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St-Tite 4 médecins sur 5 sont français, dont le membre Equinox


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Immigrer.com a contribué à l'implantation de nouveaux médecins en région, et tout particulièrement celle de St-Tite:

Deux nouveaux médecins au Québec grâce à Immigrer.com et ses membres

Aujourd'hui ce sont 4 des 5 médecins qui sont français !

Extrait du journal local :

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Ils viennent de la région parisienne, de la Savoie et de l'Aquitaine. Le quatuor européen compose 80 % des effectifs médicaux du CLSC de Saint-Tite. Rencontre avec les quatre Français qui ont sauvé le secteur de Mékinac de sa pénurie de médecins.

C'est «par hasard» que le docteur Jean-Paul Lerat s'est retrouvé à Saint-Tite en 2005, après une pratique d'une vingtaine d'années dans la commune de Tombeboeuf à une centaine de kilomètres au sud-est de Bordeaux. «C'est le changement, le goût de faire autre chose» qui l'a poussé à chercher une terre d'exil. Après deux ans de procédures, dont la réussite du même examen que les finissants du cours de médecine québécois, docteur Lerat est arrivé au CLSC pour en devenir... l'unique médecin. Oui, les effectifs étaient alors réduits à néant.

La docteure Karine Petit s'est jointe à lui en 2008. En 2011, le duo s'est multiplié par deux avec l'arrivée des docteurs Cécile Guédes-Marchand et Benoît Marchand-Antonin, un jeune couple du nord-ouest de l'Île-de-France avec qui le docteur Lerat avait d'abord communiqué via un forum de discussions. Il y a un an, après un stage à Alma, le couple arrivait à Saint-Tite avec ses trois jeunes enfants - le bébé avait deux mois à son atterrissage au Québec!

«On ne se voyait plus pratiquer en France», résume Cécile Guédes-Marchand qui, comme son époux, était médecin remplaçante. L'isolement et la trop grande proportion de temps consacré aux tâches administratives par rapport à celui dédié aux patients comptent parmi les facteurs qui ont motivé le couple à regarder ailleurs. D'abord en Europe, puis au Québec, dès que les règles se sont assouplies via l'Arrangement de reconnaissance mutuelle conclue entre la France et le Québec en 2009.

«Le lendemain de la signature de l'accord, j'ai appelé au Collège des médecins du Québec!», raconte le docteur Marchand-Antonin. Son épouse n'a pas partagé son enthousiasme immédiatement, influencée par «toute la mythologie du Québec» et principalement celle concernant l'hiver. «Le Québec, c'était le Grand Nord! Et en France, on avait eu Les Filles de Caleb. Alors j'ai dit à mon entourage: «Vous vous rappelez, Les Filles de Caleb? Saint-Tite? C'est là que je pars», se souvient celle qui n'a pas eu à accoucher dans la neige comme Émilie...!

Moins d'un an plus tard, un quatrième collègue français a joint l'équipe. Après 21 ans en cabinet privé à Chambéry, à 60 km de Grenoble, Jean-Philippe Cohen-Bacry a aussi choisi de tout vendre pour tenter l'aventure québécoise.

Comme c'était le cas pour son collègue Lerat, il pouvait arriver au docteur Cohen-Bacry de voir 70 patients par jour en cabinet et à domicile, notamment pendant des périodes d'épidémie. «Je voulais quitter le système français depuis 2002-2003. On voyait trop de patients en trop peu de temps», indique le docteur Cohen-Bacry qui s'était lassé, aussi, de gérer les exigences de patients qui trouvaient que d'attendre à 10 h pour avoir un rendez-vous demandé à 8 h 30 le matin même était trop long...

Cécile Guédes-Marchand exprime ainsi l'impact de son arrivée dans la communauté mékinoise: «En France, j'avais l'impression d'être un bien de consommation, j'avais l'impression d'être jetable. Ici, quand je suis arrivée, c'était émouvant parce que des gens me disaient combien ils étaient heureux d'avoir un médecin, que c'était comme s'ils avaient gagné à la loterie».

Un rythme différent

Si les pathologies et les traitements sont similaires en France et au Québec, quelques différences sont observables dans la pratique comme telle.

«Pour moi, la différence majeure est que dans la région parisienne...

Source et suite

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