aussi. Que chacun fasse son travail et n'oublie pas que la société est régie par des lois. Je peux me mettre à la place des parents des autres enfants, mais le droit est justement là pour éviter les jugements sur des coups de sang. Ils sont rarement adaptés à la situation... Dénuder une jeune devant un personnel non formé, dans un contexte qui n'a rien d'un établissement de droit, en dehors du cadre légal : rien ne peut le justifier à mon avis.

Le directeur aurait pu avertir la police qu'il suspectait une étudiante d'être en possession et/ou de vendre de la drogue. Ils auraient enquêté et procédé aux investigations appropriées. C'était le comportement le plus adapté dans une société de droit (où chacun ne fait pas justice dans son coin).

Est-ce que tu es au courant qu'à aucun moment, cette fille n'a pas été touchée, pas une seule fois? Est-ce que tu as entendu aussi qu'en aucun moment, personne n'a vu sa nudité? Elle a été cachée en tout temps derrière un paravent. On a fouillé ses vêtements, parce que c'est là que la drogue se cache. Alors, on peut-tu se calmer les nerfs un peu?

Au fait, si ma fille écrit à son amie un texto,en plein cours, alors qu'elle n'est même pas supposée toucher son cellulaire, pour lui demander si elle voudrait bien du cannabis, blâmerai-je l'école ou ma fille? Sans compter que la fille a des antécédents. À 15 ans, elle est bien partie la pauvre ...

Vous parlez d'appeler la police? Oui, sauf que la police a d'autres priorités, elle s'occupera d'un petit dealer dans trois jours si nous sommes chanceux. Sinon dans une semaine. Je sais comment ça fonctionne, j'y ai un enfant chaque année depuis 2008. Et vous parlez d'appeler sa mère? Pensez-vous sérieusement que sa mère aurait vraiment autorisé cette fouille? Déjà, elle clâme partout que sa fille est un petit ange. Bah oui, ça commence comme ça et ça finit dans la rue à moins 40, tout le monde le voit sauf la mère. Comme quoi la pomme ne tombe jamais loin du pommier ...

Et si c'était ma fille, vous dites? Je dirais que ce serait le temps de goûter aux conséquences de ses gestes. Tu ne peux pas courir après la merde et après venir te plaindre que tu sens mauvais. Me semble que c'est ce que les 1500 autres parents qui ont des enfants dans cette école doivent se dire.

Modifié par Kweli
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  • Habitués

LCN avec ses psychodrames qui montrent juste une facette de la situation. Et la mère ainsi que l'adolescente qui passent pour des pauvres victimes. Pour qu'ils en viennent à la fouille à nue ils devaient avoir des doutes pas mal forts.Imaginer le message passé à l'adolescente... pauvre tite continue ton trafic de drogues et n'écoute pas la méchante direction!

Ça doit être le genre de mère à fumer un joint avec sa fille...

Modifié par SarahJade
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Les parents devraient commencer par donner une bonne éducation à leurs enfants. Avant qu'ils deviennent des dealers. Et s'assurer qu'ils ne mettent pas en danger la vie d'autres élèves.

Si cela ne leur suffit pas comme "droits", nous nous allons tous dans un mur ...

Pas évident dans un milieu où sa sent le hash à tous les coins de rue.

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