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Des couples excédés par les délais d’immigration exigent une enquête


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19/01/2015 Mise à jour : 20 janvier 2015 | 9:17
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Des couples excédés par les délais d’immigration exigent une enquête
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Des couples de Montréal et du reste du Canada demandent une enquête du Vérificateur général pour expliquer les délais du programme de parrainage d’un conjoint vivant au Canada, qui ne cessent de s’allonger.

«Je me sens comme un prisonnier ici», lance Jorge Correia, alors que Métro le rencontre avec sa conjointe et trois autres couples dans un café du centre-ville de Montréal.

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La demande de parrainage de M. Correia par sa femme québécoise, Ana Carina Da Paula, traîne depuis 16 mois. C’est maintenant un délai «normal» pour passer la première étape du processus lorsque l’époux parrainé vit déjà au Canada, un processus devant mener à l’obtention de la résidence permanente. Selon le site web de Citoyenneté et Immigration Canada (CIC), le temps prévu pour la deuxième étape est présentement de huit mois, pour un total de plus de deux ans.

En attendant l’approbation de principe et le permis de travail ouvert, qu’il doit recevoir à l’issue de cette première étape, cet ingénieur mécanique d’origine portugaise ne peut ni travailler, ni profiter du Régime d’assurance maladie du Québec. Il n’ose pas non plus sortir du pays, n’étant pas certain qu’il pourrait y revenir ensuite.

«Quand on a déposé notre demande, les délais indiqués par Citoyenneté et Immigration étaient de six mois si le parrainé résidait au Canada, et de huit mois s’il était à l’extérieur, rapporte Mme Da Paula. Le premier choix nous semblait raisonnable et meilleur, parce qu’on pouvait vivre ensemble en attendant. On se disait que Jorge utiliserait cette période pour s’adapter à son nouveau milieu de vie.»

Le couple, marié depuis 12 ans, croit maintenant avoir fait le mauvais choix. Les délais de traitement des demandes faites de l’extérieur sont restés à huit mois, alors que ceux de celles faites à partir de l’intérieur ont presque triplé.

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Trois des quatre couples se sont rencontrés lorsqu’ils étudiaient, voyageaient ou travaillaient à l’étranger. «Notre génération est appelée à être mobile et à rencontrer des gens d’ailleurs. Ça va être de plus en plus courant», estime Ana Carina Da Paula.

Perla Silva, la conjointe mexicaine de Simon Beaumier, est au bord du découragement. Elle et M. Beaumier attendent depuis 17 mois. «Notre dossier est censé être traité d’un moment à l’autre. Mais ça fait plusieurs fois qu’on est dans cette situation, qu’on appelle au CIC et qu’on nous dit que le délai a été prolongé d’un mois, explique M. Beaumier. Je dis à Perla de ne pas lâcher, mais c’est très dur.»

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Afin de s’entraider et de préparer une action commune, les couples en attente ont créé il y a quatre mois un groupe Facebook, qui compte maintenant plus de 1425 membres. Ils ont lancé le 30 décembre une pétition endossée par plus de 1150 signataires, déposée hier au Vérificateur général du Canada.

Ce qu’ils veulent? Des réponses. «On peut appeler trois fois dans la journée au CIC et obtenir trois réponses différentes», se décourage Mme Da Paula.

Depuis décembre 2014, dans le cadre d’un projet-pilote, le CIC a commencé à délivrer des permis de travail ouverts à certains époux et conjoints de fait avant même qu’ils aient reçu l’approbation de principe. Parmi les quatre parrainés rencontrés par Métro, seule Mme Silva venait tout juste d’en recevoir un. Ils connaissent toutefois des couples qui ont entrepris les démarches après eux et qui les ont déjà reçus. «On ne comprend pas la logique», souligne Félix B. Thiffault, qui attend depuis 12 mois avec sa conjointe Kerrie Ahern.
M. B. Thiffault ajoute que lui et tous les autres couples ont payé pour un service qu’ils n’ont toujours pas reçu. Les frais de leur demande de parrainage s’élèvent au minimum à 1000 $.

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Citoyenneté et Immigration Canada n’a pas été en mesure de fournir à Métro une explication au sujet de ces délais, se contentant de dire qu’il travaille à les réduire. Le ministère affirme qu’il traite les demandes de permis de travail ouverts dans l’ordre où il

suite et source : http://journalmetro.com/actualites/montreal/705236/des-couples-excedes-par-les-delais-de-limmigration-exigent-une-enquete/

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