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Patoon

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Bonjour à tous

Pour faire une histoire courte comme on dit ici enfin où plutôt je vais tenter d'être le plus synthétique. Enfin, je vais faire de mon mieux...

Nous sommes partis de notre pays la Belgique en 2011. Mon épouse avait un poste de fonctionnaire stable. Quant à moi, j'avais un travail stable mais dont j'avais fait largement le tour. Je ne pouvais changer de travail car je coûtais trop cher en ancienneté et dans mon beaux pays, il aurait fallu que j'aille au chômage 6 mois pour qu' un potentiel employeur ai des primes à l'embauche...Du grand n'importe quoi...Nous avons décidé de partir au Québec.On en avait marre de l'insécurité, de l'assistanat ambiant, du manque de perspectives, de la crise linguisitique très grave,... C'était moi l'initiateur du projet. Mais comme nous sommes plutôt à prendre toutes nos précautions, nous avons veillé à avoir la reconnaissance de nos diplômes avant d'introduire notre demande de certificat de résidence permanente. Bref, nous avons entamé les démarches en 2009 pour aboutir enfin à un oui en 2011 que ce soit pour la reconnaissance de nos diplômes et notre certificat de résident permanent.

Arrivé ici, j'ai tout de suite travaillé dans mon domaine en étant un peu exploité certes mais en étant capable de faire vivre toute ma famille. Ma femme s'est mise à chercher un travail qques mois plus tard et a trouvé facilement un ou "une" job à temps partiel... Nous avions un projet de nous mettre à notre compte. Mais voilà que le sentiment de vide intérieur me vient. Cela fait 16 mois qu'on est ici et mes racines me manquent. C'est étrange parce qu'en soit si je dois rentrer ce n'est pas pour ma famille ni pour ce que va devenir mon pays qui se divise pour le moment entre flammands et francophones...et dont les conséquences sociales et économiques risquent d'être énormes. Mais je sens comme si ces racines me manquent et je finis même par regretter l'inconfort qui me faisait tant pester dans mon pays...Et le stress commence à m'envahir car je sais que si on n'est pas rentré pour le mois de juin mon épouse et moi perdront notre travail et il sera très dur de rentrer car dans notre domaine, il n'y a pas de perspectives... Si seulement, on pouvait avoir plus que deux ans pour nous laisser le temps... mais on sait que si on reste au mois de juin on perdra des emplois stables.... Le pire c'est que mon épouse s'est bien adaptée mais commence à ne pas être bien à cause de moi qui me pose tant de questions... Je sais qu'on ne peut avoir de réponses et que chaque situation est particulière. Mais néanmoins, j'aimerais votre avis... et vous partager cette errance que je vis pour le moment. J'avais très peur de ce sentiment d'être déraciné avant de partir. J'ai néanmoins franchi cette étape frustré principalement par l'absence de perspectives dans mon pays. Mais une fois ici, je me demande si le jeu en vaut la chandelle...

Ce qui est d'autant plus étrange, c'est qu'on a fait une immigration sans faute. On a trouvé un job dans notre domaine. Notre fille est à une très bonne école et notre fils a une très bonne garderie. Ils ont l'air tous deux de trouver leur équilibre. On a un réseau social et sympathisé avec certains Québecois. Nous avons toujours été conscients qu'on doit faire sa place ici et que personne nous attend. C'est bien normal chacun a construit sa vie et a ses amis, ses obligations... On pensait que tout se ferait difficilement et tout s'est fait dans l'ensemble facilement. Le seul bémol c'est que je travaille comme un fou depuis que je suis arrivé ici.

Vous n'êtes pas à ma place mais qu'évoque pour vous notre situation? Que feriez-vous si vous l'étiez?

Impatient de vous lire. Merci d'avance pour le temps que vous prendrez à me répondre.

Bonne nuit ou bonjour...

Ta situation me parle beaucoup, même si je suis ici depuis moins longtemps que toi. Le mal du pays, j'ai connu. Le travail acharné de longues heures tous les soirs pour enchaîner des semaines à 50-55 heures, je suis encore en plein dedans, avec en plus un mari qui travaille de soir (une jobbine) et des enfants en bas âge, donc je connais aussi le sentiment d'usure qui en résulte, et qui vient s'ajouter au mal du pays.

J'en ai passé des moments à ruminer et à tourner en rond à me demander quoi faire: rester ou rentrer.

La réponse s'est imposée comme une évidence lorsque j'ai cessé de me projeter à un ou deux ans. Je me suis projetée plus loin: 5 ans, 10 ans, 20 ans. Et je me suis posé la question de savoir où je souhaitais être dans ces années futures. En résumé: où faire grandir mes enfants, où faire carrière et où vieillir (et oui, ça aussi il faut y penser). Si j'avais 15 ans de moins et pas d'enfants, ces questions-là auraient moins d'importance.

Me poser ces questions m'a aidée à faire mon choix, je ne dis pas que ça t'aidera toi aussi, chacun est différent, mais si ça peut aider...

Bon courage!

belle experience , je dirais méme enviable à mon niveau ,le seul bémol pour l instant c'est mes enfants qui sont dans une bonne école et sont trés contents , leurs sourires matinales me donne du baume au coeur mais est ce que cela suffit? l'avenir me le dira

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Invité mckenzie

Ce que tu racontes est valable pour le Québec, mais pas forcément pour le reste du Canada. Les anglo-saxons par contre regardent les compétences du candidat avant tout et s'en fichent de l'origine tant qu'il sait faire le travail , c'est pour cela que les provinces anglophones ont un taux d'employabailité des immigrants plus elevée que celle du Québec , meme celles plus pauvres que le Québec (Nouvelle Ecosse).

Et comment expliques-tu que le taux de chômage des immigrants au Canada anglais est beaucoup plus élevé que les natifs ? :whistlingb: Alors MacDonald arrête ta propagande mensongère et débile et ta désinformation, ça serait une bonne idée. Le Canada anglais n'est aucunement le pays des Bisounours comme tu le prétends faussement.
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  • Habitués

Ce que tu racontes est valable pour le Québec, mais pas forcément pour le reste du Canada. Les anglo-saxons par contre regardent les compétences du candidat avant tout et s'en fichent de l'origine tant qu'il sait faire le travail , c'est pour cela que les provinces anglophones ont un taux d'employabailité des immigrants plus elevée que celle du Québec , meme celles plus pauvres que le Québec (Nouvelle Ecosse).

MacDonald, citoyen des îles Fidji qui habite ... aux états-unis ... ne serais-tu pas un clône de MacKenzie ?

Tes interventions semblent souvent conçues sur mesure pour déclencher les siennes.

La vision en noir et blanc, avec d'un côté les gentils anglophones et de l'autre côté les méchants québécois, est erronée. Il y du gris de part et d'autre. Et surtout, il y a beaucoup de choses en commun. Le sens ethnique et l'influence catho-monarchiste forment le petit "plus", si on peut dire, des québécois par rapport aux canadiens, mais fondamentalement ils ne s'en démarquent pas autant que tu le penses. Partout au Canada il faut surtout compter sur d'autres immigrants pour se renseigner, former du réseau et avoir des chances de progresser.

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Rekiki n'a pas tort.....malheureusement. Perso, je traine encore dans les boulots sous-payés parce que mon CV fait peur mais c'est chez moi maintenant ici.

Apres plus de 5 ans ici ! Tu me fais un peu peur, la!!! Je suis pas sorti de l'auberge, alors ...

Ce n'est pas pour rien que j'avais si longtemps quitté le forum. J'étais partagée entre l'envie de dire à tous les candidats à l'immigration "Venez, c'est un pays merveilleux" et d'hurler " stop ! les pubs sont surfaites, l'accueil en région est détestable, si vous aveez un bon boulot en Europe, surtout ne le quittez pas ...."

J'ai toujours dans l'espoir que l'immigration changera les mentalités et pulverisera les préjugés des québécois à notre égard.

Je suis persuadée que quelqu'un de bien préparé au choc culturel et à la difficulté de trouver du travail bien rémunéré fera son chemin, sans baisser les bras et sans se poser d'éternelles questions nombrilistes et existentielles.

C'est monde sans cadeau cadeau ici, mais où l'on respire la sécurité et où le parfum d'avenir est prometteur. Pour cela, faire le saut vaut la peine........

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  • Habitués

Ce n'est pas pour rien que j'avais si longtemps quitté le forum. J'étais partagée entre l'envie de dire à tous les candidats à l'immigration "Venez, c'est un pays merveilleux" et d'hurler " stop ! les pubs sont surfaites, l'accueil en région est détestable, si vous aveez un bon boulot en Europe, surtout ne le quittez pas ...."

As-tu habité dans toute les régions du Québec pour affirmer que l’accueil est détestable en région ?

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Les français que je connais qui ont investi en région ( achat d'une maison ou d'une entreprise) ont tout perdu et ne peuvent même plus rentrer en France. Dans le domaine immobilier, les prix chutent en région, le développement ne suit pas. Dans le monde du travail, personne ne veut travailler avec des français comme supérieur, chef ou patron. Les syndiqués préfèrent bien souvent faire couler l'entreprise que de permettre à un français de faire du profit.

J'ai eu tellement de témoignages ces deux dernières années que j'avais du mal à le croire. Il y a rarement des problèmes de voisinage, là, tout le monde s'aime, mais dans le pratico-pratique, si un québécois peut couillonner un français, ça fera sa journée.

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"Le vrai échec n'est pas de rentrer chez toi, c'est plutot de vivre une vie malheureuse."

Je pense que cette phrase est pleine de vérité. Même si la notion de réussite et d'échec reste encore à définir...

Il faut peser le pour et le contre, mais aussi décider avec son coeur. Certains immigrants font une bétise en se forçant à rester, d'autres ont raison d'insister un peu. La décision de rester ou de partir est un énorme dilemne. Seul toi peut prendre cette décision.

Quoi qu'il en soit, le retour au pays équivaut à immigrer dans l'autre sens, avec tout ce que cela implique...

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Les français que je connais qui ont investi en région ( achat d'une maison ou d'une entreprise) ont tout perdu et ne peuvent même plus rentrer en France. Dans le domaine immobilier, les prix chutent en région, le développement ne suit pas. Dans le monde du travail, personne ne veut travailler avec des français comme supérieur, chef ou patron. Les syndiqués préfèrent bien souvent faire couler l'entreprise que de permettre à un français de faire du profit.

J'ai eu tellement de témoignages ces deux dernières années que j'avais du mal à le croire. Il y a rarement des problèmes de voisinage, là, tout le monde s'aime, mais dans le pratico-pratique, si un québécois peut couillonner un français, ça fera sa journée.

waouw ton message fais peur !!! Moi qui me tâte à me lancer dans l'aventure surtout avec mon mari qui n'est pas très "chaud à l'idée de partir", ce message me refroidit.

J'espère que tout le monde ne vit pas ce genre d'expérience mais bon c'est vrai qu'il ne faut pas croire qu'on soit accueilli à bras ouverts. Malheureusement je pense que le monde est cruel en général et je ne voies pas pourquoi cela serait différent au Québec.

Dur dur d'inculquer à nos enfants que nous ne vivont pas dans un monde remplit de gentils et qu'il faut se battre si on veut y arriver...

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Les français que je connais qui ont investi en région ( achat d'une maison ou d'une entreprise) ont tout perdu et ne peuvent même plus rentrer en France. Dans le domaine immobilier, les prix chutent en région, le développement ne suit pas. Dans le monde du travail, personne ne veut travailler avec des français comme supérieur, chef ou patron. Les syndiqués préfèrent bien souvent faire couler l'entreprise que de permettre à un français de faire du profit.

J'ai eu tellement de témoignages ces deux dernières années que j'avais du mal à le croire. Il y a rarement des problèmes de voisinage, là, tout le monde s'aime, mais dans le pratico-pratique, si un québécois peut couillonner un français, ça fera sa journée.

Les syndicats sont ultra-égoïstes et fossoyeurs aussi bien avec les Québécois que les Français ou les Turkmènes.

Je ne connais pas le couple de Français dont tu parles, mais tu n'es pas à leur place. Ils ont mal investi malheureusement comme nombre de Québécois, et cela les aigrit probablement, mais ce n'est pas de la faute aux Québécois quand même ! Oh, le gouvernement ne les aide pas, les locataires étant sur-over-ultra-protégés, notamment par les syndicats. Le système québécois est soviétisé, mais les Québécois sont des gens majoritairement très sympathiques, quoiqu'un peu billes en économie et politique, raison pour laquelle ils se laissent tellement manipuler par des politicailleux gauchistes sans scrupules.

Tes amis français attirent peut-être les crosseurs... Les crosseurs choisissent leurs victimes tu sais, j'en connais une, une fille de la Gaspésie qui s'est laissé plumer par un gars de Thetford Mines qui lui promettait monts et merveilles. Les Français ne sont pas visés, les naïfs le sont, d'où qu'ils viennent.

Comment peux-tu reporter le blâme de ta mauvaise expérience sur ceux qui t'ont accueillie en t'offrant les mêmes chances que les leurs ? Ingratitude caractéristique de ce forum... si au moins cela avait l'heur de décourager les ingrats de venir nous casser les lucioles à l'avenir !

Modifié par Mark-Beaubien
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Moi, ce qui m'énerve sur ce forum ce sont les "je sais tout" qui lisent les messages en diagonale, font des conclusions hâtivent et se permettent de juger sur deux messages. Je parlais dans mon intervention un peu plus haut des régions..... je suis installée à Québec. Mes enfants ont étudié à Jonquière et ne s'y installeraient pas pour tout l'or du monde.

Mais les messages répétés que les québécois sont si gentils et vous feront une place dans leur réseau, j'en ai marre de les entendre car ils sont vraiment faux. Aussi faux que les gens s'habillent en chemises carrotées et qu'on chasse avec arc et flèches dans les réserves. Aussi faux qu'on a de chance de recontrer un orignal au détour d'un chemin et d'un ours sur sa nappe de pique-nique. Aussi faux que tout va bien icitte ......

J'habite un coin de paradis en pleine ville, j'ai refait des études et j'en fait encore mais je ne compte pas sur l'immense coeur des québécois pour avancer dans la vie.

Vous qui venez, vous avancerez seul, et personne ne tiendra la porte pour que vous la passiez, personne ne vous donnera les bons plans pour vous établir, personne ne vous tendra de mouchoir quand vous aurez besoin d'une épaule pour pleurer. Tout simplement parce les européens et les gens de l'Amérique du nord ne partagent pas la même réalité.

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Vous qui venez, vous avancerez seul, et personne ne tiendra la porte pour que vous la passiez, personne ne vous donnera les bons plans pour vous établir, personne ne vous tendra de mouchoir quand vous aurez besoin d'une épaule pour pleurer. Tout simplement parce les européens et les gens de l'Amérique du nord ne partagent pas la même réalité.

Exactement, cela résume tout, et ce pour tout le Canada et pas uniquement le Québec. Il y a quelque part une faille dans le raisonnement de certains candidats à l'immigration et de certains nouveaux arrivants aussi. Beaucoup s'imagine que, parce que le gouvernement du Canada leur a donné un visa quelconque, c'est automatiquement une garantie de réussite, d'une part, et qu'ils sont "attendus" d'une autre. Rien n'est plus eloigné de la vérité. Une fois le visa en poche, il faut se débrouiller seul sur place.

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Là je suis d'accord Vero68.

Et tu sais quoi ? C'est pareil partout, que ce soit au Québec ou en France, ou en Belgique, ou en Allemagne, etc.

Personne ne m'a jamais tenu la porte, donné un bon plan ou offert une épaule, que ce soit ici ou en Belgique, hormis ma famille et une poignée d'amis. Évidemment, quand tu immigres, peu importe le pays, tu n'as généralement plus d'amis et plus de famille, ce qui corse le tout. C'est pour cela qu'on répète qu'il faut se reconstituer un réseau de contacts, ce qui est difficile je l'avoue. Mais en se mêlant à la population (en évitant donc de rester uniquement entre Français et immigrants), le réseau se recrée petit à petit.

Qui a dit que c'était facile l'immigration ? C'est un défi incroyable, où il faut faire preuve de courage, de détermination et d'humilité (sauf exception).

Une fois de plus, je réitère: les Québécois ne sont pas pires que les autres peuples. Voila ce qui me dérangeait dans tes affirmations.

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Bonjour. Je suis d'un naturel pragmatique, logique et avec du bon sens.

Néanmoins au risque de passé pour un original ou tout autres qualificatifs. Je vais te parler d' une tout autre manière, voir mm de façon imagé.

On ressent chez toi beaucoup d'interrogation et je pense que c'est normal. Mais pourquoi ces interrogations? Tu semble toi mm surpris de ressentir cela et tu ne comprends pas.

Il y a un adage qui dit pour ouvrir une porte il faut en fermer une autre.; Je m'explique. Tu es "énergiquement" prisonnier entre deux mondes. Celui de ton ancienne vie, en Belgique, et celle d'aujourd'hui au Québec.

Tu essais d'aller de l'avant , mais tu sens comme si un élastique te tirait en arrière à chaque fois.

Des conseils judicieux ici t'on était été donnés. Par exemple, si tu le peux, retourne même juste quelques jours en Belgique. Tu saura si ta vie et ton coeur te dicte de retourne là bas ou non. Si tu t'aperçois que tu n'as plus rien à y faire, alors pose un acte symbolique.Dis au revoir à ce pays, depuis ton coeur, ta tête et aussi aux personnes. Par cette acte tu ferme une porte.

Si tu n'as pas la possibilité d'y aller, alors place toi dans un endroit calme, ou tu ne sera pas dérangé. Ferme les yeux, et visualise toi en Belgique, dans des endroits que tu connais bien , avec des gens que tu connais bien. Puis de la mm manière , dis au revoir, remercie ce pays ou tu as grandis , ce qu'il t'as apporté. Car ce qui se passe ici, aussi c'est que cela engendre si tu ne ferme pas la porte ,le fait de vouloir recréer ailleurs (au Québec) ce que tu étais , ce que tu faisais, avec tout ce que cela inclue, en Bélgique. En gros tu t'es déplacé physiquement mais pas énergiquement. Donc ta conscience et ni au Québec, ni en Belgique, tu es , de manière imagé , dans un sas avec le deux porte ouverte. Tu es plein courant d'aire entre deux réalités de ton existence. Ton désire profond de départ, était d'évoluer, d'avancer. Mais tu ne peux avancer en regardant en arrière. Sinon ce sont les doutes assuré, et tu ne peux pas appréhender , au Québec les choses comme elles viennent, ni les anticiper.

L'imagination d'un endroit ou d'un pays ne se fait que depuis l'endroit ou l'on est actuellement. Les attentes sont donc fondé sur quelques chose d'imaginaire et non concrète et, ou réaliste. Cela reviens à ce que dit très judicieusement Blueberry, elle est désillusionnée car elle a confrontée son propre imaginaire avec la réalité présente sur place.

La seul vrai réalité à l'intérieur de toi à laquelle tu te dois te de rattacher, c'est ce besoin que tu avais, et que tu as, d'avoir voulu, et que tu veux d'évoluer. De l'accepter, tu prends ainsi cette responsabilité individuelle.Et si tu es partie au Québec peut-être est-ce certainement, ce que tu sentais dans ton fort intérieur que pouvait t'offrir le Québec. Evoluer c'est savoir renoncer à ce qui a été et à ce que tu étais. Tu ferme la porte et tu accueil ce qui sera.

Bien à toi Richard

Modifié par Richard.H
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  • Habitués

J'allais écrire la même chose. J'étais heureuse, en France d,avoir des voisins marocains, des collègues algériennes ou turc. J'avais des amies japonaises et polonaises. Mais je n'ai jamais aidé personne à s'établir, à trouver un logement ou un emploi......

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  • Habitués

Même les Québécois pour un Québécois ne va pas non plus lui tenir la main pour l'aider à ce trouver un emploi, un logement etc...

Le réseautage ne veut pas dire que les amis qu'on se fait nous trouvera un job. ça veut juste dire que plus on a de contacts plus on a de chance d'être mis en relation avec les bonnes personnes.

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  • Habitués

Tres bien dit tout ca, et tres reel. c'est chacun pour soi et Dieu pour tous

Salut Aurie. je constate que les Gabonais immigrent de plus en plus vers le Québec et vers d'autres pays. ce n'était pas le cas il y' a quelques années.

Tres bien dit tout ca, et tres reel. c'est chacun pour soi et Dieu pour tous

autant pour moi je voulais dire Bruce Wayne

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Les français que je connais qui ont investi en région ( achat d'une maison ou d'une entreprise) ont tout perdu et ne peuvent même plus rentrer en France. Dans le domaine immobilier, les prix chutent en région, le développement ne suit pas. Dans le monde du travail, personne ne veut travailler avec des français comme supérieur, chef ou patron. Les syndiqués préfèrent bien souvent faire couler l'entreprise que de permettre à un français de faire du profit.

J'ai eu tellement de témoignages ces deux dernières années que j'avais du mal à le croire. Il y a rarement des problèmes de voisinage, là, tout le monde s'aime, mais dans le pratico-pratique, si un québécois peut couillonner un français, ça fera sa journée.

waouw ton message fais peur !!! Moi qui me tâte à me lancer dans l'aventure surtout avec mon mari qui n'est pas très "chaud à l'idée de partir", ce message me refroidit.

J'espère que tout le monde ne vit pas ce genre d'expérience mais bon c'est vrai qu'il ne faut pas croire qu'on soit accueilli à bras ouverts. Malheureusement je pense que le monde est cruel en général et je ne voies pas pourquoi cela serait différent au Québec.

Dur dur d'inculquer à nos enfants que nous ne vivont pas dans un monde remplit de gentils et qu'il faut se battre si on veut y arriver...

Ma soeur, son mari et leur fille ont immigré voilà 15 ans maintenant au Québec. Et bien ils en ont pris des coups et n'ont du bien compter que sur eux et redoubler de volonté pour rester. Je ne vais pas retracer tout leur parcours mais s'ils font le bilan aujourd'hui ils nous disent qu'en tout cas c'est le niveau de vie supérieur à celui qu'ils ont quitté en France qui est largement positif (financer les études de leurs enfants, loisirs, voyages, achat maison...et ils ont tout juste la quarantaine). Ensuite avec les gens il y a eu des relations houleuses, surtout dans le domaine professionnel où c'est là qu'on leur a très souvent fait ressentir qu'ils étaient "d'ailleurs". Pour ma part je ferai comme je fais dans mon pays : respect des codes de vies et des autres mais mon bâton de pèlerin je sais que je le porte seul et j'avance quoi qu'il arrive. Je suis un fervent partisan de la fable du chêne et du roseau. Dans mon métier il y a beaucoup de management, s'ils ne me veulent pas comme chef...pas grave j'irais donner des cours ou je ferais la cuisine tout seul....pas de problème. Ce métier m'a toujours fait manger "au propre comme au figuré" ça continuera.

Je pense que lorsqu'on décide d'émigrer (et qu'on n'est pas dans une situation désespérée dans son pays) il faut le faire avec une dose de maturité quand même, avoir de l'expérience de vie et sur tout ne pas croire que l'herbe est plus verte ailleurs. Et avoir un esprit d'ouverture assez grand pour écouter les expériences des uns et des autres et faire son propre jugement. Ensuite vient le temps de l'intégration et ça en France c'est la même chose, quand tu intègres une nouvelle entreprise, un club de sport, une école, un nouveau lieu de résidence...les gens sont indifférents ou te regardent de façon suspecte mais rarement (même pratiquement jamais) tu as les grands sourires avec les tapes dans le dos du style "alors mon pote content de ta venue, on t'attendait avec impatience !!!"

Pour moi le monde n'est ni cruel ni gentil, il est le monde avec nous tous et ce qu'on en fait et heureusement qu'il y a beaucoup de gens qui l'aiment ce monde

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  • Habitués

Ensuite vient le temps de l'intégration et ça en France c'est la même chose, quand tu intègres une nouvelle entreprise, un club de sport, une école, un nouveau lieu de résidence...les gens sont indifférents ou te regardent de façon suspecte mais rarement (même pratiquement jamais) tu as les grands sourires avec les tapes dans le dos du style "alors mon pote content de ta venue, on t'attendait avec impatience !!!"

Justement, comme j'indiquais plus haut, il semble que de plus en plus de gens s'imaginent qu'ils sont "attendus avec impatience" simplement parce qu'ils ont obtenu un visa quelconque. J'ai du mal à suivre le raisonnement derrière cette pensée.

Modifié par Blueberry
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