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Patoon

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Moi, ce qui m'énerve sur ce forum ce sont les "je sais tout" qui lisent les messages en diagonale, font des conclusions hâtivent et se permettent de juger sur deux messages. Je parlais dans mon intervention un peu plus haut des régions..... je suis installée à Québec. Mes enfants ont étudié à Jonquière et ne s'y installeraient pas pour tout l'or du monde.

Mais les messages répétés que les québécois sont si gentils et vous feront une place dans leur réseau, j'en ai marre de les entendre car ils sont vraiment faux. Aussi faux que les gens s'habillent en chemises carrotées et qu'on chasse avec arc et flèches dans les réserves. Aussi faux qu'on a de chance de recontrer un orignal au détour d'un chemin et d'un ours sur sa nappe de pique-nique. Aussi faux que tout va bien icitte ......

J'habite un coin de paradis en pleine ville, j'ai refait des études et j'en fait encore mais je ne compte pas sur l'immense coeur des québécois pour avancer dans la vie.

Vous qui venez, vous avancerez seul, et personne ne tiendra la porte pour que vous la passiez, personne ne vous donnera les bons plans pour vous établir, personne ne vous tendra de mouchoir quand vous aurez besoin d'une épaule pour pleurer. Tout simplement parce les européens et les gens de l'Amérique du nord ne partagent pas la même réalité.

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Comme si les européens étaient plus vrais...! C'est n'importe quoi ce que tu dis. Tu es une étrangère au Canada, tu vis les mêmes réalités que les étrangers en Europe. Alors arrête ton discours sur les québecois et si t'es pas contente, personne ne te retient!

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  • Habitués

Comme si les européens étaient plus vrais...! C'est n'importe quoi ce que tu dis. Tu es une étrangère au Canada, tu vis les mêmes réalités que les étrangers en Europe. Alors arrête ton discours sur les québecois et si t'es pas contente, personne ne te retient!

Vero68 n'a jamais dit que les Européens étaient "vrais" sous-entendu que les Québécois seraient "faux". Elle tient ces propos précisément parce qu'elle vit au Québec....ce qui ne me semble pas être ton cas vu tes infos de profil.

Elle n'a jamais dit qu'elle n’était pas contente non plus. Ces propos sont réalistes. Une fois sur place, il faut se débrouiller seul, c'est comme ça!

Modifié par Blueberry
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Bonjour à tous les membres de ce forum !

Je vais poster dans ce topic mon expérience et mes questionnements, je pense que c'est celui qui correspond le plus à ma situation actuelle.

Je suis française, en résidence permanente à Montréal depuis maintenant 3 ans.

Je suis venue m'installer ici avec mon conjoint, français lui aussi mais disposant aussi de la citoyenneté canadienne pour avoir vécu plusieurs années au Québec quand il était enfant. Il m'a parrainée pour que j'obtienne le statut de résidente permanente et je dois dire que la procédure a vraiment été simple et efficace ! (Dépôt du dossier en mars 2009, résidence obtenue en octobre suivant !).

Mon copain s'est installé en juin 2009 à Montréal, je l'ai accompagnée en touriste, faisant des allers-retours en France le temps d'obtenir mon statut, mais comme je le disais, cela a été très vite.

Nos motivations pour nous expatrier ? Nous n'avions plus le feeling en France, nous nous sentions comme en bout de course, professionnellement, et puis envie de partir ensemble ailleurs. Le Canada et le Québec, ça nous a semblé correspondre à nos attentes : mon copain avait envie de retrouver quelque chose dont il avait de vagues souvenirs (il y avait vécu de l'âge de 1 à 7 ans), il n'y avait pas le barrage de la langue, les formalités étaient simples dans notre cas. Même si la culture québécoise est différente de la culture française, il y a quand même une parenté. Il nous semblait qu'il y avait juste assez de différences pour nous dépayser, et juste assez de points communs pour ne pas se sentir perdus. Je pense toujours que c'est le cas.

Aussitôt arrivée, j'ai trouvé très facilement un emploi me permettant de payer loyer et factures, et de vivre. Nous étions 2, trouver un appartement a aussi été facile, bref tout a marché comme sur des roulettes.

Sur un plan personnel cependant, dont je ne ferai pas étalage ici, notre histoire de couple a été malmenée (eh oui, cela arrive !). Nous nous sommes séparés il y a un an, il est rentré en France et depuis, je suis seule ici à Montréal.

En deux ans, je n'ai pas vraiment réussi à me faire des amis.

J'ai d'abord travaillé dans un magasin de décoration, emploi que j'ai quitté pour voyager avec mon ex-conjoint. Au retour de ce voyage, j'ai immédiatement retrouvé un emploi dans un autre magasin de décoration. Puis il y a eu la séparation, et puis il y a 1 mois et demi, j'ai été congédiée de mon emploi (incompatibilité d'humeur avec mon employeur qui n'avait rien à reprocher à mon travail mais qui me trouvait le caractère trop enjoué ! Oui, c'est possible, je l'ai vécu, mais c'est un autre débat qui n'a rien à voir avec le topic !).

Je n'ai pas vraiment vécu ce congédiement comme un drame, je ne suis pour l'instant pas en danger financièrement, et ce travail ne m'intéressait que très moyennement, j'envisageais d'ailleurs de le quitter pour reprendre contact avec mon "vrai" métier, celui de comédienne que j'exerçais en France.

Cependant, il faut bien le dire, se retrouver du jour au lendemain et sans préavis, sans travail, ayant déjà dû faire le deuil d'une vie à deux, et sans relations, ... oui, voilà, ce n'est pas facile !

Pendant les 2 premières années de notre installation à Montréal, nous avons bien entendu fait connaissance avec des gens ! Mais pas tant que ça, finalement. Il faut dire que les difficultés naissantes dans notre couple, qui ont amené à la séparation, canalisaient pas mal mon énergie. De plus, mon conjoint ne s'est pas bien fait aux différences culturelles et d'ailleurs, il est retourné en France ! Lui, travaillant à la maison, s'est plutôt renfermé. Moi, travaillant de longues journées à l'extérieur, je souhaitais rentrer le retrouver (d'autant, vous l'avez compris, que nous essayions tout de même de sauver notre histoire !).

Mais nous avions tout de même des relations amicales. Des relations amicales communes, et il avait ses "potes" et j'avais certains collègues avec qui je m'entendais bien et que je voyais un peu en dehors du boulot.

Cependant, nos relations amicales communes étaient : un cousin de mon conjoint, une amie française (qui elle aussi est retournée en France) et une amie des parents de mon conjoint quand ils vivaient à Montréal. Cette dernière est donc la seule personne que je vois de temps à autre depuis le départ de mon copain.

J'en viens à l'objet de ce topic : aujourd'hui, j'ai la sensation d'un désert immense ! Et je ne sais pas où me tourner !

Plus de copain, plus d'amis, plus de travail (j'en cherche, mais curieusement, c'est moins facile d'en trouver qu'à mon arrivée !), ma famille à 5500 km, mes amis de France... sont en France, et sont finalement peu nombreux (on découvre en partant vivre à l'étranger que beaucoup ne répondent plus à vos messages... eh oui ! d'une certaine façon, vous les avez abandonnés... !).

Alors, la question se pose, et d'ailleurs m'est régulièrement posée : pourquoi ne pas retourner en France ?

Le premier à me l'avoir posée, cette foutue question, c'est mon ex-conjoint : quand il m'a annoncé qu'il retournait vivre en France (nous étions déjà séparés), il m'a dit que si c'était moi qui avais choisi de repartir, il n'aurait pas pu rester seul à Montréal. Mais nous avons vu qu'il ne s'était pas du tout adapté aux "Québécois"...

Ensuite, TOUT LE MONDE m'a posé la question : mes parents (qui s'en réjouiraient tellement, c'est sûr !), la famille de mon ex, toutes mes connaissances ici (collègues et employeurs à l'époque où j'en avais), amis (ceux qui me restent en France, c'est-à-dire 2 ou 3), connaissances en France que je croise sur les réseaux sociaux, TOUT LE MONDE s'étonne que je ne prenne pas la route à l'envers !

La seule personne à ne pas réellement me poser la question, c'est... moi !, mais pas tant par conviction que par... incapacité à me la poser ! Et puis peut-être aussi en connaissance plus lucide de ce que représente comme énergie et comme projection une telle décision : quitter le lieu où l'on vit, certes un peu incertain, pour un ailleurs qui finalement est beaucoup plus incertain, quand bien même il s'agit du lieu d'où l'on vient.

Ici, je n'ai pas grand-chose : mais j'ai un logement, et pour l'instant, je bénéficie de l'assurance-emploi pour quelques mois, donc j'ai la couverture sociale. Quelle situation merveilleuse, me direz-vous ! Oui, je sais. Mais quand on a à peu près tout perdu en l'espace de quelques mois... ça compte un peu, et c'est déjà ça !

Retourner en France, signifie : disposer de la somme nécessaire au retour (bon, j'ai de minuscules économies qui devraient me permettre de prendre un billet d'avion et vivoter peut-être un mois), mais une fois en France, il faut trouver un logement, pour trouver un logement il faut avoir trouvé un emploi, et on ne trouve pas un emploi en France, ne serait-ce que de dépannage, comme on en trouve ici. Donc, finalement, concrètement, la question ne se pose même pas !

Reste l'aspect affectif des choses : la solitude quasi absolue, la sensation d'être vraiment au bord de la société et prête à tomber dans un no man's land. Pour moi, le problème n'est pas tellement que cela m'arrive au Québec ou en France, je ne me sens aujourd'hui plus appartenir à la société française (j'y ai perdu mes repères et n'y trouvais déjà pas tellement ma place avant de la quitter), ni appartenir à la société québécoise ; 3 ans et les circonstances de mon séjour ici n'ont pas encore suffi, si tant est qu'un jour... car, et c'est bien normal, ma "francitude", mon "étrangeté", pour n'importe quel Québécois, se font sentir au premier abord, bien sûr ! J'ai un accent différent, mon éducation, mes références sont encore différentes de celles des Québécois, même si depuis des mois je me plonge dans la littérature, le cinéma, le théâtre... la bouffe du Québec ! Il n'empêche, je SUIS différente ! Je n'ai pas de problème à accepter cette différence et même, elle ne me dérange pas en soi.

Mon objectif : utiliser cette différence pour trouver ma place. Ce n'est pas si simple.

Ainsi, je souhaite retourner à mon métier de comédienne. S'il y a bien un endroit où mes références ne sont pas évocatrices, c'est là ! Oui, tout le monde ici connaît Molière... mais... ne connaît QUE Molière, comme dramaturge français ! (J'exagère beaucoup, mais ça tient quand même de ça). Et qui va monter Molière en 2012 à Montréal ? Tous les auteurs contemporains que j'ai joués en France, les compagnies, les metteurs en scène (même renommés en France) n'évoquent "a-rien" pour les Québécois !

Un exemple : j'ai récemment suivi une formation avec une metteure en scène renommée du Québec. Nous travaillions sur Andromaque de Racine. Elle a fait remarquer aux autres participants comme c'était "facile" pour moi de dire les vers raciniens, comme si tout le monde en France parlait en alexandrins classiques ! Comme si cela ne représentait pas pour moi, comme pour les comédiens québécois, un vrai travail d'apprivoisement de la diction et de la respiration ! Dans ce domaine, comme dans beaucoup de domaines, les Français sont parfois perçus comme d'emblée favorisés, de manière innée et donc pas par le si mérite, valeur "nord-américaine" s'il en est, et on a tendance à oublier que ça ne nous tombe pas tout cuit dans le bec si on a une qualité d'expression au-dessus de la moyenne, et qu'en France non plus, tout le monde ne parle pas "Racine dans le texte"...! Donc, mes particularités, jusqu'à présent, me semblent être plus des handicaps que des atouts...

Ce que je veux dire, c'est que mon problème, à l'heure actuelle, c'est qu'un retour en France, c'est la précarité absolue, et rester au Québec, c'est... le vide absolu ! Aucune réponse à mes candidatures (et pas seulement dans le spectacle), aucun entourage social et affectif...

Voilà, je suis perdue.

Je ne sais pas ce que mon intervention va provoquer comme réactions, mais je suis intéressée de vous lire. Comme j'ai lu avec application la totalité de vos interventions sur ce topic, retenant quelques phrases glanées ici et là (désolée, j'ai noté les phrases et pas leurs auteurs, je m'en excuse auprès d'eux) :

"Essaye de ne plus vivre comme un [belge] au Canada mais adopte le mode de vie des québécois, même si ça sera dur au début."

Je vous assure que j'essaie autant que je le peux !

"Peut-être que des vacances au pays vous aideront à voir plus clair et vous feront certainement le plus grand bien."

J'ai passé 3 semaines en France en août/septembre... je ne vois plus ma place là-bas, pour toutes les raisons déjà citées.

"On idéalise vite notre pays de naissance une fois qu'on n'y vit plus. On oublie ce qui nous a fait fuir, et on ne voit que les défauts du Québec..."

J'aime la France... en vacances ! C'est un beau pays. Mais j'ai tant à découvrir ici !

"Si tu as un coup de blues, fais comme moi : direction la SAQ et achète une Duvel et une Orval, que tu te siffles en écoutant un peu de Arno sur youtube..."

J'ai goûté des bières de brasseries québécoises... effectivement délicieuses. Mais je ne suis pas très portée sur la bouteille en solo ! Et puis, je ne suis pas en manque de la culture française. En revanche, je suis devenue très "amie" avec Elvis Presley depuis quelques semaines, c'est lui qui me tient compagnie ! ;-) Allez-vous me conseiller de déménager à Memphis ? ;-)

"Essayez une autre ville. C'est différent d'un endroit à l'autre. Québec par exemple."

Dans mon cas, est-ce que ce ne serait pas me heurter, à 300 km d'ici, aux mêmes difficultés ? Je peux toujours envoyer mon CV à Robert Lepage !!! ;-)

"Ils ne sont pas méchants les Québécois, ils ne vont pas vous mordre, alors ouvrez vous un peu à eux."

Je ne demande pas mieux... mais ils sont trrrrrrrrès occupés ceux que je croise...

Merci de m'avoir lue, déjà.

Et au plaisir de vous lire, à mon tour !

swh

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  • Habitués

Oh la la ! Quel pavé! Effectivement ... Si vous parlez comme vous écrivez ... :biggrin2: . Je ne sais ce que vous attendez de nous. Un avis ou un conseil? On a l'impression que vous idéalisez votre avenir. ( je veux reprendre mon "vrai" métier, celui de comédienne que j'exerçais en France.) C'est très bien, mais il faudrait peut-être garder un peu les pieds sur terre. On vous connait en France? Si non, comment voulez-vous percer ici? Qu'avez-vous aujourd'hui réellement. Un chômage de quelques mois? Et vous pensez que ça va suffire pour faire la liaison financière en attendant de devenir star au Québec? Savez-vous que c'est la crise partout? ) Plus sérieusement, je pense qu'il vaudrait mieux trouver une vraie job qui assure le quotidien et réfléchir tout doucement à la façon dont vous allez essayer d'amorcer une carrière. 2ème point pour faire des connaissances? Rien de tel que le bénévolat. Bientôt arrive la période des fêtes. Travailler pour nez rouge, ça vous dirait pas? Vous joindriez le (très) utile à l'agréable.

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  • Habitués

Échec !!

Trop lourd trop compliqué, trop alambiqué, vie de couple en lambeaux....

Retournez en France, parmi vos amis et votre famille, au Québec vous allez vous cramer.

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Bonjour Cherrybee,

Alors, déjà, si vous ne m'avez pas lue trop en diagonale pour me répondre si vite, vous aurez remarqué que d'une part, je ne cherche pas uniquement à travailler en tant que comédienne, mon vrai métier (oui, sans guillemets, car je l'ai appris pendant plusieurs années et exercé également pendant 15 ans... et non, être une star, n'est pas mon but, mais j'en vivais et je payais mes factures...), auquel je n'ai pas renoncé bien qu'ayant travaillé dans d'autres domaines aussi, et notamment depuis que je suis ici.

Je n'ai jamais prétendu "percer" ici en quelques mois (je souhaite juste travailler dans ma partie, comme tout un chacun, et je pose des jalons pour cela, puisque l'Union des Artistes a reconnu mon expérience) ni épuiser à tout prix mes droits à l'assurance-chômage puisque je suis activement à la recherche d'un emploi.

Et quand bien même, ce n'est pas de l'argent volé, j'ai cotisé pour y avoir droit et je serais toujours en poste si mon employeur n'avait pas mis un terme à mon contrat sans préavis et sans motif valable (ce qui est possible ici au Québec). Heureusement qu'en plus, je ne me retrouve pas à la rue !

Donc, malgré mon métier (qui semble à tort illusoire à certains qui ne se rendent pas compte que l'art a une fonction dans la société), mes pieds sont posés sur terre.

Et une "vraie job", c'est quoi pour vous ? Enfin, le débat n'est pas là, me semble-t-il... Mais c'est un peu désagréable de faire l'objet de railleries de ce genre de la part de quelqu'un qui cite Saint-Exupéry : "Fais de ta vie un rêve et de ce rêve une réalité". Vous faites quoi dans la vie, au passage ? (Cette question n'attend pas de réponse !).

J'expliquais juste ma situation et effectivement, j'ai besoin de conseils et d'idées car je suis, comme je le disais, perdue. Et seule, me relevant d'une année difficile, donc manquant en ce moment de suggestions.

Je prends note de votre idée de bénévolat pour le temps des fêtes. C'est effectivement une bonne idée qui m'avait échappé.

Merci pour la suggestion, et d'avoir pris le temps, malgré la futilité de ma demande, d'y avoir répondu. C'est aussi de l'entraide, ça !

swh

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Échec !!

Trop lourd trop compliqué, trop alambiqué, vie de couple en lambeaux....

Retournez en France, parmi vos amis et votre famille, au Québec vous allez vous cramer.

Eh bien ! en voilà des encouragements !

Il vaut mieux donc retourner en France où tout est à refaire et y vivre sous les ponts que continuer à tenter sa chance ici où j'ai un toit ? C'est votre analyse ?

Ma vie de couple n'est pas en lambeaux, elle fait partie du passé. C'est une affaire réglée.

Vous pensez donc que seule au Québec, c'est moins jouable que seule en France ? (Ce ne sont ni mes parents ni ce qu'il me reste d'amis qui vont m'y faire vivre, cependant ! N'ayons pas trop d'illusion là-dessus !).

Bon, je prends note.

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2ème point pour faire des connaissances? Rien de tel que le bénévolat. Bientôt arrive la période des fêtes. Travailler pour nez rouge, ça vous dirait pas? Vous joindriez le (très) utile à l'agréable.

Voilà, les bonnes idées sont toujours à suivre : je viens de remplir le formulaire d'inscription OpérationNezRouge et je l'envoie dès demain !

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Ce bilan d'immigration fait froid dans le dos.

J'ai vécu 3 ans à Montréal pour ensuite prendre le chemin du retour, et malgré des difficultés pour me réadapter à la France, tout va plutôt bien maintenant.

J'ai beaucoup aimé vivre au Québec, mais il est certain que l'on peut se sentir un peu "perdu" et très très seul, surtout lorsque l'on y rencontre des difficultés. Tu peux essayer de "rebondir" au Québec, mais si ta situation ne s'améliore pas ou que la sensation de vide s'accroit, je te conseillerais d'envisager un retour en France.

Rester seule est dur, et même si rentrer dans ton pays natal équivaut à immigrer une nouvelle fois, cela peut redonner un peu de sens à ta vie.

En tout cas, bon courage et je te souhaite de trouver ce qu'il te faut au Québec.

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Ce bilan d'immigration fait froid dans le dos.

Je ne pense pas que seule l'immigration soit en cause, dans mon cas... C'est la situation qui est un peu difficile, mais ici ou en France, ça ne me semble pas tellement différent. Où que l'on se trouve, les difficultés que j'ai traversées sont difficiles à vivre, et j'ai le sentiment que le fait d'être isolée me permet davantage de faire le clair sur mes réelles aspirations. Je ne perds donc pas courage, encore, même si pour l'instant, je me sens effectivement un peu perdue.

Rebondir ici ne me semble pas plus problématique que d'organiser un retour en France avec un gros point d'interrogation derrière. D'autant qu'il me semble que je n'ai pas fait le tour des possibilités ici.

En tout cas, bon courage et je te souhaite de trouver ce qu'il te faut au Québec.

Merci beaucoup ! J'y travaille !

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  • Habitués

Avec intérêt j'ai lu ton récit, swh.

Je me trompe peut-être, mais il me semble que le problème n'ait que peu à voir avec Montréal et le Québec, mais plutôt avec une peine sentimentale et le manque d'entourage. Le boulot, je ne le perçois pas comme quelque chose de négatif non plus, car avec le moral tu en retrouverais facilement... même si le métier de comédien est cruel: beaucoup d'appelés, peu d'élus.

Comme je l'expliquais au début de ce fil, j'ai aussi eu un doute un jour, après trois ans au Québec, et je suis rentré en Belgique, pour un remplacement de congé de maternité.La réalité m'a sauté aux yeux: moi aussi j'avais quitté un endroit où je ne me sentais pas vraiment intégré, et quand j'y suis retourné, j'ai compris que le Québec me correspondait mieux.

Tu sais, ce que tu vis pourrait très bien arrivé à un(e) Québécois(e) aussi. Quand on est en couple, on a tendance à s'éloigner des amis, qui eux aussi ont leur vie. Se retrouver seul du jour au lendemain, ce n'est pas facile, peu importe où on vit. Bon, c'est certain que la présence de la poignée d'amis (les vrais sont rares, on s'en rend compte en émigrant tu as raison) et de la famille peut aider, mais en bout de ligne cela reste pareil. Quelqu'un te conseillait de faire du bénévolat, c'est une excellente idée. Je connais des gens ici, au Québec, des "souchiens", qui sont beaux et sympas mais qui ne trouvent pas de conjoint(e)s. Ce n'est pas tellement facile de trouver une fois un certain âge. Cruiser dans les bars, ce n'est pas l'idéal... Alors, le bénévolat ou les activités, c'est super. Tiens, une idée, prends des leçons de danse ! Un classique ça. J'avais un ami qui était célibataire en Belgique, quand je suis rentré pour le congé de maternité. Il avait souffert, mais avait repris le taureau par les cornes: il suivait des cours de danse, des cours de cuisine, faisait des soupers-rencontres... Bref, il faisait n'importe quoi pour rencontrer des femmes, et cela n'a pas pris longtemps. Son problème: une fois en couple, il ne donne quasi plus de nouvelles, alors quand il se retrouve seul, il est un peu comme toi: esseulé. Prends le taureau par les cornes et sors pour rencontrer du monde. C'est certain que les chances qu'un Apollon sonne à ta porte sont faibles...

Bref, je ne vois rien de catastrophique dans ton récit, si ce n'est qu'il faut sortir de ta relation précédente et sortir rencontrer du monde. Aussi, ne t'en fais pas pour la "différence". Bon, je suis ici depuis plus de dix ans, mais moi je ne vois plus de différence entre moi et un Québécois, alors ils ne me voient plus comme différent, si ce n'est mon accent... et quand on me parle du genre: "tu te souviens de XYZ à la TV quand on était jeunes". Là, ils me perdent... Mais si tu cesses de te penser différente, on dirait que les autres aussi arrête de te percevoir comme tel.

Je tiens à préciser une chose: la phrase avec la Duvel et l'Orval que tu as citée est de moi. Je ne conseillais pas à notre ami de se saouler, mais plutôt de déguster un ou deux bières belges en écoutant de la musique belge sur youtube. Ou de ressortir un bon vieux "C'est arrivé près de chez vous", ou un vieux Depardieu, ou encore un "L'Embrouille". Je me suis refait une petite cinémathèque ici, avec Don Camillo, Bourvil, de Funès, etc. Tu sais, les films qui passaient cinq fois par année en France, de préférence le dimanche soir, et qui sont inconnus ici. Quand j'ai la belgitude, ou la francitude (cinématographique surtout), je m'arrange pour que ça passe.

Quelle que soit ta décision, je te souhaite une bonne continuation, et si j'étais toi, je me donnerais encore une chance ici, car je ne te sens pas avoir envie de rentrer en France... À ce sujet, moi aussi j'adore la Belgique, en vacances. J'y vois les choses tout à fait différemment. Mais y revivre ? Peut-être, mais je ne voudrais plus y retravailler, non merci !

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Merci, Mark-Beaubien, mille fois merci ! Je crois que tu cernes très bien ma situation, en effet !

Et ton message m'a fait le plus grand bien !

Les cours de danse, c'est une excellente idée qui m'était déjà passée par la tête !

Mon "problème" (je le mets désormais entre guillemets) est effectivement un passage à vide, comme une fin de convalescence avec la nécessité de me remettre en route, et pas tant des difficultés d'intégration.

D'ailleurs, la perspective de me remettre en mouvement à un moment donné ne m'a jamais vraiment quittée, et les encouragements et suggestions que je viens trouver ici me donnent les pistes que je n'arrivais plus à re-convoquer !

Il s'agit simplement, je pense, d'une deuxième phase de ma présence sur le sol québécois, et je ne me vois effectivement pas lâcher ce qui est déjà amorcé. Bientôt, je pourrai demander la citoyenneté canadienne.

En me relisant, j'ai bien vu que je ne répondais pas correctement à ta phrase sur la Duval et l'Orval... Pour y répondre sans contresens, il m'arrive aussi de regarder un bon film de Bertrand Blier, et même un petit Lelouch de temps en temps ! Et puis Kaamelott ! Et je m'offre de temps à autre une portion de vrai comté du Jura !

Concernant ma situation affective, là encore, je dirais même plutôt que je vois comme une chance le fait d'être éloignée de mes repères passés. Je suis prête pour un redémarrage, c'étaient d'idées dont je manquais. pour rencontrer du monde, comme tu le dis !

Encore merci et au plaisir de prochaines lectures !

swh

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  • Habitués

Attention, qu'on remette bien les choses en place. Avez-vous demandé notre avis ou bien préférez-vous nous raconter votre vie, auquel cas, nous n'aurions bien évidemment rien à dire.

Bonjour Cherrybee,

Alors, déjà, si vous ne m'avez pas lue trop en diagonale pour me répondre si vite, vous aurez remarqué que d'une part, je ne cherche pas uniquement à travailler en tant que comédienne, mon vrai métier

Veuillez m'excuser si j'ai mal compris, mais il me semblait bien avoir lu à travers les mots " ce travail ne m'intéressait que très moyennement, j'envisageais d'ailleurs de le quitter pour reprendre contact avec mon "vrai" métier, celui de comédienne que j'exerçais en France." Ça me semblait assez clair.

Je n'ai jamais prétendu "percer" ici en quelques mois (je souhaite juste travailler dans ma partie, comme tout un chacun, et je pose des jalons pour cela, puisque l'Union des Artistes a reconnu mon expérience) ni épuiser à tout prix mes droits à l'assurance-chômage puisque je suis activement à la recherche d'un emploi.

Et quand bien même, ce n'est pas de l'argent volé, j'ai cotisé pour y avoir droit et je serais toujours en poste si mon employeur n'avait pas mis un terme à mon contrat sans préavis et sans motif valable (ce qui est possible ici au Québec). Heureusement qu'en plus, je ne me retrouve pas à la rue !

Il n'a jamais été question de porter un jugement quelconque sur votre chômage. Oui, vous y avez droit. Mais pour avoir connu aussi la situation de près, je sais parfaitement qu'un chômage, c'est 1 an et pas plus et que les sommes accordées ne sont pas mirobolantes. D'autant que, si en reprenant le travail on réalise un salaire de plus de 50 000 $/an, il faut rembourser. Pas une situation des plus confortables quand on veut se faire connaître dans un marché étranger fermé qui a ses codes et ses valeurs.

Je n'ai jamais prétendu "percer" ici en quelques mois (je souhaite juste travailler dans ma partie, comme tout un chacun, et je pose des jalons pour cela, puisque l'Union des Artistes a reconnu mon expérience)

Mais c'est un peu désagréable de faire l'objet de railleries de ce genre de la part de quelqu'un qui cite Saint-Exupéry : "Fais de ta vie un rêve et de ce rêve une réalité". Vous faites quoi dans la vie, au passage ? (Cette question n'attend pas de réponse !).

J'ai eu aussi une tante qui était comédienne à Paris. Elle a tourné dans plusieurs films ... Elle croyait en son destin et rien n'était jamais assez beau pour elle. Quand je suis partie en 2006, elle vivait dans un petit 3 pièces d'une tour à Martigues. Toute sa vie, elle a attendu que la chance tourne...

Pourquoi cette citation? Je vais vous le dire. En arrivant de France, tout ce dont je rêvais, c'était un travail et un toit à moi sur la tête, deux choses que je n'aurais jamais eues si j'étais restée et que j'ai eues très rapidement en arrivant ici. Vous voyez que nous sommes quand même aux antipodes. :smile:

Je prends note de votre idée de bénévolat pour le temps des fêtes. C'est effectivement une bonne idée qui m'avait échappé.

Merci pour la suggestion, et d'avoir pris le temps, malgré la futilité de ma demande, d'y avoir répondu. C'est aussi de l'entraide, ça !

Il n'y a pas de demande futile. Je vous ai répondu ce qu'on répond à tout immigrant qui arrive. À savoir qu'il ne retrouvera pas immédiatement le niveau professionnel et salarial qu'il avait en France, qu'il faut accepter de recommencer au bas de l'échelle, qu'il faut faire preuve de modestie et d'humilité pour apprivoiser un pays dont la culture est tout à fait différente ...

Je vous souhaite de belles soirées de bénévolat au temps des fêtes. Peut-être nous croiserons-nous et reconnaîtrons-nous derrière notre nez rouge, qui sait . :smile:

Modifié par Cherrybee
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Voilà qui fait plaisir swh,quelques paragraphes de lecture et tu reprends goût à l'envie de vivre,nickel! :biggrin2:

Il te faut juste un regard neuf sur ta propre vie loin de "chez toi" et,crois moi sur parole,le rebond se fera tout seul.

Je suis passé par là en Guyane il y a quelques mois,mais après réflexion,faut régler ses désordres internes avant de regarder ailleurs (l'herbe est toujours plus verte dans le pâturage voisin...) et ainsi on peut mieux se recentrer sur la place qui nous est offerte d'occuper à l'endroit où l'on vit?

Ensuite tu peux aisément prendre le parti de redémarrer autre chose ailleurs avec une plus grande facilité.

Oublie ton ex et ta famille,maintenant fais du Québec ton "chez toi" :dingue2toi: et les autochtones feront de toi une des leurs. :sorcerer:

Kenavo!

Modifié par BREIZHOU
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Attention, qu'on remette bien les choses en place. Avez-vous demandé notre avis ou bien préférez-vous nous raconter votre vie, auquel cas, nous n'aurions bien évidemment rien à dire.

Je vous ai expliqué ma situation pour que vous compreniez le point où j'en étais, ce forum est rempli de témoignages tout aussi détaillés que le mien, dans lesquels une tranche de vie est relatée... L'avis et les conseils que je souhaite trouver ici portent davantage sur le thème du topic (Partir ou rester), mes souhaits (chercher du travail dans ma branche tout en trouvant le moyen de vivre de façon autonome) étant les mêmes ici ou de retour en France. Je n'attendais effectivement pas que l'on m'explique à quel point le métier qui est le mien est difficile à exercer, c'est une réalité que je connais depuis longtemps et qui ne m'effraie pas plus que cela, sans quoi je pense que j'aurais abandonné l'idée. C'est pour cela que les commentaires portant sur la crise et les vraies activités professionnelles me semblent superflus, voire déplacés et un tantinet moralistes.

Veuillez m'excuser si j'ai mal compris, mais il me semblait bien avoir lu à travers les mots " ce travail ne m'intéressait que très moyennement, j'envisageais d'ailleurs de le quitter pour reprendre contact avec mon "vrai" métier, celui de comédienne que j'exerçais en France." Ça me semblait assez clair.

Qu'aviez-vous lu au juste ? Ce que je disais : "j'envisageais de le quitter" ne signifie pas que ma décision était prise, je pensais effectivement à quitter ce job quand j'aurais des propositions plus en harmonie avec mes aspirations. Là encore, c'est un processus qui me semble normal d'entamer des recherches sans tout plaquer d'un coup ! Je n'ai jamais dit que je me mettrais volontairement dans une situation difficile pour suivre une illusion !

Il n'a jamais été question de porter un jugement quelconque sur votre chômage. Oui, vous y avez droit. Mais pour avoir connu aussi la situation de près, je sais parfaitement qu'un chômage, c'est 1 an et pas plus et que les sommes accordées ne sont pas mirobolantes. D'autant que, si en reprenant le travail on réalise un salaire de plus de 50 000 $/an, il faut rembourser. Pas une situation des plus confortables quand on veut se faire connaître dans un marché étranger fermé qui a ses codes et ses valeurs.

Vous orientez beaucoup vos réponses sur le plan du travail, alors que mes questionnements, encore une fois, portent davantage sur les moyens de sortir de l'isolement suite à une succession d'événements plus ou moins fâcheux de ma vie personnelle, qui m'amènent à me sentir dans un certain flottement. Je pense que vous vous faites votre idée d'après des valeurs que nous ne partageons pas forcément. Vivre de mon métier ne signifie pas gagner un max de pognon mais m'épanouir en tant que personne qui vit la vie de son choix (vous savez, Saint-Ex...). Vous rêviez d'un toit à vous et d'un travail, parfait. Je rêve de continuer à vivre avec passion, dans l'échange avec des personnes qui partagent mes intérêts et avec qui je peux accomplir des projets en lesquels je crois, quitte à sacrifier un peu de confort matériel et de sécurité. Ce qui compte pour moi, c'est la rencontre humaine, avec un peu de profondeur. Ce n'est pas la notoriété qui ferait mon bonheur. Vous voyez qu'on est loin du star système. Et le toit sur la tête, en plus, je l'ai ! Je sais qu'ici comme en France, il existe des opportunités pour moi et que cela demande de faire des recherches et que ça prend un peu de temps. Je sais tout cela. Quant à "recommencer au bas de l'échelle", "faire preuve de modestie et d'humilité", je ne vois pas en quoi travailler pendant 3 ans dans un secteur d'activité différent de son métier d'origine (pas forcément au bas de l'échelle, du reste, en fonctions de ses capacités, ça marche aussi !) serait le signe du contraire. Cependant, l'occasion m'a été donnée plus vite que prévu de penser de manière plus cruciale à la possibilité de poursuivre mon projet. C'est le désarroi d'être confrontée à cette réalité sans bénéficier d'un entourage affectif solide qui m'a poussée à écrire ici, parce que je sentais que je butais sur cette sensation d'isolement. Ce ne sont pas des doutes sur mes projets que j'ai exposés ici, si vous me lisez correctement.

Je vous ai répondu sur ces points parce que j'ai senti dans vos propos un agacement sur la longueur de mon message initial et une idée erronée sur le bilan que je fais aujourd'hui sur mon parcours ici au Québec.

Mais je pense qu'il n'est pas nécessaire d'épiloguer davantage sur ces sujets qui ne correspondent pas au topic.

Ce qui ressort de positif et cadre avec ma demande, c'est qu'effectivement, le bénévolat est un moyen largement répandu (et très valorisé) ici au Québec, que noyée dans mes questionnements, j'avais "zappé" ça, et que l'idée est bonne. Quant à partir ou rester... eh bien rester et essayer me semble plus approprié !

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  • Habitués

Je vous ai répondu sur ces points parce que j'ai senti dans vos propos un agacement sur la longueur de mon message initial et une idée erronée sur le bilan que je fais aujourd'hui sur mon parcours ici au Québec.

Mais je pense qu'il n'est pas nécessaire d'épiloguer davantage sur ces sujets qui ne correspondent pas au topic.

Ne vous inquiétez pas, rien ne m'agace dans un monde virtuel. Je sais le garder à sa place et vivre une vraie vie par ailleurs, entourée d'amis chaleureux. Vous voyez qu'on a quand même des valeurs communes :)

Quant à partir ou rester... eh bien rester et essayer me semble plus approprié !

Ben voilà! Vous y voyez un peu plus clair ! :) . Et en cela, je vous approuve tout à fait :good:

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Comme si les européens étaient plus vrais...! C'est n'importe quoi ce que tu dis. Tu es une étrangère au Canada, tu vis les mêmes réalités que les étrangers en Europe. Alors arrête ton discours sur les québecois et si t'es pas contente, personne ne te retient!

Vero68 n'a jamais dit que les Européens étaient "vrais" sous-entendu que les Québécois seraient "faux". Elle tient ces propos précisément parce qu'elle vit au Québec....ce qui ne me semble pas être ton cas vu tes infos de profil.

Elle n'a jamais dit qu'elle nétait pas contente non plus. Ces propos sont réalistes. Une fois sur place, il faut se débrouiller seul, c'est comme ça!

Il faut se débrouiller seul comme partout donc aussi bien en Europe qu'au Canada. Je ne vis peut être pas encore au Canada mais j'y suis allée plusieurs fois et je connais pas mal de monde là-bas. Et ce que Vero68 décrit ne m'étonne guère car cette situation qu'elle décrit est précisément ce que nous vivons nous afroeuropéens (pour européens d'origine africaine) en Europe.

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  • 2 weeks later...
  • Habitués

Si je peux te donner mon avis sans avoir vécu ce que tu ressens.

Nous sommes allés en 2007-2008 pendant 1 an à Montréal, car le système Français, nos emplois, les gens, bref tout nous insupporter, envie de changement. Nous faisons nos 1 an, tout se passe bien. On oublie un peu ce système qui nous a tant déplu, on aurait souhaité rester plus longtemps, mais en PVT nous ne pouvions pas. Et le retour a été dur, très dur, le système Français n'a pas pu changer certes en 1 an, mais on se rend compte qu'il ne changera jamais, que c'est la galère partout, que les évolutions au niveau emploi c'est une catastrophe, bref je la fait courte, mais 3 ans après être revenu, et bien on lance la residence permanente pour repartir au Canada, car ce qui nous a fait partir une première fois, nous fait repartir une deuxième fois. Et tu risques de vivre la même chose. Les 3 premiers mois tu seras content de retrouver tes repères, et ensuite ce qui t'ennuyer va reprendre le dessus. Je te parle en connaissance de cause.

Ce mal que tu redescends, beaucoup le ressente, mais la plus part du temps ils rentrent car leur famille leur manque, toi c'est différent, c'est surement tes anciennes habitudes qui te manquent. Peut etre que comme disent les autres, ton intégration n'est pas encore complète. Le choc des cultures n'est pas evident, il faut savoir se donner le temps et la chance. Et les grandes decisions sont toujours dures à prendre.

Le seul soucis pour toi réellement, c'est que ta femme et tes enfants t'en veuilent de repartir et que ça se passe mal car ils sont bien la bas.

Peut être que tu pourrais regarder attentivement comment se comporte tes enfants et ta femme et essayer de suivre leur façon de vivre pour mieux t'adapter?

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  • 1 year later...
Je suis ici au Canada,et plus précisément en Ontario depuis Mai 2013, pour rejoindre mon fiancé.On s'est marié ici et j'ai envoyé mon dossier de parrainage a Vegreville la semaine dernière.Croyez-moi mes amis Il n'y a pas un jour qui passe sans que je pleure ou que je déprime.En plus de ma patrie , de mes amis, ma famille et surtout ma maman qui me manquent atrocement, je vis une grande déception sur tous les plans.J'ai découvert un mari tyrannique, autoritaire qui m' empoisonne la vie presque chaque jour avec une situation financière qui laisse a désirer, chose qui m'a caché, parmi d'autres bien sur.Je découvre un pays et des gens qui sont complètement différents de moi, au point que je n'ai aucune connaissance depuis que je suis venue. En plus du froid climatique, les gens dégagent une froidure, même si avec un sourire,qui m'affecte malgré moi. La chaleur humaine de mon pays me manque, l'amour de chaque membre de ma famille et celui de ma maman m'a laissé un vide qui ne pourra jamais être comblé par qui que se soit ou quoi que se soit. Malheureusement c'est souvent en s'éloignant des siens qu'on réalise leurs valeurs et l'importance de leur présence de notre vie. L'idée de rentrer au pays me hante, mais la mettre en pratique et tout autre chose. C'était un choix et je dois l'assumer pleinement, je ne veux en aucun cas décevoir ma famille et leur causé de la peine. je n'ai pas d'autres choix, je dois patienter pour mes papiers, gérer du mieux que je peux ma catastrophe conjugale, je n'ai pas le choix, je dois réussir même si je devrais le payer très cher.
J'ai lu une fois, le titre d'un article d'un quotidien qui décrivait la mal de vivre des immigrants qui disait : ''Rester c'est pourrir, partir C'est mourir''
Merci de m'avoir lu.
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