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L’emploi temporaire croît plus vite que le permanent


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Le Québec et le Canada créent des emplois, mais nombre de ces postes disparaissent après quelques années, voire quelques mois seulement : depuis 2002, la croissance de l’emploi temporaire (avec une date de péremption) surpasse celle de l’emploi permanent, à durée indéterminée. Tour d'horizon d'une tendance lourde.

De 2002 à 2012, l’emploi permanent au Québec a crû de 285 000 ou 10,8 %. Pendant la même période, l’emploi temporaire a augmenté de 60 700 ou 13,5 %, indique l’Institut de la statistique du Québec.

En 2008, année de crise financière, la province comptait 453 000 emplois temporaires. L’année suivante, en pleine récession, il y en avait 423 000, puis leur nombre a bondi à 485 000 lors de la reprise en 2010 et à 518 000 en 2012. En comparaison, l’emploi permanent a peu varié (2,882 millions de postes en 2008, 2,860 millions l’année suivante, 2,883 millions en 2010 et 2,890 millions en 2011).


Dans l’ensemble du Canada, la création d’emplois temporaires était encore plus forte. De mai 2008 à mai 2012, quatre nouveaux emplois sur cinq étaient temporaires.


Leur nombre a atteint un record de deux millions l'an dernier, selon Statistique Canada. Cette main-d’œuvre représente 13,6 % de la population active comparativement à 11,3 % en 1997.


Jeunes et moins rémunérés

L’emploi temporaire comprend les emplois saisonniers, les emplois effectués par l’intermédiaire d’une agence de placement et tout salariat occasionnel. Ces postes, par définition, sont programmés pour mourir : soit la date de fin d’emploi est prédéterminée, soit le travailleur devra plier bagage lorsqu’un projet spécifique aura pris fin.

Cet univers, au Québec, rassemble surtout des jeunes : depuis 2002, les 15-24 ans représentent environ 27 % des temporaires, en moyenne, suivis par les 25-44 ans (approximativement 10 %) et les 45-54 ans (quelque 8 %). Les 55 ans et plus sont, à plus de 12 %, des travailleurs temporaires.

De 2002 à 2012, l’augmentation du nombre de femmes occupant un emploi temporaire a été plus marquée que celle des hommes (16,7 % contre 10,2 %).

L’an dernier, près de la moitié des employés temporaires québécois devaient se plier à un horaire réduit tandis que la majorité (71,4 %) des permanents bossaient selon un horaire normal. La durée hebdomadaire du travail des employés temporaires était ainsi de 28,9 heures en moyenne, contre 35,3 heures pour les permanents. Les employés dont la durée de l’emploi était inférieure à 12 mois présentent la semaine de travail la plus courte, à 31,1 heures.

En moyenne, les temporaires sont moins bien payés que les permanents : 18,75 $ l’heure contre 22,78 $ en 2012, respectivement. La hausse de la rémunération horaire des employés temporaires l’an dernier, de 2,5 %, n’a pas rejoint celle des employés permanents (3,4 %). Pour la période 2002-2012, l’écart de salaire entre permanents et temporaires est de 3,60 $, en moyenne, en faveur des premiers.

http://argent.canoe.ca/nouvelles/lemploi-temporaire-croit-plus-vite-que-le-permanent-7052013

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