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Au Canada, l'éducation est participative


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Au Canada, l'éducation est participative Le Monde.fr | 17.09.2014 à 16h43

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L'image de Denis Bédard, professeur à la faculté d'éducation de l'université de Sherbrooke (Québec) et directeur du Centre d'étude et de développement pour l'innovation techno-pédagogique, résume bien la révolution lancée il y a quelques décennies dans les établissements canadiens : c'est celle d'un professeur-metteur en scène face à des étudiants acteurs qui montent sur scène plutôt que d'être spectateurs. La pédagogie participative est au coeur des méthodes adoptées.

Si le Canada figure parmi les leaders des pays anglo-saxons et du nord de l'Europe dans ce domaine, c'est parce qu'il a commencé tôt à s'intéresser aux meilleures méthodes d'apprentissage. « Pour se démarquer, certains établissements ont mis l'accent sur des innovations pédagogiques particulières ou visant un programme de formation, comme pour les médecins ou les ingénieurs », explique-t-il. D'un bout à l'autre du Canada, on expérimente encore et toujours les façons de mieux former les étudiants.

MOTIVATION ET ENGAGEMENT

A Toronto, l'université McMaster a ouvert le bal à la fin des années 1960, avec l'apprentissage par problèmes (APP ou PBL, pour problem based learning, en anglais) qui a bousculé la méthode séculaire de formation des médecins.

L'APP est désormais reconnue, étendue à toutes les formations en santé et même au-delà. Très tôt dans le programme, on demande aux étudiants de s'investir dans la réalisation de projets qui cimentent les apprentissages.

La classe inversée et le blended learning (« formation mixte ») sont en vogue, avec l'apport des nouvelles technologies de communication. La priorité en classe n'est plus l'acquisition de connaissances mais la révision, les exercices, discussions et travaux d'équipe. En amont, l'étudiant a consulté documents numérisés, clips vidéo et présentations PowerPoint, accessibles sur YouTube, Didacti ou le portail de la faculté…

L'objectif premier n'est pas d'« innover pour innover, avertit M. Bédard. L'innovation pédagogique doit changer la donne du point de vue de l'apprentissage des étudiants ». A la clé, une motivation et un engagement plus forts de leur part et une qualité d'apprentissage qui inclut une meilleure organisation et structuration des connaissances dans la pensée.

Dans son microprogramme de « pédagogie en enseignement supérieur » qu'il a mis en place à l'université Sherbrooke, Denis Bédard ne donne plus son cours de trois heures par semaine pendant quinze semaines. « Je ne vois les étudiants que sept ou huit fois par semestre. Ils travaillent en amont. En classe, je fais la synthèse, le lien, et on exploite les connaissances acquises en ligne. La salle de cours devient un forum de discussion. »

http://campus.lemonde.fr/partir-au-canada/article/2014/09/17/au-canada-l-education-est-participative_4488998_3234.html

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