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Christophe Corré, un immigrant heureux


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Christophe Corré, un immigrant heureux

ANNE GAIGNAIRE . 03-06-2013

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Christophe Corré, 37 ans, fête ces jours-ci son premier anniversaire de vie au Québec. Recruté à Paris, lors des Journées Québec de décembre 2011 par Systematix, il est arrivé avec son conjoint dans la ville de Québec en mai 2012. Il est conseiller en gestion du changement dans l’entreprise de consultation spécialisée en technologie de l’information, qui compte 27 % d’employés issus de l’immigration (sur 200 au total au bureau de Québec).

«Depuis sept à huit ans, l’essentiel des employés étrangers que nous embauchons le sont lors de missions internationales», indique Annie Bouchard, vice-présidente principale, marketing de Systematix, qui s’apprête à partir en mission de recrutement en Europe pour la neuvième fois.

À ce jour, l’expérience de Christophe est positive. Même s’il n’a pas retrouvé le même niveau de rémunération ni de responsabilités, « j’ai gagné en qualité de vie », reconnaît-il. «J’ai dû m’habituer aux heures conventionnelles de travail alors qu’en France, je travaillais 120 heures par semaine ! J’ai appris à voir la vie au-delà du travail», raconte-t-il avec le sourire.

Lui, qui avait en tête le projet d’immigrer au Québec depuis cinq ans, ne cherchait pas « à avoir les même conditions qu’en France », où il avait créé son entreprise. «Je ne me retrouvais plus là-bas dans l’ambiance, les décisions politiques, économiques. Après avoir fait un échange de maison avec des Québécois et avoir rencontré des gens ici, il me semblait que le Québec se rapprochait plus de ma philosophie », explique Christophe Corré.

Le choix de la ville de Québec

Le couple a donc sauté le pas l’année dernière et s’est installé à Québec, une ville au charme de laquelle il a succombé lors d’un séjour en vacances. Un an après son arrivée, Christophe ne regrette rien. Il faut dire que son conjoint a trouvé rapidement du travail, ce qui a aidé à l’intégration dans la Belle Province.

Quant à Christophe, il n’a pas été facile au début de le placer en mandat dans une entreprise ou un organisme gouvernemental, frileux devant l’arrivée d’un étranger dont on ne connaît pas les capacités. Mais ce fut l’affaire de quelques mois et maintenant, tout se passe bien même s’il a fallu s’adapter aux différences de méthodes de travail et de relations professionnelles.

On pense souvent au fossé culturel entre les employés québécois et ceux issus de l’immigration, mais « c’est finalement sur les méthodes de travail, les normes et les standards que la différence se voit le plus », témoigne Annie Bouchard.

Un changement d’environnement qui demande des ajustements. « J’ai eu un peu de mal au début avec le tutoiement systématique notamment au travail mais j’ai compris que ce n’était pas de la familiarité ni du manque de respect donc je m’habitue », relate Christophe.

Il a aussi fallu qu’il apprenne les protocoles propres à son métier au Québec. « Ici, tout est normé et encadré. Par exemple, contrairement à la France, il faut fournir des biens livrables après chaque mission, ce qui n’est pas toujours facile dans mon activité où peu de choses sont palpables. Mais ça permet de laisser des traces, c’est bien», dit-il.

L’accompagnement , un atout important

Malgré ces efforts indispensables d’adaptation, Christophe se sent à l’aise. Si son intégration s’est bien déroulée, c’est aussi parce que son entreprise l’a accompagné.

D’ailleurs, après les Journées Québec, des trois offres d’emploi qu’il a reçues, c’est celle de Systematix qu’il a choisie « notamment parce qu’elle offrait un encadrement et un soutien à mon projet professionnel et personnel », se souvient Christophe.

Systematix a par exemple mis en place un guide à l’attention de ses travailleurs immigrants où sont consignées les démarches à effectuer, où s’adresser pour les faire, des informations sur les hypothèques, etc. Une conférence est aussi organisée au moment de préparer sa première déclaration d’impôts.

« Mon conjoint a même été invité à visiter les locaux pour voir où je travaille. C’était rassurant pour lui de voir mon environnement professionnel », applaudit Christophe.

Un an plus tard, Christophe et son conjoint veulent rester au Québec. Ils attendent avec impatience leur résidence permanente. « Nous avons bien sûr parfois des périodes de remise en cause parce qu’à part la langue, rien n’est similaire à la France ici. Mais c’est sain de se poser les bonnes questions et notre conclusion, c’est que nous espérons être acceptés par le Québec. Mon projet est de demander la nationalité canadienne », confie le jeune homme.

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  • Habitués

Un an c'est la lune de miel, tout le monde le sait,

aucun interêt des témoignages de gars qui viennent de débarquer. En plus il avait déjà signé en France pour un travail. La claque va lui venir quand le boulot ne suivra plus, qu'il aura du vécu.

c'est pas un immigrant c'est un touriste du travail pour l'instant.

Désolé.

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  • Habitués

Quelle belle histoire. C'est fascinant.

Ne manque plus que la conclusion : "ils furent heureux et eurent beaucoup d'enfants".

Lorsqu'on lit cette histoire on ne manque pas de se demander quelle sera la suite. Hélas, parfois, dès que ça se met à foirer ces gens heureux disparaissent de l'écran radar. On présume, probablement, que les témoignages "négatifs" sont disgrâcieux. Enfin, quoi qu'il en soit, il est tout à fait certain comme dirait Monsieur de La Palisse qu'il y a des gens qui n'ont pas de chance et qu'il y a des gens qui ont de la chance. Si Christophe Corré a trouvé le bon créneau eh bien tant mieux pour lui."Pourvou qué ça douré !" comme disait la mère de Napoléon.

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