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Vous connaissez Leila Lesbet ?


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Leila Lesbet est arrivée à Montréal il y a 12 ans. «Je suis venue ici parce qu'en Algérie, en tant que femme, ce n'était plus possible de vivre.»
Avec mari et enfants, en octobre 2001, Leila s'installe dans la région métropolitaine.
Enseignante dans son pays d'origine, elle trouve un emploi ici comme technicienne en éducation spécialisée dans une école. En gros, on lui confie les cas difficiles et son rôle est de désamorcer les crises, de rendre studieux des enfants qui ruent dans les brancards.
Rapidement, elle s'engage aussi dans le mouvement féministe. Militante un jour, militante toujours. Avoir vu son nom affiché dans les mosquées en Algérie, invitant les fidèles à l'assassiner parce qu'elle a organisé des manifestations contre le pouvoir, notamment la marche du 8 mars 1994, n'a pas réussi à la faire taire.
Elle devient membre de la Fédération des femmes du Québec (FFQ). Écrit des lettres d'opinion. S'engage dans les discussions. En 2009, elle se désole de voir la Fédération prendre une position controversée sur le port du voile dans la fonction publique.
La FFQ est pour ce que certains appellent la «laïcité ouverte», donc en faveur du port du voile par les agents de l'État, pour celles qui le veulent. Leila, musulmane, est de celles qui ne veulent pas que l'État ouvre la porte à ce symbole.
Elle est de celles qui trouvent que le voile n'est pas un accessoire ni même un insigne religieux. «C'est un islam que je ne connais pas, même si j'ai grandi avec des parents très croyants, très conservateurs.»
Selon elle, le voile est plutôt un message. Un message de soumission, un message politique qui a cours depuis la révolution iranienne de 1979. Un recul. Dans les pays musulmans, des femmes sont violées parce qu'elles refusent de le porter, rappelle-t-elle. «Ce voile et cette burqa qu'on défend ici sont entachés du sang de toutes les adolescentes et les femmes qui ont voulu dire non.»
Leila va même plus loin. Très loin. «Le voile, c'est notre étoile jaune», dit-elle en faisant référence au tragique symbole utilisé par les nazis pour identifier les juifs. «Je ne peux pas soutenir une oppression, une atteinte à la dignité humaine.»
Leila a des idées qu'on entend peu souvent formulées par des musulmanes, comme elle, sur la place publique. Dans la communauté à Montréal, dit-elle, ses idées sont partagées, mais en privé surtout. Pourquoi? «Nous sommes fatiguées», dit-elle, en parlant de ces femmes musulmanes qu'elle côtoie et qui partagent son opinion, mais qui se démènent pour mener de front travail, famille et intégration à bon port. Monter au créneau demande du temps, un dévouement, une capacité à encaisser les coups, que plusieurs n'ont pas. Tout le monde n'a pas le cran et l'éloquence d'une Djemila Benhabib, auteure de Ma vie à contre-Coran. Se battre est épuisant.
Mais Leila, dont les enfants sont aujourd'hui partis travailler en Europe, a du temps. Et elle tient tellement à ses idées qu'elle voulait les faire entendre à la Fédération des femmes du Québec dans le cadre des états généraux que l'organisme a convoqués afin de déterminer ses orientations politiques pour les 20 prochaines années.
Après avoir participé à certaines activités, dont un colloque en mai dernier, Leila s'est toutefois fait dire par les organisatrices de ce vaste mouvement de réflexion qu'elle n'aurait pas sa place aux «tables» de discussion qui ont cours actuellement en vue du grand forum final de novembre prochain.
«Comportement problématique», lui a écrit la coordonnatrice des états généraux, Alice Lepetit.
En lisant le courriel où c'était annoncé, Leila a cru être de nouveau en Algérie. «Vivre l'exclusion, ici, par des femmes, après ce que j'ai vécu, ce fut pénible», raconte-t-elle. Choquée, elle réplique: «Si j'ai choisi l'exil, ce n'est pas pour accepter, ici au Québec, des agissements de potentats... Qui m'a représentée à ce procès» Alexa Conradi, présidente de la FFQ, était au courant du dossier quand je l'ai jointe jeudi. Son explication: la décision d'exclure deux personnes des tables de discussion - elle n'a pas voulu les nommer, mais il s'agit de Leila Lesbet et de l'anthropologue Michèle Sirois - est liée à des questions pratiques, assure la présidente. «Le comité d'orientation devait veiller à ce que les tables soient fonctionnelles», a-t-elle affirmé sans préciser la nature des problèmes de «fonctionnalité» posés par les deux féministes, dont les opinions sur le voile sont à l'opposé de celles mises de l'avant par la FFQ.
Prive-t-on les états généraux de points de vue importants? D'idées qu'on entend peu en public de la bouche de musulmanes féministes? Pas du tout, réplique Mme Conradi. «Cette voix est déjà présente dans le mouvement des femmes.»
Et puis, dit-elle, il y a encore de la place pour la discussion, des événements publics à venir, de l'espace sur le web pour publier des lettres...
Leila, elle, n'arrive pas à croire que ses idées, son temps, son énergie, sa volonté de participer aient ainsi été mis de côté. «Comment peuvent-elles parler d'inclusion, d'intersection, d'égalité? demande-t-elle. Quelle hypocrisie...»
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Leila Lesbet est arrivée à Montréal il y a 12 ans. «Je suis venue ici parce qu'en Algérie, en tant que femme, ce n'était plus possible de vivre.»
Avec mari et enfants, en octobre 2001, Leila s'installe dans la région métropolitaine.
Enseignante dans son pays d'origine, elle trouve un emploi ici comme technicienne en éducation spécialisée dans une école. En gros, on lui confie les cas difficiles et son rôle est de désamorcer les crises, de rendre studieux des enfants qui ruent dans les brancards.
Rapidement, elle s'engage aussi dans le mouvement féministe. Militante un jour, militante toujours. Avoir vu son nom affiché dans les mosquées en Algérie, invitant les fidèles à l'assassiner parce qu'elle a organisé des manifestations contre le pouvoir, notamment la marche du 8 mars 1994, n'a pas réussi à la faire taire.
Elle devient membre de la Fédération des femmes du Québec (FFQ). Écrit des lettres d'opinion. S'engage dans les discussions. En 2009, elle se désole de voir la Fédération prendre une position controversée sur le port du voile dans la fonction publique.
La FFQ est pour ce que certains appellent la «laïcité ouverte», donc en faveur du port du voile par les agents de l'État, pour celles qui le veulent. Leila, musulmane, est de celles qui ne veulent pas que l'État ouvre la porte à ce symbole.
Elle est de celles qui trouvent que le voile n'est pas un accessoire ni même un insigne religieux. «C'est un islam que je ne connais pas, même si j'ai grandi avec des parents très croyants, très conservateurs.»
Selon elle, le voile est plutôt un message. Un message de soumission, un message politique qui a cours depuis la révolution iranienne de 1979. Un recul. Dans les pays musulmans, des femmes sont violées parce qu'elles refusent de le porter, rappelle-t-elle. «Ce voile et cette burqa qu'on défend ici sont entachés du sang de toutes les adolescentes et les femmes qui ont voulu dire non.»
Leila va même plus loin. Très loin. «Le voile, c'est notre étoile jaune», dit-elle en faisant référence au tragique symbole utilisé par les nazis pour identifier les juifs. «Je ne peux pas soutenir une oppression, une atteinte à la dignité humaine.»
Leila a des idées qu'on entend peu souvent formulées par des musulmanes, comme elle, sur la place publique. Dans la communauté à Montréal, dit-elle, ses idées sont partagées, mais en privé surtout. Pourquoi? «Nous sommes fatiguées», dit-elle, en parlant de ces femmes musulmanes qu'elle côtoie et qui partagent son opinion, mais qui se démènent pour mener de front travail, famille et intégration à bon port. Monter au créneau demande du temps, un dévouement, une capacité à encaisser les coups, que plusieurs n'ont pas. Tout le monde n'a pas le cran et l'éloquence d'une Djemila Benhabib, auteure de Ma vie à contre-Coran. Se battre est épuisant.
Mais Leila, dont les enfants sont aujourd'hui partis travailler en Europe, a du temps. Et elle tient tellement à ses idées qu'elle voulait les faire entendre à la Fédération des femmes du Québec dans le cadre des états généraux que l'organisme a convoqués afin de déterminer ses orientations politiques pour les 20 prochaines années.
Après avoir participé à certaines activités, dont un colloque en mai dernier, Leila s'est toutefois fait dire par les organisatrices de ce vaste mouvement de réflexion qu'elle n'aurait pas sa place aux «tables» de discussion qui ont cours actuellement en vue du grand forum final de novembre prochain.
«Comportement problématique», lui a écrit la coordonnatrice des états généraux, Alice Lepetit.
En lisant le courriel où c'était annoncé, Leila a cru être de nouveau en Algérie. «Vivre l'exclusion, ici, par des femmes, après ce que j'ai vécu, ce fut pénible», raconte-t-elle. Choquée, elle réplique: «Si j'ai choisi l'exil, ce n'est pas pour accepter, ici au Québec, des agissements de potentats... Qui m'a représentée à ce procès» Alexa Conradi, présidente de la FFQ, était au courant du dossier quand je l'ai jointe jeudi. Son explication: la décision d'exclure deux personnes des tables de discussion - elle n'a pas voulu les nommer, mais il s'agit de Leila Lesbet et de l'anthropologue Michèle Sirois - est liée à des questions pratiques, assure la présidente. «Le comité d'orientation devait veiller à ce que les tables soient fonctionnelles», a-t-elle affirmé sans préciser la nature des problèmes de «fonctionnalité» posés par les deux féministes, dont les opinions sur le voile sont à l'opposé de celles mises de l'avant par la FFQ.
Prive-t-on les états généraux de points de vue importants? D'idées qu'on entend peu en public de la bouche de musulmanes féministes? Pas du tout, réplique Mme Conradi. «Cette voix est déjà présente dans le mouvement des femmes.»
Et puis, dit-elle, il y a encore de la place pour la discussion, des événements publics à venir, de l'espace sur le web pour publier des lettres...
Leila, elle, n'arrive pas à croire que ses idées, son temps, son énergie, sa volonté de participer aient ainsi été mis de côté. «Comment peuvent-elles parler d'inclusion, d'intersection, d'égalité? demande-t-elle. Quelle hypocrisie...»

Ici on a se cache les eux, bouche les oreilles et la bouche pour ne pas déplaire à certaines minorités extrémistes, tout cela sans se respecter nous-mêmes!

On est toujours prêt à aller regarder et étudier ce qui se passe en France mais on ne regarde surtout pas leurs problèmes tel que l'intégration et les dérapages!

Ici des extrémistes demandent d'enlever les décorations de Noël, on les enlève; demandent de retirer le porc des repas dans les CPE on l'enlève; demandent et demandent mais quand les gouvernements vont-ils mettre leur culotte?

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Leila Lesbet est arrivée à Montréal il y a 12 ans. «Je suis venue ici parce qu'en Algérie, en tant que femme, ce n'était plus possible de vivre.»
Avec mari et enfants, en octobre 2001, Leila s'installe dans la région métropolitaine.
Enseignante dans son pays d'origine, elle trouve un emploi ici comme technicienne en éducation spécialisée dans une école. En gros, on lui confie les cas difficiles et son rôle est de désamorcer les crises, de rendre studieux des enfants qui ruent dans les brancards.
Rapidement, elle s'engage aussi dans le mouvement féministe. Militante un jour, militante toujours. Avoir vu son nom affiché dans les mosquées en Algérie, invitant les fidèles à l'assassiner parce qu'elle a organisé des manifestations contre le pouvoir, notamment la marche du 8 mars 1994, n'a pas réussi à la faire taire.
Elle devient membre de la Fédération des femmes du Québec (FFQ). Écrit des lettres d'opinion. S'engage dans les discussions. En 2009, elle se désole de voir la Fédération prendre une position controversée sur le port du voile dans la fonction publique.
La FFQ est pour ce que certains appellent la «laïcité ouverte», donc en faveur du port du voile par les agents de l'État, pour celles qui le veulent. Leila, musulmane, est de celles qui ne veulent pas que l'État ouvre la porte à ce symbole.
Elle est de celles qui trouvent que le voile n'est pas un accessoire ni même un insigne religieux. «C'est un islam que je ne connais pas, même si j'ai grandi avec des parents très croyants, très conservateurs.»
Selon elle, le voile est plutôt un message. Un message de soumission, un message politique qui a cours depuis la révolution iranienne de 1979. Un recul. Dans les pays musulmans, des femmes sont violées parce qu'elles refusent de le porter, rappelle-t-elle. «Ce voile et cette burqa qu'on défend ici sont entachés du sang de toutes les adolescentes et les femmes qui ont voulu dire non.»
Leila va même plus loin. Très loin. «Le voile, c'est notre étoile jaune», dit-elle en faisant référence au tragique symbole utilisé par les nazis pour identifier les juifs. «Je ne peux pas soutenir une oppression, une atteinte à la dignité humaine.»
Leila a des idées qu'on entend peu souvent formulées par des musulmanes, comme elle, sur la place publique. Dans la communauté à Montréal, dit-elle, ses idées sont partagées, mais en privé surtout. Pourquoi? «Nous sommes fatiguées», dit-elle, en parlant de ces femmes musulmanes qu'elle côtoie et qui partagent son opinion, mais qui se démènent pour mener de front travail, famille et intégration à bon port. Monter au créneau demande du temps, un dévouement, une capacité à encaisser les coups, que plusieurs n'ont pas. Tout le monde n'a pas le cran et l'éloquence d'une Djemila Benhabib, auteure de Ma vie à contre-Coran. Se battre est épuisant.
Mais Leila, dont les enfants sont aujourd'hui partis travailler en Europe, a du temps. Et elle tient tellement à ses idées qu'elle voulait les faire entendre à la Fédération des femmes du Québec dans le cadre des états généraux que l'organisme a convoqués afin de déterminer ses orientations politiques pour les 20 prochaines années.
Après avoir participé à certaines activités, dont un colloque en mai dernier, Leila s'est toutefois fait dire par les organisatrices de ce vaste mouvement de réflexion qu'elle n'aurait pas sa place aux «tables» de discussion qui ont cours actuellement en vue du grand forum final de novembre prochain.
«Comportement problématique», lui a écrit la coordonnatrice des états généraux, Alice Lepetit.
En lisant le courriel où c'était annoncé, Leila a cru être de nouveau en Algérie. «Vivre l'exclusion, ici, par des femmes, après ce que j'ai vécu, ce fut pénible», raconte-t-elle. Choquée, elle réplique: «Si j'ai choisi l'exil, ce n'est pas pour accepter, ici au Québec, des agissements de potentats... Qui m'a représentée à ce procès» Alexa Conradi, présidente de la FFQ, était au courant du dossier quand je l'ai jointe jeudi. Son explication: la décision d'exclure deux personnes des tables de discussion - elle n'a pas voulu les nommer, mais il s'agit de Leila Lesbet et de l'anthropologue Michèle Sirois - est liée à des questions pratiques, assure la présidente. «Le comité d'orientation devait veiller à ce que les tables soient fonctionnelles», a-t-elle affirmé sans préciser la nature des problèmes de «fonctionnalité» posés par les deux féministes, dont les opinions sur le voile sont à l'opposé de celles mises de l'avant par la FFQ.
Prive-t-on les états généraux de points de vue importants? D'idées qu'on entend peu en public de la bouche de musulmanes féministes? Pas du tout, réplique Mme Conradi. «Cette voix est déjà présente dans le mouvement des femmes.»
Et puis, dit-elle, il y a encore de la place pour la discussion, des événements publics à venir, de l'espace sur le web pour publier des lettres...
Leila, elle, n'arrive pas à croire que ses idées, son temps, son énergie, sa volonté de participer aient ainsi été mis de côté. «Comment peuvent-elles parler d'inclusion, d'intersection, d'égalité? demande-t-elle. Quelle hypocrisie...»

Ici on a se cache les eux, bouche les oreilles et la bouche pour ne pas déplaire à certaines minorités extrémistes, tout cela sans se respecter nous-mêmes!

On est toujours prêt à aller regarder et étudier ce qui se passe en France mais on ne regarde surtout pas leurs problèmes tel que l'intégration et les dérapages!

Ici des extrémistes demandent d'enlever les décorations de Noël, on les enlève; demandent de retirer le porc des repas dans les CPE on l'enlève; demandent et demandent mais quand les gouvernements vont-ils mettre leur culotte?

Je ne suis pas d'accord avec ton propos . Ici des extrémistes demandent d'enlever les décorations de Noël, on les enlève; demandent de retirer le porc des repas dans les CPE on l'enlève; demandent et demandent mais quand les gouvernements vont-ils mettre leur culotte?

Pour l'avoir vu à plusieurs reprise. aucune demande venait au préalable de fondamentalistes, mais plutôt de pure laine gauchistes multicultitoute. La FFQ est une organisation gauchisante, comme d'autres organisations et associations dites sociales, qui ont pour mission le bien-être du peuple, des masses populaires...et bla bla, en fait le bon vieux discours de gauche. Et par conséquent ce qui est occidental est mauvais, dominant, facho, alors que ce qui d'origine d'une autre culture est forcément bon et est une victime de l'impérialisme occidentale qui écrase l'humanité avec des valeurs matérialistes.....bla bla bla..toutes les cultures se valent....bla bla.....

Et Leila en a fait les frais. Elle ne sera pas la dernière, je fais confiance aux pure laine. :biggrin2:

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Leila Lesbet est arrivée à Montréal il y a 12 ans. «Je suis venue ici parce qu'en Algérie, en tant que femme, ce n'était plus possible de vivre.»
Avec mari et enfants, en octobre 2001, Leila s'installe dans la région métropolitaine.
Enseignante dans son pays d'origine, elle trouve un emploi ici comme technicienne en éducation spécialisée dans une école. En gros, on lui confie les cas difficiles et son rôle est de désamorcer les crises, de rendre studieux des enfants qui ruent dans les brancards.
Rapidement, elle s'engage aussi dans le mouvement féministe. Militante un jour, militante toujours. Avoir vu son nom affiché dans les mosquées en Algérie, invitant les fidèles à l'assassiner parce qu'elle a organisé des manifestations contre le pouvoir, notamment la marche du 8 mars 1994, n'a pas réussi à la faire taire.
Elle devient membre de la Fédération des femmes du Québec (FFQ). Écrit des lettres d'opinion. S'engage dans les discussions. En 2009, elle se désole de voir la Fédération prendre une position controversée sur le port du voile dans la fonction publique.
La FFQ est pour ce que certains appellent la «laïcité ouverte», donc en faveur du port du voile par les agents de l'État, pour celles qui le veulent. Leila, musulmane, est de celles qui ne veulent pas que l'État ouvre la porte à ce symbole.
Elle est de celles qui trouvent que le voile n'est pas un accessoire ni même un insigne religieux. «C'est un islam que je ne connais pas, même si j'ai grandi avec des parents très croyants, très conservateurs.»
Selon elle, le voile est plutôt un message. Un message de soumission, un message politique qui a cours depuis la révolution iranienne de 1979. Un recul. Dans les pays musulmans, des femmes sont violées parce qu'elles refusent de le porter, rappelle-t-elle. «Ce voile et cette burqa qu'on défend ici sont entachés du sang de toutes les adolescentes et les femmes qui ont voulu dire non.»
Leila va même plus loin. Très loin. «Le voile, c'est notre étoile jaune», dit-elle en faisant référence au tragique symbole utilisé par les nazis pour identifier les juifs. «Je ne peux pas soutenir une oppression, une atteinte à la dignité humaine.»
Leila a des idées qu'on entend peu souvent formulées par des musulmanes, comme elle, sur la place publique. Dans la communauté à Montréal, dit-elle, ses idées sont partagées, mais en privé surtout. Pourquoi? «Nous sommes fatiguées», dit-elle, en parlant de ces femmes musulmanes qu'elle côtoie et qui partagent son opinion, mais qui se démènent pour mener de front travail, famille et intégration à bon port. Monter au créneau demande du temps, un dévouement, une capacité à encaisser les coups, que plusieurs n'ont pas. Tout le monde n'a pas le cran et l'éloquence d'une Djemila Benhabib, auteure de Ma vie à contre-Coran. Se battre est épuisant.
Mais Leila, dont les enfants sont aujourd'hui partis travailler en Europe, a du temps. Et elle tient tellement à ses idées qu'elle voulait les faire entendre à la Fédération des femmes du Québec dans le cadre des états généraux que l'organisme a convoqués afin de déterminer ses orientations politiques pour les 20 prochaines années.
Après avoir participé à certaines activités, dont un colloque en mai dernier, Leila s'est toutefois fait dire par les organisatrices de ce vaste mouvement de réflexion qu'elle n'aurait pas sa place aux «tables» de discussion qui ont cours actuellement en vue du grand forum final de novembre prochain.
«Comportement problématique», lui a écrit la coordonnatrice des états généraux, Alice Lepetit.
En lisant le courriel où c'était annoncé, Leila a cru être de nouveau en Algérie. «Vivre l'exclusion, ici, par des femmes, après ce que j'ai vécu, ce fut pénible», raconte-t-elle. Choquée, elle réplique: «Si j'ai choisi l'exil, ce n'est pas pour accepter, ici au Québec, des agissements de potentats... Qui m'a représentée à ce procès» Alexa Conradi, présidente de la FFQ, était au courant du dossier quand je l'ai jointe jeudi. Son explication: la décision d'exclure deux personnes des tables de discussion - elle n'a pas voulu les nommer, mais il s'agit de Leila Lesbet et de l'anthropologue Michèle Sirois - est liée à des questions pratiques, assure la présidente. «Le comité d'orientation devait veiller à ce que les tables soient fonctionnelles», a-t-elle affirmé sans préciser la nature des problèmes de «fonctionnalité» posés par les deux féministes, dont les opinions sur le voile sont à l'opposé de celles mises de l'avant par la FFQ.
Prive-t-on les états généraux de points de vue importants? D'idées qu'on entend peu en public de la bouche de musulmanes féministes? Pas du tout, réplique Mme Conradi. «Cette voix est déjà présente dans le mouvement des femmes.»
Et puis, dit-elle, il y a encore de la place pour la discussion, des événements publics à venir, de l'espace sur le web pour publier des lettres...
Leila, elle, n'arrive pas à croire que ses idées, son temps, son énergie, sa volonté de participer aient ainsi été mis de côté. «Comment peuvent-elles parler d'inclusion, d'intersection, d'égalité? demande-t-elle. Quelle hypocrisie...»

Ici on a se cache les eux, bouche les oreilles et la bouche pour ne pas déplaire à certaines minorités extrémistes, tout cela sans se respecter nous-mêmes!

On est toujours prêt à aller regarder et étudier ce qui se passe en France mais on ne regarde surtout pas leurs problèmes tel que l'intégration et les dérapages!

Ici des extrémistes demandent d'enlever les décorations de Noël, on les enlève; demandent de retirer le porc des repas dans les CPE on l'enlève; demandent et demandent mais quand les gouvernements vont-ils mettre leur culotte?

Je ne suis pas d'accord avec ton propos . Ici des extrémistes demandent d'enlever les décorations de Noël, on les enlève; demandent de retirer le porc des repas dans les CPE on l'enlève; demandent et demandent mais quand les gouvernements vont-ils mettre leur culotte?

Pour l'avoir vu à plusieurs reprise. aucune demande venait au préalable de fondamentalistes, mais plutôt de pure laine gauchistes multicultitoute. La FFQ est une organisation gauchisante, comme d'autres organisations et associations dites sociales, qui ont pour mission le bien-être du peuple, des masses populaires...et bla bla, en fait le bon vieux discours de gauche. Et par conséquent ce qui est occidental est mauvais, dominant, facho, alors que ce qui d'origine d'une autre culture est forcément bon et est une victime de l'impérialisme occidentale qui écrase l'humanité avec des valeurs matérialistes.....bla bla bla..toutes les cultures se valent....bla bla.....

Et Leila en a fait les frais. Elle ne sera pas la dernière, je fais confiance aux pure laine. :biggrin2:

Un exemple parmi d'autres http://www.lametropole.com/blog/daniel-rolland/place-alexis-nihon-c%C3%A8de-aux-islamistes

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  • Habitués

Pesonnellement je trouve tres courageux les positions de ses femmes Djemila Benhabib , Leila Lesbet .........et bien d'autres ayant moi meme une position claire quant au port du voile entre autre .....car losque l'on connait l'histoire de l'Algerie et de ses traditions celles qui jadis se couvraient pour des raisons traditionnalistes et de coutumes mettaient ce que l'on appelle le hayek (El Hayek, une longue étoffe de soie qui enveloppe la totalité du corps, un voile généralement blanc qui s’accrochaient (elles sont rares à le porter encore) à la taille avant d’être ramener vers les épaules pour être enroulé sur la tête. Ce voile traditionnel qui se porte avec un Aâdjar, voilette qui se pose sur le visage pour ne laisser apparaître que les yeux).donc le hijab , le nikab , bourka etc.......ne sont que des modeles importés voir imposer à certaine et nombreuses celles qui s'y opposent dur comme fer jusqu'a ce jour! des femmes ont payé de leur vie en allant travailler avec la tete nue , les cheveux courts , etc....pendant la decennie noire en Algerie alors pour plusieures raisons il est normal de refuser toute régression quelle qu'elle soit ; le débat serait long mais Leila ne sera pas la premiere que l'on utilise à des fins de statistiques ou le nombre de voix , de marcheurs , etc......sont utilisé l'important est qu'un message soit transmis et atteint au dela des frontieres pour avancer dans la paix la tolerance et l'émancipacition qui seuls pourront faire avancer les choses pour les opprimés dans des pays ou naitre femme peut etre fatal!!!!!! L'HUMAIN ou qu'il soit à des qualités et des défauts l'important est de se respecter les uns et les autres pour pouvoirs vivres ensembles sans rien imposer et rien supporter qui soit contre le civisme :flowers: .

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Leila Lesbet est une femme courageuse qui défend ses valeurs et qui dénonce le double discours et l"hypocrisie des autorités qui ne font que servir leur propre intérêt au détriment du bien être de la femme émancipée issue des communautés !

Tout est calculé ,quel dommage

Modifié par Ehcuodad
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  • Habitués

Leila Lesbet est arrivée à Montréal il y a 12 ans. «Je suis venue ici parce qu'en Algérie, en tant que femme, ce n'était plus possible de vivre.»
Avec mari et enfants, en octobre 2001, Leila s'installe dans la région métropolitaine.
Enseignante dans son pays d'origine, elle trouve un emploi ici comme technicienne en éducation spécialisée dans une école. En gros, on lui confie les cas difficiles et son rôle est de désamorcer les crises, de rendre studieux des enfants qui ruent dans les brancards.
Rapidement, elle s'engage aussi dans le mouvement féministe. Militante un jour, militante toujours. Avoir vu son nom affiché dans les mosquées en Algérie, invitant les fidèles à l'assassiner parce qu'elle a organisé des manifestations contre le pouvoir, notamment la marche du 8 mars 1994, n'a pas réussi à la faire taire.
Elle devient membre de la Fédération des femmes du Québec (FFQ). Écrit des lettres d'opinion. S'engage dans les discussions. En 2009, elle se désole de voir la Fédération prendre une position controversée sur le port du voile dans la fonction publique.
La FFQ est pour ce que certains appellent la «laïcité ouverte», donc en faveur du port du voile par les agents de l'État, pour celles qui le veulent. Leila, musulmane, est de celles qui ne veulent pas que l'État ouvre la porte à ce symbole.
Elle est de celles qui trouvent que le voile n'est pas un accessoire ni même un insigne religieux. «C'est un islam que je ne connais pas, même si j'ai grandi avec des parents très croyants, très conservateurs.»
Selon elle, le voile est plutôt un message. Un message de soumission, un message politique qui a cours depuis la révolution iranienne de 1979. Un recul. Dans les pays musulmans, des femmes sont violées parce qu'elles refusent de le porter, rappelle-t-elle. «Ce voile et cette burqa qu'on défend ici sont entachés du sang de toutes les adolescentes et les femmes qui ont voulu dire non.»
Leila va même plus loin. Très loin. «Le voile, c'est notre étoile jaune», dit-elle en faisant référence au tragique symbole utilisé par les nazis pour identifier les juifs. «Je ne peux pas soutenir une oppression, une atteinte à la dignité humaine.»
Leila a des idées qu'on entend peu souvent formulées par des musulmanes, comme elle, sur la place publique. Dans la communauté à Montréal, dit-elle, ses idées sont partagées, mais en privé surtout. Pourquoi? «Nous sommes fatiguées», dit-elle, en parlant de ces femmes musulmanes qu'elle côtoie et qui partagent son opinion, mais qui se démènent pour mener de front travail, famille et intégration à bon port. Monter au créneau demande du temps, un dévouement, une capacité à encaisser les coups, que plusieurs n'ont pas. Tout le monde n'a pas le cran et l'éloquence d'une Djemila Benhabib, auteure de Ma vie à contre-Coran. Se battre est épuisant.
Mais Leila, dont les enfants sont aujourd'hui partis travailler en Europe, a du temps. Et elle tient tellement à ses idées qu'elle voulait les faire entendre à la Fédération des femmes du Québec dans le cadre des états généraux que l'organisme a convoqués afin de déterminer ses orientations politiques pour les 20 prochaines années.
Après avoir participé à certaines activités, dont un colloque en mai dernier, Leila s'est toutefois fait dire par les organisatrices de ce vaste mouvement de réflexion qu'elle n'aurait pas sa place aux «tables» de discussion qui ont cours actuellement en vue du grand forum final de novembre prochain.
«Comportement problématique», lui a écrit la coordonnatrice des états généraux, Alice Lepetit.
En lisant le courriel où c'était annoncé, Leila a cru être de nouveau en Algérie. «Vivre l'exclusion, ici, par des femmes, après ce que j'ai vécu, ce fut pénible», raconte-t-elle. Choquée, elle réplique: «Si j'ai choisi l'exil, ce n'est pas pour accepter, ici au Québec, des agissements de potentats... Qui m'a représentée à ce procès» Alexa Conradi, présidente de la FFQ, était au courant du dossier quand je l'ai jointe jeudi. Son explication: la décision d'exclure deux personnes des tables de discussion - elle n'a pas voulu les nommer, mais il s'agit de Leila Lesbet et de l'anthropologue Michèle Sirois - est liée à des questions pratiques, assure la présidente. «Le comité d'orientation devait veiller à ce que les tables soient fonctionnelles», a-t-elle affirmé sans préciser la nature des problèmes de «fonctionnalité» posés par les deux féministes, dont les opinions sur le voile sont à l'opposé de celles mises de l'avant par la FFQ.
Prive-t-on les états généraux de points de vue importants? D'idées qu'on entend peu en public de la bouche de musulmanes féministes? Pas du tout, réplique Mme Conradi. «Cette voix est déjà présente dans le mouvement des femmes.»
Et puis, dit-elle, il y a encore de la place pour la discussion, des événements publics à venir, de l'espace sur le web pour publier des lettres...
Leila, elle, n'arrive pas à croire que ses idées, son temps, son énergie, sa volonté de participer aient ainsi été mis de côté. «Comment peuvent-elles parler d'inclusion, d'intersection, d'égalité? demande-t-elle. Quelle hypocrisie...»

Ici on a se cache les eux, bouche les oreilles et la bouche pour ne pas déplaire à certaines minorités extrémistes, tout cela sans se respecter nous-mêmes!

On est toujours prêt à aller regarder et étudier ce qui se passe en France mais on ne regarde surtout pas leurs problèmes tel que l'intégration et les dérapages!

Ici des extrémistes demandent d'enlever les décorations de Noël, on les enlève; demandent de retirer le porc des repas dans les CPE on l'enlève; demandent et demandent mais quand les gouvernements vont-ils mettre leur culotte?

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@ Patrice Bouvart

Nous en sommes pas là au Québec je vous rassure. Le type de dérapage boboiste existe au Québec mais les dégâts reste limités car leur influence est également limité. Une Leila Lesbet a plus de crédibilité à leurs yeux que la FFQ, vous verrez quand vous serez installé, tâter le pouls des québécois. Leila Lesbet est plus proche d'eux que de la FFQ et pourtant la première est d'origine algérienne alors que les autres sont a majorité des desouches.

Currieux la vie. :cool:

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  • Habitués

En tant que français au Québec j'ai rencontré à mon travail des Algériens qui n'avaient rien à voir avec les Français d'origine Algérienne ça apporte un dialogue diférent. Le poids de l'histoire en moins.

On aime faire la promotion de l'immigrant "qui ressemble au québecois" en prétendant s'enrichir de la différence des autres, je crois qu'on a un travail à faire là-dessus.

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En tant que français au Québec j'ai rencontré à mon travail des Algériens qui n'avaient rien à voir avec les Français d'origine Algérienne ça apporte un dialogue diférent. Le poids de l'histoire en moins.

On aime faire la promotion de l'immigrant "qui ressemble au québecois" en prétendant s'enrichir de la différence des autres, je crois qu'on a un travail à faire là-dessus.

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Je te résume l'affaire Saam:) il ne faut pas que tu sois musulman, sinon que tu le caches bien :) que tu t'habille comme eux , que tu penses comme eux sinon tu es un intégriste terroriste!!!! La recette pour leurs plaire, ne pas avoir tes propres valeurs, ne pas avoir d'origine ni de culture propres à toi ou laisser tomber la tienne ancienne de 1500ans pour adopter celle de presque 400ans, enfin tous ça pour dire, laissons les mon frères s'enfoncer dans leurs misères et occupons nous de peupler ce beau pays, on en reparlera d'ici 20-30 ans...... Ah, il faut aussi que tu t'en gouffres de Poutine!!!!!:) :) :) Envoyé par l'application mobile Forum IC

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@ Patrice Bouvart

Nous en sommes pas là au Québec je vous rassure. Le type de dérapage boboiste existe au Québec mais les dégâts reste limités car leur influence est également limité. Une Leila Lesbet a plus de crédibilité à leurs yeux que la FFQ, vous verrez quand vous serez installé, tâter le pouls des québécois. Leila Lesbet est plus proche d'eux que de la FFQ et pourtant la première est d'origine algérienne alors que les autres sont a majorité des desouches.

Currieux la vie. :cool:

je vie depuis 2011 au Québec car justement il ce passe pas la meme chose que en europe comme des propos raciste envers le pays d'acceuille

au canada je me sent en sécurité et les lois très dur la police est partout et les immigré respect le canada leur pays d'acceuille meme si il y a toujours des extrémiste partout ça reste correct au Québec

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Bonjour tout le monde :)

Simple question:

C'est quoi la différence entre la ténu de la femme musulmane et celle des sœurs de l'église?

Ps: SVP ne le prenais pas mal ( les deux religions)

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Bonjour tout le monde :smile:

Simple question:

C'est quoi la différence entre la ténu de la femme musulmane et celle des sœurs de l'église?

Ps: SVP ne le prenais pas mal ( les deux religions)

Envoyé par l'application mobile Forum IC

Salut,

Les soeurs dans la religion catholique romaine portent maintenant dans la majorité des cas des vêtements civils depuis Vatican 2. De plus, ce costume n'était pas imposé à toutes les femmes mais seulement à celles faisant parties d'un ordre religieux. Ils étaient possible de par le costume de savoir de quel ordre elle faisait partie. En plus elles devaient faire entre autres des voeux de chasteté. Est-ce que la femme musulmane fait des voeux de chasteté donc n'a aucune relation sexulle donc pas d'enfant?

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Je te résume l'affaire Saam:) il ne faut pas que tu sois musulman, sinon que tu le caches bien :smile: que tu t'habille comme eux , que tu penses comme eux sinon tu es un intégriste terroriste!!!! La recette pour leurs plaire, ne pas avoir tes propres valeurs, ne pas avoir d'origine ni de culture propres à toi ou laisser tomber la tienne ancienne de 1500ans pour adopter celle de presque 400ans, enfin tous ça pour dire, laissons les mon frères s'enfoncer dans leurs misères et occupons nous de peupler ce beau pays, on en reparlera d'ici 20-30 ans...... Ah, il faut aussi que tu t'en gouffres de Poutine!!!!! :smile: :smile: :smile: Envoyé par l'application mobile Forum IC

Tiens , tiens, intéressant, en sommes Super Women nous parle du projet européen pour le Québec. :biggrin2: Leila Lesbet aura un futur très sombre et pour les autres ben il seront enfin à leur place, c'est à dire des Dhimmis :biggrin2:

charia+en+Europe.jpg

Modifié par hdelmondo
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Complément d'information sur l'affaire Leila Lesbet

Dans une récente chronique parue dans La Presse, Marie-Claude Lortie nous apprenait que Leïla Lesbet, féministe d'origine algérienne opposée au voile, a été exclue des «tables» de discussion qui ont cours actuellement en vue des prochains états généraux de la Fédération des femmes du Québec (FFQ). «Comportement problématique», lui a écrit la coordonnatrice des états généraux, Alice Lepetit. L'anthropologue Michèle Sirois, dont la position sur le voile est également à l'opposé de celle de la FFQ, a aussi été exclue.
Le comité d'orientation des États généraux de la FFQ a publié une réplique sur son site :
Si certaines ont été refusées, c'est parce que nous avions des doutes sur la capacité de ces personnes à contribuer à la mise en place d'un environnement de travail sain, constructif et autant que possible anti-oppressif. [ ]
Enfin, les décisions prises dans le cadre des États généraux relèvent exclusivement du comité d'orientation. Le conseil d'administration de la FFQ n'a aucun rôle à jouer dans les orientations des États généraux même s'il met son équipe au service du processus.
Les membres du comité d'orientation comprennent Samira Laouni et Leila Bdeir. Mme Laouni se dévoue depuis plusieurs années à donner des leçons de féminisme aux Québécoises.
Samira Laouni a été agente du Congrès islamique canadien, un lobby islamiste réactionnaire qui promeut la charia. Pour Tarek Fatah et Salim Mansur, Mme Laouni est une militante musulmane « radicale ».
Dans le cadre du débat au Québec qui oppose le camp de la laïcité ouverte à celui de la laïcité tout court, Mme Laouni, favorable à la laïcité ouverte, a traité des panélistes de l'autre camp de «cellules cancéreuses qui rongent notre société de l’intérieur », ce à quoi les intéressées ont répondu :
Nous considérons ce discours comme étant haineux. Des « cellules cancéreuses », ça tue. Recourir à cette image est une tactique très révélatrice. Nous considérons qu’il s’agit d’une double stratégie : de marginalisation des voix libérales dans l’islam et de culpabilisation des voix critiques de l’islamisme dans la société majoritaire.

Leila Bdeir a été porte-parole de Présence musulmane, dont le père spirituel est l'islamiste Ramadan enseigne Hassan al-Banna, son grand-père, à ses partisans, sans aucun regard critique. Elle qualifie Al-Banna de "Mussolini de l'islam" : il a pensé le Mouvement des Frères musulmans et le fait d'avoir un islam à la fois réactionnaire et totalitaire. Le Conseil national des femmes d'Égypte a d'ailleurs rejeté, pour cause de discrimination envers les femmes, la constitution proposée par les Frères musulmans au pouvoir en Égypte.
Présence musulmane s'était opposée au projet de loi du Québec interdisant le voile intégral dans la fonction publique et avait critiqué la loi française interdisant le voile intégral dans l'espace public.
On peut penser que la présence de femmes islamistes au sein du comité d'orientation des états généraux de la Fédération des femmes du Québec explique la décision d'exclure Leïla Lesbet et Michèle Sirois. Et il faut s'inquiéter de la participation d'islamistes à un groupe féministe en partie financé par les contribuables. La vision islamiste du féminisme n'est définitivement pas en phase avec les valeurs de la vaste majorité des Québécoises et Québécois.
Ma prédiction ? La FFQ va s’effondrer.
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Je te résume l'affaire Saam:) il ne faut pas que tu sois musulman, sinon que tu le caches bien :smile: que tu t'habille comme eux , que tu penses comme eux sinon tu es un intégriste terroriste!!!! La recette pour leurs plaire, ne pas avoir tes propres valeurs, ne pas avoir d'origine ni de culture propres à toi ou laisser tomber la tienne ancienne de 1500ans pour adopter celle de presque 400ans, enfin tous ça pour dire, laissons les mon frères s'enfoncer dans leurs misères et occupons nous de peupler ce beau pays, on en reparlera d'ici 20-30 ans...... Ah, il faut aussi que tu t'en gouffres de Poutine!!!!! :smile: :smile: :smile: Envoyé par l'application mobile Forum IC

Wow belle vision de son pays d'accueil et avec des pensées comme cela alors on est en droit de se poser des questions! Si tu aimes tant ta culture de 1500 ans pourquoi tu n'y es pas restée et veux-tu nous l'imposer. On dirait la mentalité des découvreurs du continent mais on a évolué depuis. Alors au lieu de planter une croix toi tu imposes le voile et on voit ce que cela a donné dans plusieurs villes du vieux continent qui a une culture et une histoire de plus de 1 500 ans. Tu sais que si tu n'es pas heureuse et bien dans la culture (que tu souhaites changer) de ton pays d'accueil il y a ce qui s'appelle des billets d'avion. Mais dommage il n'y a pas de prêts et bourses comme tu l'expliques souvent et en plus si il y a des enfants cela ne fait pas augmenter le prêt et bourse mais plus le prix des billets d'avion. Tu devrais lire les écrits de Leila Lesbet dont c'est le sujet de ce point.

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Comme je te le disais Saam, d'ici 20-30 ans..... To be continued ..... Envoyé par l'application mobile Forum IC

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