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Bilan après un an et demi : je crève de solitude


LHF

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J'ai essayé comme vous de me faire des amis québécois mais c'est vraiment très difficile. Actuellement, il représente 2% de mes amis.

Salut,

Et combien as tu d 'amis' pour n avoir que 2% d amis québécois (car sela suppose 98% d autres origines, est à dire un échantillonnage très important)? Tu ne confonds pas amis et connaissances?

Salut,

Non, je ne confonds pas amis et connaissances. On nest pas sur Facebook :)

Mes amis, je peux leur demander de l'aide ou les réveiller au milieu de la nuit et ils seront toujours prêts à m'aider. Je peux leurs raconter quelque chose de personelle sans que cela soit répété.

Ne t'inquiète pas, je sais ce qu'est un ami et ce qu'est une connaissance.

J'ai plein de connaissances qui sont majoritairement des québécois de "souche" et quelques amis d'origine française, algérienne, tunisienne, marocaine, russe, roumaine et mexicaine. Bref, des immigrants.

Mais bon, on n'est pas là pour compter mes amis. Je n'en vois pas l'intérêt. Je faisais juste répondre à LHF pour qu'elle ne s'inquiète pas de ne pas avoir d'ami après un an et demi.

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  • Habitués

2% c'est 2 personnes sur 100 ou 1 sur 50...

Moi effectivement j'ai quelques dizaines de connaissances/copains mais pas 50 amis. Je dois être spécial.

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  • Habitués

2% c'est 2 personnes sur 100 ou 1 sur 50...

Moi effectivement j'ai quelques dizaines de connaissances/copains mais pas 50 amis. Je dois être spécial.

Oui mais pas dans ce sens là! :biggrin2:

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  • Habitués

2% c'est 2 personnes sur 100 ou 1 sur 50...

Moi effectivement j'ai quelques dizaines de connaissances/copains mais pas 50 amis. Je dois être spécial.

Oui mais pas dans ce sens là! :biggrin2:

Disons que l'on est pas tous hypnotisés par la culture américaine. :Crylol:

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Pour l'auteur, le meilleur conseil que je pourrais vous donnez c'est d'aller consulter un psychologue car vous avez des problèmes à réglés et il vaudrait mieux en parler avec une personne qui peut "vraiment" vous aider.

A part de la compatie vous ne trouverez aucune aide éclairée et concrete sur un forum comme celui ci.

:flowers:

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Bonjour,

je réponds car j'ai lu votre message et je reconnais pas mal de mon expérience là dedans, seulement je ne vis pas au Québec (en tou cas pas encore...) mais au Danemark et avant cela j'ai vécu un et demai en Angleterre. Du coup avec ces expériences j'en ai conclu qu'en tant qu'étranger c'est toujours plus long de ce faire des amis, car il y a tout de même des différences culturelles qui int impact au quotidien.

De plus je ne sais pas quel âge vous avez mais peut être que c'est plus difficile si c'est votre premier voyage. Il y a un nom pour cela c'est le choc culturel, perso j'en eu un énorme au Danemark et là ça fait un et demi presque que je suis ici et j'ai deux bonnes amies danoises mais ça s'arrête là et ça a pris du temps.

Ce que je peux vous conseiller qui m'a aidé c'est de garder contact avec la famille en France autant que possible pour avoir un soutien, ça aide quand même. Ensuite rencontrer d'autres étrangers ils traversent sans doute la même situation.

Faire des activités c'est très bien! Ici j'apprends le danois, et je participe à plein de cours gratuit: méditation, yoga etc... aller à des évenements, des visites de musées, bref plein d'activités de groupes.

Il y a le site meetup pour cela, sinon il y a aussi couchsurfing et si vous avez un canapé à la maison vous pourriez carrément être hote et recevoir des voyageur ce qui fera de la compagnie.

Sinon vous avez une fille de 4 ans, avez vous envisagé une fille au pair même à mi temps?

J'espère que cela aide, en tout cas je pense que vous n'êtes pas la seule et que la plupart des étranger vivent cela, du coup il faut trouver l'équilibre avec les plus que vous avez au Québec.

Quoiqu'il en soit dites vous que cela pourrait être pire vous pourriez être au Danemark :)

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Bonjour LHF. C'est la première fois que j'interviens sur ce forum, après des mois de lecture des commentaires et avis des uns et des autres. Ton message m'a particulièrement touché et j'ai réellement décidé de répondre ou poster mon commentaire.

Je suis vraiment stupéfait, chaque fois que je lis les avis ou commentaires des immigrés français au Quebec et voire au canada en général. D'une part je suis content qu'ils découvrent autres choses à l'étranger, une nouvelle culture qui leur permettra dorénavant d'avoir une ouverture d'esprit et d'autre part je vais essayer dans mon raisonnement leur faire comprendre autre chose.

Je compatis réellement LHF tes ressentis et je voudrais te dire que peut être à décevoir certains que ce que tu vis (si je me permet de te tutoyer) ou ce que vivent beaucoup de français au canada est mil fois mieux que ce que vivent les étrangers et plus spécifiquement les étrangers hors UE en France.

Je suis bien placé pour le dire, car j'ai vécu et travailler pendant 5 ans en France. Permettez moi de vous dire que c'est vraiment horrible. Ayant été étranger en France, mes yeux ont tout vu. D'abord en commençant par la préfecture, l'endroit ou le lieu incontournable pour tout étranger hors UE qui veut étudier ou vivre en France. Un désastre total, les fonctionnaires des préfectures sont mal accueillants, on vous parle mal, on ne vous donne pas les vrai informations dont vous avez besoin, et sans compter que vous avez fait la queue depuis 4h ou 5h du matin et lorsqu'ils ouvrent à 9h, 15mn après on vous dit qu'il n'y a plus de ticket que de revenir le lendemain. Donc vous êtes obligés d'aller passer la nuit devant la préfecture afin d'être reçu le lendemain matin; et dites vous si c'est pendant l'hiver c'est encore pire car il faudrait rester sous le froid toute la nuit. Les français ne connaissent pas ou ne savent pas cela. Pire, avec les discours xénophobes ou racistes on vous rappelle tout le temps que vous n'êtes pas chez vous, donc nous n'avez pas votre place en France. Dans les transports, au boulot, partout presque vous subissez ou souffrez tout le temps du racisme. Sans oublier la ghétoisation opérée par les autorités pour une certaine partie de la population immigrée qui fait que vous êtes étiquetez tout de suite. SI vous vivez dans le 93 et vous l'inscrivez sur votre CV, sachez que personne ne vous appellera pour un interview, même si vous avez les compétences qu'il faut.

J'ai fait mes études en France, et dans plusieurs autres pays. J'ai un diplôme français entre autre, je postule à un poste, on m'appelle pour un interview, je ne suis pas pris car l'employeur a préféré d'autres candidats. Normal, d'autres ont le mérite plus que moi je suppose. Mais lorsque je demande au DRH, de me dire les raisons qui ont motivées leur décision, à ma grande surprise elle me dit que je n'ai pas été pris parce qu'ils ont constaté que je ne parlais pas bien français. Le jour là, mon Dieu on dirait que le ciel tombait sur ma tête. Je suis né et grandi dans un pays francophone, j'ai fait mes études d'ingénieur en français et en France, j'ai fini meilleur de ma promotion et on me dit que c'est parce que je ne parle pas bien français. je pourrai vous raconter plein d'autres histoires, mais je m'arrête là.

Vous dîtes dans votre message qu'il est difficile de se faire des amis locaux au Quebec. Je vous comprends, mais je trouve qu'il est vraiment facile de part mon expérience de se faire des amis locaux au Quebec qu'en France. De toutes les années que j'ai vécu en France, j'ai réellement pu me faire un ami français de souche comme on le dit souvent et ce c'était à l'église. Quelqu'un de génial avec sa famille qui m'ont pris comme leur enfant, ce qui m'a vraiment paru bizarre. Aujourd’hui hui je me demande comment cela c'était fait et pourquoi? Il y a une hypocrisie totale qui fait que parfois tu n'oses pas exprimer ton point de vue, histoire de ne pas te faire ramasser. Etant chrétien je peux même vous dire que ceci se passe à l'église. Les gens sont prêts parfois par respect à rigoler avec vous, mais lorsque vous voulez aller un peu plus loin dans l'amitié, tout de suite vous êtes stoppé. Bref, je ne cherchais pas à me faire des amis français de souche coûte et coûte, mais simplement je pensais naïvement à l'époque que les gens très ouvert comme moi, et j'ai tout de suite été désillusionné.

LHF, je pourrai te dire que c'est pas grave, ne le prends pas comme objectif primordial de te faire des amis québécois de souche obligatoirement. Essaye de te faire des amis en son sens plus large, et le reste suivra. Je crois quand même que à votre âge ça ne serait pas si évident, tout comme si vous étiez dans la jeunesse. Je peux te dire tes enfants lorsqu'ils seront au Quebec, ils vont se faire des amis très facilement et ceci pourrait être un pont vous permettant de connaitre les parents des amis de vos enfants.

Le canada est un pays vaste, multiculturel et divers dans sa diversité assumée qui fait qu'on pourrait avoir un bout du monde jusque à côté de chez soi.

Continue tes activités, peut être si vous êtes chrétiens, dans les églises ils s'organisent beaucoup d'activités permettant de faire des rencontres sympa.

Se décider d'aller vivre dans un autre pays, dans une nouvelle culture loin des siens n'est pas chose facile. Mais avant tout c'est une belle et riche expérience. Nous vivons de plus en plus dans un monde globalisé, ou il n'aura plus de frontière, sinon les frontières c'est dans les têtes des Hommes.

Je vous souhaite vraiment beaucoup de courage, on ne se désamine pas, et de toujours prendre les choses telle qu'elles viennent et positivement.

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  • Habitués

Bonjour,

Tout d'abord merci d'avoir partagé avec nous un fragment de ton quotidien, c'est très apprécié et sache qu'il n'existe pas un seul immigrant qui n'a pas passé par ces mêmes sentiments et réflexions. Nous avons tous eu nos moments de remise en question et périodes creuses et de bilan personnel à refaire etc….. donc, ce que tu vis est une situation normal pour tout immigrant.

Ensuite je vais me permettre d'apporter quelques conseills et faire sortir quelques points à discuter:

Toute décision qui influencera notre vie devrait prendre suffisamment de temps pour être prise. Vous êtes ici depuis 2012 et vous avez eu un retour en France de 6 mois. 2 à 3 ans ce n’est pas beaucoup. Il y a pleins de choses à faire pour améliorer notre quotidien si après ce laps de temps on ressent qu’il y a quelque chose qui cloche. Donc, prend encore un peu plus de temps avant de faire un bilan global pour décider quel chemin prendre pour pimenter ton quotidien. Euhh je dirais un autre 2 ans fera l'affaire.

Il y a des points positifs dans ton récit : le fait de bien gagner sa vie et vivre dans un cadre agréable (le vieux Québec, appartement meublé …), faire du gym et garder la ligne, participer à des activités sociaux-culturelles (groupe de cuisine familiale), néanmoins il y a 3 points, que je pense, ont contribué à cette sensation (solitude): Les relations superficielles, l’attitude vis-à-vis de ton job et tes enfants.

Les relations superficielles : je me rappelle, il y a quelques années sur le forum même, on a pas mal débattu ce sujet. La phrase qui se répète le plus étant « voilà plus de deux ans que je suis ici et je n'ai toujours pas de '' véritable '' amis , des connaissances oui , mais je n'appelle pas vraiment ça de l'amitié ».

Des témoignages qui se ressemblent et qui convergent vers le même constat, qu’il est difficile de pourvoir se lier en réelle amitié ici au Québec.

Cette difficulté s'explique par le fait que la notion d'amitié n'a pas la même signification entre ce qu'on a vécu chez nous et celle vécu ici au Québec et au Canada en général. Donc si tu prends le fil par ce bout, tu auras déjà une longueur d'avance. Nos attentes en termes d'amitié doivent donc s'acclimater à notre environnement ici; la froideur que nous ressentons dans les relations n'est qu'un pragmatisme à la sauce nord-américaine (dis toi que si personne ne te rend la balle de t'inviter, ce n'est que le fait que la personne se dit je ne veux pas la déranger dans son quotidien); les liens priorités ne sont pas les mêmes dans l'esprit des nords-américains et le reste du monde...

L'attitude vis-à-vis de ton travail: ce sentiment que tu as vis-à-vis de ton travail y en est un peu aussi. Je comprends que nous sommes amener à garantir nos morceaux de pains et s'assurer d'avoir un toit sous nos têtes, des fois -et à contre cœur- nous faisons un travail qui nous offre tout ceci mais qui ne nous amène pas l'épanouissement espérer. Ainsi nous entrons dans une spirale de monotonie et de routine et nous nous trouvons face au fameux dilemme:

Si je continue ce travail je gagne bien ma vie mais je perds mon enthousiasme, et si je quitte ce travail je regagne ma motivation de vivre une nouvelle vie, mais je ne subviendrais plus à tous mes besoins.

Vue que nous sommes au canada, le pays où on peut changer carrément toute notre vie et revivre une autre toute nouvelle, pense à un changement de compagnie, ou un changement de carrière, ou si tu as encore la volonté de rebondir dans ta vie, pense à un changement de province. Ceci te permettra de relever de nouveaux défis et donneront du piment à ta vie.

La venue des enfants : ils apporteront un peu de joie à la maison, comme ils apporteront de nouveaux défis à relever. Tu te soucies trop d'eux et de leur situation (ce qui est normal car tu es une maman), notamment le désarroi qu'ils peuvent vivre au Canada, avec la non-reconnaissance de leur études et leurs acquis professionnels etc…

Cette situation est certes préoccupante. Ce ne sont pas juste des compatriotes, amis, ou immigrants nouvellement installés,... ce sont TES enfants donc cela te touche profondément et c'est ce qui cause en partie ces soucis quotidiens.

Ce que je peux dire sur ce point, c'est de les laisser vivre leur propres vies avec ses hauts et ses bas ``Nul âme ne sait demain ce qu'elle récoltera et nulle âme ne sait ou son dernier refuge elle l'aura''. Ils affronteront leur nouvelle vie au Canada avec ce que ce changement apportera, mais au mieux ils seront armés par vos expériences (les tiennes et ceux de ton conjoints), ils auront une famille avec eux, une sorte de protection et seront bien outiller au début… le reste du chemin c'est à eux de le faire.

Comme j'ai dit nous sommes au canada, le pays où on peut changer carrément toute notre vie et revivre une autre toute nouvelle, soit là pour leur tenir la main, mais en même temps laisse les voler de leurs propres ailes….

Un dernier point: Le retour en France n'est pas forcément une bonne idée mais changer de ville, ou de travail, ou de carrière etc…. est plus préconisé selon moi. Car ce qui te seras bénéfique ce n'est pas un retour en arrière mais plutôt un saut en avant.

Bonne chance.

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  • Habitués

Bonjour,

Tout d'abord merci d'avoir partagé avec nous un fragment de ton quotidien, c'est très apprécié et sache qu'il n'existe pas un seul immigrant qui n'a pas passé par ces mêmes sentiments et réflexions. Nous avons tous eu nos moments de remise en question et périodes creuses et de bilan personnel à refaire etc….. donc, ce que tu vis est une situation normal pour tout immigrant.

Ensuite je vais me permettre d'apporter quelques conseills et faire sortir quelques points à discuter:

Toute décision qui influencera notre vie devrait prendre suffisamment de temps pour être prise. Vous êtes ici depuis 2012 et vous avez eu un retour en France de 6 mois. 2 à 3 ans ce n’est pas beaucoup. Il y a pleins de choses à faire pour améliorer notre quotidien si après ce laps de temps on ressent qu’il y a quelque chose qui cloche. Donc, prend encore un peu plus de temps avant de faire un bilan global pour décider quel chemin prendre pour pimenter ton quotidien. Euhh je dirais un autre 2 ans fera l'affaire.

Il y a des points positifs dans ton récit : le fait de bien gagner sa vie et vivre dans un cadre agréable (le vieux Québec, appartement meublé …), faire du gym et garder la ligne, participer à des activités sociaux-culturelles (groupe de cuisine familiale), néanmoins il y a 3 points, que je pense, ont contribué à cette sensation (solitude): Les relations superficielles, l’attitude vis-à-vis de ton job et tes enfants.

Les relations superficielles : je me rappelle, il y a quelques années sur le forum même, on a pas mal débattu ce sujet. La phrase qui se répète le plus étant « voilà plus de deux ans que je suis ici et je n'ai toujours pas de '' véritable '' amis , des connaissances oui , mais je n'appelle pas vraiment ça de l'amitié ».

Des témoignages qui se ressemblent et qui convergent vers le même constat, qu’il est difficile de pourvoir se lier en réelle amitié ici au Québec.

Cette difficulté s'explique par le fait que la notion d'amitié n'a pas la même signification entre ce qu'on a vécu chez nous et celle vécu ici au Québec et au Canada en général. Donc si tu prends le fil par ce bout, tu auras déjà une longueur d'avance. Nos attentes en termes d'amitié doivent donc s'acclimater à notre environnement ici; la froideur que nous ressentons dans les relations n'est qu'un pragmatisme à la sauce nord-américaine (dis toi que si personne ne te rend la balle de t'inviter, ce n'est que le fait que la personne se dit je ne veux pas la déranger dans son quotidien); les liens priorités ne sont pas les mêmes dans l'esprit des nords-américains et le reste du monde...

L'attitude vis-à-vis de ton travail: ce sentiment que tu as vis-à-vis de ton travail y en est un peu aussi. Je comprends que nous sommes amener à garantir nos morceaux de pains et s'assurer d'avoir un toit sous nos têtes, des fois -et à contre cœur- nous faisons un travail qui nous offre tout ceci mais qui ne nous amène pas l'épanouissement espérer. Ainsi nous entrons dans une spirale de monotonie et de routine et nous nous trouvons face au fameux dilemme:

Si je continue ce travail je gagne bien ma vie mais je perds mon enthousiasme, et si je quitte ce travail je regagne ma motivation de vivre une nouvelle vie, mais je ne subviendrais plus à tous mes besoins.

Vue que nous sommes au canada, le pays où on peut changer carrément toute notre vie et revivre une autre toute nouvelle, pense à un changement de compagnie, ou un changement de carrière, ou si tu as encore la volonté de rebondir dans ta vie, pense à un changement de province. Ceci te permettra de relever de nouveaux défis et donneront du piment à ta vie.

La venue des enfants : ils apporteront un peu de joie à la maison, comme ils apporteront de nouveaux défis à relever. Tu te soucies trop d'eux et de leur situation (ce qui est normal car tu es une maman), notamment le désarroi qu'ils peuvent vivre au Canada, avec la non-reconnaissance de leur études et leurs acquis professionnels etc…

Cette situation est certes préoccupante. Ce ne sont pas juste des compatriotes, amis, ou immigrants nouvellement installés,... ce sont TES enfants donc cela te touche profondément et c'est ce qui cause en partie ces soucis quotidiens.

Ce que je peux dire sur ce point, c'est de les laisser vivre leur propres vies avec ses hauts et ses bas ``Nul âme ne sait demain ce qu'elle récoltera et nulle âme ne sait ou son dernier refuge elle l'aura''. Ils affronteront leur nouvelle vie au Canada avec ce que ce changement apportera, mais au mieux ils seront armés par vos expériences (les tiennes et ceux de ton conjoints), ils auront une famille avec eux, une sorte de protection et seront bien outiller au début… le reste du chemin c'est à eux de le faire.

Comme j'ai dit nous sommes au canada, le pays où on peut changer carrément toute notre vie et revivre une autre toute nouvelle, soit là pour leur tenir la main, mais en même temps laisse les voler de leurs propres ailes….

Un dernier point: Le retour en France n'est pas forcément une bonne idée mais changer de ville, ou de travail, ou de carrière etc…. est plus préconisé selon moi. Car ce qui te seras bénéfique ce n'est pas un retour en arrière mais plutôt un saut en avant.

Bonne chance.

Bonsoir!

Bonne observation votre message relate la réalité Nord-américaine concernant un nouvel immigrant qui essaie de créer de nouveaux liens d'amitié! Même si la langue parlée au Québec est le français tout le reste est Nord- américain! La France c'est latin Le Québec Nord- américain! That's it! :8): :8):

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Un an et demi, c'est court! et avec un enfant a s'occuper, un travail a faire, des démarche a gérer, ca passe tres vite.deja donc, c est une bonne demarche que de se poser toutes les questions que tu te pose mais je pense que dans ce contexte, tu as mis la barre bien haute. je trouve aussi que se faire des amis et des connaissances ici n'est pas évident. beaucoup d'immigrés ont ce meme vécu. cela prend du temps. et de la disponibilité, que l'on a difficilement lorsque l'on est seule tout les soir de semaine avec un enfant de 4 ans a élevé, à moins d'avoir une super nounou dispo à coté quand on en a besoin.. perso j ai jamais vraiment sympatiser avec les gens dans les cours de sport ou les reunions de parents d eleves, ou chacun est pressé de rentrer chez soi a la fin. quant aux collegues, j ai pour regle de ne pas aller trop en familiarité avec eux,m meme si j'aime prendre un verre a l occasion. tout cela pour dire que ce que tu vit comme immigrante, d autre le vivent ou l on vecu aussi. se faire un cercle de relation prend du temps, et de la motivation.

au delà de cela, je ne vais pas te conseiller de rester, ou de partir. je pense surtout que c est à toi d'arriver a savoir ce que tu veux vraiment. et je pense que tu es a un age ou tu es capable de le faire. ce qui peut te retenir, ou fausser ton jugement, c est la peur de l'échec, du changement, ou de la remise en question. mais si tu arrive a surmonter cela et que tu détermine qu'est-ce qui est fait pour toi, qu'est-ce qui te correspond, que ce soit c est vivre a Québec, ailleurs au Canada, en France ou anywhere, alors tu aura ta solution. et la tu n auras plus qu a te battre pour y arriver, et t'intégrer la ou tu voudras. mais dans tout les cas, donnes toi du temps. moi ca fait 6 ou 7 ans que je suis la. j'ai tres peu d'amis ici, aucun ne sont québécois. ca a été une belle experience mais je sais que ce n'est pas un pays pour moi, je prévois de repartir bientot. malgré que j ai également des enfants ici et que cela va être tout un chamboulement. D'autre sont installés ici et ne s'en iront plus, ca ils ont finis par s'y plaire. c est une demarche personnelle, qui dans tout les cas est toujours moins simple qu on ne le pense.

dernière chose, je pense que tu devrais etre transparente avec tes grands enfants et leur parler de tes réflexions et de tes doutes. tant sur les aspects vie sociale qu en ce qui concerne leur perspective professionnelle. ils sont grands, et eux aussi vont avoir des choix de vie a faire. leur cacher ton ressenti par peur peut etre de leur avouer que ton émigration n'est pas aussi réussit que tu le pensais n est pas forcément la solution...

bon courage!

PS: sinon que perso je pense que ce n est pas tant toi qui a besoin d un psy que certains utilisateurs qui ont répondu précédemment lol!

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Bonjour

Je suis un peu dans la meme situation ,je demeure a Breakeyville sur la rive sud de Quebec ,et pourquoi pas se concontrer pour pouvoir un peu discuté d'une chose et autres et peut etre plus ! je suis au Quebec depuis 1998 ,apres un retour en France de 7 ans pour raison familliale ,nous voici de retour depuis novembre 2009 ,originaire de Marseille !

Je suis retraitée mais encore active ,adore les balades dans la nature ,je pense une partie de mon temps a faire de la peinture !

Pourquoi ne pas de rencontrer ?

Éliane Tholozan

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Allo,

Je viens de voir ton post.

J'habite à Québec (vieux Limoilou) depuis un peu plus de 3 ans et j'ai une fille qui a le même âge que la tienne.

Si tu le souhaites, on pourrait s'organiser quelque chose.

Il est vrai que ce n'est pas facile de s'intégrer et qu'il faut un peu plus de temps avec les Québécois, mais je peux te garantir que quand tu as réussi à `` franchir la barrière `` une véritable amitié se créé.

On pourrait se retrouver autour d’un bon thé, d’un bon chocolat et même d’un bon café :wink: pour discuter.

N’hésite pas à me contacter ([Coordonnées personnelle interdites-MP SVP])

Céline

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Bonjour

Je suis ok pour se rencontere et un peu discuter

Éliane Tholozan

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  • Habitués

Ton récit est bien fait et tu résumes bien les choses, sauf que je me dis que ce que tu vis est quelque chose de normal, surtout que l'on sait que la période où l'on fait des amis, est généralement celle de nos études, donc il est claire que si l'on change de pays, tout en ayant un certain age, la probablité d'avoir des amis diminue de moins en moins, alors que dire d'y aller en Amérique du Nord, là où les cercles d'amitiés semblent fermés même entre gens originaire du même endroit.

Perso je pense pas pout ton cas que le fait de changer d'endroit qui va forcément apporter un changement de ce côté là, et j'ai bien aimé la réponse donnée en début de ce topic qui disait que peut être que c'est parce que tu veux tellement trouver des gens et construire des amitiés sincères, rapidement et tout que cela ne fonctionne pas. Je crois sincièrement que le changement, s'il y aura lieu, ne viendra que de toi.

Par exemple je me dis que parfois faut quand même essayer de se débarasser de certaines fausses idées du genre que si l'on construit pas de liens d'amitiés avec des québecois une fois immigré ici cela veut dire forcément que notre intégration ne se fait pas comme il se doit ou que ceci est surement un échec de notre projet d'immigration.

Je me dis que si une personne désire avoir des amis, cela prend du temps, cela commence petit à petit par de simples connaissances, et quand on dit connaissances, il est claire que l'on a plus de chance à rencontrer et faire connaissance de gens qui partagent les mênes centres d'intérêts que nous, donc en gros va falloir cibler des endroits/personnes où il semble que t'auras plus de chances de renouer des contacts et ces derniers puissent aboutir avec le temps.

Aussi y a pas de mal à se rapprocher des citoyens de ta conmunauté, si cela te permettera de chasser cette solitude, partager des choses ensemble, et que peut-être par la même occasion rencontrer par le biai de ces gens là leur amis qui peuvent aussi bien être de partout et des québecois entre autres.

Je termime mon intervention sur un aspect "psychologique" très important dont souvent l'être humain n'y accorde pas attention, et qui est relatif à l'attraction entre les humains, dans la mesure où une personne qui semble avoir un vécu épanouissant et plein attire tout naturellement et beaucoup plus les gens qu'une personne cloitrée sur elle-même. Ceci n'a rien avoir avec la bonté de la personne et ses côtés positives, mais juste pour dire que l'image que l'envoi à l'extérieur de nous demeure très importante et elle peut constituer un frein ou une attirance pour les autres, donc y a pas mieux que de s'ouvrir aux autres, vivre et apprécier les moments tout naturellement sans se mettre d'avantage de pression ou d'obssession à voir coûte que coûte la personne en face comme amie. Souvent dans la vie, le fait d'être en position de forte demande ou de conclure rapidement ne fait pas que la personne soit très attirée par les autres.

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  • Habitués

Aussi il existe à l'heure actuelle beaucoup de sites qui permettent aux gens de se rencontrer, selon les centres d'intérêts.

Par exemple meetup.ca ou urbeez.com

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Bonjour. Contactez nous , nous sommes nous aussi en recherche de personnes avec qui échanger. Vous pouvez nous contacter en Messagerie [en MP SVP]. Nous sommes sur Trois Rivieres. A bientot peut etre.

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Bonjour,

Tu habites où dans le Vieux Québec. J'y habite aussi, on pourrait faire connaissance.....

A bientôt, j'espère....

Catherine

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Après plus de 39 ans ici, je n'ai qu'un seul ami québécois, et encore, son père est marié avec une française. Ce type à voyagé et est plein d'altruisme. Sinon, des québécois j'en connais plusieurs centaines mais se faire des amis alors que l'on a pas vécu des moments d'émotions ensemble c'est peine perdue. Il faut devenir superficiel comme eux et tout se passe bien; ils se sentent aussi plus à l'aise comme cela. Bref, on connait rapidemennt plein de monde mais cela ne va pas plus loin; avantage toutefois, les québécois ne se melent pas de la vie privée des gens qu'ils connaissent. C'est appréciable.

Pas toujours facile d'immigrer....;)

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  • Habitués

Après plus de 39 ans ici, je n'ai qu'un seul ami québécois, et encore, son père est marié avec une française. Ce type à voyagé et est plein d'altruisme. Sinon, des québécois j'en connais plusieurs centaines mais se faire des amis alors que l'on a pas vécu des moments d'émotions ensemble c'est peine perdue. Il faut devenir superficiel comme eux et tout se passe bien; ils se sentent aussi plus à l'aise comme cela. Bref, on connait rapidemennt plein de monde mais cela ne va pas plus loin; avantage toutefois, les québécois ne se melent pas de la vie privée des gens qu'ils connaissent. C'est appréciable.

Pas toujours facile d'immigrer.... :wink:

Que veux-tu, 250 ans de cohabitation avec les anglos-saxons, ça déteint! :zorro:

Sérieux, après 39 ans, une petite remise en question personnelle s'impose. Cela ne t'as jamais passé par la tête?

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