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Travailler au Québec: "Pour un succès, combien d'échecs?"


L et L

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  • Habitués

Parmi les immigrants diplômés il y en a beaucoup qui sont le produit parfait de leur société d'origine, ils y ont eu une trajectoire impeccable et sans accident majeur. Impossible d'imaginer qu'en plus de simplement travailler, il faille se battre contre toutes sortes de choses que l'on peut considérer comme des injustices inexplicables.

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  • Habitués

Moi j'ai vu dans cet article une réalité. La réalité de pas mal d'immigrants qui ne se sont pas beaucoup renseignés sur le Québec (Il y en a A MORT) et qui débarquent en découvrant que « Ah bah ça va pas être facile ! ».

Mais peut-on leur en vouloir ? Oui et non...

Oui parce que c'est complètement crétin de partir dans un nouveau pays sans se renseigner au préalable en 2013 et non parce que après tout, tous ceux qui ont participé aux réunions du BIC savent que le Québec est vendu pour faire rêver !

Alors y a - t - il un juste milieu ? Je ne sais pas... C'est bien que des articles d'un « genre nouveau » (osons le dire !) existent.

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  • Habitués

Je veux pas dire mais la même phrase du titre pourrait être utilisé pour décrire son pays d'origine, quel qu'il soit. Faudrait pas nous faire croire que l'échec est réservé aux immigrants et que le succès est réservé aux locaux. Y'a tout un paquet de locaux qui se plantent royalement, tout comme y'a des immigrants qui réussissent en beauté, dans n'importe quel pays.

Au final, la seule réalité c'est qu'il faut pas partir comme à la guerre de 14 avec la fleur au fusil, mais avec un minimum de préparation et comprendre que il va falloir se battre un minimum si on veut s'en sortir. Au final c'est comme partout, sauf cas exceptionnels.

Modifié par crazy_marty
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  • Habitués

J'ai l'impression aussi que dans ceux qui se "plantent" souvent il s'agit de personnes avec une très bonne situation financière dans leur pays d'origine, qui n'ont jamais connu la merde pour y arriver et qui se trouve complétement paumé en arrivant au Québec parce que pour une fois dans leur vie ben tout marche pas comme sur des roulettes ...

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  • Habitués

J'ai l'impression aussi que dans ceux qui se "plantent" souvent il s'agit de personnes avec une très bonne situation financière dans leur pays d'origine, qui n'ont jamais connu la merde pour y arriver et qui se trouve complétement paumé en arrivant au Québec parce que pour une fois dans leur vie ben tout marche pas comme sur des roulettes ...

Humm j'ai surtout vu beaucoup de gens qui n'arrivaient à rien en France venir ici et penser que ça serait beaucoup mieux. En général les gens partent pour trouver l'herbe plus verte ailleurs. Effectivement il y a aussi des cas ayant de très bonnes situations en France mais bon dans ce ce cas, moi j'ai jamais compris pourquoi on voulait tout lacher pour l'inconnu !

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J'ai l'impression aussi que dans ceux qui se "plantent" souvent il s'agit de personnes avec une très bonne situation financière dans leur pays d'origine, qui n'ont jamais connu la merde pour y arriver et qui se trouve complétement paumé en arrivant au Québec parce que pour une fois dans leur vie ben tout marche pas comme sur des roulettes ...

Humm j'ai surtout vu beaucoup de gens qui n'arrivaient à rien en France venir ici et penser que ça serait beaucoup mieux. En général les gens partent pour trouver l'herbe plus verte ailleurs. Effectivement il y a aussi des cas ayant de très bonnes situations en France mais bon dans ce ce cas, moi j'ai jamais compris pourquoi on voulait tout lacher pour l'inconnu !

L'aventure !

J'ai rencontré une Italienne au Mexique qui travaillait pour 5000€ / mois à l'OCDE et qui a tout plaqué pour faire prof d'italien au Mexique et qui compte parcourir l'amérique du sud. Je l'envie tellement mais j'aurais jamais son courage

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  • Habitués

J'ai l'impression aussi que dans ceux qui se "plantent" souvent il s'agit de personnes avec une très bonne situation financière dans leur pays d'origine, qui n'ont jamais connu la merde pour y arriver et qui se trouve complétement paumé en arrivant au Québec parce que pour une fois dans leur vie ben tout marche pas comme sur des roulettes ...

Tu me fais bien marrer dans le genre. Style ceux qui avaient une bonne situation financière, ça leur est venu tout cuit dans le mec. Atterris, hein.

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  • Habitués

Je veux pas dire mais la même phrase du titre pourrait être utilisé pour décrire son pays d'origine, quel qu'il soit. Faudrait pas nous faire croire que l'échec est réservé aux immigrants et que le succès est réservé aux locaux. Y'a tout un paquet de locaux qui se plantent royalement, tout comme y'a des immigrants qui réussissent en beauté, dans n'importe quel pays.

Au final, la seule réalité c'est qu'il faut pas partir comme à la guerre de 14 avec la fleur au fusil, mais avec un minimum de préparation et comprendre que il va falloir se battre un minimum si on veut s'en sortir. Au final c'est comme partout, sauf cas exceptionnels.

Inutile de pondre des grands discours. Un immigrant sera recruté après une personne du pays à CV égal et c'est complètement normal.

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  • Habitués

Non bien sur les gens qui en chient travaillent surement pas assez ou sont pas assez méritant, évidemment il suffit de travailler pour réussir, ça me fait bien marrer de croire ça ...

Y a toujours une bonne grosse part de chance dans toute réussite sinon tout le monde serait pété de tune hein ...

Modifié par kjaerlighet
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  • Habitués

C'est quoi ta définition de réussite ? En effet être acteur de cinéma n'est accessible qu'à une minorité de personnes, à moins que ta définition de la réussite soit différente.

Il y a une part de chances, plus ou moins. Si tu as un diplôme, même supérieur, sans aucun débouché, ce n'est pas un "hasard" de ne pas trouver de travail. Là ceux qui s'en sortiront auront une part de chances. Tous les métiers ne sont pas bouchés. Mais sans être bouchés, il y a ceux qui ont suffisamment de main d'oeuvre à embaucher sur place sans avoir besoin d'embaucher d'étrangers. Là les choses deviennent plus compliquées avec part de bol, charisme, etc.

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  • Habitués

Il n'y a que les perdants qui ne réussissent pas, ils perdent,

les gagnants, les vrais eux réussissent, ils gagnent.

Les anglos sax qui nous sont supérieurs ont des termes très très profond pour distinguer ça: loser et winner.

À trente ans si t'as pas une Rolex t'as raté ta vie.

Modifié par felipe
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  • Habitués

Non bien sur les gens qui en chient travaillent surement pas assez ou sont pas assez méritant, évidemment il suffit de travailler pour réussir, ça me fait bien marrer de croire ça ...

Y a toujours une bonne grosse part de chance dans toute réussite sinon tout le monde serait pété de tune hein ...

Ouhla ton discours sent l'amertume à plein nez... Et tout le monde ne rêve pas d'être « pété de thunes comme tu dis ». Perso c'est pas mon rêve.

Une part de chance oui c'est sur, et alors ? Je ne comprends pas bien ton propos...

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  • Habitués

Il n'y a que les perdants qui ne réussissent pas, ils perdent,

les gagnants, les vrais eux réussissent, ils gagnent.

Les anglos sax qui nous sont supérieurs ont des termes très très profond pour distinguer ça: loser et winner.

Je ne sais pas dans quelle mesure tu plaisantes."Les anglos sax qui nous sont supérieurs" ? Je dirais : qu'ils s'en prennent pl. (...) avec leur monnaie de singe destinée à se transformer en papier de (...).

Loser et winner ça signifie gagnant et perdant. Est-ce que ces termes sont "très très profonds" ?

Ce qui est très profond c'est leur obsession autour de ces concepts. C'est lié à la théologie de certains courants protestants, qui comme les calvinistes vont jusqu'à déclarer que les gens sont prédestinés : dès leur naissance leur succès ou insuccès est déterminé par Dieu, qui y associe par ailleurs le cadeau très précieux de la Foi. Vision du monde où seuls les croyants ont véritablement droit au succès, tout autre événement étant inexplicable voire scandaleux.

Dans la vie de tous les jours ça donne par exemple : "good things happen to good people".

Concrètement, les vrais perdants sont ceux qui ... se comportent comme des imbécilles ... se laissent leurrer ... ne parviennent pas à gérer leur argent ... etc. Mais la vision que j'ai précédemment énoncée est toujours de retour, toujours d'attaque. Le concept de "discrétion" doit être toujours bien maîtrisé. A l'origine, discrétion signifiait intelligence. Maintenant, vu le genre de société où on vit, ça a pris à la longue un autre sens : capacité à fermer sa gueule, capacité à faire semblant qu'on est un brave con prêt à gober n'importe quelle baliverne, etc. ...A part dans les forums, bien sûr. :biggrin2:

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Bien que l'article décris une réalité de l'immigration au Québec, on peut aussi se demander si ce n'est pas aussi valable pour n'importe quelle immigration partout ailleurs.

Parceque personne oblige les français a immigrer au Québec non plus. Ils peuvent très bien essayer d'immigrer ailleurs dans le monde et ils verront bien si ça sera davantage l'eldorado.

Quelque soit le pays de destination, n'importe quel immigrant pourra être confronté a tous ces problèmes que sont le chômage, le manque de reconnaissance, problème d'intégration etc... Et Finalement c'est peut être ça le plus dur a avaler pour les français, c'est qu'on est juste des immigrants comme les autres. On a pas plus de raison de faire fortune qu'un immigré chinois, mexicain ou italien ou même que les québécois ! En effet même les locaux ne font pas tous fortunes et beaucoup d'entre eux connaissent la précarité de l'emploi ou le chômage. Pas besoin d'être immigré pour cela.

L'immigration est une expérience qui a toujours un coût qu'elle soit financière ou affective, et effectivement tout le monde n'a pas forcément les moyens ou les capacités pour se l'offrir.

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  • Habitués

Bien que l'article décris une réalité de l'immigration au Québec, on peut aussi se demander si ce n'est pas aussi valable pour n'importe quelle immigration partout ailleurs. Parceque personne N'oblige les français a immigrer au Québec non plus. Ils peuvent très bien essayer d'immigrer ailleurs dans le monde et ils verront bien si ça sera davantage l'eldorado.

Cet article s'emploie avant tout à démentir, à démystifier et à désintoxiquer. Ce travail ardu est généralement le fait de gens honnêtes. En suggérant y avoir lu que les autres pays sont comme l'eldorado, tu déshonores cette noble labeur.

Mensonges et tromperies sont-elles au rendez-vous à toute les destinations, pour les candidats à l'immigration ? Je ne le pense pas. Ou à divers degrés. Signalons pour commencer que de façon assez unanime, les immigrants qui s'en vont à l'Ouest du Canada s'y sentent mieux traités.

Modifié par LeBalladin
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Je comprends pas cette discussion, sérieusement. Bien évidemment on sait qu'il y a des gens qui réussissent et d'autres qui échouent. C'est malheureux, d'ailleurs j'ai envie de verser une larme quand j'y pense.

Mais c'est quoi la solution ?


Créer un genre de socialisme de l'immigration ? Où chaque immigrant a le droit à une part égale du gâteau. Ils débarquent on lui donne du travail, un logement et quelques milliers de dollars ?


On est d'accord que ce serait complètement absurde.

Certains vont réussir mieux que d'autres. Certains vont complètement se planter. D'autres vont choisir de retourner aux études, d'autres encore de prendre des emplois sous qualifiés, d'autres au contraire ne postuleront qu'à des jobs équivalent à ceux qu'ils avaient ou supérieur.

Je me souviens d'un témoignage d'un directeur en marketing qui avait attendu un an et demi avant de trouver un emploi au Québec. Pourquoi ? Parce qu'il ne voulait pas faire autre chose. Finalement il a trouvé, il vivait sur ses économies mais c'était son choix.

Je ne crois pas que la réussite soit liée à la chance plutôt à une bonne dose d'intelligence et d'opportunisme. Et ce sont nos choix qui vont influencer notre réussite en sachant qu'on a tous des attentes différentes. Pour moi la réussite passe par les études, le travail, les voyages. Pour d'autres leur projet d'immigration va réussir parce que leurs enfants auront réussi. D'autres encore ne souhaitent que changer de cadre. Faut définir vos objectifs et les moyens que vous vous donnez plutôt que de blâmer l'immigration, le gouvernement du Québec, les médias, ...

Moi j'ai vu dans cet article une réalité. La réalité de pas mal d'immigrants qui ne se sont pas beaucoup renseignés sur le Québec (Il y en a A MORT) et qui débarquent en découvrant que « Ah bah ça va pas être facile ! ».

Mais peut-on leur en vouloir ? Oui et non...

Oui parce que c'est complètement crétin de partir dans un nouveau pays sans se renseigner au préalable en 2013 et non parce que après tout, tous ceux qui ont participé aux réunions du BIC savent que le Québec est vendu pour faire rêver !

Alors y a - t - il un juste milieu ? Je ne sais pas... C'est bien que des articles d'un « genre nouveau » (osons le dire !) existent.

Je sais pas à quel réunion du BIC vous êtes allés mais moi l'agent m'a expliqué que le marché du travail c'est bien parce que tu peux trouver facilement un job mais que tu peux aussi en perdre un facilement. Qu'il va y avoir pas mal de démarches administratives à faire, que ce sera un parcours du combattant et que même lui en tant qu'agent d'immigration il a du mal à parainer ses proches. Qu'il fait froid, très froid, même très très froid. Et je lui ai posé deux fois la question : "Est-ce que mon expérience et mes certificats professionnelles obtenus en France seront reconnus dans le domaine que je vise au Canada ?" Il m'a alors répondu que je suis jeune et que j'ai du temps pour recommencer ma vie.

Après jouer aux pleureuses en disant que j'ai immigré à l'insu de mon plein gré, je sais pas, je comprends pas.


Modifié par Jeremy971
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  • Habitués

Et je lui ai posé deux fois la question : "Est-ce que mon expérience et mes certificats professionnelles obtenus en France seront reconnus dans le domaine que je vise au Canada ?" Il m'a alors répondu que je suis jeune et que j'ai du temps pour recommencer ma vie.

Le sous-entendu dans la réponse est que non, les diplômes et expériences étrangers ne sont pas reconnus. Mais bon, cela ce n'est pas un secret, ou si cela en est un, il est de polichinelle.

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Et je lui ai posé deux fois la question : "Est-ce que mon expérience et mes certificats professionnelles obtenus en France seront reconnus dans le domaine que je vise au Canada ?" Il m'a alors répondu que je suis jeune et que j'ai du temps pour recommencer ma vie.

Le sous-entendu dans la réponse est que non, les diplômes et expériences étrangers ne sont pas reconnus. Mais bon, cela ce n'est pas un secret, ou si cela en est un, il est de polichinelle.

Attention je dis ça que par rapport au milieu dans lequel j'ai travaillé, pour les autres domaines professionnels ça peut être différent. Au moins dans mon cas je savais que je devais tout recommencer à zéro. L'agent a été très honnête et il l'a été avec les autres participants aussi.

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C'est quand même courant que les intervenants Canadiens vendent leur province avec de belles paroles.

Je me souviens au salon de l'immigration canadienne de décembre à Paris, chaque intervenant nous vendait du rêve.
Il a fallu jusqu'au discours de la dernière intervenante, une ex-immigrée ayant vécu plus d'une dizaine d'années là bas, pour nuancer leur propos et nous informer que ce n'est pas du tout l'eldorado et qu'il y a beaucoup de travail.

C'est peut être évident, c'est vrai, mais de nature plutôt rêvasseur, avec les premiers propos j'étais presque convaincu que c'était facile et à force d'entendre ce discours, on fini par y croire.

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  • Habitués

Le Canada est un pays en plein développement et c est cela que j aime et qui me fait rêver . Par rapport à cela la France, bien qu encore extrêmement riche, donne l impression du déclin et de en recherche d une gloire dont elle n à plus que la nostalgie. Ici il y a un sentiment qu il existe des opportuintés (réelles ou pas) alors qu à mon départ de France la morosité générale tirait mon moral et la santé vers le bas. Oui, on peut se planter au Québec mais l énergie exterieure pour rebondir est plus facilement palpable ici qu en France (malgré tout ses filets sociaux)

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