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Ma vision de l'immigration


kzrystof

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comment vous accepter de venir vivre la pauvreté dans cette congélateur appeler canada

comme moi je me demande comment font les gens qui vivent dans des fours dans les pays chaud..

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  • Habitués

comment vous accepter de venir vivre la pauvreté dans cette congélateur appeler canada

Wow ça c'est des fautes! Mais, en effet, juste pour la température je ne choisirais pas ce pays pour immigrer!

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  • Habitués

comment vous accepter de venir vivre la pauvreté dans cette congélateur appeler canada

comme moi je me demande comment font les gens qui vivent dans des fours dans les pays chaud..

Tu me sors les mots de la bouche ! :biggrin2:

Pour un ingénieur, tu écris vraiment mal le Français hein :whistlingb:

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  • Habitués

Alors faire 1000 km en France signifie rouler pratiquement la journée . De plus, faire le trajet en train encore plus long: passage par Paris changement de gare etc...pour l avion j ai 1 h 30 de voiture jusqu a l aéroport le plus proche et ensuite il faut trouver 1 vol jusqu'à Nantes et encore 2 h de trajet min pour arriver à destination. Donc non pour moi il existe 1 moment ou la distance est trop grande pour être parcourue en 1 week end par exemple. Il faut compter avec la fatigue le boulot à reprendre...je me doute qu au quebec c'est encore plus grand, mais tant qu'à faire...

je comprends ton point de vue et j'ai un peu le meme. C'est une illusion de proximite. J'ai de la famille dans l'ouest, l'est, Paris, le sud-oust, le Nord ... donc aller les voir cela signifie un tour de France ou accepter ne jamais se voir en meme temps.

Une immigration est un peu de meme, tout comme aller a Tahiti ou la Caledonie: accepter de ne pas voir sa famille pendant quelques temps, meme pour les moments heureux ou malheureux.

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Magnifique commentaires de la part de tous. J'avoue qu'au début je ne voulais pas lire tous les posts qui se faisait sur immigration en disant que chacun la voie de sa propre façon et que nous verrons bien une fois que nous y seront.

Cela ne fait pas longtemps que nous avons immigrés et ça n'a pas été facile non plus car mes parents n'étaient pas pour à l'inverse mes grand-parents eux nous disaient de la faire, plus facile du coté de mon mari, mais finalement nous l'avons fait.

Malheureusement aujourd'hui je me demande si c'était une bonne idée. Nous avions une bonne situation, mon mari son restaurant et moi un job qui me plaisait beaucoup, nous partions souvent en week-end à l'étranger (billet d'avion pas cher) et faisions plein de choses en familles en entre amis.

Aujourd'hui mon mari travail comme serveur on ne fait que se croiser, moi je n'ai pas encore de boulot ( et reprendre une formation pour l'instant ça coute) et avec notre fille à l'école on se rend compte qu'on ne fait plus grand chose et que tout coute vite cher aussi.

Beaucoup nous dise de persévérer et que ça ira mieux mais je pense qu'on sait assez vite si on se sent bien ou pas dans sa nouvelle vie. De plus, mon mari aurait une opportunité de réouvrir un restaurant dans son pays donc la réflexion est là de savoir si on reste ou si on rentre.

Changer de pays, c'est un projet plus sérieux que : quel film regarder ce soir ou même quelle nouvelle voiture acheter? pour le film, si ça plait pas, on pourrait envisager de zapper au bout de 15 minutes, pour la voiture, sans doute la revendre au bout de quelques mois, mais immigrer, ce devait être un projet mûrement plus réfléchi alors à moins d'avoir cru au départ qu'un tapis rouge nous sera déployé à notre arrivée, je pense sincèrement que 3 mois est un délai on ne peut plus court pour prendre la décision de zapper!

Mais je comprends, si vous vous êtes attendus à retrouver en un clic votre situation avant de venir sans vous laisser le temps de vous adapter ni à la société québécoise de vous intégrer, effectivement, la déception est garantie, c'est donc en premier lieu, votre projet d'immigration même qui aurait dû être mieux pensé.

comment vous accepter de venir vivre la pauvreté dans cette congélateur appeler canada

Tu le savais avant de venir ça, il n'y a pas tromperie sur la marchandise! mais sans aucun doute naïveté d'avoir cru que ce serait autrement quand tu seras sur place :whistlingb:

Modifié par looli
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  • 3 weeks later...

Poste très intéressant, je ne suis jamais allée au Canada et je pense y aller pour un an d'étude pour "voir" ou en PVT mais le processus que tu décris est le même dans chaque intégration que j'ai vécu (j'ai vécu en Angleterre, je bossais en Zambie, en Israël et je suis au Danemark).

Pour le coup ma première intégration je ne l'ai même pas vu se passer , c'était tellement simple à Londres, en Israël aussi. Par contre au Danemark, je galère toujours même après un an ce qui me fait penser à partir.

Un élément à prendre en compte je pense aussi c'est nos propres valeurs et à quel point sont-elles similaires ou éloignées de celles du pays où l'on veut aller.

Par exeple le Danemark j'adore l'gélité homme femme mieux qu'en France, le système sociale, la hiérarchie hyper relax, etc... par contre l'individualisme c'est trop différent pour moi...du coup gros choc.

Il ne fait pas se leurrer et voyager plusieurs fois, un bon moyen de se faire une idée du pays.

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Je lis ce message tardivement sur ce forum (déjà plus d'un an) mais il est super... Il mérite vraiment d'étre lu par tous ceux qui veulent immigrer !

Personnellement je connais beaucoup de gens proches qui vivent là bas (dont certains membres de la famille) et en effet, tous ceci n'est pas facile.

J'ai lu une réponse à ce message qui disait que c'est comme si on vivait dans le Nord de la France alors que l'on vient du Sud. Je ne suis pas d'accord, c'est encore pire. Vivre à quelques heures en voiture (et pas être dépendant de l'avion) est un vrai plus. Cela permet de voir la famille au moins 2-3 fois par an. Alors que quand on vit au Canada (même si on a les moyens financiers), on ne fait pas plus d'un voyage par an max. De plus, la culture et les jours fériés ne sont pas les mêmes... on ne peut donc pas voir notre famille pour le weekend de la pentecote par exemple!

De plus j'aimerais rajouter qu'en ce moment, on voit beaucoup de média dire qu'au Québec, on trouvera le job de rêve, tout sera plus facile qu'en France... mais ce n'est pas le cas... on galère autant voire plus à trouver un job (quelquesoit le domaine de travail), et tout n'est pas rose loin de là!!! Comme on dit l'herbe n'est pas plus verte ailleurs!

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  • Habitués

Ce message est le résultat de ma réflexion sur la question qui avait été posé dans ce forum, à savoir quels sont les plus grosses erreurs à faire en immigrant. La réponse, s'il en existe une, ne m'est pas venue tout de suite. Voici cependant ce que j'ai trouvé. S'il vous plait, ne lisez pas ce texte sur un ton moralisateur. C'est plus une explication des choix que j'ai fait (parfois inconsciemment) tout au long de mon parcours. Je suis conscient que certains ont suivi des chemins différents et sont parvenus à des situations similaires à la mienne. Donc soyez chill :smile:

Je crois que la première grosse erreur à faire en débutant ce projet est de croire qu'immigrer une chose facile. Si pour certains elle l'est (et être riche aide), pour beaucoup, elle ne le sera pas. Je m'explique.

1 - Famille et amis

Tout d'abord, ce n'est pas facile de quitter un pays, surtout quand on a une job et un toit, et surtout quand ce pays ne va pas si mal que ça. J'entends par là: pas de dictature, pas de guerre, pas de famine, pas de faillite économique, relative sécurité publique, une famille, une carrière et des amis.

Quitter un pays signifie abandonner sa famille et ses amis. Ne vous leurrez pas: Skype ne remplace pas votre présence physique. Si pour vous, Skype vous donne l'impression d'être encore là avec eux, pour eux, vous êtes parti. Malheureusement, tout le monde n'a pas cette qualité (ou défaut) d'accepter et de pouvoir bien vivre cette coupure. Et je ne dis pas ça de vous seulement; j'inclus les membres de votre famille et vos amis qui restent de l'autre côté de l'océan. Eux non plus n'ont peut-être pas cette qualité (ou défaut).

Bien qu'elle puisse paraitre sans grandes conséquences au premier abord, tôt ou tard cette coupure pourrait vous ramener en pleine face les conséquences de votre choix. Imaginez un appel au beau milieu de la nuit de votre frère, ou sœur, vous annonçant la mort d'un de vos parents que vous n'aurez pas serré dans vos bras depuis 1 an, 2 ans ou plus. Pensez-y: en immigrant, vous pourrez pratiquement compter le nombre de fois que vous pourrez voir vos parents en chair et en os avant leur décès, surtout s'ils ont déjà l'âge de 50, 60 ans ou plus. C'est glauque, mais il faut être conscient d'une chose: immigrer aussi loin signifie (pour la plupart d'entre nous), qu'entre deux voyages, vous allez voir des personnes de votre famille proche décéder, des personnes tomber gravement malade, ou vivre d'autres épreuves tout aussi pénibles. Et vous ne serez pas là lorsqu'ils vont avoir besoin de votre aide car vous allez devoir balancer les coûts d’un tel voyage et la nécessité de ce voyage. Vos décisions seront questionnées.

Pour ceux d'entre vous qui ont des enfants (ou qui vont en avoir), vous allez priver vos parents de serrer leurs petits-enfants dans leurs bras quand ils le veulent. Vos enfants vont probablement avoir vu votre famille plus souvent sur un écran d'ordinateur qu'en vrai...

Je n’avais qu’une vingtaine d’années lorsque j’ai immigré et en 10 ans, dans ma famille proche et amis, j’ai déjà vu 3 décès (y compris un ami d’enfant de mon âge), une tentative de suicide, deux cancers (en fait trois si je compte une rechute) et une tumeur maligne au cerveau. Sans parler des accidents. Je pense que cela vaut la peine d'y penser. Ça se voit des personnes qui repartent en France parce qu'elles vivent mal l'éloignement familial. Ce que j'ai mentionné en fait partie.

2 - Nouvelle société

Immigrer signifie recommencer votre vie sociale à zéro. Vous devrez probablement reconstruire votre réseau de connaissances professionnelles. Dépendamment de vos diplômes, potentiellement recommencer certains cours à l'école. Je crois que les personnes expérimentées de ce forum le mentionne souvent: prenez vos précautions et double-triple-checker vous. Ne prenez pas un oui pour acquis.

Si vous êtes une personne sociable, vous allez probablement devoir aussi vous refaire de nouveaux amis. Cela signifie repasser par l'étape de connaitre des personnes, gagner leur confiance, piquer leur intérêt pour qu'ils apprennent à vous connaitre aussi, espérer qu'ils vous apprécient, pour pouvoir établir une amitié à long terme. Cela prend du temps. Beaucoup de temps. Votre personnalité va donc jouer énormément dans la balance. Certains d’entre nous sont plus doués que d'autres. Oubliez votre côté exotique d'immigrant: la plupart du temps, vous ne serez qu'un immigrant parmi tant d'autres.

3 - Intégration

Immigrer signifie, idéalement, intégrer la société d'accueil. Comparez l'intégration à un saut dans un train en marche: c'est à vous que revient la responsabilité de vous préparer à sauter dans ce train. Les gens n'arrêteront pas ce train pour vous: les gens ont leurs propres préoccupations et leurs propres soucis quotidiens: arriver au travail à l'heure, chercher les enfants à la garderie avec 4:30, attrapez le bus / train etc. Ils ont leurs routines. Vous pourrez crier à l'individualisme. Si vous voulez perdre du temps, oui, vous pourrez. Eux, ils pensent à leur famille, à leurs contraintes professionnelles, et parfois même scolaires. Cette situation me fait penser à une citation que j'ai entendue de la bouche de Fabrice Luchini (je ne me souviens pas de l'auteur original): "un égoïste, c'est quelqu'un qui ne pense pas à moi".

Pour faciliter son intégration dans une société, il faut comprendre ce qui la fait vivre: le seul point de salut que j'ai vu à date est d'acquérir et de partager le plus de références possible avec cette société. Regardez son cinéma, ses séries télévisées, lisez ses livres, écoutez sa musique, assistez à ses spectacles d'humour et ses pièces de théâtre, apprenez sa langue, sa politique et son histoire. Intéressez-vous à elle si vous voulez avoir des sujets de discussions (et des points communs) avec les individus qui la composent et pouvoir échanger avec eux plus aisément. Autrement, vous allez devoir répondre éternellement à cette question: "Pis, tu trouves ça comment le Québec?".

Encore une fois, gardez à l'esprit que vous n'êtes qu'un immigrant parmi tant d'autres. Jusqu'à un certain point, si vous en êtes capable, débarrassez-vous de vos références françaises. Non, il n'y a pas de boulangerie à tous les coins de rue. Non, vous ne retrouverez pas toutes les marques de votre pays d'origine. Get over it. Cela ne fera pas de vous quelqu'un qui se prend pour un autre si vous adoptez de nouvelles références: votre personnalité restera la même.

Sachez que vous pouvez devenir québécois et / ou canadien si vous le voulez. Pas juste sur papier. Parce qu'en réalité, ce n'est pas le sang qui fait de vous un québécois ou un français. Ni votre lieu de naissance. Ni vos ancêtres (je trouve le concept de québécois de souche / français de souche aussi révoltant que peut l’être l'idéologie du racisme). Ce sont vos références actuelles. Et ça, vous pouvez l'apprendre. Si vous le voulez.

Et si vous me posez la question à savoir ce que cela apporte d'être intégré ? Je vous poserais la question suivante: savez-vous ce que c'est de se sentir chez soi dans la ville qu'on aime sans que les gens fassent une distinction entre eux et vous ? Ne vous trompez pas: aucun être humain n'est parfait. La société, en conséquence, n'y échappe pas: elle n'est pas parfaite. Par exemple : oui, la discrimination existe dans la société québécoise (comme ailleurs), qu'elle soit volontaire ou pas. Vous, en tant qu’immigrant, vous avez beaucoup à perdre face à cette discrimination. L'avantage que vous pouvez avoir en essayant de vous intégrer, c'est que vous allez pouvoir découvrir ces défauts et être capable de les contourner.

Enfin, s'intégrer ne signifie pas que vous haïssez la France. Même si jamais vous vous rendez au point de renoncer votre citoyenneté française.

Derniers mots

La seconde plus grosse erreur est de prendre chaque expérience du forum au pied de la lettre. Et je n’exclus pas mon blah-blah précédent. Même si nous avons tous des points en commun, nos personnalités sont uniques, tout comme notre vision du monde ainsi que nos compétences relationnelles et professionnelles. Ce qui a fonctionné pour l'un ne fonctionnera peut-être pas pour l'autre.

L'immigration vous fera mettre en jeu une grande partie de votre vie et celle de votre entourage avec des conséquences potentiellement désastreuses. Alors, posez-vous cette question: pourquoi voudriez-vous traverser toutes ces épreuves (qui semblent avoir plus de résultats négatifs que positifs) pour vivre au Québec ? Le besoin de grands espaces ?

Merci beaucoup pour ton récit que je trouves très lucide, tu as pris le temps de réfléchir aux enjeux de l'immigration sans en critiquer profondément la société ou tu vis, une belle clarté et j'aimerais que beaucoup plus de fils comme le tient viennent alimenter le forum, l'immigration est un véritable tournant dans une vie, et comme chacun le sait la vie est courte, alors parlons constructivement pour éviter peut être a certains d'être amer un jour envers leur pays d'accueil et perdre ainsi de belles années avec leur famille et amis....

Piwi.

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  • 1 month later...
  • Habitués

Même après plus d'un an, je ne trouve rien à changer au message initial.

Je ne dirai pas aux futurs immigrants que c'est une erreur de penser qu'immigrer au Québec c'est la même chose que de vivre dans le Sud de la France quand vos parents habitent en région parisienne.

Cependant, prenons un exemple. Vous vivez à Montréal. Admettons que vous avez besoin d'aller voir vos parents qui n'habitent pas Paris.

Si vous êtes en France, cela implique tout d'abord de réserver quelques jours de congés parmi les nombreux jours de congés à leur disposition (5 semaines si je me souviens bien, et à une époque, avec les RTT c'était bien plus). Ensuite, cela nécessite de prendre son char et faire 2000km aller-retour et payer l'essence.

Si vous vivez au Québec, cela implique tout d'abord de réserver quelques jours de congés parmi la banque de 2 semaines annuel que la majorité des travailleurs ont. Si vous êtes prévoyant, vous n'aurez pas déjà consommé ces congés au moment ou vous allez avoir besoin de ces quelques jours. Ensuite, cela nécessite de réserver une place sur un vol (1500$ aller-retour dans les périodes creuses pour deux personnes) qui ne sera probablement pas disponible le jour-même. Cela implique de vous rendre à l'aéroport quelques heures avant le décollage pour le checkin, la sécurité, l'attente pour l'embarquement, l'embarquement, le voyage de 6/7h, le débarquement, le contrôle aux douanes, le voyage vers vos parents qui peut durer aussi plusieurs heures. Dans certaines situations, cela peut impliquer la location d'un véhicule pour la durée du voyage.

En tant que futur immigrant, si vous pensez que traverser la France (qui est le cas extrême) est pareil que de traverser l'océan (qui est le cas normal), je vous souhaite de ne pas avoir à regretter un jour votre décision d'immigrer.

Ayant eu l'occasion de traverser la France en voiture par le passé ainsi que l'océan depuis que j'ai changé de pays, je considère ces deux situations bien différentes parce que je les ai vécu.

:)

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  • Habitués

Si vous vivez au Québec, cela implique tout d'abord de réserver quelques jours de congés parmi la banque de 2 semaines annuel que la majorité des travailleurs ont. Si vous êtes prévoyant, vous n'aurez pas déjà consommé ces congés au moment ou vous allez avoir besoin de ces quelques jours. Ensuite, cela nécessite de réserver une place sur un vol (1500$ aller-retour dans les périodes creuses pour deux personnes) qui ne sera probablement pas disponible le jour-même. Cela implique de vous rendre à l'aéroport quelques heures avant le décollage pour le checkin, la sécurité, l'attente pour l'embarquement, l'embarquement, le voyage de 6/7h, le débarquement, le contrôle aux douanes, le voyage vers vos parents qui peut durer aussi plusieurs heures. Dans certaines situations, cela peut impliquer la location d'un véhicule pour la durée du voyage.

Peut-être ne pas faire trop de généralités, ce serait bien? :)

- J'ai 6 semaines de vacances par an

- Je voyage seule quand je vais en France et ça ne me coûte pas 1500 $

- J'adore l'excitation d'avant départ et les ambiances d'aéroport

- Quand j'arrive là-bas, je suis logée, nourrie, blanchie et on me prête une jolie 306 pour toute la durée de mon séjour.

Je sais, tout le monde n'est pas comme moi .... Mais je sais aussi que je ne suis pas la seule dans mon cas. :bye:

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  • Habitués

Poste très intéressant, je ne suis jamais allée au Canada et je pense y aller pour un an d'étude pour "voir" ou en PVT mais le processus que tu décris est le même dans chaque intégration que j'ai vécu (j'ai vécu en Angleterre, je bossais en Zambie, en Israël et je suis au Danemark).

Pour le coup ma première intégration je ne l'ai même pas vu se passer , c'était tellement simple à Londres, en Israël aussi. Par contre au Danemark, je galère toujours même après un an ce qui me fait penser à partir.

Un élément à prendre en compte je pense aussi c'est nos propres valeurs et à quel point sont-elles similaires ou éloignées de celles du pays où l'on veut aller.

Par exeple le Danemark j'adore l'gélité homme femme mieux qu'en France, le système sociale, la hiérarchie hyper relax, etc... par contre l'individualisme c'est trop différent pour moi...du coup gros choc.

Il ne fait pas se leurrer et voyager plusieurs fois, un bon moyen de se faire une idée du pays.

Ici au Québec/Canada, vous allez aimer l'égalité hommes-femmes, notamment dans la vie professionnelle; un peu différent cependant de ce que vous trouvez en Scandinavie mais un bol d'air frais par rapport à la France. Par contre, ici, c'est l'Amérique, donc beaucoup d'individualisme. Le process est quand même un peu différent : apprendre le danois, c'est quelque chose même si des cours sont offerts gratuitement aux étrangers. Au Québec, la vie est en français. En tout cas, c'est un atout d'avoir voyagé parce que si vous ne vous plaisez pas ici, vous serez que vous avez pu vous intégrer ailleurs et ce sera sans regrets.

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  • Habitués

J'ai justement fait attention à ne pas faire de généralités :)

- C'est un fait que le nombre minimum de semaines de congés pour un travail est de deux par année; effectivement, cela ne signifie pas que tous les travailleurs sont de même. Cela signifie qu'en tant qu'immigrant, je considère que c'est safe de se préparer à avoir ça lors d'une première job car c'est un minimum. Si j'étais dans un processus d'immigration, je ne me fierais pas sur ces 6 semaines de congés car ce n'est simplement pas courant.

- En ce qui concerne le coût du voyage, j'ai expressément spécifié le coût pour un couple (2) sans enfants. Ce n'est pas une généralité.

- J'aime aussi l'ambiance d'aéroport mais cela n'a aucune importance ici. Je soulignais toutes les étapes à franchir pour rejoindre des proches en urgence comparativement à l'utilisation de son propre char. Ce n'est pas une généralité: c'est ce qui se passe dans un aéroport.

- Je n'ai pas parlé du logement car j'ai estimé que la plupart d'entre-nous avons effectivement un pied-à-terre en France chez nos parents ou frères-sœurs ou amis. En ce qui concerne le char, j'ai explicitement écrit Dans certaines situations.

---

On s'entend que c'est certain que si vous avez la possibilité de vous retourner sur un deux cennes, de sortir le cash et de voyager presqu'à loisir, ces questions ne se posent pas. Si vous venez au Canada, gagnez 100,000$ ou plus par année et avez 5 semaines de congés ou plus, votre situation ne concerne pas la majorité des candidats.

Mon précédent texte n'était pas à propos de moi ou de Cherrybee. Excepté la dernière phrase qui était effectivement mon opinion sur le sujet, tout le texte est destiné à la personne qui le lit en ce moment-même; il est destiné à cette personne qui a l'intention de quitter la France et de traverser les 5000 km d'océan pour rejoindre une autre contrée. Ce qui importe est la question qu'elle doit se poser à elle-même. Est-elle consciente de toutes les étapes à franchir et de tous les obstacles et difficultés potentiels qu'elle pourrait rencontrer pour se déplacer si elle devait rejoindre un proche parent ou amis en urgence? Pense-t-elle vraiment que c'est la même chose que de traverser la France sachant toutes les étapes à franchir?

Ma réponse à cette question n'est pas importante. Je n'aurais pas émettre ma réponse à la fin du texte car ce n'est pas moi que cela impacte. Ni Cherrybee. Mais la personne qui va peut-être prendre la plus grosse décision de sa vie et qui va devoir découvrir si elle va assumer les conséquences de ce choix. Moi, j'ai manqué quatre funérailles de proches durant ces 12 dernières années donc je me pense être capable d'assumer ce choix. Le serez-vous le moment venu?

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  • Habitués

J'ai justement fait attention à ne pas faire de généralités :smile:

- C'est un fait que le nombre minimum de semaines de congés pour un travail est de deux par année; effectivement, cela ne signifie pas que tous les travailleurs sont de même. Cela signifie qu'en tant qu'immigrant, je considère que c'est safe de se préparer à avoir ça lors d'une première job car c'est un minimum. Si j'étais dans un processus d'immigration, je ne me fierais pas sur ces 6 semaines de congés car ce n'est simplement pas courant.

- En ce qui concerne le coût du voyage, j'ai expressément spécifié le coût pour un couple (2) sans enfants. Ce n'est pas une généralité.

- J'aime aussi l'ambiance d'aéroport mais cela n'a aucune importance ici. Je soulignais toutes les étapes à franchir pour rejoindre des proches en urgence comparativement à l'utilisation de son propre char. Ce n'est pas une généralité: c'est ce qui se passe dans un aéroport.

- Je n'ai pas parlé du logement car j'ai estimé que la plupart d'entre-nous avons effectivement un pied-à-terre en France chez nos parents ou frères-sœurs ou amis. En ce qui concerne le char, j'ai explicitement écrit Dans certaines situations.

On s'entend que c'est certain que si vous avez la possibilité de vous retourner sur un deux cennes, de sortir le cash et de voyager presqu'à loisir, ces questions ne se posent pas. Si vous venez au Canada, gagnez 100,000$ ou plus par année et avez 5 semaines de congés ou plus, votre situation ne concerne pas la majorité des candidats.

..... Ce qui importe est la question qu'elle doit se poser à elle-même. Est-elle consciente de toutes les étapes à franchir et de tous les obstacles et difficultés potentiels qu'elle pourrait rencontrer pour se déplacer si elle devait rejoindre un proche parent ou amis en urgence? Pense-t-elle vraiment que c'est la même chose que de traverser la France sachant toutes les étapes à franchir?

..... Mais la personne qui va peut-être prendre la plus grosse décision de sa vie et qui va devoir découvrir si elle va assumer les conséquences de ce choix. Moi, j'ai manqué quatre funérailles de proches durant ces 12 dernières années donc je me pense être capable d'assumer ce choix. Le serez-vous le moment venu?

En fait , dans votre message d'hier, vous avez montré tous les aspects difficiles de la vie d'un émigrant. Moi, j'en ai montré toutes les belles opportunités qui peuvent arriver. À nous deux, on fait la moyenne :).

Sinon, je pense qu'effectivement, la plus grande difficulté à vivre pour l'immigrant est l'éloignement des personnes aimées et tout ce qui en découle. Je suis persuadée que c'est la raison majeure de la plupart des retours.

D'un autre côté, si on n'essaie pas, comment voir si on est capable de le supporter ou pas?

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lorsque je suis partie vivre en nouvelle-calédonie, j'ai vécu 1 deuil sans possibilité d'aller rejoindre mes proches ni d'assister aux funérailles. Donc oui je sais ce que c'est

Je pense qu'il faut essayer pour savoir si on en est capable. La vie est courte, il faut profiter des opportunités lorsqu'elles se présentent. Si ça ne marche vraiment pas, tant pis. Au moins on aura essayé, pas de regrets, sauf celui de ne pas avoir réussi. L'immigration est une grande aventure, il faut s'y jeter se battre pour y arriver.

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  • 1 month later...

"Derniers mots

La seconde plus grosse erreur est de prendre chaque expérience du forum au pied de la lettre. Et je n’exclus pas mon blah-blah précédent. Même si nous avons tous des points en commun, nos personnalités sont uniques, tout comme notre vision du monde ainsi que nos compétences relationnelles et professionnelles. Ce qui a fonctionné pour l'un ne fonctionnera peut-être pas pour l'autre."

Je suis bien d'accord avec toi, l'immigration (quand elle n'est pas une fuite de la misère) est avant tout une quête de soi.

Ainsi comparer les expériences n'a pas de sens, l'objectif est de pouvoir s'en inspirer dans les détails qui nous ressemblent.

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les francais fuient aussi la misere?

Ai-je écrit cela? Ai-je spécifié le cas des français? Modifié par YanniQC
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  • Habitués

les francais fuient aussi la misere?

La vie en France s'est beaucoup dégradée (sauf leur système de santé qui est mieux qu'ici), donc oui certains fuient pour tenter d'avoir une vie meilleure.

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  • Habitués

les francais fuient aussi la misere?

Ai-je écrit cela? Ai-je spécifié le cas des français?

c'était seulement une question.

et puis la misère, il faudrait la prendre dans son sens le plus large. La misère n'est pas que financière. elle peut être sociale, familiale, personnelle ou même politique.

je suis pas là pour t'apprendre des choses mais seulement pour qu'on se comprenne.

les francais fuient aussi la misere?

La vie en France s'est beaucoup dégradée (sauf leur système de santé qui est mieux qu'ici), donc oui certains fuient pour tenter d'avoir une vie meilleure.

je crois que la croissance commence à reprendre.

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