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Les Québecois sont de mauvais épargnants...


futurquébecois

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  • Habitués

Le calcul ne doit pas se faire au même temps t... car il y a une dette datant d'un temps t' antérieur à t.

L'histoire ici narrée selon cette tournure, et la conclusion qui en est tirée,ne signifie ni plus ni moins qu'à partir de rien, l'hôtelier s'est acquité de sa dette de 100 euros... :blink2:

En fait, l'ambiguité volaontairement entretenue par ce récit vient du fait que l'on confond une dette antérieure ( temps t' ) et argent reçu ( temps t )

Le bilan omet la dette antérieure de 100 euros.

En d'autres termes, plus simples et moins mathématiques :

En recevant 100 euros de la part des touristes, il règle ses dettes et se fait payer par son '' débiteur '' de la même somme : jusque là d'accord, le bilan est équilibré et est égal à Zéro.

En ressortant les 100 euros et en les rendant aux touristes, cela équivaut à dire qu'il a puisé les premiers 100 euros dans sa caisse !

Il s'est donc tout bêtement appauvri de 100 euros...

Tu sais @futurquébecois...ça c'est débloqué et c'est ça l'astuce en fin de compte,car s'il n'y avait pas le touriste,tout le monde reste endetté.

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  • Habitués

Le calcul ne doit pas se faire au même temps t... car il y a une dette datant d'un temps t' antérieur à t.

L'histoire ici narrée selon cette tournure, et la conclusion qui en est tirée,ne signifie ni plus ni moins qu'à partir de rien, l'hôtelier s'est acquité de sa dette de 100 euros... :blink2:

Lavoisier ne serait pas d'accord...

En fait, l'ambiguité volaontairement entretenue par ce récit vient du fait que l'on confond une dette antérieure ( temps t' ) et argent reçu ( temps t )

Le bilan omet la dette antérieure de 100 euros.

En d'autres termes, plus simples et moins mathématiques :

En recevant 100 euros de la part des touristes, il règle ses dettes et se fait payer par son '' débiteur '' de la même somme : jusque là d'accord, le bilan est équilibré et est égal à Zéro.

En ressortant les 100 euros et en les rendant aux touristes, cela équivaut à dire qu'il a puisé les premiers 100 euros dans sa caisse !

Il s'est donc tout bêtement appauvri de 100 euros...

Tu sais @futurquébecois...ça c'est débloqué et c'est ça l'astuce en fin de compte,car s'il n'y avait pas le touriste,tout le monde reste endetté.

Une autre façon de voir les choses :thumbsup:

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Je comprends bien les deux raisonnements qui pourraient être tous les deux justes.

Dans le 1er : Les touristes n'ont rien fait au processus, ils ont juste mis un peu de liquidités dans le processus pour que la machine tourne. L'hôtelier avec les touristes n'a rien perdu, parce qu'il leur a rendu aucun service. Et ça peut marcher sans les touristes, mais il faut que qqu'un mette les 100 euros pour que ça tourne.

Dans le 2eme: la perte de l'hôtelier est plutôt un manque à gagner. Il aurait pu faire en sorte que ces touristes soient satisfaits du service et donc payer sa dette et encaisser son client (la femme).

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  • Habitués

Ah oui j'adore les articles et les topics qui débutent pas la généralisation et qui commencent par quelque chose comme les québecois sont ....., et puis j'adore encore plus les sondages, genre 44% des québecois aiment manger les pommes rouges ou encore 38% des immigrants préfèrent dire un stylo qu'un crayon ...... super enrichissant je m'éclatte ! :santa:

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  • Habitués

Il s'est donc tout bêtement appauvri de 100 euros...

Cela me semble logique du point de vue "flux de trésorerie" mais non pas du point de vue de sa valeur nette (différence des actifs et des passifs). Si son encaisse est, disons, 500 euros avant la transaction avec les touristes, cela devient

(500+100) = 600$ après paiement par les touristes.

(600-100) = 500$ après remboursement de la dette au volailler

(500-100) = 400$ après remboursement aux touristes

Par contre, sa valeur nette de départ était de 400$ puisqu'il avait une dette de 100$ envers le volailler.

Conclusion, son encaisse est moindre de 100$ mais sa valeur nette est la même, soit 400$. Il n'y a pas eu de création de richesse, que des transferts d'argent.

Modifié par kobico
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  • Habitués

Il s'est donc tout bêtement appauvri de 100 euros...

Cela me semble logique du point de vue "flux de trésorerie" mais non pas du point de vue de sa valeur nette (différence des actifs et des passifs). Si son encaisse est, disons, 500 euros avant la transaction avec les touristes, cela devient

(500+100) = 600$ après paiement par les touristes.

(600-100) = 500$ après remboursement de la dette au volailler

(500-100) = 400$ après remboursement aux touristes

Par contre, sa valeur nette de départ était de 400$ puisqu'il avait une dette de 100$ envers le volailler.

Conclusion, son encaisse est moindre de 100$ mais sa valeur nette est la même, soit 400$. Il n'y a pas eu de création de richesse, que des transferts d'argent.

En es-tu sûre ?

Tu omets le remboursement de la jeune fille dans ton calcul.

La boucle est bouclée lorsqu'il perçoit ses 100 euros de la part de la jeune fille.

Mais le hic, c'est que ces 100 dollars ne sont pas encaissés, puisqu'ils sortent de sa caisse immédiatement...

Il y a un mouvement financier hors de la boucle, la clé est bien là.

( la boucle débute aux touristes, et se referme à l'hôtelier, bien avant eux ).

Il reste donc un déficit de 100 euros.

Modifié par futurquébecois
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  • Habitués

Non, on est des passionnés...

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  • Habitués

Je vois pas le rapport entre le titre "les québécois sont....." et le début de l'histoire "un petit village de Provence....."

C'est moi qui comprends rien ou le sujet est juste là pour que ça parte en cacahuètes ?

Envoyé par l'application mobile Forum IC

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  • Habitués

Oh si, y'en a un : si on ne sait pas bien faire ses comptes, on ne peut pas épargner correctement ;)

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  • Habitués

j'en ai un autre....les bons comptes font les bons amis....la morale de l histoire provençale...c'est qu'ils sont restés en bons termes de s'être empressés de rembourser leurs dettes....:-).....par contre...oui l'effacement partiel de la dette ou des intérêts s'y afférant comme on a vu pour les pays du Sud de l'Europe devient récurrent....

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  • Habitués

Je parle d'épargne, d'investissement et de patrimoine toute la journée et je ne n'ai pas envie de disserter sur le sujet mais j'aimerais que vous lisiez ceci et que vous disiez ensuite ce que vous en pensez :

Un petit village de Provence se morfond à cause de la crise. Plus de visiteurs, les commerces ont du mal à survivre et tout le monde se fait du souci.

Un couple de touristes s’arrête devant le petit hôtel du village, ils entrent pour demander une chambre pour la semaine. L’hôtelier, ravi de les accueillir leur demande quand même s’ils veulent bien déposer 100 euros d’acompte sur leur séjour.

Les touristes lui donnent un billet de 100 euros, prennent leur clé et montent dans leur chambre.

Aussitôt l’hôtelier va chez son volailler et lui dit : « je te dois 100 euros, les voici ».

Alors le volailler va chez le paysan qui le fournit en volailles et lui donne 100 euros car il les lui devait.

Le paysan quant à lui, va trouver une jeune femme qui loue ses services câlins et lui donne les 100 euros pour les moments passés avec elle et qu’il n’avait pas payés.

Alors la jeune femme va voir l’hôtelier et lui donne 100 euros car il lui avait fait crédit pour une chambre.

A ce moment là, le couple de touristes redescend et dit à l’hôtelier : « nous n’allons pas rester, la chambre ne nous plaît pas, nous reprenons nos 100 euros, au revoir Monsieur ».

Finalement, rien n’a été dépensé, personne n’a rien gagné, personne n’a rien perdu, mais plus personne n’a de dettes.

Serions-nous entrain d’agir ainsi pour régler la crise mondiale ??

Les placements sont t'ils mieux ??

Une monnaie de singe..!

Une fois dans un village indien,

un homme apparut et annonça aux villageois qu'il achèterait des singes

pour 10 $ chacun.

Les villageois,

sachant qu'il y avait des singes dans la région,

partirent dans la forêt et commencèrent a attraper les singes.

L'homme en acheta des centaines à 10$ pièce et

comme la population de singes diminuait,

les villageois arrêtèrent leurs efforts.

Alors,

l'homme annonça qu'il achetait désormais les singes à 15$.

Les villageois recommencèrent a chasser les singes.

Mais bientôt le stock s'épuisa et les habitants du village

retournèrent à leurs occupations.

L'offre monta à 20$ et

la population de singes devient si petite

qu'il devint rare de voir un singe,

encore moins en attraper un.

L'homme annonça alors qu'il achèterait les singes 50$ chacun.

Cependant, comme il devait aller en ville pour affaires,

son assistant s'occuperait des achats.

L'homme étant parti,

son assistant rassembla les villageois et leur dit :

« Regardez ces cages avec tous ces singes que l'homme vous a achetés.

Je vous les vends 35$ pièce et lorsqu'il reviendra,

vous pourrez lui vendre à 50$. »

Les villageois réunirent tout l'argent qu'ils avaient,

certains vendirent tout ce qu'ils possédaient,

et achetèrent tous les singes.

La nuit venue, l'assistant disparut.

On ne le revit jamais, ni lui ni son patron,

mais beaucoup de singes qui couraient dans tous les sens.

Bienvenue dans le monde

de la bourse !

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  • Habitués

Il s'est donc tout bêtement appauvri de 100 euros...

Cela me semble logique du point de vue "flux de trésorerie" mais non pas du point de vue de sa valeur nette (différence des actifs et des passifs). Si son encaisse est, disons, 500 euros avant la transaction avec les touristes, cela devient

(500+100) = 600$ après paiement par les touristes.

(600-100) = 500$ après remboursement de la dette au volailler

(500-100) = 400$ après remboursement aux touristes

Par contre, sa valeur nette de départ était de 400$ puisqu'il avait une dette de 100$ envers le volailler.

Conclusion, son encaisse est moindre de 100$ mais sa valeur nette est la même, soit 400$. Il n'y a pas eu de création de richesse, que des transferts d'argent.

En es-tu sûre ?

Tu omets le remboursement de la jeune fille dans ton calcul.

La boucle est bouclée lorsqu'il perçoit ses 100 euros de la part de la jeune fille.

Mais le hic, c'est que ces 100 dollars ne sont pas encaissés, puisqu'ils sortent de sa caisse immédiatement...

Il y a un mouvement financier hors de la boucle, la clé est bien là.

( la boucle débute aux touristes, et se referme à l'hôtelier, bien avant eux ).

Il reste donc un déficit de 100 euros.

Arghhh, c'est bien vrai cet oubli, caline de bine! :biggrin2: J'ajoute donc la séquence et, selon ma compréhension (l'hôtelier a reçu le 100$ de la jeune fille avant le remboursement des touristes), le résultat est:

(500+100) = 600$ après paiement par les touristes.

(600-100) = 500$ après remboursement de la dette au volailler

(500 +100) = 600$ après remboursement du crédit de la jeune fille

(600-100) = 500$ après remboursement aux touristes.

Dans ce cas de figure, son encaisse de départ et à la fin est identique (500$) et il en va de même pour sa valeur nette de 500$ (et non pas 400$ comme dans mon premier exemple puisqu'il est créancier de la jeune fille) avant ou après la boucle.

Encore une fois, pas de création de richesse et que des transferts d'argent. :wink:

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  • Habitués

Toutes ces réactions sont très instructives.

Maintenant, on va supposer que le couple de touristes soit formé par la FED (Réserve Fédérale Américaine) et la BCE (Banque Centrale Européenne) et que tous les protagonistes du village provençal soient en fait les pays endettés de l’Union Européenne.

Même si tout ceci n’est que raccourci facile, il n’empêche que cela peut permettre de mieux comprendre ce que signifie l’expression « injecter des liquidités sur les marchés financiers».

C’est ainsi que les banques centrales tentent de régler la crise de la dette, en maintenant les taux extrêmement bas et en essayant de contrôler l’inflation qui est le risque majeur dans pareil cas.

Au passage, les pays qui disposent de liquidités, la Chine par exemple, se sont lancés dans la même stratégie, mais peut-être pour des raisons moins avouables.

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Toutes ces réactions sont très instructives.

Maintenant, on va supposer que le couple de touristes soit formé par la FED (Réserve Fédérale Américaine) et la BCE (Banque Centrale Européenne) et que tous les protagonistes du village provençal soient en fait les pays endettés de l’Union Européenne.

Même si tout ceci n’est que raccourci facile, il n’empêche que cela peut permettre de mieux comprendre ce que signifie l’expression « injecter des liquidités sur les marchés financiers».

C’est ainsi que les banques centrales tentent de régler la crise de la dette, en maintenant les taux extrêmement bas et en essayant de contrôler l’inflation qui est le risque majeur dans pareil cas.

Au passage, les pays qui disposent de liquidités, la Chine par exemple, se sont lancés dans la même stratégie, mais peut-être pour des raisons moins avouables.

Un économiste ne pouvait pas l'expliquer mieux!!!c'est la verité!!

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  • Habitués

Toutes ces réactions sont très instructives.

Maintenant, on va supposer que le couple de touristes soit formé par la FED (Réserve Fédérale Américaine) et la BCE (Banque Centrale Européenne) et que tous les protagonistes du village provençal soient en fait les pays endettés de l’Union Européenne.

Même si tout ceci n’est que raccourci facile, il n’empêche que cela peut permettre de mieux comprendre ce que signifie l’expression « injecter des liquidités sur les marchés financiers».

C’est ainsi que les banques centrales tentent de régler la crise de la dette, en maintenant les taux extrêmement bas et en essayant de contrôler l’inflation qui est le risque majeur dans pareil cas.

Au passage, les pays qui disposent de liquidités, la Chine par exemple, se sont lancés dans la même stratégie, mais peut-être pour des raisons moins avouables.

Un économiste ne pouvait pas l'expliquer mieux!!!c'est la verité!!

Merci pour le compliment.... :wink:

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