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Retour en Belgique après 1 an de vie au Québec


melusine54

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Bonjour à tous

Je suis "immigrer.com" depuis quelque temps déjà et n'avais jamais pris la peine d'écrire sur mon expérience en pensant que ce n'était pas pour moi. Aujourd'hui, j'ai décidé de me lancer...

Mon mari et moi sommes belges et avons décidé d'immigrer au Québec. Le processus fut long et difficile. Peut-être trop lent d'ailleurs, mais cela c'est autre chose. Nous avons vécu au Québec pendant presque un an. Nous sommes de retour dans notre pays d'origine depuis quelques mois.

Je parlerai essentiellement de deux choses ici: la vie et l'aventure là-bas et notre retour ensuite. Il y aurait bien d'autres choses à développer mais je pense que si je veux être lue, je dois me limiter !

La vie là-bas: nous avons quitté la Belgique dans des conditions un peu différentes mon mari et moi. Lui avait donné sa démission, moi j'avais demandé un crédit-temps d'un an. Nous n'étions pas complètement dans l'inconnu car nous avions fait déjà plusieurs séjours avant le grand jour et nous avions des amis qui y habitaient. Nous n'avons pas trouvé de travail stable dans nos domaines respectifs. Après avoir suivi plusieurs ateliers au Québec, j'ai constaté plusieurs choses: les régions sont à prendre en considération avant de choisir où s'installer. Habiter à Montréal, à Québec ou à Sherbrooke ne veut pas dire que l'expérience sera la même, ce qui n'est pas du tout expliqué quand on est en Europe. Certaines régions sont plus ouvertes que d'autres en fonction des secteurs d'activités. Et s'il y a de la demande dans un métier, cela ne veut pas dire pour cela que vous trouverez un emploi car malgré tout ce qu'on dit, il y a du protectionnisme. Je vais peut-être fâcher certains mais il faut le savoir. Les Québécois passent souvent avant les étrangers... Bref, pendant tous ces mois, nous avons dû chercher du boulot sans succès et aussi gérer l'hiver. Encore une fois, l'hiver peut être perçu différemment si on habite en ville ou à la campagne... Il ne sert à rien de faire des généralités !! Je dirais que l'essentiel est de rester humble, de pouvoir s'adapter et de prendre les choses comme elles viennent.

La décision du retour a été très très difficile à prendre car malgré le fait que nous étions sans travail, mon mari et moi nous plaisions énormément mais comme pour tout, il y avait des points positifs et des points négatifs. Dès le début de notre installation, je sentais que cette aventure d'immigration n'allait pas être simple. Prendre la décision de revenir si vite, alors que je savais que le processus d'immigration pouvait être très long (est-ce qu'il s'arrête d'ailleurs ?) était lié à plein de choses: mon crédit-temps qui allait se terminer, une maison en vente en Belgique et qui ne se vendait pas, la famille qui nous manquait etc. Il s'en est fallu de peu pour que mon mari reste là-bas et que je revienne seule. Mais nous avons communiqué énormément (beaucoup pleuré aussi) et finalement, nous sommes revenus à deux, plus proches que jamais.

Le retour: nous sommes en Belgique depuis quelques mois et avons dû nous réadapter dans notre propre pays. Pourtant, nous étions partis depuis un peu moins d'un an... Notre retour a été très très chahuté. Allions-nous revivre au même endroit ? Reprendre nos anciennes habitudes ? Finalement, j'ai été licenciée et mon mari a retrouvé du travail très rapidement. Je suis toujours en recherche d'emploi mais au moins, je n'ai pas donné ma démission... Notre entourage a pris les choses bizarrement. Certains nient complètement le fait que nous soyons partis, n'en parlent jamais, d'autres en parlent avec gêne (sans doute pour ne pas nous blesser car ils considèrent que c'est un échec). Nous n'avons pas encore réussi à nous restabiliser complètement dans notre vie de tous les jours et le Québec revient sans cesse dans nos conversations. Parfois avec du regret dans la voix, parfois avec de la fierté d'avoir été au bout de notre rêve.

Nous sommes revenus dans l'idée que nous avons vécu une aventure extraordinaire qui suscite parfois de la fierté autour de nous car nous avons osé. Nous n'avons pas du tout le sentiment d'un échec car les décisions (difficiles à prendre) sont assumées... C'est notre choix pour l'instant. Point.

La question qui va se poser est va-t-on y retourner un jour ?

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  • Habitués

Retour d'expérience très intéressant et réaliste.

Vous cherchiez du travail dans quels domaines?

Aviez vous obtenu la RP, si c'est le cas, ce n'est peut être que partie remise :wink:

Bonne continuation en Belgique ou au Québec.

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  • Habitués

Merci pour votre récit!

Un échec oui et non. Car il en faut du courage pour aller jusqu'au bout de cette aventure.

Je vous souhaite de pouvoir y retourner mais, qui sait, avec une offre d'emploi validée avant de partir?

Ou alors, vous allez peut-être vous rendre compte que la vie ici (je suis belge aussi) ne correspond plus à ce que vous attendez...

Peut-on en savoir plus? Dans quelle ville avez-vous vécu? Dans quel secteur recherchiez vous du travail?

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Oui, nous avons obtenu la RP... et nous habitions dans la région de Québec. Avant de partir, je travaillais en Belgique dans les médias et les maisons d'édition. J'ai donc tenté de retrouver dans ce domaine... Après plusieurs entretiens, je pense que je n'étais pas très loin du but. J'y ai aussi pensé: retrouver du boulot au Québec à partir de la Belgique, mais est-ce vraiment réaliste ? Pour l'instant, nous essayons de nous réadapter et pour certains aspects, nous pensons qu'en Belgique, nous ne sommes pas si mal... Je pense que de toute façon, à partir du moment où on franchit l'étape du départ, on est en quelque sorte entre les deux pour pas mal de temps.

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  • Habitués
Merci pour votre récit. Il y a toujours des choses intéressantes à en retirer pour tout le monde.
Les expériences d'immigration permettent d'apprendre beaucoup de choses, surtout sur soi-même. Donc, je pense qu'il ne faut jamais considérer un retour comme un échec.
Pour être franc avec vous, je ne peux pas m'empêcher de me faire une réflexion suite à la lecture de votre parcours qui en rejoint un certain nombre d'autres y compris celui d'un couple d'amis : j'ai l'impression que "les immigrants qui ne sont pas vraiment partis", comme je les appelle c'est à dire ceux qui ont choisi de se mettre en dispo ou de prendre une année sabbatique, se tirent une balle dans le pied en voulant trop jouer la sécurité au sens où cela risque de rajouter une pression supplémentaire à une aventure qui est déjà suffisamment compliquée pour les raisons nous connaissons tous.
Vous dites vous même que cela a pesé dans votre décision de rentrer et c'est même la première raison que vous avez cité.
Donc voilà. Ce point de vue n'engage que moi. Je vous le livre tel quel. Que chacun se fasse sa propre opinion sur le sujet.
Je vous souhaite avant tout de trouver votre place, où que ce soit. :flowers:
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  • Habitués

Ce n'est pas qu'au Québec qu'il y a du protectionnisme mais bien partout au Canada : http://www.thestar.com/news/canada/2013/09/11/national_household_survey_immigrants_minorities_struggle_in_canada.html

D'après cet article, il faut 10 ans pour qu'un immigré soit au même niveau qu'un canadien. Cela s'explique aussi par les études, la langue etc etc.

Votre bilan est logique. Par contre, je pense qu'il est impossible de savourer à 100% une expérience si le facteur boulot est à 00. Ce qui était votre cas. Je m'étais toujours dit que je quitterai le Canada si je ne trouvais rien d'intéressant. Au final c'est un bon job en France qui me fait rentrer. (Et une fin de contrat au Canada qui m'aurait amené à recherche un job etc etc. Et je l'ai un peu trop fait en 3 ans à mon goût !)

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  • Habitués

Merci pour votre récit. Il y a toujours des choses intéressantes à en retirer pour tout le monde.
Les expériences d'immigration permettent d'apprendre beaucoup de choses, surtout sur soi-même. Donc, je pense qu'il ne faut jamais considérer un retour comme un échec.
Pour être franc avec vous, je ne peux pas m'empêcher de me faire une réflexion suite à la lecture de votre parcours qui en rejoint un certain nombre d'autres y compris celui d'un couple d'amis : j'ai l'impression que "les immigrants qui ne sont pas vraiment partis", comme je les appelle c'est à dire ceux qui ont choisi de se mettre en dispo ou de prendre une année sabbatique, se tirent une balle dans le pied en voulant trop jouer la sécurité au sens où cela risque de rajouter une pression supplémentaire à une aventure qui est déjà suffisamment compliquée pour les raisons nous connaissons tous.
Vous dites vous même que cela a pesé dans votre décision de rentrer et c'est même la première raison que vous avez cité.
Donc voilà. Ce point de vue n'engage que moi. Je vous le livre tel quel. Que chacun se fasse sa propre opinion sur le sujet.
Je vous souhaite avant tout de trouver votre place, où que ce soit. :flowers:

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  • Habitués

Bon retour en Belgique

Bonne continuation

Bon courage

Merci pour votre récit. Il y a toujours des choses intéressantes à en retirer pour tout le monde.
Les expériences d'immigration permettent d'apprendre beaucoup de choses, surtout sur soi-même. Donc, je pense qu'il ne faut jamais considérer un retour comme un échec.
Pour être franc avec vous, je ne peux pas m'empêcher de me faire une réflexion suite à la lecture de votre parcours qui en rejoint un certain nombre d'autres y compris celui d'un couple d'amis : j'ai l'impression que "les immigrants qui ne sont pas vraiment partis", comme je les appelle c'est à dire ceux qui ont choisi de se mettre en dispo ou de prendre une année sabbatique, se tirent une balle dans le pied en voulant trop jouer la sécurité au sens où cela risque de rajouter une pression supplémentaire à une aventure qui est déjà suffisamment compliquée pour les raisons nous connaissons tous.
Vous dites vous même que cela a pesé dans votre décision de rentrer et c'est même la première raison que vous avez cité.
Donc voilà. Ce point de vue n'engage que moi. Je vous le livre tel quel. Que chacun se fasse sa propre opinion sur le sujet.
Je vous souhaite avant tout de trouver votre place, où que ce soit. :flowers:

C'est la raison pour laquelle je n'ai pas voulu prendre un congé ...

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  • Habitués

Ce n'est pas qu'au Québec qu'il y a du protectionnisme mais bien partout au Canada : http://www.thestar.com/news/canada/2013/09/11/national_household_survey_immigrants_minorities_struggle_in_canada.html

D'après cet article, il faut 10 ans pour qu'un immigré soit au même niveau qu'un canadien. Cela s'explique aussi par les études, la langue etc etc.

Votre bilan est logique. Par contre, je pense qu'il est impossible de savourer à 100% une expérience si le facteur boulot est à 00. Ce qui était votre cas. Je m'étais toujours dit que je quitterai le Canada si je ne trouvais rien d'intéressant. Au final c'est un bon job en France qui me fait rentrer. (Et une fin de contrat au Canada qui m'aurait amené à recherche un job etc etc. Et je l'ai un peu trop fait en 3 ans à mon goût !)

Il faudra nous tenir au courant de la suite et si votre bon job compensera l'atmosphère pesante et négative que l'on resent en France. Quoiqu'il arrive je pense qu'il y a du pour et du contre de chaque côté. Votre Blog est très intéressant.

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Ce n'est pas qu'au Québec qu'il y a du protectionnisme mais bien partout au Canada : http://www.thestar.com/news/canada/2013/09/11/national_household_survey_immigrants_minorities_struggle_in_canada.html

D'après cet article, il faut 10 ans pour qu'un immigré soit au même niveau qu'un canadien. Cela s'explique aussi par les études, la langue etc etc.

Votre bilan est logique. Par contre, je pense qu'il est impossible de savourer à 100% une expérience si le facteur boulot est à 00. Ce qui était votre cas. Je m'étais toujours dit que je quitterai le Canada si je ne trouvais rien d'intéressant. Au final c'est un bon job en France qui me fait rentrer. (Et une fin de contrat au Canada qui m'aurait amené à recherche un job etc etc. Et je l'ai un peu trop fait en 3 ans à mon goût !)

10 ans, c'est long! Mais j'ai pu constater effectivement qu'il faut passer souvent par des boulots qui ne correspondent pas nécessairement aux objectifs initiaux pour arriver à ce qu'on veut. Le facteur "âge" pour immigrer doit aussi être pris en compte... On n'a pas la même énergie à 20 ans et à 40!

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Bon retour en Belgique

Bonne continuation

Bon courage

Merci pour votre récit. Il y a toujours des choses intéressantes à en retirer pour tout le monde.
Les expériences d'immigration permettent d'apprendre beaucoup de choses, surtout sur soi-même. Donc, je pense qu'il ne faut jamais considérer un retour comme un échec.
Pour être franc avec vous, je ne peux pas m'empêcher de me faire une réflexion suite à la lecture de votre parcours qui en rejoint un certain nombre d'autres y compris celui d'un couple d'amis : j'ai l'impression que "les immigrants qui ne sont pas vraiment partis", comme je les appelle c'est à dire ceux qui ont choisi de se mettre en dispo ou de prendre une année sabbatique, se tirent une balle dans le pied en voulant trop jouer la sécurité au sens où cela risque de rajouter une pression supplémentaire à une aventure qui est déjà suffisamment compliquée pour les raisons nous connaissons tous.
Vous dites vous même que cela a pesé dans votre décision de rentrer et c'est même la première raison que vous avez cité.
Donc voilà. Ce point de vue n'engage que moi. Je vous le livre tel quel. Que chacun se fasse sa propre opinion sur le sujet.
Je vous souhaite avant tout de trouver votre place, où que ce soit. :flowers:

C'est la raison pour laquelle je n'ai pas voulu prendre un congé ...

Merci pour ce message! En effet, on m'avait déconseillé de prendre ce crédit-temps avant de partir car tout ce qui reste derrière soi peut être un frein pour la réussite. Mais à l'époque, je devais sans doute savoir au fond de moi que je n'étais pas sûre de pouvoir réussir justement. Le processus d'immigration permet cela aussi: apprendre à mieux se connaître.

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Ce n'est pas qu'au Québec qu'il y a du protectionnisme mais bien partout au Canada : http://www.thestar.com/news/canada/2013/09/11/national_household_survey_immigrants_minorities_struggle_in_canada.html

D'après cet article, il faut 10 ans pour qu'un immigré soit au même niveau qu'un canadien. Cela s'explique aussi par les études, la langue etc etc.

Votre bilan est logique. Par contre, je pense qu'il est impossible de savourer à 100% une expérience si le facteur boulot est à 00. Ce qui était votre cas. Je m'étais toujours dit que je quitterai le Canada si je ne trouvais rien d'intéressant. Au final c'est un bon job en France qui me fait rentrer. (Et une fin de contrat au Canada qui m'aurait amené à recherche un job etc etc. Et je l'ai un peu trop fait en 3 ans à mon goût !)

10 ans, c'est long! Mais j'ai pu constater effectivement qu'il faut passer souvent par des boulots qui ne correspondent pas nécessairement aux objectifs initiaux pour arriver à ce qu'on veut. Le facteur "âge" pour immigrer doit aussi être pris en compte... On n'a pas la même énergie à 20 ans et à 40!

Merci pour ce retour d'expérience qui fait réfléchir.J'ai lu pas mal de témoignage et pas mal de personnes se sont retrouvés sur la paille.Car ils ne sont pas rentrés quand il le fallait.

Pas évident d''avoir fait le choix de rentrer mais d'un oeil extérieur vous avez fait le bon choix.

Modifié par Alexandre2013
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  • Habitués

Ce n'est pas qu'au Québec qu'il y a du protectionnisme mais bien partout au Canada : http://www.thestar.com/news/canada/2013/09/11/national_household_survey_immigrants_minorities_struggle_in_canada.html

D'après cet article, il faut 10 ans pour qu'un immigré soit au même niveau qu'un canadien. Cela s'explique aussi par les études, la langue etc etc.

Votre bilan est logique. Par contre, je pense qu'il est impossible de savourer à 100% une expérience si le facteur boulot est à 00. Ce qui était votre cas. Je m'étais toujours dit que je quitterai le Canada si je ne trouvais rien d'intéressant. Au final c'est un bon job en France qui me fait rentrer. (Et une fin de contrat au Canada qui m'aurait amené à recherche un job etc etc. Et je l'ai un peu trop fait en 3 ans à mon goût !)

Il faudra nous tenir au courant de la suite et si votre bon job compensera l'atmosphère pesante et négative que l'on resent en France. Quoiqu'il arrive je pense qu'il y a du pour et du contre de chaque côté. Votre Blog est très intéressant.

Oui je le ferai bien évidemment :) Je ne sais pas trop à quoi m'attendre en rentrant pour être honnête... Le seul avantage c'est que je vais être ma famille en permanence et ça c'est un luxe que je ne pouvais pas avoir depuis 3 ans.

L'atmosphère négative va être une nouveauté pour moi ! Il y a 3 ans, il y avait déjà la crise mais je ne me souviens pas m'être plainte de cette négativité ambiante... On verra :)

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  • Habitués

Oui tu verras Puda, c'est vraiment devenu "particulier" depuis quelques années. Après, il suffit de savoir faire abstraction, mais je t'avoue que ça ne me manque pas.

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  • Habitués

Ce n'est pas qu'au Québec qu'il y a du protectionnisme mais bien partout au Canada : http://www.thestar.com/news/canada/2013/09/11/national_household_survey_immigrants_minorities_struggle_in_canada.html

D'après cet article, il faut 10 ans pour qu'un immigré soit au même niveau qu'un canadien. Cela s'explique aussi par les études, la langue etc etc.

Votre bilan est logique. Par contre, je pense qu'il est impossible de savourer à 100% une expérience si le facteur boulot est à 00. Ce qui était votre cas. Je m'étais toujours dit que je quitterai le Canada si je ne trouvais rien d'intéressant. Au final c'est un bon job en France qui me fait rentrer. (Et une fin de contrat au Canada qui m'aurait amené à recherche un job etc etc. Et je l'ai un peu trop fait en 3 ans à mon goût !)

Il faudra nous tenir au courant de la suite et si votre bon job compensera l'atmosphère pesante et négative que l'on resent en France. Quoiqu'il arrive je pense qu'il y a du pour et du contre de chaque côté. Votre Blog est très intéressant.

Oui je le ferai bien évidemment :smile: Je ne sais pas trop à quoi m'attendre en rentrant pour être honnête... Le seul avantage c'est que je vais être ma famille en permanence et ça c'est un luxe que je ne pouvais pas avoir depuis 3 ans.

L'atmosphère négative va être une nouveauté pour moi ! Il y a 3 ans, il y avait déjà la crise mais je ne me souviens pas m'être plainte de cette négativité ambiante... On verra :smile:

Puda, j'aime bien tes interventions ici et sur ton blog. Et j'ai confiance dans la véracité de ton expérience. Tu nous raconteras comme ça se passe VRAIMENT lors de ton retour?

Nous, il faut avouer que maintenant, quand on rentre, c'est surtout en mode touristes, et qu'on est pris en charge par la famille. Même si elle râle de ce qu'elle vit, je pense qu'on ne peut objectivement se faire une idée. tout comme des touristes qui visitent le Québec dans le but de s'y installer.

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  • Habitués

Ah ah oui Cherrybee, tu peux compter sur moi ! Ai-je déjà été bisounours sur le Canada ? :)

J'ai effectivement prévu d'orienter le blog vers un spécial retour même s'il semble que nous allons retenter l'expatriation dans très peu de temps. (L'entreprise voudrait m'envoyer aux USA dans 12 mois) Je t'avoue que nous allons d'abord voir comment ça se passe en France car mon mari compte bien trouver un bon job et c'est plus difficile pour lui de trouver dans sa branche à l'étranger. (On repart en France un peu pour ça aussi) Me concernant, je peux trouver partout donc ça n'a pas d'importance.

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