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Pourquoi quitter la France ?


Laurent

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  • Habitués

Je parle bien d'environnement, en tant que lieu/ambiance. J'ai aussi pris de l'experience ici. En france je referai le même travail, pour autant je préfère le pratiquer en France. Et c'est vraiment le genre de chose qu'on ne peut pas voir avant de partir helas.

J'ai mon CSQ, pour autant les attentes en ce moment pour la partie federale uniquement est passé en moyenne à 22 mois (le temps à grandement augmenté en 2 ans).

Pour les crédits je ne sais pas sur quoi ils basent du coup, ou peut etre leurs règles ont changé depuis, mais pour nous quelque soit la banque : c'est niet.

Je suis également conscient que mon experience ici est biaisé car je n'ai pas pu tester d'autres endroit. J'aurai aimé tester vancouver, mais il n'y a presque aucune offre dans ma branche là bas, si on rajoute que je n'ai pas l'anglais en langue maternelle, ou part avec un handicap. Et sans travail, l'experience risque d'être difficile.

Je n'ai rien contre ceux qui se plaisent ici (dans un sens je les envie), juste que ca me fatigue de voir autant de haine et de préjugé envers la France. J'ai l'impression que certains cherchent juste des excuses pour conforter leur choix de vivre ici : je préfère 1000 fois entendre une personne qui dit, je suis partit qu Canada parce que j'en avais envie (ce qui est mon cas), qu'une personne qui dit qu'elle l'a fait pour "fuire" la France.

Un dernier point : fascisme et n'importe quel partit en France, non on ne peut pas dire ca. Mais c'est un autre sujet.

Tu ne parles pas anglais et tu es venu avec un PTT dans un boulot et un environnement qui ne te plaisent pas plus que ca... Donc on peut dire que tu ne venais pas au Canada dans les meilleures conditions pour t'y plaire et y rester.

Personnellement, je me retrouve au Canada aujourd'hui pour deux raisons :

1. Je voulais partir de France car je ne m'y sentais pas bien, pas épanoui, déprimé par la sinistrose ambiante et la mauvaise qualité de vie en région parisienne

2. Je suis venu au Canada car l’opportunité s'est présentée. J'aurais pu aller n'importe ou ailleurs. Le Canada n’était ni un rêve, ni un objectif pour nous. C'est juste un concours de circonstances. Je m'y plait maintenant, donc j'y reste.

Il ne faut juste pas avoir des attentes démesurées. Il faut apprécier les choses a leur juste valeur. Le Canada me donne ce que je ne trouvais pas en France, mais je peux tout a fait concevoir que d'autres personnes n'y trouvent pas leur compte.

Ce que je remarque souvent cependant quand je lis les bilans des gens qui veulent rentrer en France, c'est que finalement ils sont decus par le Canada (le plus souvent déçus par le Quebec en fait), et qu'il idéalisent la France pour mieux faire passer la pilule du retour psychologiquement.

Les délais de traitement au fédéral pour la catégorie de l’expérience Canadienne sont de 13 mois actuellement si on se réfère au site du CIC. Mais si on se réfère aux délais relayés par les candidats sur le site www.trackitt.com, on constate qu'ils tournent actuellement plus autour de 9-10 mois.

Concernant les credits, tu me surprends beaucoup, car on n'a eu aucun problème et les gens de mon entourage qui étaient en PTT aussi n'ont eu aucun problème pour obtenir des crédits. La Scotia Bank nous a donné une carte de crédit de 5k$ et on a eu un crédit auto sur une voiture d'occasion (certes prohibitif a 6%) et le crédit immo a un taux assez bas. On a aussi eu des cartes de crédit Sears et Canadian Tire de 5k$ chacune sans aucun soucis (cela dit on ne s'en sert pas)...

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  • Habitués

"Ce que je remarque souvent cependant quand je lis les bilans des gens qui veulent rentrer en France, c'est que finalement ils sont decus par le Canada (le plus souvent déçus par le Quebec en fait), et qu'il idéalisent la France pour mieux faire passer la pilule du retour psychologiquement."

Et inversement. Diaboliser la France pour se conforter dans son choix.

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OU ai-je dis que je ne parlais pas anglais ?!? Je ne te parle pas d'avoir l'anglais courant, je te parle d'avoir l'anglais en langue maternelle, car même si tu as un bon niveau d'anglais, quand tu as deux candidats avec le même CV, un anglophone parfait et un francais anglophone, qui prendras tu ?

Et j'allais répondre la même chose que le message précédent sur la diabolisation de la France.

Et au moins maintenant j'ai un point de comparaison : site moins un moment où j'effleur l'idéalisation de la France ?

Delai de traitement :

Ottawa (Centre de traitement des demandes) - Canada 20

http://www.cic.gc.ca/francais/information/delais/perm/qualifies-que.asp

Modifié par buddybuch
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  • Habitués

"Ce que je remarque souvent cependant quand je lis les bilans des gens qui veulent rentrer en France, c'est que finalement ils sont decus par le Canada (le plus souvent déçus par le Quebec en fait), et qu'il idéalisent la France pour mieux faire passer la pilule du retour psychologiquement."

Et inversement. Diaboliser la France pour se conforter dans son choix.

Dans un cas comme dans l'autre, c'est un peu normal. On essaie de se rassurer et de rationaliser ses choix et décisions.

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  • Habitués

OU ai-je dis que je ne parlais pas anglais ?!? Je ne te parle pas d'avoir l'anglais courant, je te parle d'avoir l'anglais en langue maternelle, car même si tu as un bon niveau d'anglais, quand tu as deux candidats avec le même CV, un anglophone parfait et un francais anglophone, qui prendras tu ?

Et j'allais répondre la même chose que le message précédent sur la diabolisation de la France.

Et au moins maintenant j'ai un point de comparaison : site moins un moment où j'effleur l'idéalisation de la France ?

Delai de traitement :

Ottawa (Centre de traitement des demandes) - Canada 20

http://www.cic.gc.ca/francais/information/delais/perm/qualifies-que.asp

Les délais de traitements indiqués dans tes liens sont ceux pour le programme des travailleurs qualifiés du Quebec. Dans ton cas, tu as plus d'un an d’expérience au Canada (Québec), si cette expérience a été acquise dans un emploi de catégorie 0, A ou B et qu'il est éligible a la catégorie de l’expérience Canadienne (CEC) ou au programme de l’expérience Québécoise (PEQ), les délais sont beaucoup plus courts. 13 mois en moyenne sur le site du CIC, en pratique c'est plutôt dans les 10 mois actuellement selon trackitt. Moi j'ai eu la RP en 12 mois, mais mon dossier a surement souffert de la grève de l’été dernier.

Pour ce qui est de l'anglais, il ne faut pas complexer. Dans les provinces Anglophones, tu trouves plein de gens avec des accents étrangers qui ont de bons emplois. Et si je devais choisir entre deux candidats aux mêmes compétences, je ne prendrais pas forcement celui qui parle un anglais parfait. Il y a d'autres facteurs importants, selon le poste a pourvoir.

Pour l’idéalisation de la France, je ne parlais pas de toi, mais il y a eu un certain nombre de cas récemment sur le forum ou c’était flagrant.

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  • Habitués

Ceux qui fuient "la France qui râle" vont être enchantés de découvrir "le Québec qui chiale" ! Bien sûr, le climat est beaucoup plus positif au Québec qu'en France et c'est très agréable. On ne retrouve pas la morosité ambiante qui est pesante en France, ce qui est reposant. Mais, individuellement, les Québécois ont tout autant tendance à se plaindre. S'ils sont moins critiques que les Français, ils sont plus geignards (avec davantage de fatalisme). Cet hiver (d'après mes observations), ce sont les Québécois qui se lamentaient le plus du temps. Et, selon vos interlocuteurs, la corruption des élus, le mauvais état des infrastructures, le manque d'intérêt pour l'art de la part des Québécois, les tarifs d'Hydro-Québec, le gouvernement fédéral, le bilinguisme à Montréal, etc. Vous constaterez rapidement que les motifs de grief ne manquent pas et qu'ils adorent chialer !

La société québécoise est plus paisible dans son ensemble, on ressent moins de tensions mais il s'agit d'une culture complètement différente (ni mieux, ni moins bien, tout dépend d'l'on place le curseur). On peut se féliciter des rapports apais qu'entretiennent les Québécois entre eux mais on peut également leur reprocher une certaine hypocrisie. On peut blâmer la nature conflictuelle des Français ou louer leur capacité à débattre et à accepter les opinions divergentes (même de la part de leurs proches). On peut souffrir de l'esprit de compétition qui règne en France dès le plus jeune âge et l'élitisme de la société ou apprécier que la culture française tende à l'excellence. À l'inverse, on peut se plaire dans le système québécois où chacun peut trouver sa place ou regretter que la réussite individuelle soit très mal perçue (davantage qu'en France). On peut apprécier la solidarité universelle en France ou dénoncer l'assistanat, comme on peut louer l'esprit d'indépendance de la jeunesse québécoise ou être choqué du peu d'aide que leur fournissent leurs parents.

Les rapports humains, qu'ils soient familiaux, amicaux, de travail ou entre inconnus, sont totalement différents. On est rarement (jamais ?) agressé (sollicité de manière peu amène) dans la rue au Québec, ce qui permet d'être moins méfiant de l'autre, mais on accorde moins d'importance à son groupe d'amis (surtout lorsque l'on s'installe en couple) et les rendez-vous se planifient davantage à l'avance (moins de place à l'improvisation des rencontres). Je constate également que les jeunes ont une relation différente avec leurs parents (se confient moins, les incluent moins dans leur quotidien - davantage comme les générations précédentes en France).

La société est beaucoup moins une société de classes mais c'est aussi pour cette raison qu'il est moins bien perçu de se distinguer de par ses idées ou par son statut (ce qui est valorisé en France dès l'école). On préfère l'uniformité (toujours en comparaison à la France), ce qui peut également être négatif. Chaque culture est le résultat de ses propres codes. On peut déplorer les aspects négatifs de la culture française et se sentir plus épanoui, à titre individuel, dans la culture québécoise, comme on peut sentir les limites de la société québécoise dans l'accomplissement de ses ambitions personnelles. Tout dépend des priorités, des aspirations, des valeurs et des capacités de chacun.

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  • Habitués

Ceux qui fuient "la France qui râle" vont être enchantés de découvrir "le Québec qui chiale" ! Bien sûr, le climat est beaucoup plus positif au Québec qu'en France et c'est très agréable. On ne retrouve pas la morosité ambiante qui est pesante en France, ce qui est reposant. Mais, individuellement, les Québécois ont tout autant tendance à se plaindre. S'ils sont moins critiques que les Français, ils sont plus geignards (avec davantage de fatalisme). Cet hiver (d'après mes observations), ce sont les Québécois qui se lamentaient le plus du temps. Et, selon vos interlocuteurs, la corruption des élus, le mauvais état des infrastructures, le manque d'intérêt pour l'art de la part des Québécois, les tarifs d'Hydro-Québec, le gouvernement fédéral, le bilinguisme à Montréal, etc. Vous constaterez rapidement que les motifs de grief ne manquent pas et qu'ils adorent chialer !

La société québécoise est plus paisible dans son ensemble, on ressent moins de tensions mais il s'agit d'une culture complètement différente (ni mieux, ni moins bien, tout dépend d'l'on place le curseur). On peut se féliciter des rapports apais qu'entretiennent les Québécois entre eux mais on peut également leur reprocher une certaine hypocrisie. On peut blâmer la nature conflictuelle des Français ou louer leur capacité à débattre et à accepter les opinions divergentes (même de la part de leurs proches). On peut souffrir de l'esprit de compétition qui règne en France dès le plus jeune âge et l'élitisme de la société ou apprécier que la culture française tende à l'excellence. À l'inverse, on peut se plaire dans le système québécois où chacun peut trouver sa place ou regretter que la réussite individuelle soit très mal perçue (davantage qu'en France). On peut apprécier la solidarité universelle en France ou dénoncer l'assistanat, comme on peut louer l'esprit d'indépendance de la jeunesse québécoise ou être choqué du peu d'aide que leur fournissent leurs parents.

Les rapports humains, qu'ils soient familiaux, amicaux, de travail ou entre inconnus, sont totalement différents. On est rarement (jamais ?) agressé (sollicité de manière peu amène) dans la rue au Québec, ce qui permet d'être moins méfiant de l'autre, mais on accorde moins d'importance à son groupe d'amis (surtout lorsque l'on s'installe en couple) et les rendez-vous se planifient davantage à l'avance (moins de place à l'improvisation des rencontres). Je constate également que les jeunes ont une relation différente avec leurs parents (se confient moins, les incluent moins dans leur quotidien - davantage comme les générations précédentes en France).

La société est beaucoup moins une société de classes mais c'est aussi pour cette raison qu'il est moins bien perçu de se distinguer de par ses idées ou par son statut (ce qui est valorisé en France dès l'école). On préfère l'uniformité (toujours en comparaison à la France), ce qui peut également être négatif. Chaque culture est le résultat de ses propres codes. On peut déplorer les aspects négatifs de la culture française et se sentir plus épanoui, à titre individuel, dans la culture québécoise, comme on peut sentir les limites de la société québécoise dans l'accomplissement de ses ambitions personnelles. Tout dépend des priorités, des aspirations, des valeurs et des capacités de chacun.

Belle analyse. Je me demande ce que tu penses de ceux qui fuient la France qui râle mais qui ne découvrent pas le Quebec qui chiale.

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  • Habitués

Ceux qui fuient "la France qui râle" vont être enchantés de découvrir "le Québec qui chiale" ! Bien sûr, le climat est beaucoup plus positif au Québec qu'en France et c'est très agréable. On ne retrouve pas la morosité ambiante qui est pesante en France, ce qui est reposant. Mais, individuellement, les Québécois ont tout autant tendance à se plaindre. S'ils sont moins critiques que les Français, ils sont plus geignards (avec davantage de fatalisme). Cet hiver (d'après mes observations), ce sont les Québécois qui se lamentaient le plus du temps. Et, selon vos interlocuteurs, la corruption des élus, le mauvais état des infrastructures, le manque d'intérêt pour l'art de la part des Québécois, les tarifs d'Hydro-Québec, le gouvernement fédéral, le bilinguisme à Montréal, etc. Vous constaterez rapidement que les motifs de grief ne manquent pas et qu'ils adorent chialer !

La société québécoise est plus paisible dans son ensemble, on ressent moins de tensions mais il s'agit d'une culture complètement différente (ni mieux, ni moins bien, tout dépend d'l'on place le curseur). On peut se féliciter des rapports apais qu'entretiennent les Québécois entre eux mais on peut également leur reprocher une certaine hypocrisie. On peut blâmer la nature conflictuelle des Français ou louer leur capacité à débattre et à accepter les opinions divergentes (même de la part de leurs proches). On peut souffrir de l'esprit de compétition qui règne en France dès le plus jeune âge et l'élitisme de la société ou apprécier que la culture française tende à l'excellence. À l'inverse, on peut se plaire dans le système québécois où chacun peut trouver sa place ou regretter que la réussite individuelle soit très mal perçue (davantage qu'en France). On peut apprécier la solidarité universelle en France ou dénoncer l'assistanat, comme on peut louer l'esprit d'indépendance de la jeunesse québécoise ou être choqué du peu d'aide que leur fournissent leurs parents.

Les rapports humains, qu'ils soient familiaux, amicaux, de travail ou entre inconnus, sont totalement différents. On est rarement (jamais ?) agressé (sollicité de manière peu amène) dans la rue au Québec, ce qui permet d'être moins méfiant de l'autre, mais on accorde moins d'importance à son groupe d'amis (surtout lorsque l'on s'installe en couple) et les rendez-vous se planifient davantage à l'avance (moins de place à l'improvisation des rencontres). Je constate également que les jeunes ont une relation différente avec leurs parents (se confient moins, les incluent moins dans leur quotidien - davantage comme les générations précédentes en France).

La société est beaucoup moins une société de classes mais c'est aussi pour cette raison qu'il est moins bien perçu de se distinguer de par ses idées ou par son statut (ce qui est valorisé en France dès l'école). On préfère l'uniformité (toujours en comparaison à la France), ce qui peut également être négatif. Chaque culture est le résultat de ses propres codes. On peut déplorer les aspects négatifs de la culture française et se sentir plus épanoui, à titre individuel, dans la culture québécoise, comme on peut sentir les limites de la société québécoise dans l'accomplissement de ses ambitions personnelles. Tout dépend des priorités, des aspirations, des valeurs et des capacités de chacun.

Belle analyse. Je me demande ce que tu penses de ceux qui fuient la France qui râle mais qui ne découvrent pas le Quebec qui chiale.

Tu as habité au Québec? Parce que les gens qui chialent c'est vraiment le quotidien ici,c'est surprenant que tu ne l'ai pas vu.

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Justement je pense qu'il les as vu, il parle des francais qui partent parce que les francais sont raleurs, et arrivent dans un pays de chialeur (je reprends les mots, ce n'est pas moi qui le dit). Je dirais plutot des pleureuses, mais oui c'est une des première choses que j'ai remarqué en allumant la radio (radio X pour etre précis)

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Oui mais.... tu vis au Quebec ? Parce que même eux le reconnaissent...

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  • Habitués

Non je ne vis pas au Quebec.

On a compris qu'il n'y a pas que le Quebec... Tu as raison et tu le rabaches dans chacun de tes posts.

La réalité est que ce forum est à 90% tourné sur le Quebec donc excuse nous de centrer le débat là dessus.

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Bah surtout on est dans le topic Quebec.....

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  • Habitués

Le topic s'appelle "pourquoi quitter la France", la destination n'est pas précisée. Et comme en plus j’accède au topic a partir de la page principale "dernières discussions en cours", je n'avais pas remarqué que c’était dans la rubrique Quebec.

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  • Habitués

Belle analyse. Je me demande ce que tu penses de ceux qui fuient la France qui râle mais qui ne découvrent pas le Quebec qui chiale.

Je m'adresse à ceux qui ont l'intention de s'installer au Québec (l'écrasante majorité des membres de ce forum) et qui citent parmi les raisons de leur départ leur ras-le-bol des Français râleurs. Les Québécois (pas tous, mais cela vaut dans les deux sens) ont également tendance à gémir sur leur sort. Le "Québec qui chiale" est une réalité, je ne connais pas les autres provinces, hormis des jeunes installés à Montréal. Les Acadiens sont, d'expérience, plus joyeux, plus simples aussi et les Britanno-Colombiens encore plus détendus (mais, je le répète, je n'ai pas visité ces provinces, bien que l'on m'ait confirmé que dans les Maritimes les habitants sont extrêmement agréables).

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  • Habitués

La France n'est pas un pays morose, c'est un pays en pleine crise économique.

La société est beaucoup moins une société de classes mais c'est aussi pour cette raison qu'il est moins bien perçu de se distinguer de par ses idées ou par son statut (ce qui est valorisé en France dès l'école). On préfère l'uniformité (toujours en comparaison à la France), ce qui peut également être négatif.

La France est une société de classes oui, c'est pourquoi des gens de même condition avec des idées totalement différentes sont condamnés à débattre stérilement à moitié bourrés après le repas juste pour le plaisir. Ça ça nous manque en tant que français.

Le Québec n'est pas uniforme, c'est un ensemble de microcosmes dans lesquels des gens partageant les mêmes idées et intérêts se côtoient indépendamment de leur catégorie 'socio-professionnelle' les conversations sont conventionnelles, ennuyantes. Lorsqu'on a été habitué à briller en société depuis le plus jeune âge c'est fatiguant.

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  • Habitués

La France n'est pas un pays morose, c'est un pays en pleine crise économique.

La société est beaucoup moins une société de classes mais c'est aussi pour cette raison qu'il est moins bien perçu de se distinguer de par ses idées ou par son statut (ce qui est valorisé en France dès l'école). On préfère l'uniformité (toujours en comparaison à la France), ce qui peut également être négatif.

La France est une société de classes oui, c'est pourquoi des gens de même condition avec des idées totalement différentes sont condamnés à débattre stérilement à moitié bourrés après le repas juste pour le plaisir. Ça ça nous manque en tant que français.

Le Québec n'est pas uniforme, c'est un ensemble de microcosmes dans lesquels des gens partageant les mêmes idées et intérêts se côtoient indépendamment de leur catégorie 'socio-professionnelle' les conversations sont conventionnelles, ennuyantes. Lorsqu'on a été habitué à briller en société depuis le plus jeune âge c'est fatiguant.

:Crylol: la dernière fois que j'ai été en France, le seul sujet de conversation du groupe de français à la table c'était NCSI.. super palpitant comme sujet

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