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3.5 ans au Québec... de retour en France depuis 2 mois et demi


lovcen

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  • Habitués

Dans mes deux précédents posts, j'énonçais les raisons pour lesquelles j'étais heureux de retourner en France.

Aujourd'hui, après 2 mois et demi à Paris, il m'a paru intéressant de parler du choc culturel à rebours d'un français de France revenu en Europe.

Sur le plan professionnel, le constat que je faisais sur le retard du Québec à mon arrivée à Montréal s'est renforcé.

Dans mon domaine, la gestion des identités et des accès informatiques, l'écart s'est creusé de manière conséquente par rapport à ce que j'ai pu voir dans de grandes organisations québécoises.

En France, le nombre de sociétés positionnées sur ce créneau a doublé. J'ai retrouvé une situation en deux semaines et il se passe rarement une semaine sans que je ne sois pas sollicité.

Au QC, mises à part deux opportunités hyper-challengées, c'est le désert. En Ontario, les perspectives demeurent nettement plus intéressantes et plus que jamais, si je dois revenir au Canada dans quelques mois pour des motivations professionnelles, ce sera à Toronto.

Sur le plan relationnel, je comprends mieux pourquoi un canadien/québécois peut être choqué par le comportement particulier des français de France et je reprends l'image du Maudit français pour signaler ce qui est relativement courant dans les entreprises françaises: une manière très directe de dire les choses, des manifestations d'émotions plus évidentes, la confrontation des idées avec parfois l'envoi de Scuds, une façon de travailler moins respectueuse des frontières de responsabilités des uns et des autres.

Les québécois sont décidément plus proches des anglo saxons que des français/latins dans leur comportement. Conditionnement social peut être lié à la domination anglaise des 300 dernières années... ?

Quand je parle de la manière de travailler au QC, avec une gestion horaire des travaux et une direction effectuée de manière prépondérante par des gestionnaires de projets qui parfois sont totalement incompétents dans le domaine, on ouvre de grands yeux, pour retenir les aspects positifs de ces pratiques: plus de rigueur, un meilleur suivi.

Mais par contre, pour moi, quelle satisfaction de pouvoir débattre, challenger et me faire challenger, constater des prises de décisions basées sur des analyses de fond argumentées... alors qu'au QC, l'expertise et le recul d'expérience doivent laisser la place au maudit consensus et à une ouverture au Monde très très très limitée au niveau de l'encadrement intermédiaire et aux niveaux opérationnels. En Amérique du Nord, on va peut être à l'essentiel, mais l'essentiel au QC passe par tout un ensemble de freins collectifs très pénalisants et frustrants pour un français.

Le Marché du travail en France n'est pas au beau fixe. En comparaison, au Canada, le taux de chomage est de 7.4 %.

Mais je me pose les questions suivantes:

- si la situation est aussi mauvaise, pourquoi y a t'il autant d'afflux dans les stations de sport d'hiver et sur les routes des vacances?

- en période électorale certains hommes politiques n'ont ils pas intérêt à bien appuyer sur ce problème ?

- que recouvre réellement le taux d'emploi au Canada et surtout au QC quand on a vécu par personne interposée la descente rapide vers des jobines sans intérêt pour survivre ?

Si la situation est globalement meilleure au Canada, en France, le marasme me parait pas mal dans la tête des gens et dans un  pessimisme ambiant, ou lié à un problème d'employabilité que je suis très heureux de ne pas vivre mais qui serait vécu par ma femme plus cruellement de ce côté de l'Atlantique.

Donc, comme toujours, même à plus de 50 ans, le problème est dans la capacité/possibilité d'évoluer dans des secteurs de pointe et d'éviter de demeurer généraliste dans des secteurs concurrencés par les plus jeunes et les moins exigeants.

Travailler en tant que travailleur autonome en France me parait plus facile qu'à Montréal. Je n'ai pas à lutter contre la préférence québécoise. J'aurai un bien meilleur revenu en France.

Je me fais relancer par une grande firme nord américaine, en Ontario, en Grande Bretagne et j'ai des perspectives stables en France.

Si je privilégie une perspective purement professionnelle, je pense que je retenterai l'expérience de l'Immigration à Londres plutôt qu'à Toronto car le Marché à Londres est nettement plus conséquent, le taux d'imposition est moindre et le coût de la vie est en définitive moins élevé qu'à Paris.

Si je privilégie une expérience de vie et d'équilibre personnel, peut être choisirai je la Colombie Britannique et Vancouver.

Mais pour ce qui concerne le Québec, je demeure déçu à un tel point que je ne peux plus imaginer y vivre malgré ses bons côtés et les amitiés que j'ai pu développer.

Modifié par lovcen
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  • Habitués

Tu pourras au moins alors apporter en FR ce que tu vecu ici au sujet des gestions de projet: plus de rigueur, un meilleur suivi.

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Dans mes deux précédents posts, j'énonçais les raisons pour lesquelles j'étais heureux de retourner en France.

Aujourd'hui, après 2 mois et demi à Paris, il m'a paru intéressant de parler du choc culturel à rebours d'un français de France revenu en Europe.

Sur le plan professionnel, le constat que je faisais sur le retard du Québec à mon arrivée à Montréal s'est renforcé.

Dans mon domaine, la gestion des identités et des accès informatiques, l'écart s'est creusé de manière conséquente par rapport à ce que j'ai pu voir dans de grandes organisations québécoises.

En France, le nombre de sociétés positionnées sur ce créneau a doublé. J'ai retrouvé une situation en deux semaines et il se passe rarement une semaine sans que je ne sois pas sollicité.

Au QC, mises à part deux opportunités hyper-challengées, c'est le désert. En Ontario, les perspectives demeurent nettement plus intéressantes et plus que jamais, si je dois revenir au Canada dans quelques mois pour des motivations professionnelles, ce sera à Toronto.

Sur le plan relationnel, je comprends mieux pourquoi un canadien/québécois peut être choqué par le comportement particulier des français de France et je reprends l'image du Maudit français pour signaler ce qui est relativement courant dans les entreprises françaises: une manière très directe de dire les choses, des manifestations d'émotions plus évidentes, la confrontation des idées avec parfois l'envoi de Scuds, une façon de travailler moins respectueuse des frontières de responsabilités des uns et des autres.

Les québécois sont décidément plus proches des anglo saxons que des français/latins dans leur comportement. Conditionnement social peut être lié à la domination anglaise des 300 dernières années... ?

Quand je parle de la manière de travailler au QC, avec une gestion horaire des travaux et une direction effectuée de manière prépondérante par des gestionnaires de projets qui parfois sont totalement incompétents dans le domaine, on ouvre de grands yeux, pour retenir les aspects positifs de ces pratiques: plus de rigueur, un meilleur suivi.

Mais par contre, pour moi, quelle satisfaction de pouvoir débattre, challenger et me faire challenger, constater des prises de décisions basées sur des analyses de fond argumentées... alors qu'au QC, l'expertise et le recul d'expérience doivent laisser la place au maudit consensus et à une ouverture au Monde très très très limitée au niveau de l'encadrement intermédiaire et aux niveaux opérationnels. En Amérique du Nord, on va peut être à l'essentiel, mais l'essentiel au QC passe par tout un ensemble de freins collectifs très pénalisants et frustrants pour un français.

Le Marché du travail en France n'est pas au beau fixe. En comparaison, au Canada, le taux de chomage est de 7.4 %.

Mais je me pose les questions suivantes:

- si la situation est aussi mauvaise, pourquoi y a t'il autant d'afflux dans les stations de sport d'hiver et sur les routes des vacances?

- en période électorale certains hommes politiques n'ont ils pas intérêt à bien appuyer sur ce problème ?

- que recouvre réellement le taux d'emploi au Canada et surtout au QC quand on a vécu par personne interposée la descente rapide vers des jobines sans intérêt pour survivre ?

Si la situation est globalement meilleure au Canada, en France, le marasme me parait pas mal dans la tête des gens et dans un pessimisme ambiant, ou lié à un problème d'employabilité que je suis très heureux de ne pas vivre mais qui serait vécu par ma femme plus cruellement de ce côté de l'Atlantique.

Donc, comme toujours, même à plus de 50 ans, le problème est dans la capacité/possibilité d'évoluer dans des secteurs de pointe et d'éviter de demeurer généraliste dans des secteurs concurrencés par les plus jeunes et les moins exigeants.

Travailler en tant que travailleur autonome en France me parait plus facile qu'à Montréal. Je n'ai pas à lutter contre la préférence québécoise. J'aurai un bien meilleur revenu en France.

Je me fais relancer par une grande firme nord américaine, en Ontario, en Grande Bretagne et j'ai des perspectives stables en France.

Si je privilégie une perspective purement professionnelle, je pense que je retenterai l'expérience de l'Immigration à Londres plutôt qu'à Toronto car le Marché à Londres est nettement plus conséquent, le taux d'imposition est moindre et le coût de la vie est en définitive moins élevé qu'à Paris.

Si je privilégie une expérience de vie et d'équilibre personnel, peut être choisirai je la Colombie Britannique et Vancouver.

Mais pour ce qui concerne le Québec, je demeure déçu à un tel point que je ne peux plus imaginer y vivre malgré ses bons côtés et les amitiés que j'ai pu développer.

Bon retour ...

Suite à ton expérience ici, comment a changé ta vision par rapport aux immigrants professionnels en France?

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Dans mes deux précédents posts, j'énonçais les raisons pour lesquelles j'étais heureux de retourner en France.

Aujourd'hui, après 2 mois et demi à Paris, il m'a paru intéressant de parler du choc culturel à rebours d'un français de France revenu en Europe.

Sur le plan professionnel, le constat que je faisais sur le retard du Québec à mon arrivée à Montréal s'est renforcé.

Dans mon domaine, la gestion des identités et des accès informatiques, l'écart s'est creusé de manière conséquente par rapport à ce que j'ai pu voir dans de grandes organisations québécoises.

En France, le nombre de sociétés positionnées sur ce créneau a doublé. J'ai retrouvé une situation en deux semaines et il se passe rarement une semaine sans que je ne sois pas sollicité.

Au QC, mises à part deux opportunités hyper-challengées, c'est le désert. En Ontario, les perspectives demeurent nettement plus intéressantes et plus que jamais, si je dois revenir au Canada dans quelques mois pour des motivations professionnelles, ce sera à Toronto.

Sur le plan relationnel, je comprends mieux pourquoi un canadien/québécois peut être choqué par le comportement particulier des français de France et je reprends l'image du Maudit français pour signaler ce qui est relativement courant dans les entreprises françaises: une manière très directe de dire les choses, des manifestations d'émotions plus évidentes, la confrontation des idées avec parfois l'envoi de Scuds, une façon de travailler moins respectueuse des frontières de responsabilités des uns et des autres.

Les québécois sont décidément plus proches des anglo saxons que des français/latins dans leur comportement. Conditionnement social peut être lié à la domination anglaise des 300 dernières années... ?

Quand je parle de la manière de travailler au QC, avec une gestion horaire des travaux et une direction effectuée de manière prépondérante par des gestionnaires de projets qui parfois sont totalement incompétents dans le domaine, on ouvre de grands yeux, pour retenir les aspects positifs de ces pratiques: plus de rigueur, un meilleur suivi.

Mais par contre, pour moi, quelle satisfaction de pouvoir débattre, challenger et me faire challenger, constater des prises de décisions basées sur des analyses de fond argumentées... alors qu'au QC, l'expertise et le recul d'expérience doivent laisser la place au maudit consensus et à une ouverture au Monde très très très limitée au niveau de l'encadrement intermédiaire et aux niveaux opérationnels. En Amérique du Nord, on va peut être à l'essentiel, mais l'essentiel au QC passe par tout un ensemble de freins collectifs très pénalisants et frustrants pour un français.

Le Marché du travail en France n'est pas au beau fixe. En comparaison, au Canada, le taux de chomage est de 7.4 %.

Mais je me pose les questions suivantes:

- si la situation est aussi mauvaise, pourquoi y a t'il autant d'afflux dans les stations de sport d'hiver et sur les routes des vacances?

- en période électorale certains hommes politiques n'ont ils pas intérêt à bien appuyer sur ce problème ?

- que recouvre réellement le taux d'emploi au Canada et surtout au QC quand on a vécu par personne interposée la descente rapide vers des jobines sans intérêt pour survivre ?

Si la situation est globalement meilleure au Canada, en France, le marasme me parait pas mal dans la tête des gens et dans un pessimisme ambiant, ou lié à un problème d'employabilité que je suis très heureux de ne pas vivre mais qui serait vécu par ma femme plus cruellement de ce côté de l'Atlantique.

Donc, comme toujours, même à plus de 50 ans, le problème est dans la capacité/possibilité d'évoluer dans des secteurs de pointe et d'éviter de demeurer généraliste dans des secteurs concurrencés par les plus jeunes et les moins exigeants.

Travailler en tant que travailleur autonome en France me parait plus facile qu'à Montréal. Je n'ai pas à lutter contre la préférence québécoise. J'aurai un bien meilleur revenu en France.

Je me fais relancer par une grande firme nord américaine, en Ontario, en Grande Bretagne et j'ai des perspectives stables en France.

Si je privilégie une perspective purement professionnelle, je pense que je retenterai l'expérience de l'Immigration à Londres plutôt qu'à Toronto car le Marché à Londres est nettement plus conséquent, le taux d'imposition est moindre et le coût de la vie est en définitive moins élevé qu'à Paris.

Si je privilégie une expérience de vie et d'équilibre personnel, peut être choisirai je la Colombie Britannique et Vancouver.

Mais pour ce qui concerne le Québec, je demeure déçu à un tel point que je ne peux plus imaginer y vivre malgré ses bons côtés et les amitiés que j'ai pu développer.

La plus grosse ineptie de ton message rempli de faussetés.

http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=14

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  • Habitués

@Incurable

Rempli de faussetés ?... juste mon vécu et ce que je pense...!

Dommage si ça te dérange.

Mais c'est un fait qu'il y a un abime entre le QC et la France et un grand écart entre le QC et l'Ontario en termes de marché et de perspectives professionnelles pour des immigrants.

Modifié par lovcen
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  • Habitués

Elle est ou l'ineptie? lovcen dit que le taux de chomage est plus eleve en France. Ou bien tu as mal lu ...

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  • Habitués

Le Marché du travail en France n'est pas au beau fixe. En comparaison, au Canada, le taux de chomage est de 7.4 %.

La plus grosse ineptie de ton message rempli de faussetés.

http://www.insee.fr/...apide.asp?id=14

Selon le standard BIT, le taux de chomage au Canada est de 7.5 %

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Dans mes deux précédents posts, j'énonçais les raisons pour lesquelles j'étais heureux de retourner en France.

Aujourd'hui, après 2 mois et demi à Paris, il m'a paru intéressant de parler du choc culturel à rebours d'un français de France revenu en Europe.

Sur le plan professionnel, le constat que je faisais sur le retard du Québec à mon arrivée à Montréal s'est renforcé.

Dans mon domaine, la gestion des identités et des accès informatiques, l'écart s'est creusé de manière conséquente par rapport à ce que j'ai pu voir dans de grandes organisations québécoises.

En France, le nombre de sociétés positionnées sur ce créneau a doublé. J'ai retrouvé une situation en deux semaines et il se passe rarement une semaine sans que je ne sois pas sollicité.

Au QC, mises à part deux opportunités hyper-challengées, c'est le désert. En Ontario, les perspectives demeurent nettement plus intéressantes et plus que jamais, si je dois revenir au Canada dans quelques mois pour des motivations professionnelles, ce sera à Toronto.

Sur le plan relationnel, je comprends mieux pourquoi un canadien/québécois peut être choqué par le comportement particulier des français de France et je reprends l'image du Maudit français pour signaler ce qui est relativement courant dans les entreprises françaises: une manière très directe de dire les choses, des manifestations d'émotions plus évidentes, la confrontation des idées avec parfois l'envoi de Scuds, une façon de travailler moins respectueuse des frontières de responsabilités des uns et des autres.

Les québécois sont décidément plus proches des anglo saxons que des français/latins dans leur comportement. Conditionnement social peut être lié à la domination anglaise des 300 dernières années... ?

Quand je parle de la manière de travailler au QC, avec une gestion horaire des travaux et une direction effectuée de manière prépondérante par des gestionnaires de projets qui parfois sont totalement incompétents dans le domaine, on ouvre de grands yeux, pour retenir les aspects positifs de ces pratiques: plus de rigueur, un meilleur suivi.

Mais par contre, pour moi, quelle satisfaction de pouvoir débattre, challenger et me faire challenger, constater des prises de décisions basées sur des analyses de fond argumentées... alors qu'au QC, l'expertise et le recul d'expérience doivent laisser la place au maudit consensus et à une ouverture au Monde très très très limitée au niveau de l'encadrement intermédiaire et aux niveaux opérationnels. En Amérique du Nord, on va peut être à l'essentiel, mais l'essentiel au QC passe par tout un ensemble de freins collectifs très pénalisants et frustrants pour un français.

Le Marché du travail en France n'est pas au beau fixe. En comparaison, au Canada, le taux de chomage est de 7.4 %.

Mais je me pose les questions suivantes:

- si la situation est aussi mauvaise, pourquoi y a t'il autant d'afflux dans les stations de sport d'hiver et sur les routes des vacances?

- en période électorale certains hommes politiques n'ont ils pas intérêt à bien appuyer sur ce problème ?

- que recouvre réellement le taux d'emploi au Canada et surtout au QC quand on a vécu par personne interposée la descente rapide vers des jobines sans intérêt pour survivre ?

Si la situation est globalement meilleure au Canada, en France, le marasme me parait pas mal dans la tête des gens et dans un pessimisme ambiant, ou lié à un problème d'employabilité que je suis très heureux de ne pas vivre mais qui serait vécu par ma femme plus cruellement de ce côté de l'Atlantique.

Donc, comme toujours, même à plus de 50 ans, le problème est dans la capacité/possibilité d'évoluer dans des secteurs de pointe et d'éviter de demeurer généraliste dans des secteurs concurrencés par les plus jeunes et les moins exigeants.

Travailler en tant que travailleur autonome en France me parait plus facile qu'à Montréal. Je n'ai pas à lutter contre la préférence québécoise. J'aurai un bien meilleur revenu en France.

Je me fais relancer par une grande firme nord américaine, en Ontario, en Grande Bretagne et j'ai des perspectives stables en France.

Si je privilégie une perspective purement professionnelle, je pense que je retenterai l'expérience de l'Immigration à Londres plutôt qu'à Toronto car le Marché à Londres est nettement plus conséquent, le taux d'imposition est moindre et le coût de la vie est en définitive moins élevé qu'à Paris.

Si je privilégie une expérience de vie et d'équilibre personnel, peut être choisirai je la Colombie Britannique et Vancouver.

Mais pour ce qui concerne le Québec, je demeure déçu à un tel point que je ne peux plus imaginer y vivre malgré ses bons côtés et les amitiés que j'ai pu développer.

ta déception et ton échec sont les tiennes et ne sont aucunement celles des autres. prétendre que la situation d'emploi en France est meilleure qu'au Québec est purement une affabulation. je suis nouvel arrivant, et j'ai pu décrocher deux postes en l'espace de sept mois, et ce ne sont pas des jobinettes comme tu le prétends. mon contrat est permanent, et je touche 19.50 de l'heure, en plus des primes bonus. le loyer à Montréal est deux fois moins cher qu'en France, l'électricité idem. l'eau est gratuite. certes, il y a un taux d'imposition agaçant (ce qui est presque le même qu'en France, mais on peut se permettre aisément d'accéder à la propriété beaucoup moins péniblement qu'en France.

bref, je te souhaite une bonne réintégration en France, mais ne dresse pas un tableau aussi sombre des perspectives économiques du Québec, et surtout pas du Canada.

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Dans mes deux précédents posts, j'énonçais les raisons pour lesquelles j'étais heureux de retourner en France.

Aujourd'hui, après 2 mois et demi à Paris, il m'a paru intéressant de parler du choc culturel à rebours d'un français de France revenu en Europe.

Sur le plan professionnel, le constat que je faisais sur le retard du Québec à mon arrivée à Montréal s'est renforcé.

Dans mon domaine, la gestion des identités et des accès informatiques, l'écart s'est creusé de manière conséquente par rapport à ce que j'ai pu voir dans de grandes organisations québécoises.

En France, le nombre de sociétés positionnées sur ce créneau a doublé. J'ai retrouvé une situation en deux semaines et il se passe rarement une semaine sans que je ne sois pas sollicité.

Au QC, mises à part deux opportunités hyper-challengées, c'est le désert. En Ontario, les perspectives demeurent nettement plus intéressantes et plus que jamais, si je dois revenir au Canada dans quelques mois pour des motivations professionnelles, ce sera à Toronto.

Sur le plan relationnel, je comprends mieux pourquoi un canadien/québécois peut être choqué par le comportement particulier des français de France et je reprends l'image du Maudit français pour signaler ce qui est relativement courant dans les entreprises françaises: une manière très directe de dire les choses, des manifestations d'émotions plus évidentes, la confrontation des idées avec parfois l'envoi de Scuds, une façon de travailler moins respectueuse des frontières de responsabilités des uns et des autres.

Les québécois sont décidément plus proches des anglo saxons que des français/latins dans leur comportement. Conditionnement social peut être lié à la domination anglaise des 300 dernières années... ?

Quand je parle de la manière de travailler au QC, avec une gestion horaire des travaux et une direction effectuée de manière prépondérante par des gestionnaires de projets qui parfois sont totalement incompétents dans le domaine, on ouvre de grands yeux, pour retenir les aspects positifs de ces pratiques: plus de rigueur, un meilleur suivi.

Mais par contre, pour moi, quelle satisfaction de pouvoir débattre, challenger et me faire challenger, constater des prises de décisions basées sur des analyses de fond argumentées... alors qu'au QC, l'expertise et le recul d'expérience doivent laisser la place au maudit consensus et à une ouverture au Monde très très très limitée au niveau de l'encadrement intermédiaire et aux niveaux opérationnels. En Amérique du Nord, on va peut être à l'essentiel, mais l'essentiel au QC passe par tout un ensemble de freins collectifs très pénalisants et frustrants pour un français.

Le Marché du travail en France n'est pas au beau fixe. En comparaison, au Canada, le taux de chomage est de 7.4 %.

Mais je me pose les questions suivantes:

- si la situation est aussi mauvaise, pourquoi y a t'il autant d'afflux dans les stations de sport d'hiver et sur les routes des vacances?

- en période électorale certains hommes politiques n'ont ils pas intérêt à bien appuyer sur ce problème ?

- que recouvre réellement le taux d'emploi au Canada et surtout au QC quand on a vécu par personne interposée la descente rapide vers des jobines sans intérêt pour survivre ?

Si la situation est globalement meilleure au Canada, en France, le marasme me parait pas mal dans la tête des gens et dans un pessimisme ambiant, ou lié à un problème d'employabilité que je suis très heureux de ne pas vivre mais qui serait vécu par ma femme plus cruellement de ce côté de l'Atlantique.

Donc, comme toujours, même à plus de 50 ans, le problème est dans la capacité/possibilité d'évoluer dans des secteurs de pointe et d'éviter de demeurer généraliste dans des secteurs concurrencés par les plus jeunes et les moins exigeants.

Travailler en tant que travailleur autonome en France me parait plus facile qu'à Montréal. Je n'ai pas à lutter contre la préférence québécoise. J'aurai un bien meilleur revenu en France.

Je me fais relancer par une grande firme nord américaine, en Ontario, en Grande Bretagne et j'ai des perspectives stables en France.

Si je privilégie une perspective purement professionnelle, je pense que je retenterai l'expérience de l'Immigration à Londres plutôt qu'à Toronto car le Marché à Londres est nettement plus conséquent, le taux d'imposition est moindre et le coût de la vie est en définitive moins élevé qu'à Paris.

Si je privilégie une expérience de vie et d'équilibre personnel, peut être choisirai je la Colombie Britannique et Vancouver.

Mais pour ce qui concerne le Québec, je demeure déçu à un tel point que je ne peux plus imaginer y vivre malgré ses bons côtés et les amitiés que j'ai pu développer.

ta déception et ton échec sont les tiennes et ne sont aucunement celles des autres. prétendre que la situation d'emploi en France est meilleure qu'au Québec est purement une affabulation. je suis nouvel arrivant, et j'ai pu décrocher deux postes en l'espace de sept mois, et ce ne sont pas des jobinettes comme tu le prétends. mon contrat est permanent, et je touche 19.50 de l'heure, en plus des primes bonus. le loyer à Montréal est deux fois moins cher qu'en France, l'électricité idem. l'eau est gratuite. certes, il y a un taux d'imposition agaçant (ce qui est presque le même qu'en France, mais on peut se permettre aisément d'accéder à la propriété beaucoup moins péniblement qu'en France.

bref, je te souhaite une bonne réintégration en France, mais ne dresse pas un tableau aussi sombre des perspectives économiques du Québec, et surtout pas du Canada.

Mais bon sang, ce n'est pas un peu fini de critiquer toujours les choix des uns et des autres? Il faut arrêter de lire en diagonale! Lovcen a bien précisé : " Dans mon domaine, la gestion des identités et des accès informatiques, l'écart s'est creusé de manière conséquente par rapport à ce que j'ai pu voir dans de grandes organisations québécoises."

En France, le nombre de sociétés positionnées sur ce créneau a doublé. J'ai retrouvé une situation en deux semaines et il se passe rarement une semaine sans que je ne sois pas sollicité." Il a également précisé : "Le Marché du travail en France n'est pas au beau fixe. En comparaison, au Canada, le taux de chômage est de 7.4 %." et aussi " Sur le plan relationnel, je comprends mieux pourquoi un canadien/québécois peut être choqué par le comportement particulier des français de France et je reprends l'image du Maudit français pour signaler ce qui est relativement courant dans les entreprises françaises: une manière très directe de dire les choses, des manifestations d'émotions plus évidentes, la confrontation des idées avec parfois l'envoi de Scuds, une façon de travailler moins respectueuse des frontières de responsabilités des uns et des autres." ou bien " en France, le marasme me parait pas mal dans la tête des gens et dans un pessimisme ambiant, ou lié à un problème d'employabilité que je suis très heureux de ne pas vivre mais qui serait vécu par ma femme plus cruellement de ce côté de l'Atlantique."

On dirait que tu as besoin de te prouver que tu as bien fait d'immigrer. Nous n'avons pas tous les mêmes raisons d'immigrer et de rentrer au pays quelquefois. Si tu as envie d'apporter une réponse, relis d'abord attentivement tout ce qui a été écrit plus haut et tu constateras que Lovcen n'a jamais nié qu'en France la situation était difficile mais nous parle de son expérience personnelle.

et sans vouloir te vexer, je doute que le salaire qu'on lui a proposé puisse être comparé à ton petit 19,50 de l'heure ou au mien. Nous ne jouons pas dans la même cour. Et lui au moins, a la grande richesse d'avoir pu essayer et d'avoir pu choisir. Son avis motivé de rentrer est tout à fait aussi respectable que le tien de rester au Québec.

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Effectivement ce n'est jamais très bon de prendre son cas personnel pour une généralité.

Après prétendre que le marasme économique en France n'est du qu'aux fabulations politiciennes électorales c'est quand même exagéré. Le déclassement social, ou même la crise du logement, on a clairement pas besoin de personne interposée pour en parler. Après c'est facile de dire mais il sont les pauvres quand on déjeune au Fouquet's chaque midi ou lorsqu'on va passer deux semaines à chamonix mais clairement lorsqu'on en est rendu à ce point la c'est qu'on commence sérieusement à se la " peter plus haut que son trou" et que l'argent ou le pouvoir nous est sérieusement monte à la tête.

C'est comme dire : " pffff le Québec c'est nul car je trouve aucun job à plus de 15$/h ", c'est juste comme faire un beau doigt d'honneur à tous les immigrants ou même québécois qui peinent avec leur job à 12 ou 13$/ heure.

Après c'est bien beau d'avoir de l'ambition et de se dire que je ne vaut pas moins de 500k par an mais c'est pas pour autant qu'il faut cracher sur ceux qui ne gagnerait que 30k par an et qui pourtant vivent pleinement leur rêve québécois ou canadien.

Maintenant ce serait effectivement intéressant que Lovcen se pose aussi la question de savoir si un immigré africain de profil similaire aurait les même opportunités en France qu'il a eu.

Modifié par Je reve
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  • Habitués

Elle est ou l'ineptie? lovcen dit que le taux de chomage est plus eleve en France. Ou bien tu as mal lu ...

Le Marché du travail en France n'est pas au beau fixe. En comparaison, au Canada, le taux de chomage est de 7.4 %.

La plus grosse ineptie de ton message rempli de faussetés.

http://www.insee.fr/...apide.asp?id=14

Selon le standard BIT, le taux de chomage au Canada est de 7.5 %

@green20770: Tu vas avoir à recommencer le primaire parce que tu ne sais pas lire.

@tohonu: Et le point c'est que le taux de chômage est quand même plus élevé en France.

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  • Habitués

@Je rêve

Ma femme a vécu un véritable déclassement social au QC avec un revenu inférieur de moitié à ce qu'elle avait en France (et qui n'était pas particulièrement élevé). Sur ce point, je regrette amèrement d'avoir immigré au QC sans que nous ayons pu préalablement avoir trouvé une situation tous les deux (moi j'ai été chanceux d'avoir effectivement une rémunération nettement plus importante que la tienne, mais avec des charges sans doute aussi nettement plus conséquentes que les tiennes).

Lorsque les stations de ski (pas seulement Courchevel, Megève ou Chamonix) affichent 30% de fréquentation supplémentaire, on parle des classes moyennes en temps de crise. Moi, avec les remboursements que je vais devoir faire pour tourner la page de mon expérience au QC, ce n'est pas demain que ça va m'arriver.

Le Québec c'est un désert dans mon secteur d'activité car je trouve aucun job DU TOUT.

Un immigré africain de profil similaire n'aurait sans doute pas les mêmes opportunités en France à cause des décisions politiques aberrantes du Gouvernement Français qui empêche les entreprises françaises du secteur l'embaucher.

Mais il n'en aurait pas plus au QC.Je veux bien croire qu'un immigré africain chauffeur livreur à Abidjan qui se retrouverait chauffeur de taxi ou livreur de pizza à Montréal trouvera que sa situation s'est améliorée, mais que veulent au juste les autorités québécoises en termes de qualifications et que pensent les cadres supérieurs africains qui se retrouvent chauffeurs de taxi au QC dans des apparts pas chers de Montréal Nord ?

Apparemment le nombre de français qui retourne en France au bout de 3 ans est significatif (j'espère pour toi que l'expérience sera plus positive) et 100 millions de CAD par an migrent du QC vers l'Ontario, cette somme est directement liée à des entrepreneurs français qui font le même constat que moi.

Je ne cherche pas à dégouter les français qui sont au QC.

Mais il me parait plus que nécessaire d'alerter ceux qui s'apprêtent à franchir le pas que la réalité qu'ils vont vivre n'a pas grand chose à voir avec ce qu'on peut lire dans les "spécial immigration Canada" du point ou de l'Express.

Modifié par lovcen
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  • Habitués

Apparemment le nombre de français qui retourne en France au bout de 3 ans est significatif (j'espère pour toi que l'expérience sera plus positive) et 100 millions de CAD par an migrent du QC vers l'Ontario, cette somme est directement liée à des entrepreneurs français qui font le même constat que moi.

Heu...tu as une preuve de ça? Ou c'est juste ta supposition? On peut affirmer n'importe quoi, mais faut pouvoir le justifier.

- que recouvre réellement le taux d'emploi au Canada et surtout au QC quand on a vécu par personne interposée la descente rapide vers des jobines sans intérêt pour survivre ?

Peut-être parce qu'on considère que c'est mieux de bosser, quel que soit le job, plutôt que vivre aux crochets de la société et en profiter pour partir au ski?

Modifié par crazy_marty
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@green20770: Tu vas avoir à recommencer le primaire parce que tu ne sais pas lire.

Alors toi, tu vas vite te calmer. c'est quoi ton probleme ?

D'une part je n'ai pas ete deobligeant avec toi, d'autre part, lovcen dit que clairement que le marche du travail en France n'est pas florissant et que le taux de chomage est assuremment meilleur au Canada. Quels sont les mots que tu ne comprends pas ? Retourne a tes etudes.

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Apparemment le nombre de français qui retourne en France au bout de 3 ans est significatif (j'espère pour toi que l'expérience sera plus positive) et 100 millions de CAD par an migrent du QC vers l'Ontario, cette somme est directement liée à des entrepreneurs français qui font le même constat que moi.

Heu...tu as une preuve de ça? Ou c'est juste ta supposition? On peut affirmer n'importe quoi, mais faut pouvoir le justifier.

Un rapport du ministère de l'immigration et des affaires culturelles fait état de 1 milliard de dollars perdus pour le QC du fait du transfert d'immigrants francophones en Ontario.Ce rapport a été publié en fin d'année passée dans la presse québécoise.1100 des 11 170 immigrants investisseurs arrivés au Canada de 1998 à 2007 sont restés au Québec. Les autres sont partis ailleurs. Moi, avec mon projet de développement de logiciel et la perspective de fournir du travail à 4-5 employés à Montréal... c'est à Paris que je vais le monter.

- que recouvre réellement le taux d'emploi au Canada et surtout au QC quand on a vécu par personne interposée la descente rapide vers des jobines sans intérêt pour survivre ?

Peut-être parce qu'on considère que c'est mieux de bosser, quel que soit le job, plutôt que vivre aux crochets de la société et en profiter pour partir au ski?

Apparemment le nombre de français qui retourne en France au bout de 3 ans est significatif (j'espère pour toi que l'expérience sera plus positive) et 100 millions de CAD par an migrent du QC vers l'Ontario, cette somme est directement liée à des entrepreneurs français qui font le même constat que moi.

Heu...tu as une preuve de ça? Ou c'est juste ta supposition? On peut affirmer n'importe quoi, mais faut pouvoir le justifier.

Un rapport du ministère de l'immigration et des affaires culturelles fait état de 1 milliard de dollars perdus pour le QC du fait du transfert d'immigrants francophones en Ontario.Ce rapport a été publié en fin d'année passée dans la presse québécoise.1100 des 11 170 immigrants investisseurs arrivés au Canada de 1998 à 2007 sont restés au Québec. Les autres sont partis ailleurs. Moi, avec mon projet de développement de logiciel et la perspective de fournir du travail à 4-5 employés à Montréal... c'est à Paris que je vais le monter.

- que recouvre réellement le taux d'emploi au Canada et surtout au QC quand on a vécu par personne interposée la descente rapide vers des jobines sans intérêt pour survivre ?

Peut-être parce qu'on considère que c'est mieux de bosser, quel que soit le job, plutôt que vivre aux crochets de la société et en profiter pour partir au ski?

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Je ne cherche pas à dégouter les français qui sont au QC.

Mais il me parait plus que nécessaire d'alerter ceux qui s'apprêtent à franchir le pas que la réalité qu'ils vont vivre n'a pas grand chose à voir avec ce qu'on peut lire dans les "spécial immigration Canada" du point ou de l'Express.

Sur ce point, je ne te suis pas. La réalité qu'on vit en arrivant au Québec est différente pour chacun, en fonction de son caractère (certains sont plus battants et plus dégourdis que d'autres) , de l'époque d'arrivée (la fin de l'hiver est la période idéale pour arriver. C'est maintenant qu'on embauche de partout), des opportunités et coups de chance.

Je ne suis qu'une secrétaire et j'ai trouvé immédiatement un travail ici, à un salaire bien plus élevé que ce que j'avais en France (j'étais au smic) et tous les amis qui sont arrivés après moi ( de la technicienne en garderie jusqu'aux ingés) ont trouvé également à un salaire plus intéressant que ce qu'ils avaient jadis. Cela ne veut pas dire que ce sera facile pour certains. Mais ça, c'est déjà précisé dans la demande de CSQ et doit être signé par le requérrant : " Je reconnais également être informé que je pourrais avoir des difficultés à obtenir au Québec un emploi correspondant à ma formation ou à mon expérience et que, tenant compte des délais prévisibles jusqu’à mon arrivée au Québec, la situation du marché du travail pourrait s’être modifiée"

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Lovcen, je vous comprends fort bien et je vous souhaite une excellente réinstallation en France !

Ma femme a vécu un véritable déclassement social au QC avec un revenu inférieur de moitié à ce qu'elle avait en France (et qui n'était pas particulièrement élevé).

Et votre femme, a-t-elle pu retrouver sans trop de difficultés un meilleur emploi qu'au Québec ?

Lorsque les stations de ski (pas seulement Courchevel, Megève ou Chamonix) affichent 30% de fréquentation supplémentaire, on parle des classes moyennes en temps de crise.

Il est vrai que l'on parle de la crise en France mais lorsque l'on voit les kilomètres de bouchons pour aller aux sports d'hiver ou le monde dans les aéroports pendant les vacances scolaires, cette crise ne touche visiblement pas tout le monde...

Je ne cherche pas à dégouter les français qui sont au QC.

Mais il me parait plus que nécessaire d'alerter ceux qui s'apprêtent à franchir le pas que la réalité qu'ils vont vivre n'a pas grand chose à voir avec ce qu'on peut lire dans les "spécial immigration Canada" du point ou de l'Express.

Je suis pour ma part également très sceptique... et c'est pour cela que nous renonçons, ayant en France une situation très correcte, à immigrer au Québec. Nous avons, à notre âge, plus de choses à perdre qu'à gagner ! Mais celui qui n'a rien à perdre et qui est courageux peut, lui, être sûrement gagnant.

Modifié par Yapluka
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Je ne cherche pas à dégouter les français qui sont au QC.

Mais il me parait plus que nécessaire d'alerter ceux qui s'apprêtent à franchir le pas que la réalité qu'ils vont vivre n'a pas grand chose à voir avec ce qu'on peut lire dans les "spécial immigration Canada" du point ou de l'Express.

Sur ce point, je ne te suis pas. La réalité qu'on vit en arrivant au Québec est différente pour chacun, en fonction de son caractère (certains sont plus battants et plus dégourdis que d'autres) , de l'époque d'arrivée (la fin de l'hiver est la période idéale pour arriver. C'est maintenant qu'on embauche de partout), des opportunités et coups de chance.

Je ne suis qu'une secrétaire et j'ai trouvé immédiatement un travail ici, à un salaire bien plus élevé que ce que j'avais en France (j'étais au smic) et tous les amis qui sont arrivés après moi ( de la technicienne en garderie jusqu'aux ingés) ont trouvé également à un salaire plus intéressant que ce qu'ils avaient jadis. Cela ne veut pas dire que ce sera facile pour certains. Mais ça, c'est déjà précisé dans la demande de CSQ et doit être signé par le requérrant : " Je reconnais également être informé que je pourrais avoir des difficultés à obtenir au Québec un emploi correspondant à ma formation ou à mon expérience et que, tenant compte des délais prévisibles jusquà mon arrivée au Québec, la situation du marché du travail pourrait sêtre modifiée"

Tant mieux pour toi. Mais ce que j'ai pu constater de mon côté, c'est que les personnes les plus qualifiées avaient paradoxalement le plus de difficultés à trouver un job, sauf dans l'informatique.

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Apparemment le nombre de français qui retourne en France au bout de 3 ans est significatif (j'espère pour toi que l'expérience sera plus positive) et 100 millions de CAD par an migrent du QC vers l'Ontario, cette somme est directement liée à des entrepreneurs français qui font le même constat que moi.

Heu...tu as une preuve de ça? Ou c'est juste ta supposition? On peut affirmer n'importe quoi, mais faut pouvoir le justifier.

Un rapport du ministère de l'immigration et des affaires culturelles fait état de 1 milliard de dollars perdus pour le QC du fait du transfert d'immigrants francophones en Ontario.Ce rapport a été publié en fin d'année passée dans la presse québécoise.1100 des 11 170 immigrants investisseurs arrivés au Canada de 1998 à 2007 sont restés au Québec. Les autres sont partis ailleurs. Moi, avec mon projet de développement de logiciel et la perspective de fournir du travail à 4-5 employés à Montréal... c'est à Paris que je vais le monter

Ca me dit toujours pas que les transferts dont tu parles sont le seul fait des entrepeneurs français, c'est ça que je questionnais. Immigrants francophones ne veut pas dire français. Je ne nie pas les transferts, mais le reste de ta phrase est pure supposition.

Modifié par crazy_marty
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Apparemment le nombre de français qui retourne en France au bout de 3 ans est significatif (j'espère pour toi que l'expérience sera plus positive) et 100 millions de CAD par an migrent du QC vers l'Ontario, cette somme est directement liée à des entrepreneurs français qui font le même constat que moi.

Heu...tu as une preuve de ça? Ou c'est juste ta supposition? On peut affirmer n'importe quoi, mais faut pouvoir le justifier.

Un rapport du ministère de l'immigration et des affaires culturelles fait état de 1 milliard de dollars perdus pour le QC du fait du transfert d'immigrants francophones en Ontario.Ce rapport a été publié en fin d'année passée dans la presse québécoise.1100 des 11 170 immigrants investisseurs arrivés au Canada de 1998 à 2007 sont restés au Québec. Les autres sont partis ailleurs. Moi, avec mon projet de développement de logiciel et la perspective de fournir du travail à 4-5 employés à Montréal... c'est à Paris que je vais le monter

Ca me dit toujours pas que les transferts dont tu parles sont le seul fait des entrepeneurs français, c'est ça que je questionnais. Immigrants francophones ne veut pas dire français. Je ne nie pas les transferts, mais le reste de ta phrase est pure supposition.

Bon point... car on a en fait beaucoup de mal à avoir des publications de chiffres sur les retours des immigrants français de la part de l'administration québécoise. Pour le reste, je me base sur ce que m'a rapporté un ami franco-canadien dont la boite est spécialisée dans l'importation et l'exportation des biens de français qui viennent et qui quittent le QC quelques années plus tard... édifiant.

Modifié par lovcen
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