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Québec veut séduire Paris et Barcelone


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Publié le 24 novembre 2012 à 05h00 | Mis à jour le 24 novembre 2012 à 05h00

Recrutement de main-d'oeuvre: Québec veut séduire Paris et Barcelone

La pénurie de machinistes, de mécaniciens et de soudeurs est tellement forte au Québec que les ateliers d'usinage sont forcés d'aller recruter à l'extérieur.

GILBERT LEDUC

Le Soleil

(Québec) Les efforts déployés par la région de Québec pour recruter de la main-d'oeuvre à l'étranger ne sont pas des coups d'épée dans l'eau. Depuis la première opération de séduction à l'international, les entreprises ont attiré 650 travailleurs. Elles parviennent également à les conserver à leur emploi, puisque le taux de rétention des travailleurs embauchés dans le cadre des missions de recrutement à l'étranger frise la barre des 95 %.

Une nouvelle mission - la 12e depuis le printemps 2008 - s'apprête à s'envoler pour l'Europe. Elle s'arrêtera à Barcelone, le 29 novembre, puis à Paris, les 1er et 2 décembre.

Cette fois, 19 entreprises de la région seront du voyage. Parmi elles, Fujitsu, Industrielle Alliance, Desjardins et Supermétal.

«Pour la première fois, il y aura autant d'entreprises du secteur de l'usinage que des technologies de l'information», fait remarquer Line Lagacé, vice-présidente à la croissance des entreprises et à la prospection des investissements étrangers chez Québec International. «La pénurie de machinistes, de mécaniciens et de soudeurs est tellement forte au Québec et les besoins de main-d'oeuvre sont tellement pressants que les ateliers d'usinage sont forcés à aller recruter à l'extérieur.»

Les entreprises de Québec, qui seront accompagnées d'une quinzaine de compagnies de Montréal et de Drummondville, se pointeront en Espagne et en France avec un total de 450 postes à pourvoir, dont le tiers dans le secteur de l'usinage. Sur place, elles rencontreront pas moins de 6700 candidats qui ont été présélectionnés pour passer une entrevue d'embauche. En tout, pas moins de 10 000 personnes se sont inscrites aux Journées du Québec.

C'est la première fois qu'une mission de recrutement s'arrêtera à Barcelone, la capitale de la Catalogne.

Récession

Frappée de plein fouet par la récession et aux prises avec un lourd déficit, l'Espagne affiche un taux de chômage de 25 %. Un jeune espagnol âgé de moins de 25 ans sur deux n'arrive pas à se trouver un gagne-pain.

«Fondamentalement, les Catalans ne sont pas portés à déménager pour aller gagner leur vie. Ils montrent un attachement très fort à leur coin de pays, mais actuellement, en raison des difficultés économiques, il y a une ouverture des autorités pour permettre aux jeunes d'aller vivre des expériences de travail à l'étranger», commente Mme Lagacé.

La France, pour les entreprises québécoises, est devenue une destination incontournable. «Nous y allons deux fois par année», note notre interlocutrice.

Celle-ci a été témoin, au cours des dernières années, d'un engouement de la jeunesse française à vouloir venir vivre une expérience de travail en sol québécois.

Récemment, le correspondant de La Presse Canadienne à Paris rapportait que les médias de l'Hexagone faisaient état d'une «ruée des Français» vers le Québec. Il écrivait que pas moins de 30 000 jeunes âgés de 18 à 35 ans s'étaient mis sur les rangs pour obtenir l'un 6750 visas disponibles dans le cadre du programme Vacances-Travail leur permettant de passer un an au Canada et d'y travailler. Toronto et Vancouver attirent leur lot de jeunes Français, mais c'est le Québec qui constitue la destination la plus convoitée.

Lire Pas un luxe, mais une nécessité p. 46

Fait saillant

Depuis 2008, les missions de recrutement ont permis à la région de Québec d'accueillir 650 travailleurs, soit plus de 1250 nouveaux arrivants incluant conjoints et enfants.

http://www.lapresse....13_article_POS2

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Ce qui est marrant, d'un côté ils annoncent toujours des pénuries dans certains secteurs et crient sur tout les toits qu'ils ont besoin de monde, de l'autre côté, pour avoir un visa, faut se prostituer

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Ce qui est marrant, d'un côté ils annoncent toujours des pénuries dans certains secteurs et crient sur tout les toits qu'ils ont besoin de monde, de l'autre côté, pour avoir un visa, faut se prostituer

Eh oui, les joies de l'administration. On a beau critiquer l'administration Francaise, au Canada c'est guere mieux!

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Un gars recrute avec un permis de travail pourra etre soudeur ou autre car je suppose que c'est la societe qui prend sur elle . Si le meme gars immigre, il ne pourra etre soudeur car il n'aura pas les cartes et les licences pour excercer.

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