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Coût de la vie : Toronto vs Montréal / Ontario vs Quebec


UBRANE

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Un article intéressant pour se faire une idée du coût de la vie entre Toronto et Montréal :
Les prix à la consommation : 13 % plus bas à Montréal qu’à Toronto selon Statistique Canada
Selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), un appartement coûte de 35 à 40 % moins cher à louer à Montréal qu’à Toronto. Les prix des maisons neuves ou en revente sont de 40 % à 50 % moins élevés à Montréal. Pour l’électricité résidentielle, selon Hydro-Québec, c’est 40 % moins cher à Montréal. Au Québec, la garde d’un enfant coûte 7 dollars par jour ; en Ontario, c’est quatre à six fois plus cher.
Il y a quelques produits dont les prix sont plus élevés à Montréal qu’à Toronto. Des exemples : l’essence, le riz, la bière, les tomates, les courses de taxi. Ce sont les exceptions qui confirment la règle.
Mais sortons des exemples particuliers et considérons le portrait d’ensemble que trace l’enquête mensuelle de Statistique Canada sur les prix à la consommation. Cette enquête est basée sur un échantillon de 80 000 relevés de prix de 600 produits de consommation à travers le Canada. Selon les indices comparatifs que l’organisme publie périodiquement pour les grandes villes canadiennes, les prix à la consommation étaient en moyenne 13 % plus bas à Montréal qu’à Toronto en octobre 2012.
Le tableau ci-dessous présente les résultats d’octobre 2012 pour divers groupes de biens et de services. Parmi les articles qui affichaient des prix beaucoup plus bas à Montréal qu’à Toronto, on note le logement (locatif ou en propriété), l’électricité, la garde d’enfants, les dépenses d’automobile autres que l’essence et les droits de scolarité universitaire. Par contre, l’essence ressort plus chère à Montréal qu’à Toronto.
Tableau. Écarts entre les prix de divers groupes de biens et de services à la consommation à Montréal et à Toronto en octobre 2012 :
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Statistique Canada estime qu’en moyenne, en 2012, les prix de la consommation privée des ménages étaient 13 % plus bas à Montréal qu’à Toronto. Un document du Centre sur la productivité et la prospérité de HEC Montréal préparé par M. Vincent Geloso a récemment contesté cette estimation de l’agence statistique et affirmé qu’elle surestimait l’écart de coût de la vie entre les deux villes.
L’analyse des arguments avancés par M. Geloso pour soutenir son affirmation fait ressortir trois conclusions :
1) L’écart de 25 à 30 % dans le coût du logement entre Montréal et Toronto estimé par Statistique Canada traduit non pas le fait que les Montréalais occuperaient des logements de moins bonne qualité, mais plutôt le fait que les prix sont vraiment inférieurs à Montréal pour des logements de caractéristiques et de qualités identiques.
2) Les prix subventionnés de l’électricité, de la garde d’enfants et de la scolarité universitaire sous-estiment le vrai coût de ces biens et services pour la société. Mais, pour mesurer le niveau de vie, les volumes réels consommés de ces produits ne peuvent être obtenus qu’en divisant les dépenses de consommation subventionnées par ces prix subventionnés.
3) Au Québec un certain nombre de biens et de services commandent des prix relativement élevés, au point d’exiger des Québécois qu’ils travaillent plus d’heures qu’en Ontario pour les acquérir. Toutefois, ces biens et services ne sont pas statistiquement représentatifs de l’ensemble. Ils excluent notamment le logement.
Au sens strict, il faut reconnaître que l’écart des prix à la consommation entre Montréal et Toronto publié par Statistique Canada – 13 % en 2012 – ne peut pas être totalement interprété comme un écart de coût de la vie entre les deux villes. C’est principalement 1) en raison du traitement du logement en propriété, qui est basé sur l’équivalence locative plutôt que sur les débours des propriétaires, et 2) en raison également des impôts plus élevés qui sont nécessaires au financement des produits subventionnés (électricité, garde d’enfants, scolarité universitaire).
Cependant, afin d’obtenir le volume réel des biens et services consommé qui mesure le vrai niveau de vie des ménages, il est parfaitement approprié de diviser leurs dépenses de consommation en dollars par les prix à la consommation estimés par Statistique Canada. Lorsqu’on compare Montréal et Toronto, l’écart de prix de 13 % est celui qu’il faut utiliser à cette fin.
Par ailleurs, lorsqu’on passe d’une comparaison de niveau de vie entre Montréal et Toronto à une comparaison entre l’ensemble du Québec et l’ensemble de l’Ontario, la différence estimative des prix à la consommation pour 2012 est de l’ordre de 8,6 % plutôt que de 13 %. L’écart entre les deux provinces est plus petit que l’écart entre les deux métropoles. Cela s’explique par le fait que les prix de Montréal ne sont que légèrement supérieurs à ceux du reste du Québec, tandis que les prix de Toronto sont nettement plus élevés que ceux du reste de l’Ontario.
Comme les dépenses de consommation par habitant des Québécois en dollars ont été inférieures de 9,6 % à celles des Ontariens en 2012, mais que les prix à la consommation du Québec ont été plus faibles de 8,6 %, il faut conclure qu’en matière de consommation privée le retard du niveau de vie du Québec par rapport à celui de l’Ontario a été de 1,0 %.

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  • Habitués

La bière moins chère a Toronto ? Je n'y crois pas, et ce n'est pas du tout ce que j'ai constaté.

A Toronto, le monopole Beer Store - LCBO tire les prix vers le haut. En moyenne c'est 2$ la bière de 33cl.

Lorsque j’étais a Montréal, j'ai acheté de la bière bien moins chère, notamment grâce au fait qu'il n'y a pas de monopole pour la vente. J'ai trouvé beaucoup de choix chez Costco par exemple, ou tu achètes un pack de 36 et la bière te revient a un peu plus de 1$ l’unité.

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  • Habitués

Oui, ce n'est pas clair... D'autant plus que d'un autre côté, le tableau comparatif indique que l'alcool et tabacs sont 4% moins chers à Montréal.

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  • Habitués

C'est surtout qu'en Ontario ils se font moins saignés par les taxes et impôts.

Oui et non, ça dépend. Mais il ne faut pas généraliser non plus.

Pour la plupart des gens, la différence en ce qui concerne les impôts sera minime : c'est seulement environ 1 à 2% de moins pour l'Ontario. L'écart est surtout intéressant pour les gros salaires (50,000$/an et plus) où l'Ontario se distinguera effectivement par une imposition sur le revenu plus faible (la deuxième province la plus attractive après la Colombie-Britannique, toujours pour les gros salaires).
Mais attention aussi: les impôts fonciers sont beaucoup plus élevés en Ontario qu'au Quebec !
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  • Habitués

Quant a la différence des prix dans l'immobilier, effectivement ça n'est pas du a la construction en elle-même, c'est surtout le terrain qui est hors de prix dans la région de Toronto.

Les taxes a la consommation en Ontario c'est 13%, c'est 15% au Quebec, donc pas une grosse différence.

Par contre c'est vrai que le carburant est pas mal moins cher ici.


La nouvelle Premier Ministre de l'Ontario a promis d'augmenter les impôts sur les hauts salaires (>150k$).

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  • Habitués

C'est surtout qu'en Ontario ils se font moins saignés par les taxes et impôts.

Oui et non, ça dépend. Mais il ne faut pas généraliser non plus.

Pour la plupart des gens, la différence en ce qui concerne les impôts sera minime : c'est seulement environ 1 à 2% de moins pour l'Ontario. L'écart est surtout intéressant pour les gros salaires (50,000$/an et plus) où l'Ontario se distinguera effectivement par une imposition sur le revenu plus faible (la deuxième province la plus attractive après la Colombie-Britannique, toujours pour les gros salaires).
Mais attention aussi: les impôts fonciers sont beaucoup plus élevés en Ontario qu'au Quebec !

50 000$ gros salaire? Non vraiment... c'est un salaire très moyen. Moi je dirais qu'en haut de 80 000$ par année on commence à parler d'un gros salaire. Parce que 2 adultes qui font 50 0000$ chacun avec 2 enfants ils ne sont vraiment pas riches!

Modifié par SarahJade
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  • Habitués

Si tu veux, du moment que tu comprends que c'est à partir de cette tranche seulement que l'écart se creuse. En dessous, la différence entre le Quebec et l'Ontario sera minime.

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