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Recrutement "Journées Quebec" - 8 et 9 Juin 2013


neo1x

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Ah la la! Les RH ne sont plus ce qu'ils étaient !

Je crois que cette phrase résume bien l'état des lieux :biggrin2:

Lorsque l'offre est volumineuse les DRH ont toujours eu tendance à être dédaigneux.

Pour que les choses changent il faut que les candidats changent et surtout ne soient pas frileux face à leur "futurs" employeurs. Certe ces derniers possèdent le job mais certains candidats détiennent le savoir faire, l'argent même s'il est nécessaire n'est pas le levier central de cette rencontre.

Encore une fois bonne chance à toi Nenelle et aux autres également.

Immigrer au Québec : L'ARNAQUE

Réalisé par Mme Mireille Maresquier

Cliquez sur le lien ci dessous pour lire l'article au complet :

Source : http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2009/03/10/1452281_immigrer-au-quebec-l-arnaque_4.html

Bonne lecture

Je viens de lire ce long article, ça fait froid dans le dos tout meme !!

Quelqu'un aurait-il des chiffres, stats ou sondage plus récents ?

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  • Habitués

[...]

Je viens de lire ce long article, ça fait froid dans le dos tout meme !!

Quelqu'un aurait-il des chiffres, stats ou sondage plus récents ?

[...]

Ce sujet est amplement discuté dans un post sur ce forum :)

Je t'invite a chercher un peu, il y a un paquet de pages et discussions.

Pour résumer, il semblerait que ce soit exagéré et assez parti pris.

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Merci pour l'info mais ayant encore plus de 3000 pages à lire pour mes certifs je vais te croire sur parole :biggrin2:.

Après c'est toujours la même chose, 2 camps ou plus qui "s'affrontent" prêchant chacun pour sa paroisse.

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  • Habitués

@Nenelle: certaines entreprises répondent systématiquement que ce soit positif ou négatif (IA a été citée plus haut), d'autres non.

Je pense que tu peux aussi leur envoyer un mail pour leur demander ou cela en est (normalement ton ami a du collectionner un petit paquet de cartes de visites, cela sert aussi à cela).

Courage !

C'est malheureusement de plus en plus rare. Même ici sur place. Mon chum a eu une entrevue pour un poste au gouvernement provincial. Qui s'était très bien passé (1 h 30 d'entrevue). On lui a promis une réponse dans les 10 jours. Il a fallu qu'il recontacte la DRH un mois après, au moment de prendre sa décision pour une autre offre ferme.

Ah la la! Les RH ne sont plus ce qu'ils étaient !

J'ai lu quelque part (source a retrouver) que de plus en plus au Québec, ne pas rappeler une entreprise avec laquelle on a eu un entretien est perçu comme un manque d'intérêt...

Dans le doute, mieux vaut donc refaire parler de soi, le plus dur étant de trouver un angle acceptable pour relancer l'entreprise sans trop faire le 'mort de faim' :)

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  • Habitués

bon après relance en début de semaine (on a attendu 15jours car c’était le délai sous lequel les entreprises avaient dit qu'elles nous contacteraient) mon mari a reçu un retour aujourd'hui... et malheureusement négatif!!

bon en même temps on avait plus trop d'espoir!!!

encore 2 entreprises pour lesquelles on a pas de nouvelle, mais on pense que ce sera pareil!!! déçu mais pas abattu!! mais c sur qu'on aurait aimé au moins un entretien skype avec au moins 1 des boites mais bon....

on va attendre des nouvelles des 2 autres (en espérant qu'elles en donnent même si c négatif!!). On m'a toujours dit: l'espoir et le rêve font vivre!!!!!!

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Bonjour,

Je prends la discussion en cours de route,

Personnellement, j'ai été déstabilisée par les journées québec, entre la RH qui ne te regarde pas, celle qui te dit directement que tu ne conviens pas, le candidat à ma droite qui parle plus fort que moi, ...

Résultat, 2 entretiens aux journées Québec : 1 réponse négative sur Montréal et je continue le processus de sélection pour un poste sur Québec.

J'ai fait beaucoup de candidature spontanées sur le net, dont une qui commence à aboutir, réponse dans la journée!

Le stressssss...

http://monexperiencecanadienne.com/

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  • Habitués

Je ne sais pas si mes conseils sont bons puisque je n'ai toujours aps d'offres fermes. En revanche cela fait 2 fois que je participe et j'ai eu plus de succès à la seconde (plus d'entretiens nominatifs, une meilleure qualité des entretiens sur place, ...)

@Nenelle: Personnellement pour tous les refus, j'ai demandé à la personne qui m'a informé du refus les raisons pour lesquelles mon profil a été rejeté (ca permettra de faire une entrée en matière si on se revoit plus tard, a d'autres journées par exemple).

@Emilie: Oui la performance peut être compliquée. Il faut t'y préparer, et les prochaines journées seront plus simples. Personnellement, au moment de démarrer un entretien, il y a un candidat qui est arrivé et qui a contesté parce qu'il aurait été 'avant' moi (il n'y avait plus de file d'attente quand je suis arrivé) : je ne me suis pas laissé démonter, j'ai laissé le recruteur arbitrer (c'est lui le 'client') en expliquant que je n'avais pas remarqué l'autre personne (qui était d'ailleurs bien gonflé de revenir comme ça après la guerre et ne pas hésiter à mettre un candidat dans l'embarras) : cela a été un des entretiens qui se sont au final le mieux déroulé pour moi, et l'autre candidat s'est grillé tout seul !

Je pense que si l'employeur remarque tes difficultés (et tu peux aussi lui en faire part) et voit que tu t'adaptes, cela peut passer d'une gêne à une force (le recruteur se souviendra de ton entretien atypique). Dans le sens ou on cherche à marquer une différence avec les 200 autres personnes qui vont passer dans la journée, cela peut être une opportunité :smile:

Un conseil général pour d'autres journées : faire preuve de savoir vivre est plutôt bien perçu par les employeurs :

- tu arrives à l'heure si tu as un rendez-vous

- tu passes la journée sur place : si tu veux vraiment aller la bas, alors ce forum est une chance, donc tu vas voir partout, tu parles avec toutes les entreprises de ton secteur et toutes les villes (ca devrait pas rentrer dans la journée si tu le fais avec un objectif de métier informatique)

- tu laisses passer les candidat(e)s qui ont des rendez vous avant toi si tu passes dans le format 'libre'

- tu ne 'gruges' pas les places dans les files d'attentes

- tu échanges avec les autres candidats les bons plans et les remarques qui peuvent les intéresser. (bref tu la joues 'collective', et tu auras en retour des informations extrêmement intéressantes).

- tu t'habilles correctement !! (ca a l'air tout bête, mais des recruteurs m'ont fait des réflexions sur la tenue d'autres candidats !! :smile: ) : tu es quelqu'un de sérieux, donc tu laisses les jean troués, les T-Shirts avec slogans antisystème (même si les aimes et que tu te sens bien dedans) au placard. On insiste jamais assez la dessus : le premier contact est VISUEL ! Ensuite en fonction de l'entreprise certains habits sont tolérés, mais si tu veux ratisser 'large', honnêtement, costume / chemise sans aller jusqu'à la cravate, c'est passe partout.

- tu t'exprimes correctement !! (et ça c'est le second contact : oral), tu évites le langage trop détendu.

Je rappelle aussi que le marché de l'emploi au Québec semble fonctionner au réseau, donc un bon entretien aux journées est un acquis même s'il n'y a pas de suite. Prenez contact avec la personne qui vous a rencontré sur linkedin par exemple (qui semble être la référence la-bas).

Courage, pas de réponse cela ne veut pas dire 'Non' :smile: et si on a que des 'Non', il y a une autre mission en fin d'année :smile:

Modifié par Cyril25
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  • Habitués

oui cyril, pour nous on se participera aux journees quebec qui se deroulent en fin d'annee si possible!!! en attendant les autres reponses, et si que du negatif, en attendant la fin de l'année, on se fait des contacts et on profite des proches qui seront loin de nous quand nous vivrons notre reve!! ;-)

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Bonjour,

je prends le fil un peu tard, mais bon...

Voilà mon histoire personnelle avec les journées du Québec.

Comme quelques uns ici, je trouve cette foire à l'emploi un peu "fourre-tout" et vendant un peu trop de rêves sans beaucoup de suite...

Bref, j'y avais participé il y a quelques années quand elles se tenaient à Issy Les Moulineaux, j'avais trouvé les entrevues bâclées et peu intéressantes car menées par des RH trop peu techniques pour évaluer autre chose que notre façon de parler anglais (et parfois français). Donc très déçu, je ne voulais pas forcément retenter l'expérience.

Par curiosité, je regarde les postes proposés en juin avant de décider quoi que ce soit. Je vois une annonce pour la ville de Québec pour un poste d'architecte Senior PHP qui me plaît et qui correspond à mes compétences et mes envies (je voulais absolument éviter de travailler à Montréal). Au lieu de demander une entrevue sur place, je fais une petite recherche sur Internet et trouve les coordonnées du client final. J'y vais au culot et l'appelle et lui soumets ma candidature. On papote 15 minutes, il me demande de lui envoyer mon CV, ce que je fais.

30 minutes après il me rappelle, on jase encore 1h et rendez-vous téléphonique pris le lendemain avec son directeur technique.

L'entrevue technique dure 2h (!), pas mal de bla bla et tests techniques. On me rappelle le lendemain, on me fait une offre ferme... que je négocie (le salaire et surtout la date de prise de poste), il accepte mes "caprices" et je lui envoie la lettre d'embauche signée le soir même par courriel. Depuis les démarches pour le CAQ et l'AMT ont été enclenchées le 20 juin (débité des frais par immigration Québec le 25 juin!!).

Du coup, un peu de culot, un peu de chance et surtout ne pas hésiter à "bien" se vendre. On est des immigrants pas des esclaves prêts à tout. L'estime de soi est très importante et est appréciée par les patrons (mais pas par tous les RH...).

Petite anecdote rigolote, je me rends aux journées pour signer mon contrat de travail en bonne et due forme et donner les papiers pour le CAQ. J'en profite pour aller à Desjardins pour avoir les infos pour ouvrir un compte (très facile en passant). Je raconte mon histoire à la commerciale très étonnée que je reparte avec un contrat signé. Il y avait un chasseur de têtes québécois qui était au stand de la banque (qui a donc entendu la conversation) et qui m'a demandé mon CV (que je n'avais pas, je n'étais pas venu pour ça). Je lui envoie le jour même par courriel (me disant que le réseautage québécois commençait). J'ai eu depuis 4 autres offres fermes d'emploi que j'ai dû refusées (pour le moment) dont 1 pour une offre des journées du Québec à laquelle je n'avais pas postulé.

Morale, il y a bien des offres cachées (3 offres indisponibles sur Internet) et le réseautage est un atout.

Bonne chance à tous dans vos recherches et démarches.

Modifié par schpill
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  • Habitués

Hum.. mais ta morale n'a pas beaucoup de lien avec le reste. A part que les journées Québec sont soit de mauvaise foi soit pas la hauteur.

Un chasseur de tête... dans un salon de recherche d'emploi... avec un C.V qui a déjà été traité puisque déjà accepté par un employeur.

Par contre, ce qui est clair c'est que tu es dans un domaine recherché... même en France.

Modifié par felipe
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Immigration au Québec :

Travailler au Québec: "Pour un succès, combien d'échecs?"

écrit par : papanguezwazo

Source : http://www.lexpress.fr/actualite/le-quebec-a-besoin-de-travailleurs-qualifies-un-miroir-aux- alouettes_1258001.html#IbJeFlT0c2xqzIWC.99

Formations ruineuses, bénévolat quasi obligatoire... Loin des publicités qui vendent la Belle province comme un eldorado professionnel, notre contributeur Papanguezwazo livre un témoignage désabusé.

À tous ceux qui ont une activité professionnelle dans leur pays et envisagent de migrer vers le Québec... attention au piège ! La tentation est forte quand on entend le chant des sirènes, les campagnes de racolage menées par le MICC (Ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles) pour inciter les travailleurs qualifiés du monde entier à venir s'installer dans la "Belle province".

On ne vous promet rien, mais on ne cesse de vous rappeler que l'on est bien, au Québec: la qualité de vie y est meilleure qu'ailleurs, le coût de la vie l'un des plus bas du monde à Montréal, le système éducatif l'un des meilleurs du monde (rien que ça!). De plus, ne vient pas qui veut: seuls les élus, détenteurs d'un certificat de sélection délivré par le Québec, pourront s'enorgueillir d'avoir été choisis.

La sélection par les bureaucrates ministériels est de plus raisonnée. Chiffres à l'appui sur les perspectives d'évolution du marché de l'emploi, on vous démontrera que vous faites une bonne affaire. C'est l'Amérique, l'un de ces lieux où tous les rêves sont possibles. Vous comprendrez vite que vos chances d'emploi sont réelles et sérieuses, surtout dans un secteur d'activité en demande, le déclin démographique du Québec aidant.

Avant de venir, faites des économies, ne débarquez pas au Québec sans un sous, vous dira-t-on. Quelle que soit la société, il vous faut un minimum d'argent pour repartir de zéro. Mais prévoyez juste de quoi survivre avec votre famille pendant trois mois, le temps pour vous de mettre le pied à l'étrier...

Vos premiers contacts vont vous ramener sur le plancher des vaches

Vos premiers contacts avec les centres communautaires n'auront pourtant d'autre ambition que de vous ramener rapidement sur le plancher des vaches. Après vous avoir fait croire pendant plusieurs mois qu'on avait besoin de gens de votre profil, on nuancera cette assertion. Il faut se faire pragmatique. Parce que voyez-vous, ici c'est l'Amérique, il vous faudra l'apprendre. Ici nous sommes différents, nous avons nos coutumes, notre façon de parler.

En tant que travailleur qualifié retenu pour vos compétences, et l'excellence de votre profil, vous vous la pétez un peu, peut-être. En tout cas, votre surprise sera grande lorsque vous vous entendrez dire, au détour d'un compliment (ici c'est comme ça, on ne dit pas les choses franchement, la révolution tranquille, c'est le fameux consensus québécois) qu'au Québec, nous n'avons pas pour habitude d'embaucher des gens sans diplôme québécois.

Participez au débat

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Vous travaillez ou avez exercé au Canada? Vous êtes en train de vous y installer? Contribuez au débat en partageant vos témoignages sur Express Yourself. Les meilleurs contributions seront publiées à la une du site.

Et que les expériences que vous avez pu vous faire ailleurs n'intéressent pas, seule compte l'expérience québécoise. À entendre vos hôtes, seul le contact avec ce peuple élu, vivant à proximité du rétrécissement du Saint-Laurent, à la hauteur du cap Diamant, a le pouvoir de vous apporter l'expérience unique qui va transcender vos aptitudes au travail.

Evidemment, vous ne pouvez pas arriver ici en pays conquis, on ne peut pas vous mettre au dessus des autochtones! Quel pays accepterait de faire passer les personnes issues de l'immigration avant ses citoyens? Ici, on aime les gens qui savent se retrousser les manches. C'est courant, un médecin qui dans ces débuts travaille comme éboueur, le pharmacien qui fait chauffeur de taxi, l'ingénieur concierge, etc.

Alors ne soyez pas trop pressé: il y a des gens qui veulent tout, tout de suite. C'est comme cette chirurgienne algérienne que j'ai rencontrée et qui se demandait où était passé son génie depuis plus de cinq ans. Ou cette Péruvienne titulaire d'un doctorat dans son pays et d'une maîtrise de comptabilité obtenue en France, qui se retrouve à refaire des études secondaires depuis quatre ans. Les études universitaires, pour le moment, elle y a renoncé en raison du coût.

Et oui, il nous faut maintenant mettre la cerise sur le gâteau: au Québec, on aime ceux qui se forment. On n'avait pas insisté la-dessus dans les pubs du MICC, mais si vous voulez, paraît-il, augmenter vos chances d'obtenir un jour la fameuse première expérience québécoise, retournez vous former. Et quand vous prendrez conscience de cette vérité, j'espère pour vous que vous n'aurez pas entamé vos économies de manière excessive.

De travailleur qualifié, vous voilà étudiant, c'est pas beau ça?

Même si vos expériences passées n'ont aucune espèce d'importance, il est émouvant de voir avec quelle facilité on vous accorde des prêts étudiants pour vous aider à financer les listes interminables de cours que vous demandent de suivre les ordres professionnels en tout genre. De travailleur qualifié, vous voilà étudiant, c'est pas "beau" ça? Une session de formation à l'université québécoise vaut le détour. En tout cas celles où vont, en cours du soir, les nouveaux arrivants.

Imaginez la scène, il est six heures du soir, vous êtes au huitième étage d'un gratte-ciel. Vous suivez un cours de droit des affaires. Il y a une blonde, avec les paupières enflées, son fils malade l'a empêchée de dormir. À sa droite, un homme faisant partie des minorités visibles est affalé sur son pupitre, la tête entre les bras. Il a l'air éreinté. À ses pieds, il porte des chaussures de sécurité pleines de boue. Sa sieste durera les trois heures de cours.

Le prof, un petit, maigre, tête dégarnie en forme d'oeuf et nez en bec de corbeau, aime bien la blonde. Il vient la taquiner de temps en temps pendant qu'elle boit sa soupe. Les élèves et le prof se tutoient, c'est super. Il parle beaucoup, avec un bel accent et en plus c'est un avocat.

Tout cela serait sympathique voire cocasse s'il n'y avait pas en perspective des enjeux économiques. Du point de vue de nos hôtes, tout cela est "beau", comme ils disent; vous avez à disposition des ouvriers et des employés de première classe qui ont chacun plus de 18 années de scolarité derrière eux. Ils sont dociles, polis, gentils et prêts à payer pour faire des études, réapprendre et obtenir des diplômes, parce qu'ils pensent que cela leur permettra de s'en sortir plus tard.

Ceux qui vous ont fait venir ont aussi prévu des formations gratuites pour vous: il y en a de toute sorte dont la durée va croissante au fur et à mesure. Elles ont toutes un point commun: vous aidez à intégrer le marché du travail, dont les mots-clés sont CV, lettre de présentation, portefolio, entretien de sélection, réseautage, etc. Il y a même un service d'intégration en ligne, ouah! Avec des podcasts, des vidéos et des technologies de l'information. On vous aime, je vous dis...

Si vous ne pouvez pas placer quelques exemples d'expériences en tant que bénévole, ça ne va pas

Après deux ou trois formations de ce type, vous devenez un expert dans l'art de concevoir un CV à la Québécoise. Mais vous n'avez pas encore trouvé le Graal, souvenez-vous. Alors, tout le monde se met à vous dire que pour les employeurs toutes les expériences comptent, même le bénévolat. Et oui, on aime ça ici, le bénévolat, à tel point que si vous ne pouvez pas placer quelques exemples d'expériences en tant que bénévole, ça ne va pas.

Aussi, la recherche d'un travail bénévole devient un leitmotiv pour vous. Vous vous mettez à postuler car oui, ce n'est pas automatique, il faut mériter pour donner de son temps gratuitement. Que vous et votre famille n'ayez rien à vous mettre sous la dent, ça n'intéresse personne. C'est qu'il y a concurrence en la matière chez les nouveaux arrivants. Et si vous avez la chance de dégoter un poste, vous n'avez qu'à bien vous tenir, comme me l'a indiqué mon amie péruvienne: on ne manquera pas de vous signaler que vous n'êtes pas là pour vous tourner les pouces si vous vous hasardez à arriver en retard.

Ceux qui viennent ne sont pas riches, me direz-vous. Mais comme on vous aime bien, on est prêt à vous prêter la somme qu'il vous manque pour financer ces sacro-saintes études. Je ne saurais trop vous en dire sur cette belle offre, l'ayant pour ma part déclinée, mais l'on m'a averti qu'une telle proposition n'était valable qu'à compter d'un minimum de six cours par session.

La plupart des Maghrébins, Africains ou Latinos que j'ai rencontrés se retrouvent, en moyenne, avec 16 à 18 cours à refaire dans leur spécialité (quand ce n'est pas tout comme en médecine). A raison de 500 dollars le cours pour une session (uniquement les droits d'inscriptions!), je vous laisse faire le calcul pour un étudiant brillant, qui réussirait tout du premier coup.

Rappelons quand même que cet individu devra aussi trouver un emploi, pour survivre avec sa famille, s'il n'est pas tout seul. Il devra trouver du temps, très certainement, pour exercer un travail bénévole. Et l'absence d'expérience dans le pays l'obligera, dans les premières années, à travailler pour pas grand chose. Disons le minimum, environ 10 dollars de l'heure, 40 heures par semaine, s'il a la bénédiction d'être à temps plein. Et comme partout ailleurs, il ne faudra pas rechigner sur les heures supplémentaires non rémunérées. Ici c'est l'Amérique et l'on licencie vite aussi.

Si malgré tous ces obstacles, notre nouvel arrivant parvient à retrouver ses petits dans les cinq ans de son entrée au paradis -passons sur le coût, on ne fait pas d'omelette sans casser d'oeuf- et bien je lui tire mon chapeau. C'est le moins que l'on puisse faire face à tant de mérite.

Faut-il oui ou non répondre aux appels de la méduse?

Alors, me direz-vous, faut-il oui ou non répondre aux appels de la méduse? Si vous êtes sans emploi, issu d'un pays en ruine, où la démocratie civilise avec des canons, comme dit la chanson, alors oui, il est probable que vous ayez intérêt. Quoique dans le même temps, il est fort probable que vous ayez le plus grand mal à obtenir le ticket d'entrée. Paradoxalement, la Gorgone ne donne pas à n'importe qui le droit de venir faire l'aumône chez elle.

Si vous avez un emploi chez vous, une famille, des économies et une vie somme toute normale, vous êtes la cible idéale. Peut-être avez-vous besoin de découvrir un peu plus en profondeur la nature humaine. Si vous voulez mieux vous connaître et, en même temps, faire l'expérience d'une filouterie collective, ça ne tue pas, à condition de le prendre avec le sourire, de ne pas rester pétrifié trop longtemps, et de ne pas se laisser totalement embarqué dans le piège.

Au fond, vous retiendrez aussi que les publicités restent des publicités, où que vous soyez et qui que soit l'annonceur. Parfois, c'est marrant, ça fait rêver aussi. Mais il ne faut pas trop en attendre; elles peuvent servir à vous informer, mais n'ont souvent d'autre ambition que de faire naître chez vous des besoins pour mieux vous vendre des bibelots par la suite.

Si vous avez aussi envie de faire du sport, de marcher des kilomètres à pied sous la neige l'hiver, si chez vous il fait chaud et que vous souhaitez tester votre résistance à la congélation, une telle expérience vous apportera sans conteste de quoi méditer longtemps.

Mais de grâce ne vendez pas tout, ne vous déshabillez pas totalement, laissez-vous une chance au cas où. Quoiqu'on puisse vous dire sur les prétendues opportunités, il vaut mieux attendre de voir rentrer la fortune avant de vendre sa monture. J'ai rencontré beaucoup d'immigrants qui ne comprenaient pas ce qui leur arrivait au début. Puis, après un certain temps, ils avaient le visage déconfit, et enfin tombaient de haut, au bout de trois mois à peine sur le sol québecois.

Des success stories, il y en a, mais n'oubliez pas qu'une hirondelle ne fait pas le printemps. Pour un succès, combien y'a-t-il d'échecs? Les grands communicants du MICC se garderont bien de communiquer là-dessus. Au plus, ce que vous obtiendrez en la matière, ce sont des "on dit", des rumeurs, des lieux communs sur la "Belle province". Aussi, prenez garde au piège!

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/le-quebec-a-besoin-de-travailleurs-qualifies-un-miroir-aux-alouettes_1258001.html#IbJeFlT0c2xqzIWC.99

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  • Habitués

Bonjour,

je prends le fil un peu tard, mais bon...

Voilà mon histoire personnelle avec les journées du Québec.

Comme quelques uns ici, je trouve cette foire à l'emploi un peu "fourre-tout" et vendant un peu trop de rêves sans beaucoup de suite...

Bref, j'y avais participé il y a quelques années quand elles se tenaient à Issy Les Moulineaux, j'avais trouvé les entrevues bâclées et peu intéressantes car menées par des RH trop peu techniques pour évaluer autre chose que notre façon de parler anglais (et parfois français). Donc très déçu, je ne voulais pas forcément retenté l'expérience.

Par curiosité, je regarde les postes proposés en juin avant de décider quoi que ce soit. Je vois une annonce pour la ville de Québec pour un poste d'architecte Senior PHP qui me plaît et qui correspond à mes compétences et mes envies (je voulais absolument éviter de travailler à Montréal). Au lieu de demander une entrevue sur place, je fais une petite recherche sur Internet et trouve les coordonnées du client final. J'y vais au culot et l'appelle et lui soumet ma candidature. On papote 15 minutes, il me demande de lui envoyer mon CV, ce que je fais.

30 minutes après il me rappelle, on jase encore 1h et rendez-vous téléphonique pris le lendemain avec son directeur technique.

L'entrevue technique dure 2h (!), pas mal de bla bla et tests techniques. On me rappelle le lendemain, on me fait une offre ferme... que je négocie (le salaire et surtout la date de prise de poste), il accepte mes "caprices" et je lui envoie la lettre d'embauche signée le soir même par courriel. Depuis les démarches pour le CAQ et l'AMT ont été enclenchées le 20 juin (débité des frais par immigration Québec le 25 juin!!).

Du coup, un peu de culot, un peu de chance et surtout ne pas hésiter à "bien" se vendre. On est des immigrants pas des esclaves prêts à tout. L'estime de soi est très importante et est appréciée par les patrons (mais pas par tous les RH...).

Petite anecdote rigolote, je me rends aux journées pour signer mon contrat de travail en bonne et due forme et donner les papiers pour le CAQ. J'en profite pour aller à Desjardins pour avoir les infos pour ouvrir un compte (très facile en passant). Je raconte mon histoire à la commerciale très étonnée que je reparte avec un contrat signé. Il y avait un chasseur de têtes québécois qui était au stand de la banque (qui a donc entendu la conversation) et qui m'a demandé mon CV (que je n'avais pas, je n'étais pas venu pour ça). Je lui envoie le jour même par courriel (me disant que le réseautage québécois commençait). J'ai eu depuis 4 autres offres fermes d'emploi que j'ai dû refusées (pour le moment) dont 1 pour une offre des journées du Québec à laquelle je n'avais pas postulé.

Morale, il y a bien des offres cachées et le réseautage est votre meilleur allié.

Bonne chance à tous dans vos recherches et démarches.

Beau témoignage :)

Nous nous aurons la réponse le 03 Juillet si mon conjoint est retenu pour un poste de développeur PHP ou non...

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  • Habitués

@Nenelle: certaines entreprises répondent systématiquement que ce soit positif ou négatif (IA a été citée plus haut), d'autres non.

Je pense que tu peux aussi leur envoyer un mail pour leur demander ou cela en est (normalement ton ami a du collectionner un petit paquet de cartes de visites, cela sert aussi à cela).

Courage !

C'est malheureusement de plus en plus rare. Même ici sur place. Mon chum a eu une entrevue pour un poste au gouvernement provincial. Qui s'était très bien passé (1 h 30 d'entrevue). On lui a promis une réponse dans les 10 jours. Il a fallu qu'il recontacte la DRH un mois après, au moment de prendre sa décision pour une autre offre ferme.

Ah la la! Les RH ne sont plus ce qu'ils étaient !

Si embauche il y a ça se fait rapidement donc en d'autres termes, s'il n'y a pas de réponse c'est qu'on peut passer à autre chose.

Un peu comme la santé si on ne vous transmet pas les résultats c'est qu'ils sont bons sinon on vous contacte pour vous dire qu'il y a un problème.

@Nenelle: certaines entreprises répondent systématiquement que ce soit positif ou négatif (IA a été citée plus haut), d'autres non.

Je pense que tu peux aussi leur envoyer un mail pour leur demander ou cela en est (normalement ton ami a du collectionner un petit paquet de cartes de visites, cela sert aussi à cela).

Courage !

C'est malheureusement de plus en plus rare. Même ici sur place. Mon chum a eu une entrevue pour un poste au gouvernement provincial. Qui s'était très bien passé (1 h 30 d'entrevue). On lui a promis une réponse dans les 10 jours. Il a fallu qu'il recontacte la DRH un mois après, au moment de prendre sa décision pour une autre offre ferme.

Ah la la! Les RH ne sont plus ce qu'ils étaient !

J'ai lu quelque part (source a retrouver) que de plus en plus au Québec, ne pas rappeler une entreprise avec laquelle on a eu un entretien est perçu comme un manque d'intérêt...

Dans le doute, mieux vaut donc refaire parler de soi, le plus dur étant de trouver un angle acceptable pour relancer l'entreprise sans trop faire le 'mort de faim' :smile:

C'est parfaitement vrai. Il est normal de s'occuper de son dossier et de faire un retour à peu près une semaine aprés l'entrevue. Cela laisse au recruteur le temps de voir tous les candidats, et de montrer qu'on fait ses suivis sérieusement.

Quelques petites mises au point:

  • Pas de nouvelles ne veut pas forcément dire que c'est mort. Les gestionnaires travaillent très fort ici, et souvent ils n'ont pas le temps de faire les suivis. Il m'est arrivé de courir après ma propre supérieure pendant 4 jours avant de pouvoir lui parler, alors que je suis son assistante personnelle.

  • Pour l'exemple, mon chum a été re-sollicité 5 mois après une première entrevue pour une deuxième entrevue de sélection. Une réorganisation interne était passée par là entretemps. Au moment où ils lui ont proposé le poste, Desjardins arrivait aussi avec une belle offre. Il n'a plus eu qu'à faire son choix.

  • Lorsque vous trouvez une offre d'emploi, ne vous faites pas trop d'illusion si votre profil correspond "à peu prés" au poste. Chaque détail est important et lorsque vous lisez " .... un atout", considérez ce point comme incontournable. Surtout à Montréal, Québec, etc. Je suppose qu'ils sont moins tâtillons en région puisqu'en général, ils ont beaucoup plus de mal à attirer du monde.
  • @ Nénelle, vous êtes en processus d'immigration. Ne paniquez pas, ce sera un peu plus facile lorsque vous serez arrivés. Vous aurez accès aux centaines de chasseurs de têtes qui se feront un plaisir de vous proposer à leurs clients. À date, de tous nos amis qui sont arrivés, je n'en connais pas un qui n'ait pas trouvé de travail. Cependant, je garderai une réserve vis à vis de la personne qui conseille d'y aller au culot, et de savoir "se vendre". Cette personne est vraisemblablement dans un secteur trés en demande. Il ne faut pas oublier que les recruteurs connaissent très bien le marché mondial et savent que si vous faites la fine bouche sur les conditions d'offre d'un poste, il y en aura 10 à la porte qui l'accepteront. Pour ma part, je conseillerais ceci: quand on a la chance d'avoir une offre d'emploi dans son secteur, il vaut mieux ne pas faire le difficile et considérer cela comme un emploi "alimentaire" . Une fois arrivé sur place, on a la possibilité d'évaluer si cet emploi est bien placé dans les moyennes salariales ou en termes de conditions de travail, etc. À ce moment, on peut toujours rechercher autre chose sans stress. CGI est réputé pour ne pas garder ses ressources longtemps. Posez vous la question pourquoi :) . Et surtout, ne vous dépréciez pas et ne tombez pas en dépression quand on vous dit que vous ne convenez pas. Vous sentirez très bien, lorsque l'employeur vous serre la main en disant qu'il a a-do-ré cette entrevue, si c'est la vérité. Et oui, il peut être sincère. Seulement quelquefois, on finit avec 2 candidats aussi bons l'un que l'autre et aussi sympathiques l'un que l'autre. Mais .... Il faut bien faire un choix. Et même si vous êtes aigri ou déçu, il n'y a pas de mal à arriver deuxième dans le palmarès. Vous avez été en entrevue, c'est que vous êtes intéressants et que vous avez attiré l'attention. Gardez toujours cela en mémoire.

Je trouve d'ailleurs que le gouvernement fédéral maîtrise parfaitement la communication avec les candidats dans cet exercice. Mon chum a été remercié après la 4e entrevue et la DRH l'a parfaitement rassuré et réhaussé sa confiance en lui. Quand on a 2000 candidats pour 8 postes, il est sûr que le goulot est de plus en plus difficile à passer. Elle lui a chaudement recommandé de repostuler dès que possible. Ce qu'il ne manquera pas de faire dès qu'il en aura le droit. Et qui vivra verra .... :)

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Cependant, je garderai une réserve vis à vis de la personne qui conseille d'y aller au culot, et de savoir "se vendre". Cette personne est vraisemblablement dans un secteur très en demande. Il ne faut pas oublier que les recruteurs connaissent très bien le marché mondial et savent que si vous faites la fine bouche sur les conditions d'offre d'un poste, il y en aura 10 à la porte qui l'accepteront. Pour ma part, je conseillerais ceci: quand on a la chance d'avoir une offre d'emploi dans son secteur, il vaut mieux ne pas faire le difficile et considérer cela comme un emploi "alimentaire" . Une fois arrivé sur place, on a la possibilité d'évaluer si cet emploi est bien placé dans les moyennes salariales ou en termes de conditions de travail, etc. À ce moment, on peut toujours rechercher autre chose sans stress.

Navré, mais ce n'est pas ma vision de l'immigration. Je ne me considère pas comme corvéable à merci. Si je n'ai aucune chance d'avoir une vie aussi heureuse (voire meilleure) que là où je suis actuellement, pourquoi partirais-je ?

J'ai déjà vécu et travaillé dans d'autres pays que la France et l'intégration est toujours plus aisée quand l'immigrant est heureux d'y travailler et d'y faire vivre décemment sa famille dans le respect des lois et des coutumes du pays d'accueil.

Encore une fois par expérience, j'ai remarqué que ceux qui partent pour de "mauvaises" raisons (quand on n'a pas le choix, c'est autre chose) les retrouvent souvent à l'arrivée.

Alors oui, je suis dans un secteur en demande et c'est une chance (quoique je perde mon statut d'ingénieur).

Mais c'est mon point de vue sur l'immigration : pourquoi accepterais-je de faire au Canada ce que je refuse (ou ne suis pas obligé) de faire ici en France ?

Je ne vis pas dans un pays en guerre, ma famille n'est pas en danger, nous sommes en bonne santé, notre vie est belle ici. Nous partons pour vivre autre chose, vivre différemment, partager et pour offrir à nos enfants une vision différente de la vie en Europe. Mais sûrement pas pour vivre moins bien.

Modifié par schpill
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Beau témoignage :smile:

Nous nous aurons la réponse le 03 Juillet si mon conjoint est retenu pour un poste de développeur PHP ou non...

Ne pas hésiter aussi à répondre à des annonces en ligne. Bon ce n'est pas légion, mais il y a des réponses. Si ton chum est dans le PHP, je lui conseille d'aller sur http://www.espresso-jobs.com/ et contacte-moi en MP, je peux lui proposer un contact sur Québec.

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  • Habitués

Une fois arrivé sur place, on a la possibilité d'évaluer si cet emploi est bien placé dans les moyennes salariales ou en termes de conditions de travail, etc. À ce moment, on peut toujours rechercher autre chose sans stress.

Il m'avait semblé avoir lu qu'avec les permis de travail temporaire on ne pouvait pas changer de boite ? vrai faux ?

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Il m'avait semblé avoir lu qu'avec les permis de travail temporaire on ne pouvait pas changer de boite ? vrai faux ?

C'est vrai. Il est donc d'autant plus important d'avoir fait le bon choix et d'avoir bien négocié avant de partir.

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A part que les journées Québec sont soit de mauvaise foi soit pas à la hauteur.

Elles ont au moins le mérite d'exister et de permettre à des candidats de trouver "quelques" réponses. Au vu des statistiques, la transformation 'entrevues / embauches' est bien faible. Les offres proposées sur Internet ne correspondent pas toutes à celles faites sur le salon, ce qui implique que la sélection ne peut pas être optimale et que des espoirs sont déçus. L'idée générale est bonne, la réalisation (un peu) moins.

Ce qui est choquant, c'est l'inadéquation des profils des recruteurs au regard des postes proposés.

Si les sociétés qui proposent des postes techniques n'envoient "que" des RH, ça démontre au mieux une certaine ignorance de "comment on recrute un ingénieur technique" et au pire leur désintérêt pour cette mission.

Il serait bien plus utile d'envoyer des profils opérationnels (des techos pure laine) pour poser les "vraies" questions et tester sur les "vraies" compétences attendues. Leur bla bla RH c'est bien beau mais au final ça ne sert à rien, pure perte de temps. J'imagine que c'est aussi valable pour d'autres métiers moins techniques.

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  • Habitués

Si les RH sont envoyées en première ligne c'est tout simplement qu'il y a une première sélection faite sur des critères autres que techniques. Cette méthode est tellement courante, que je ne comprends pas l'étonnement. Elle se pratique aussi en France.

J'ai lu tellement de commentaires négatifs dans ce post (depuis que certains d'entre vous ont passé les entretien). Pensez vous que vos alliez être pris au 1er entretien, qu'on allait dérouler le tapis rouge pour vous ? Il y a une sélection qui s'impose et ce sont les entreprises qui sont maîtres de leurs choix. C'est la règle !!! En France c'est pareil !

Effectivement, les Journées Québec ont le mérite d'exister. Et cet événement a permit à des centaines de candidats de trouver un emploi au Québec. Mais tout le monde ne peut pas être pris.

Bon courage à ceux qui attendent encore des réponses. Restez positifs pour les Journées Québec comme pour tout autre démarches que vous aurez à faire.

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Si les RH sont envoyées en première ligne c'est tout simplement qu'il y a une première sélection faite sur des critères autres que techniques. Cette méthode est tellement courante, que je ne comprends pas l'étonnement. Elle se pratique aussi en France.

Je ne suis pas étonné, je dis juste que pour des postes techniques le bla bla RH est inutile. On doit valider d'abord les prérequis techniques et ensuite on peut parler du beau temps (je schématise volontairement).

Je suis bien d'accord que c'est pareil en France et c'est tout aussi navrant. Sauf que pour les journées Québec, certains ont fait des centaines de km et engagé des frais pour parler à un RH qui n'y connaît pas grand chose et qui transmettra au décideur opérationnel qui choisira ou pas. Bref plus simple et efficace à mon avis de valider l'essentiel avant le reste.

Modifié par schpill
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