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Grogne chez les étudiants français au Québec


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Disons que dans le contexte de 1978, où les accords bi-latéraux ont été mis en place, la France avait un réel attrait pour les étudiants québécois, avec des champs d'études différents du Qc. A l'époque, le nombre d'étudiants allant dans un sens et dans l'autre pouvait être comparable et les frais de scolarité semblables (sponsorisés par les impôts... pour compenser, en France comme au Qc).

Maintenant, avec 8 fois plus d'étudiants français au Qc que de québécois en France, et des frais plus élevés au Qc qu'en France (hors compensation par les impôts, toujours ;o) ... il est clair qu'il n'y a plus d'équilibre dans les échanges bi-latéraux...

Pour une question d'équité (whatever la francophonie et autre critique du PQ ... car le PLQ a initié cette démarche de hausse des frais il y a quelques temps !!!), il apparaît normal de remettre les choses à plat.

Il est à prévoir que ça devienne comme ça en France, avec l'indépendance des Universités...

Chaque Université va devoir "compétitionner" avec les autres Universités en France et ailleurs dans le monde, en trouvant des financements qui ne peuvent plus être à 100% des impôts ... ça ne fait pas de sens, et ça les déconnecte du monde du travail, et les déresponsabilise de devoir être performantes !!

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Disons que dans le contexte de 1978, où les accords bi-latéraux ont été mis en place, la France avait un réel attrait pour les étudiants québécois, avec des champs d'études différents du Qc. A l'époque, le nombre d'étudiants allant dans un sens et dans l'autre pouvait être comparable et les frais de scolarité semblables (sponsorisés par les impôts... pour compenser, en France comme au Qc).

Maintenant, avec 8 fois plus d'étudiants français au Qc que de québécois en France, et des frais plus élevés au Qc qu'en France (hors compensation par les impôts, toujours ;o) ... il est clair qu'il n'y a plus d'équilibre dans les échanges bi-latéraux...

Pour une question d'équité (whatever la francophonie et autre critique du PQ ... car le PLQ a initié cette démarche de hausse des frais il y a quelques temps !!!), il apparaît normal de remettre les choses à plat.

Il est à prévoir que ça devienne comme ça en France, avec l'indépendance des Universités...

Chaque Université va devoir "compétitionner" avec les autres Universités en France et ailleurs dans le monde, en trouvant des financements qui ne peuvent plus être à 100% des impôts ... ça ne fait pas de sens, et ça les déconnecte du monde du travail, et les déresponsabilise de devoir être performantes !!

Evidement, vous oubliez qu'ici que les universités sont privées? En France sont publiques!!!

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Des universités privées, financées à 80% par les impôts, ça ressemble pas mal à des universités publiques (même si elles n'en ont pas le nom ...)

http://www.forum.immigrer.com/uploads/monthly_04_2014/post-48021-0-73900500-1398192310.gif

(source: Silicon, sur un autre fil)

Modifié par North Face
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Des universités privées, financées à 80% par les impôts, ça ressemble pas mal à des universités publiques (même si elles n'en ont pas le nom ...)

Mon ami, les universités au Québec sont privées....malgré le financement de l'Etat!!!

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je checke cà !!

ayé, trouvé

Modifié par North Face
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Des universités privées, financées à 80% par les impôts, ça ressemble pas mal à des universités publiques (même si elles n'en ont pas le nom ...)

Mon ami, les universités au Québec sont privées....malgré le financement de l'Etat!!!

Alors là, c'est un problème ... il apparait que Mc Gill par exemple est publique ... (comme Concordia, uqam)

http://fr.wikipedia....versité_McGill

et l'Université Laval, subventionnée à 80% par le ministère dont elle dépend a un statut privé en effet

http://fr.wikipedia....iversité_Laval

Tout de même, ça ne change pas la problématique de déséquilibre qu'il existe maintenant entre le nombre d'étudiants français au Qc et inversement ... et qui nous fait nous interroger sur la pertinence de conserver des frais pour les français, identiques aux québécois ...

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Invité AnLau

En faîtes si je comprends bien le problème, le gouvernement se plains d'un type d'étudiants "français" qui une fois l'obtention de leurs diplômes, désertent le Québec?

Le Québec c'est bien cette région qui d'ici plusieurs décennies aura un problème incurable à payer les rentes vieillesses!? Donc un manque de travailleurs :blink2:

Après il y à aussi le bon sens à faire valoir, un francophone(français mm si ça se discute) à un attrait plus intéressant qu'un Canadien (hors québec), pour l'insertion dans cette région, pour la raison de la langue, pas sur qu'un anglophone se trouve un emploi et soit rentable en ne parlant que l'anglais, donc jusqu'à présent la démarche me semblait logique mais, mais effectivement si les français (certains) utilisent la faille du système québécois pour suivre une formation "anglophone " pour une fois finit, retourner en métropole, la je comprends que "l'investissement" fait sur l'étudiant est pas du tout rentable.

Pour moi une solution serait de faire payer les frais (d'études) en différé, comme un impôt ,pour tout étudiant français qui quitterait le Québec dans les 2 ans (à titre d'exemple) après l'obtention de son diplôme et en ayant obtenu aucuns emplois sur sol québécois.

Après cette période probatoire de 2 ans, si il peut attester qu'il a bien travaillé (min 18 mois), les frais d'études resteraient sur le plafond québécois,si dans le cas contraire (il quitte le Québec avant les 2 ans et n'a pas obtenu d'emplois) il devra payer des frais supplémentaires pour ses études en amont au Québec et arriver à la somme total d'un tarif "d'étudiants étranger", Comme ça tout le monde est content.

(je sais c'est du fantasme)

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  • Habitués

Moi je trouve que tous les étudiants étrangers devraient payer le même prix pour les études au Québec. Je vois pas pourquoi les français auraient des privilèges par rapport aux autres nationalités.

Ca s'appelle une politique d'immigration.

Des fois il faut voir plus loin que le bout de son nez.

Ces étudiants rapportent combien au Québec en sortant des études ? C'est pas des ptits diplomes en +

En parrallèle, combien injectent les étudiants dans la société Quebecoise ?

En demandant un pactole de 10 000€ par année d'études, ça injecte de l'argent extérieur dans la société quebecoise, sachant qu'il est interdit de travailler les 6 premiers mois.

Les étudiants Français seront ils remplacé par des étudiants purs laine ? prennent il la place de quelqu'un?

Faut savoir si le Québec à encore réellement besoin d'immigration, c'est peut etre plutôt ça la question à se poser.

Tu as mal lu mon message. J'ai rien contre le fait que les immigrants viennent étudier ici. Au contraire, je trouve que c'est une bonne chose. Mon point est que les étudiants devraient payer le même prix peu importe leur origine. Je veux rien enlever aux Français, mais un étudiant français apportera la même valeur qu'un étudiant d'une autre nationalité (marocain par exemple).

Le fait de privilégier la francophonie peut être une politique d'immigration cohérente.

Je suis d'accord avec toi sur le fait qu'un Marocain ou autre Francophone apportera autant qu'un Français, mais ce sont des accords de diplomatie entre les pays issues sans doute de longues négociations à l'époque.

Par exemple, pour les permis EIC, les pays ne sont pas tous logés à la même enseigne au Canada, si un français peut faire un permis jeune professionel, le belge ne le peux pas. Il me semble que le PVT est de 6 mois pour les italiens.

Le fait qu'un Canadien paye plus cher qu'un Français est complétement discutable, ceci dit si ce n'était pas le cas les universités anglos seraient sans doute pleine à craquer au détriment des Francophones et la population se plaindrait sans doute de l'importance de l' Anglais dans la province.

En tout cas ce sera sans doute un tournant politique important par rapport à la Francophonie et la politique d'immigration, si cela a lieu bien sur.

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  • Habitués

En faîtes si je comprends bien le problème, le gouvernement se plains d'un type d'étudiants "français" qui une fois l'obtention de leurs diplômes, désertent le Québec?

Le Québec c'est bien cette région qui d'ici plusieurs décennies aura un problème incurable à payer les rentes vieillesses!? Donc un manque de travailleurs :blink2:

Après il y à aussi le bon sens à faire valoir, un francophone(français mm si ça se discute) à un attrait plus intéressant qu'un Canadien (hors québec), pour l'insertion dans cette région, pour la raison de la langue, pas sur qu'un anglophone se trouve un emploi et soit rentable en ne parlant que l'anglais, donc jusqu'à présent la démarche me semblait logique mais, mais effectivement si les français (certains) utilisent la faille du système québécois pour suivre une formation "anglophone " pour une fois finit, retourner en métropole, la je comprends que "l'investissement" fait sur l'étudiant est pas du tout rentable.

Pour moi une solution serait de faire payer les frais (d'études) en différé, comme un impôt ,pour tout étudiant français qui quitterait le Québec dans les 2 ans (à titre d'exemple) après l'obtention de son diplôme et en ayant obtenu aucuns emplois sur sol québécois.

Après cette période probatoire de 2 ans, si il peut attester qu'il a bien travaillé (min 18 mois), les frais d'études resteraient sur le plafond québécois,si dans le cas contraire (il quitte le Québec avant les 2 ans et n'a pas obtenu d'emplois) il devra payer des frais supplémentaires pour ses études en amont au Québec et arriver à la somme total d'un tarif "d'étudiants étranger", Comme ça tout le monde est content.

(je sais c'est du fantasme)

ça me dépasse un peu de me dire que les étudiants repartent après x) Moi j'aurai plutôt l'objectif de rester. Mais ce que je trouve complètement débile, c'est qu'on nous demande de prouver qu'on veut repartir après nos études... ça manque légèrement de logique tout ça !

Et puis beaucoup de gens viennent faire une formation au Québec pour s'y installer après, bien plus que de gens qui repartent je pense !

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Invité AnLau

En faîtes si je comprends bien le problème, le gouvernement se plains d'un type d'étudiants "français" qui une fois l'obtention de leurs diplômes, désertent le Québec?

Le Québec c'est bien cette région qui d'ici plusieurs décennies aura un problème incurable à payer les rentes vieillesses!? Donc un manque de travailleurs :blink2:

Après il y à aussi le bon sens à faire valoir, un francophone(français mm si ça se discute) à un attrait plus intéressant qu'un Canadien (hors québec), pour l'insertion dans cette région, pour la raison de la langue, pas sur qu'un anglophone se trouve un emploi et soit rentable en ne parlant que l'anglais, donc jusqu'à présent la démarche me semblait logique mais, mais effectivement si les français (certains) utilisent la faille du système québécois pour suivre une formation "anglophone " pour une fois finit, retourner en métropole, la je comprends que "l'investissement" fait sur l'étudiant est pas du tout rentable.

Pour moi une solution serait de faire payer les frais (d'études) en différé, comme un impôt ,pour tout étudiant français qui quitterait le Québec dans les 2 ans (à titre d'exemple) après l'obtention de son diplôme et en ayant obtenu aucuns emplois sur sol québécois.

Après cette période probatoire de 2 ans, si il peut attester qu'il a bien travaillé (min 18 mois), les frais d'études resteraient sur le plafond québécois,si dans le cas contraire (il quitte le Québec avant les 2 ans et n'a pas obtenu d'emplois) il devra payer des frais supplémentaires pour ses études en amont au Québec et arriver à la somme total d'un tarif "d'étudiants étranger", Comme ça tout le monde est content.

(je sais c'est du fantasme)

ça me dépasse un peu de me dire que les étudiants repartent après x) Moi j'aurai plutôt l'objectif de rester. Mais ce que je trouve complètement débile, c'est qu'on nous demande de prouver qu'on veut repartir après nos études... ça manque légèrement de logique tout ça !

Et puis beaucoup de gens viennent faire une formation au Québec pour s'y installer après, bien plus que de gens qui repartent je pense !

Pour ta dernière remarque, trouver les chiffres réels serait intéressant.

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  • Habitués

En faîtes si je comprends bien le problème, le gouvernement se plains d'un type d'étudiants "français" qui une fois l'obtention de leurs diplômes, désertent le Québec?

Le Québec c'est bien cette région qui d'ici plusieurs décennies aura un problème incurable à payer les rentes vieillesses!? Donc un manque de travailleurs :blink2:

Après il y à aussi le bon sens à faire valoir, un francophone(français mm si ça se discute) à un attrait plus intéressant qu'un Canadien (hors québec), pour l'insertion dans cette région, pour la raison de la langue, pas sur qu'un anglophone se trouve un emploi et soit rentable en ne parlant que l'anglais, donc jusqu'à présent la démarche me semblait logique mais, mais effectivement si les français (certains) utilisent la faille du système québécois pour suivre une formation "anglophone " pour une fois finit, retourner en métropole, la je comprends que "l'investissement" fait sur l'étudiant est pas du tout rentable.

Pour moi une solution serait de faire payer les frais (d'études) en différé, comme un impôt ,pour tout étudiant français qui quitterait le Québec dans les 2 ans (à titre d'exemple) après l'obtention de son diplôme et en ayant obtenu aucuns emplois sur sol québécois.

Après cette période probatoire de 2 ans, si il peut attester qu'il a bien travaillé (min 18 mois), les frais d'études resteraient sur le plafond québécois,si dans le cas contraire (il quitte le Québec avant les 2 ans et n'a pas obtenu d'emplois) il devra payer des frais supplémentaires pour ses études en amont au Québec et arriver à la somme total d'un tarif "d'étudiants étranger", Comme ça tout le monde est content.

(je sais c'est du fantasme)

ça me dépasse un peu de me dire que les étudiants repartent après x) Moi j'aurai plutôt l'objectif de rester. Mais ce que je trouve complètement débile, c'est qu'on nous demande de prouver qu'on veut repartir après nos études... ça manque légèrement de logique tout ça !

Et puis beaucoup de gens viennent faire une formation au Québec pour s'y installer après, bien plus que de gens qui repartent je pense !

Pour ta dernière remarque, trouver les chiffres réels serait intéressant.

Oui je suis bien d'accord =) si quelqu'un trouve ça je suis intéressée !

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  • Habitués

Beaucoup de ceux effectuant leur études dans les grandes universités cherchent quand même à quitter le quebec assez vite pour les provinces anglophones voire les états unis ou d'autres pays.

Mais il faudrait aussi chercher à comprendre pourquoi le quebec n'arrive pas à garder ses diplômés étrangers...

Je sais que dans mon école beaucoup tenteront leur chance ailleurs au canada pour un premier emploi plutôt que de rester au quebec

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  • Habitués

Des universités privées, financées à 80% par les impôts, ça ressemble pas mal à des universités publiques (même si elles n'en ont pas le nom ...)

Mon ami, les universités au Québec sont privées....malgré le financement de l'Etat!!!

Alors là, c'est un problème ... il apparait que Mc Gill par exemple est publique ... (comme Concordia, uqam)

http://fr.wikipedia....versité_McGill

et l'Université Laval, subventionnée à 80% par le ministère dont elle dépend a un statut privé en effet

http://fr.wikipedia....iversité_Laval

Tout de même, ça ne change pas la problématique de déséquilibre qu'il existe maintenant entre le nombre d'étudiants français au Qc et inversement ... et qui nous fait nous interroger sur la pertinence de conserver des frais pour les français, identiques aux québécois ...

Oui techniquement la plupart des universités du Québec sont publiques. C'est juste qu'en France on a tendance à se dire public = gratuit.

Moi aussi j'aimerais bien savoir combien restent. Dans mon entourage la majorité des étudiants étrangers souhaitaient rester. Ceux qui sont repartis sont surtout ceux qui ne trouvaient pas de travail ou pas de visa, ou ceux qui sont partis faire une maitrise ailleurs.

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  • Habitués

Que les frais augmentent ou pas, contrairement à vous, j'ai le feeling que ça changera rien au nombre d'étudiants français au QC. Y'en aura toujours autant, ils trouveront d'autres sources de financement c'est tout. Certains se motiveront aussi à travailler à temps partiel, d'autres à faire un emprunt, rien de bien méchant dans le fond. Ils feront comme les étudiants locaux, qui en meurent pas :whistlingb:

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  • Habitués

Des universités privées, financées à 80% par les impôts, ça ressemble pas mal à des universités publiques (même si elles n'en ont pas le nom ...)

Mon ami, les universités au Québec sont privées....malgré le financement de l'Etat!!!

Alors là, c'est un problème ... il apparait que Mc Gill par exemple est publique ... (comme Concordia, uqam)

http://fr.wikipedia....versité_McGill

et l'Université Laval, subventionnée à 80% par le ministère dont elle dépend a un statut privé en effet

http://fr.wikipedia....iversité_Laval

Tout de même, ça ne change pas la problématique de déséquilibre qu'il existe maintenant entre le nombre d'étudiants français au Qc et inversement ... et qui nous fait nous interroger sur la pertinence de conserver des frais pour les français, identiques aux québécois ...

Oui techniquement la plupart des universités du Québec sont publiques. C'est juste qu'en France on a tendance à se dire public = gratuit.

Moi aussi j'aimerais bien savoir combien restent. Dans mon entourage la majorité des étudiants étrangers souhaitaient rester. Ceux qui sont repartis sont surtout ceux qui ne trouvaient pas de travail ou pas de visa, ou ceux qui sont partis faire une maitrise ailleurs.

Il y a une seule université publique au Québec, qui s'appelle justement ... Université du Québec et qui se compose de plusieurs "succursales": UQAM, UQAR, UQTR, UQO, UQAC et ÉNAP. Pour des raisons historiques, toutes les autres universités (Laval, Sherbrooke, UdeM, McGill, Concordia, Bishop etc.) sont privées mais financées par les fonds publics.

Lorsque j'étais à l'université, il m'est arrivé d'assister à des séances de recrutement du MICC sur les campus. Les fonctionnaires disaient à l'époque que 75% des étudiants étrangers restaient. Les francophones étaient plus susceptibles de rester que les anglophones. D'ailleurs, la généralisation des permis de travail hors-campus et des permis post-diplômes allaient dans ce sens. À l'époque, un étudiant pouvait obtenir sa RP en 6 mois top chrono. Depuis environ 2010, les choses se sont dégradées, les étudiants galèrent, les démarches de RP prennent deux ans, les oubliés de Buffalo en veux-tu en v'là ... les choses ont dû changer.

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Le statut de la plupart des Universités au QC (Mc Gill, Concordia, UQAM...etc) est considéré comme public maintenant, même si elle ont pu être privées à leur création.

http://en.wikipedia.org/wiki/Public_university#Canada

Cela étant dit, on ne va pas s'astiner ... tout le monde a priori a l'air d'accord sur le fait que la très grande majorité de leur financement provient du MELS... donc des impôts.

J'avais mentionné plus tôt dans ce fil une étude

http://www.cirano.qc...on/2011s-71.pdf à voir en pages 12 et 13

Je me permet de citer ce rapport :

Un rapport du Bureau Canadien de l’Éducation Internationale (2009) sonde les étudiants étrangers universitaires des établissements postsecondaires canadiens, afin de connaître leurs intentions à l’issue de leurs études. Les résultats indiquent que 51 % des étudiants universitaires prévoient demander le statut de résident permanent. De plus, 75 % des étudiants montrent de l’intérêt à travailler au Canada après l’obtention de leur diplôme. De ceux-ci, 52 % disent vouloir travailler jusqu’à 3 ans après l’achèvement de leurs études. Les résultats du sondage CROP (2006) trouvent une estimation qui concorde davantage avec les résultats du tableau 8. En effet, le rapport indique que 30 % des étudiants désirent demander le statut de résident permanent au Canada, alors que 61 % des étudiants comptent retourner dans leur pays d’origine après leurs études.

Le taux de rétention n'est pas extraordinaire ... moins d'une personne sur deux va rester... voire une personne sur trois.

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  • Habitués

Je trouve que cette augmentation va faire diminuer effectivement le nombre d'étudiants français. Ce que les universités vont récupérer, l'Etat va le perdre en impôts parce que les Français qui obtiennent un diplôme et qui par la suite deviennent résidents permanents ont beaucoup plus de chances de s'insérer et de payer un niveau élevé d'impôts que ceux qui arrivent de France ou d'ailleurs et qui vont occuper des jobbines pendant un certain temps. En plus, il n'y aura plus d'attraits particuliers pour le Québec étant donné que les études seront aussi dispendieuses que dans le ROC. Si on souhaite étudier au Canada, autant aller ailleurs qu'au Québec. Heureusement, ce système ne s'appliquera pas à un résident permanent qui veut retourner aux études... mais ce sont des années perdues pour les impôts québécois parce que pendant ce temps, le résident permanent ne paie pas d'impôts ou peu.

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  • Habitués

Le taux de rétention n'est pas extraordinaire ... moins d'une personne sur deux va rester... voire une personne sur trois.

Ca serait intéressant de savoir pourquoi...

Je sais que pour les études de médecine il a été question de faire un truc genre "soit tu t'engages a travailler comme médecin au Qc pendant X années, soit tu payes des frais bcp plus élevés". Je ne sais pas si c'est viable comme solution mais ça serait peut-être plus équitable? (En général, pas que pour la médecine).

Dans la mesure ou ça vaut la peine pour le Québec d'investir via les impôts si les gens restent et deviennent des citoyens productifs. Sinon, pas vraiment. Après, encore faut-il leur donner les moyens de rester.

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  • Habitués

Le taux de rétention n'est pas extraordinaire ... moins d'une personne sur deux va rester... voire une personne sur trois.

Ca serait intéressant de savoir pourquoi...

Je sais que pour les études de médecine il a été question de faire un truc genre "soit tu t'engages a travailler comme médecin au Qc pendant X années, soit tu payes des frais bcp plus élevés". Je ne sais pas si c'est viable comme solution mais ça serait peut-être plus équitable? (En général, pas que pour la médecine).

Dans la mesure ou ça vaut la peine pour le Québec d'investir via les impôts si les gens restent et deviennent des citoyens productifs. Sinon, pas vraiment. Après, encore faut-il leur donner les moyens de rester.

il n'y aucune obligation de quelque nature que ce soit pour les étudiants en médecine , ils paient le même montant que les Québécois (pour les français) et n'ont aucun engagement à travailler au Québec.

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  • Habitués

Le taux de rétention n'est pas extraordinaire ... moins d'une personne sur deux va rester... voire une personne sur trois.

Ca serait intéressant de savoir pourquoi...

Je sais que pour les études de médecine il a été question de faire un truc genre "soit tu t'engages a travailler comme médecin au Qc pendant X années, soit tu payes des frais bcp plus élevés". Je ne sais pas si c'est viable comme solution mais ça serait peut-être plus équitable? (En général, pas que pour la médecine).

Dans la mesure ou ça vaut la peine pour le Québec d'investir via les impôts si les gens restent et deviennent des citoyens productifs. Sinon, pas vraiment. Après, encore faut-il leur donner les moyens de rester.

il n'y aucune obligation de quelque nature que ce soit pour les étudiants en médecine , ils paient le même montant que les Québécois (pour les français) et n'ont aucun engagement à travailler au Québec.

Et il y a combien d'étudiants français admis en médecine? Si je me rappelle bien, l'admission des étudiants étrangers en médecine est soumise à un quota, très très bas.

Avant d'exiger un engagement de la part des étudiants étrangers, il faudrait peut-être commencer par exiger quelque chose des étudiants québécois, qui coûtent aussi pas mal cher aux contribuables.

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