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Pénurie de camionneurs au Canada selon le Conference Board


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Le Canada se dirige vers une pénurie de chauffeurs de camion qui pourrait être très néfaste pour l'économie, selon une étude publiée jeudi par le Conference Board du Canada. En Alberta uniquement, on prédit qu'il en manquera 6200.

L'étude signale qu'une telle pénurie mettrait en péril l'ensemble du processus d'approvisionnement en biens de toutes sortes au point de ralentir l'économie canadienne.

David Bradley, président de l'Alliance canadienne du camionnage, confirme que plusieurs camionneurs qui sillonnent présentement les routes approchent de la retraite et que bien peu de candidats se manifestent pour constituer la relève.

Un propriétaire d'école de camionnage de Calgary, Emmet Callaghan, abonde. La moyenne d'âge des chauffeurs augmente, mais en plus, dit-il, l'industrie est en croissance, ce qui constitue un double coup.

M. Bradley signale qu'environ 90 % de biens transportés au Canada le sont par camion.

L'étude du Conference Board prévoit qu'en 2020, le Canada pourrait être en pénurie d'environ 30 000 chauffeurs de camion. Elle suggère que la reconnaissance du camionnage comme métier spécialisé pourrait convaincre un plus grand nombre d'immigrants de devenir chauffeurs de camion.

Peter Goofellow, un conducteur de poids lourd depuis 20 ans, est d'avis que les normes d'obtention d'un permis doivent être améliorées. Il explique qu'un permis de classe 1 est un permis professionnel, mais son détenteur n'est pas reconnu comme un ouvrier spécialisé, ce qui fait que les salaires sont bas et n'équivalent pas au temps passé loin de la famille.

Afin de contrer la pénurie qui s'annonce, le gouvernement albertain envisage d'accorder des prêts ou des subventions aux aspirants camionneurs. La formation coût en moyenne 7500 $.

source : http://www.radio-canada.ca/regions/alberta/2013/02/22/002-etude-conference-board-penurie-camionneurs.shtml

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Le Canada se dirige vers une pénurie de chauffeurs de camion qui pourrait être très néfaste pour l'économie, selon une étude publiée jeudi par le Conference Board du Canada. En Alberta uniquement, on prédit qu'il en manquera 6200.

L'étude signale qu'une telle pénurie mettrait en péril l'ensemble du processus d'approvisionnement en biens de toutes sortes au point de ralentir l'économie canadienne.

David Bradley, président de l'Alliance canadienne du camionnage, confirme que plusieurs camionneurs qui sillonnent présentement les routes approchent de la retraite et que bien peu de candidats se manifestent pour constituer la relève.

Un propriétaire d'école de camionnage de Calgary, Emmet Callaghan, abonde. La moyenne d'âge des chauffeurs augmente, mais en plus, dit-il, l'industrie est en croissance, ce qui constitue un double coup.

M. Bradley signale qu'environ 90 % de biens transportés au Canada le sont par camion.

L'étude du Conference Board prévoit qu'en 2020, le Canada pourrait être en pénurie d'environ 30 000 chauffeurs de camion. Elle suggère que la reconnaissance du camionnage comme métier spécialisé pourrait convaincre un plus grand nombre d'immigrants de devenir chauffeurs de camion.

Peter Goofellow, un conducteur de poids lourd depuis 20 ans, est d'avis que les normes d'obtention d'un permis doivent être améliorées. Il explique qu'un permis de classe 1 est un permis professionnel, mais son détenteur n'est pas reconnu comme un ouvrier spécialisé, ce qui fait que les salaires sont bas et n'équivalent pas au temps passé loin de la famille.

Afin de contrer la pénurie qui s'annonce, le gouvernement albertain envisage d'accorder des prêts ou des subventions aux aspirants camionneurs. La formation coût en moyenne 7500 $.

source : http://www.radio-canada.ca/regions/alberta/2013/02/22/002-etude-conference-board-penurie-camionneurs.shtml

Il serait enfin temps que les gouvernements face de ce métier un métier spécialisé avec toutes les compétences que cela demande, les sacrifices accordés au détriments de la vie de famille, du nombre d'heures effectuées pour pouvoir vivre de ce métier, au Québec en moyenne c'est 60 heures semaines, avec un maximum autorisé par la loi de 70 heures.

Le problème étant de savoir sous le couvert de quelle lois la compagnie fonctionne, je m'explique...

Si la compagnie fonctionne selon les lois du Québec, vous passerez en temps double ou temps et demi tout dépendament des accords concluts et donc de 40 à 60 voire 70 vous serez en heures bonifiées, mais si la compagnie fonctionne selon les lois canadiennes vous serez en temps double ou temps et demi à partir de la 60 eme heure, alors vous perdez beaucoup d'argent dans ce cas là et bien évidemment compagnies sont bien souvent sous les lois canadiennes....

Il y a bien d'autres problèmes ou conditions dont on pourrait parler .....

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