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La ville de Québec peine à retenir ses immigrants


Laurent

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Publié le 10 mai 2013 à 17h15 | Mis à jour le 10 mai 2013 à 17h15

Québec peine à retenir ses immigrants

PIERRE ASSELIN

Le Soleil

(Québec) Le nombre de nouveaux arrivants dans la région de Québec a augmenté depuis cinq ans, mais la capitale peine toujours à garder ses immigrants, dont plusieurs nous quittent pour d'autres régions du pays.

Entre le recensement de 2006 et la dernière enquête de Statistique Canada, en 2011, on a enregistré l'arrivée à Québec de 10 665 immigrants. La population immigrante se chiffrait alors à 32 880, mais la hausse nette est de seulement 6675 sur les données de 2006. Cela veut dire qu'à peu près 4000 immigrants auraient quitté la région pendant la même période.

Par ailleurs, la hausse nette enregistrée entre 2006 et 2011 est pratiquement identique à celle enregistrée entre les recensements de 2001 et de 2006. Cela permet malgré tout une légère progression de la proportion des immigrants, mais Québec reste loin en dessous des moyennes pour la province et le pays. Ainsi, en 2011, les immigrants formaient 20,6 % de la population canadienne et 12,6 % de la population québécoise, alors que dans la région de Québec, elle se chiffre à seulement 4,4 % du total.

Plus d'aide aux nouveaux arrivants

Selon Jelena Krstic, directrice générale du Service d'aide à l'adaptation des immigrants et immigrantes, la province et la ville ne font pas assez pour aider les nouveaux arrivants à rester ici.

«Apprendre le français dans un maximum de 1000 heures de cours, c'est irréaliste, dit-elle. Même une personne née ici ne pourrait pas atteindre un niveau suffisant en si peu de temps pour aspirer à un emploi décent.»

Les attentes envers les nouveaux arrivants dépassent de loin ce que nous leur offrons comme moyens pour devenir des membres de la société à part entière, selon cette immigrante, qui vit à Québec depuis maintenant 19 ans.

«On vit dans une société qui considère que le français est en danger, mais qui ne veut pas investir pour la perpétuer. En Colombie-Britannique et en Ontario, une personne immigrante peut suivre des cours de langue aussi longtemps que nécessaire, sans limites de temps.»

Investissement

Elle se dit consciente des difficultés financières de l'État québécois, mais croit néanmoins qu'il faudra investir plus pour permettre aux nouveaux arrivants de s'intégrer et de redonner tout ce qu'ils pourraient à la société.

Elle s'étonne aussi de voir arriver ici un nombre élevé d'immigrants anglophones.

«On envoie ici des gens qui parlent anglais. Des jeunes qui ont l'âge d'entrer à l'université n'ont aucune connaissance du français. Ils vont aller dans les provinces anglophones où ils peuvent commencer leurs études universitaires immédiatement, sans attendre.»

Le Service d'aide à l'adaptation des immigrants et immigrantes, comme beaucoup d'autres organismes communautaires, doit lui aussi composer avec des moyens insuffisants, déplore enfin la directrice.

«On fait partie des organismes qui se sont appauvris depuis deux ans. L'Agence de la santé avait reconnu il y a 10 ans qu'on devrait recevoir une subvention annuelle de 75 000 $, mais on est toujours à 66 000 $.»

Elle donne en exemple un programme mis sur pied à l'intention des immigrants de 50 ans et plus. «On visait 50 participants au départ, mais le service est offert à plus de 100 personnes, dit-elle. La subvention arrive à échéance le 17 mai, après quoi on devra laisser tomber ce groupe.»

source : http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/societe/201305/10/01-4649716-quebec-peine-a-retenir-ses-immigrants.php

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  • Habitués

C'est ce qu'on lit souvent comme quoi le Québec ne retient pas ses immigrants, mais il me semble que si c'est le cas, il doit y avoir des raisons à cela, et c'est au gouvernement québecois d'agir et mettre au point des mesures efficaces pour mieux faciliter l'intégration des nouveaux arrivants au Québec, surtout pour l'insertion professionnelle et à mon avis ce n'est pas avec cette politique de protectionnisme des ordres professionnels qu'ils vont y arriver, on voit très bien qu'il y a tout un faussé entre la politique du MICC et la réalité du marché du travail au Québec, de toute façon on ne peut pas demander tout aux immigrants, certain se lassent à chaque fois d'en faire constamment des concessions et ça me semble logique qu'ils partent tenter leur chances ailleurs

Modifié par veniziano
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  • Habitués

Bnjour,

Je trouve que la matière est la (statistiques, etc...) maintenant il faut savoir le pourquoi des choses et améliorer cet état de fait dans le bon sens... dans l’intérêt des deux partie Immigrant et la Terre d’accueil le Quebec...

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