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Besoin de personnel dans Chaudière-Appalaches, sud de Québec


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Publié le 07 novembre 2013 à 05h00 | Mis à jour à 05h00

Dur, dur le recrutement dans la Chaudière-Appalaches

Gilbert LeducGILBERT LEDUC

Le Soleil

(Québec) Dans la région de la Chaudière-Appalaches - la championne de l'emploi au Québec avec un taux de chômage tournant aux alentours de 5,5 % -, les employeurs finissent toujours par trouver des candidats pour pourvoir leurs postes vacants. Par contre, ils doivent s'armer de patience avant d'en arriver à mettre le grappin sur LE candidat de leur rêve.

Tel est l'un des constats mis en lumière par l'enquête sur les besoins de main-d'oeuvre et les caractéristiques des entreprises de la Chaudière-Appalaches dont les résultats ont été dévoilés mercredi par la direction régionale d'Emploi-Québec et la Conférence régionale des élus (CRE).

Réalisé auprès de 2678 entreprises de cinq employés et plus - qui fournissent un gagne-pain à plus de 76 000 travailleurs -, ce coup de sonde propose des pistes pour améliorer les interventions d'Emploi-Québec et pour établir les priorités en matière de formation de la main-d'oeuvre. D'ici à 2016, pas moins de 37 000 emplois seront à pourvoir dans la Chaudière-Appalaches où le taux d'emploi en 2012 affichait 63,7 %.

L'enquête montre que seulement 2,8 % des entreprises sont en décroissance en matière d'emploi. Les gros joueurs régionaux comme Desjardins, le Groupe Canam, IPL, Prévost Car et le chantier Davie Canada continuent, pour leur part, d'être actifs sur le plan des embauches. En 2012, 20 % des entreprises ont recruté de nouvelles ressources pour remplacer les travailleurs partis à la retraite et pour répondre à de nouveaux besoins. Le pourcentage a été légèrement plus élevé (33 %) du côté des entreprises de 50 employés et plus.

En tout, 11 375 embauches ont été effectuées l'an dernier. Le trois quarts d'entre elles ont été faites dans les secteurs de la fabrication, du commerce de détail, de l'hébergement et des services de restauration et des soins de santé. Selon l'enquête, les entreprises affirment, dans une proportion de 93 %, que les postes pour lesquels des personnes ont été embauchées en 2012 ont été pourvus au cours des quatre mois qui ont suivi le début des démarches de recrutement.

«Nous considérons qu'une période de quatre mois entre le début de la démarche d'embauche et l'engagement du nouvel employé est un délai normal», commente Gaétan Eeckhoudt, conseiller en information sur le marché du travail à la direction régionale d'Emploi-Québec. «Toutefois, une entreprise sur deux nous a dit qu'elle éprouvait des difficultés à recruter des personnes qualifiées», ajoute-t-il en précisant qu'un grand nombre des postes créés en 2012 n'exigeaient que peu de scolarité et d'expérience. «Ça veut dire que pour les postes demandant plus de qualifications, les entreprises parviennent à trouver des candidats, mais pas LE candidat qu'elles recherchent tant.»

Le sondage identifie les principaux secteurs pour lesquels la quête de candidats qualifiés et compétents est particulièrement plus ardue. C'est le cas dans les secteurs de la fabrication de produits du pétrole et de produits chimiques, de la fabrication de vêtements, du matériel de transport et des soins de santé. Les entreprises de Lévis et celles des MRC de la Nouvelle-Beauce et de Robert-Cliche éprouvent un peu de plus de misère que les autres à trouver le personnel dont elles ont besoin.

Pour résoudre le casse-tête de la main-d'oeuvre, l'enquête révèle que les entreprises se tournent de plus en plus vers les clientèles généralement sous-représentées sur le marché du travail. On constate, par exemple, que les employeurs ont fait appel à un plus grand pourcentage de travailleurs de 55 ans ou plus, de retraités, de prestataires de l'aide sociale, des représentants des minorités visibles et des personnes handicapées.

Outre le manque de qualification, c'est souvent l'absence de mobilité des individus sans emploi, mais aptes au travail, qui empêche une parfaite adéquation entre la main-d'oeuvre disponible et les besoins des entreprises, fait remarquer le directeur régional d'Emploi-Québec, Marc Tremblay.

Vieillissement

Par ailleurs, le vieillissement des troupes ne semble guère préoccuper les entreprises. En effet, 61 % des employeurs consultés affirment ne pas éprouver de difficultés relatives à ce phénomène. À peine 22 % d'entre eux planifient sérieusement les départs à la retraite de leur personnel.

Les trois quarts des entreprises prévoient que leur propriétaire ou leur dirigeant tirera leur révérence dans plus de cinq ans. Or, l'enquête démontre que ces retraites ne sont structurées et planifiées que dans seulement 29 % des cas.

Un constat qui préoccupe le maire de Lotbinière et présidente de la CRE, Maurice Sénéchal. «Nous nous penchons sur cette problématique depuis des années. Les propriétaires d'entreprise doivent prendre conscience de l'importance de préparer leur succession. C'est bien beau d'avoir des entreprises qui valent des millions de dollars, mais s'il n'y a pas personne pour en prendre les commandes une fois que le patron est parti, ça ne donne pas grand-chose.»

L'enquête est présentée en 12 documents : un sommaire régional, un document pour le secteur manufacturier et un document pour chacune des MRC de la Chaudière-Appalaches. Ils sont accessibles sur le site Web d'Emploi-Québec (www.emploiquebec.gouv.qc.ca) et sur celui de la CRE (www.chaudiere-appalaches.qc.ca).

*********************

>> 82,8 % des entreprises offrent des activités de formation à leur personnel.

>> 29,3 % des entreprises ont planifié le départ à la retraite de leur propriétaire ou dirigeant.

>> 11,9 % des entreprises comptent des employés immigrants.

>> 49,3 % des entreprises ont mis en place des mesures de conciliation travail-famille.

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  • Habitués

Chaudière-Appalaches :

dites svp à votre gouvernement que y des gens qui sont prêt à combler ce besoin

…. A condition que vous traitez raisonnablement leurs dossiers, au lieu de dormir

sur ça

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  • Habitués
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