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Quand le doute s'installe...


Vero_31

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Eh bien le pire que j'imagine comme chute du train de vie, c'est carrément un scénario à la Zola: plus rien à bouffer, pas de quoi payer des fringues à mes enfants, pas de quoi nous chauffer correctement l'hiver, pas de quoi se faire soigner... ah ah ah j'ai bien conscience que c'est un scénario catastrophe, mais je n'ai jamais prétendu que mes craintes étaient rationnelles :whistlingb:

Plus sérieusement, je dépeins ici un scénario catastrophe caricatural, mais c'est tout simplement pour montrer que la perte de train de vie que je redoute ne cible pas uniquement la privation de restaurants, cinémas et sorties. Je vous parle du scénario de la merde noire.

A la Zola, ne pas avoir assez pour se chauffer en hiver ... mes parents avaient immigre 1967 au Canada avec 2 enfants -- ma soeur et moi -- et deux valises. D'apres leurs dires au depart, c'etait saucisses une fois par semaine car pas les moyens d'acheter plus de viande et dormir a 4 dans le lit pour avoir plus chaud. Et pourtant lorsque je regarde le film datant de cette epoque -- qui se trouve d'ailleurs sur internet :-) -- je ne vois pas cette "misere" relative. Tu vois rien n'est perdu, d'autres ont eu une periode Zola et s'en sont bien tires :-)

Moyen de citer un message que je n'ai pas écrit, d'autant que Zola m'a toujours collé mal à la tete. Cela dit, bravo à tes parents d'avoir eu la force de vivre de pareils moments en faisant en sorte que leurs enfants n'en gardent semble-t-il pas de mauvais souvenirs.

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  • Habitués

"Eh bien le pire que j'imagine comme chute du train de vie, c'est carrément un scénario à la Zola: plus rien à bouffer, pas de quoi payer des fringues à mes enfants, pas de quoi nous chauffer correctement l'hiver, pas de quoi se faire soigner... ah ah ah j'ai bien conscience que c'est un scénario catastrophe, mais je n'ai jamais prétendu que mes craintes étaient rationnelles " :whistlingb:

Bonjour à tous, :smile:

Véro, est-ce que tu t’es déjà dis que ce genre de galères pouvait aussi t’arriver, ici, en France ??? Et que çà n’arrive pas qu’aux autres …

Parce que je rejoins Tohonu et Deblou sur ce coup-là, tu as peut-être l’impression de prendre de gros risques en immigrant, mais malheureusement le risque 0 n’existe pas !

Tu peux aussi demain, te retrouver licenciée de ton boulot, perdre ton train de vie actuel et pour X raisons et vivre de grosses galères de toutes sortes. Et puis celles-là tu ne les auras pas vraiment prévues ! Et il faudra bien y faire face, et ce n’est pas nécessairement ta famille ou tes amis qui t’épauleront en cas de coups durs !!! Tu te retrouves souvent seule dans ces cas-là. :sleep:

Je suis passée par des moments difficiles dans ma vie et tu vois, mes enfants n’en ont pas soufferts, parce que les problèmes ce sont les adultes qui les voient, qui les vivent au quotidien, pas les enfants !!! Eux sont dans leur monde d’enfant et heureusement d’ailleurs. On en parle régulièrement avec les miens et ils n’ont pas de mauvais souvenirs des années « noires ». Donc, il ne faut pas que tu vois des problèmes, où il n’y en a pas. Vis ta vie, tes enfants suivront et si tu es heureuse, ils le seront. Et surtout, reste positive, çà permet de continuer d’avancer ! Parfois, même dans la pire merde noire, comme tu dis, il suffit de voir les choses avec un autre regard pour que tout le monde soit heureux et de gérer son quotidien au mieux. Le soleil finit toujours par revenir, il suffit d'y croire !

Et si tu revends un bien immobilier en France, je pense quand même que, côté finances, tu auras de quoi te retourner pendant quelques temps, donc, je pense qu’il faut relativiser !

Après, pour tout changement de vie, il faut aussi savoir s’y préparer mentalement c’est évident. Que ce soit un déménagement, un changement de job, s’adapter à une nouvelle région, un nouveau départ dans la vie etc. etc.

Par contre, s’il y a bien une chose que j’ai bien comprise au fil du temps, c’est que lorsque tu as un gros projet, qui n’est pas celui de « Monsieur Tout le Monde », genre émigrer, partir seul faire le tour du monde sur un voilier, monter SON entreprise, adopter un enfant etc. etc., surtout, SURTOUT, tu le gardes pour toi, tu n’en parles pas autour de toi, tant qu’il ne s’est pas réalisé !!!!!!!! :dry:

Sinon, tu passeras pour la cinglée de service, et il y aura toujours des tas de gens pour critiquer ou de donner « des conseils avisés » !!! Tu prendras vite conscience que tu ne peux en parler qu’avec ceux qui vivent la même chose que toi et qui peuvent te comprendre ! Parce que dans ces cas-là, même tes meilleurs amis pourront avoir une vision différente de la tienne ou prendre mal ta décision !

Après, c’est TA vie, ce sont TES choix. Vis-les pleinement. Tes enfants sont petits, pour eux ce sera l’aventure, mais pas plus que si tu déménageais dans le village d’à côté. Les copains ???? Ben, tu verras, ils s’en feront d’autres ! Le pire que mes enfants aient connu, c’est de déménager 3 fois dans la même année et ils se sont très vite adaptés !

Et puis, tes enfants vivront dans une nouvelle maison, un nouveau pays, une nouvelle chambre … il faut toujours voir le bon côté des choses. Ce sera amusant pour eux, sauf si TOI tu le vis mal, si toi tu souffres pour eux ! Et puis plus tard, ce sera peut-être eux qui partiront vivre à l’autre bout du monde et une maman qui les verra partir en larmes … il faudra faire avec. Chacun sa vie, chacun son destin, comme disait la chanson.

Pour ce qui est de la famille, des parents surtout, je peux comprendre … mais en étant proche ou éloignée est-ce que cela changera quelque chose au destin ?

Un dernier point qui m’a fait sourire, et je le dis sans sarcasme : « tu as 38 ans … wouah … çà fait peur !!!!!!!!! » J’en ai 51 (quoi ? déjà ???) et avec mon mari, nous avons vécu pas mal de galères, 1 fils qui vit loin de nous au Québec depuis 5 ans maintenant … mais nous avons toujours des projets plein la tête, envie d’apprendre, envie de découvrir, envie de continuer d’avancer dans la vie ! A l’âge, où certains pensent à la retraite, nous on fait des formations, on monte des dossiers etc., on se remet en question professionnellement, on passe des heures sur Skype avec notre fils, on partage nos vies à distance. Et on n’est pas plus malheureux pour çà, la vie continue !

Alors des doutes, oui, on peut toujours en avoir à partir du moment où quelque chose d’important va changer dans notre vie, mais le mieux c’est quand même de le vivre bien, zen et surtout de croire en son avenir.

Après, il peut toujours y avoir des petits grains de sable dans le parcours, puis après … Avec le temps, il faut en rire, et surtout en toutes circonstances, même les plus difficiles, garder une dose d’humour !

Dis-toi qu’au pire si cela ne marche pas là-bas, tu pourras toujours revenir ici et cela restera une expérience enrichissante pour toute la petite famille. Maintenant tu ne peux pas savoir, même en prenant le maximum de renseignements, ce qui va se passer demain dans ta vie d'immigrante ! Tu devras t'adapter, tu devras faire avec ce qui se présentera, pas le choix !

Véro, à 38 ans, arrête de te poser trop de questions et ………. FONCE !!!!!!!!!!!!!!!!! :thumbsup:

Bon, pis faut te faire une raison, avec ce genre de projet, tu es « une extra-terrestre » aux yeux des autres, faut vivre avec çà !!! Mais franchement, être verte avec deux antennes, çà peut être sympa aussi, non ? Moi, je me vois comme çà tous les jours dans mon miroir, il a bien fini par se faire une raison, le pauvre !!! :tongue:

Bon courage … :flowers:

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Bonjour à toutes et à tous,

Je viens de lire le post dans l'intégralité et dans beaucoup de posts j'ai trouvé des réponses, des interrogations que je me suis posé et que je continue de me poser actuellement. Vero, chacun de nous, vivons avec des doutes et surtout se lancer dans un changement de vie aussi important nous force à se poser des questions et avoir des interrogations. Il est tout à fait humain d'avoir une appréhension de se jeter dans l'inconnu et des conséquences que cela peut avoir.

Je sais que ces quelques mots peuvent faire peur mais en fait il faut voir au delà de ces interrogations et se poser la question du sens que l'on veut donner à sa vie. Quels sont les inspirations que l'on a, dans quel société veut on vivre et est ce que je veux continuer dans ma vie actuelle ?

C'est en se posant ces questions que j'ai commencé mon idée d'immigrer il y a des années de celà. Des questions je m'en suis posé, mon projet va t il marché ? et petit à petit l'idée fait son chemin. Quand j'ai voulu commencé mon processus d'immigration c’était en 2005 de mémoire, je découvrais le site et je lisais les posts des personnes qui étaient dans la meme incertitude que nous le sommes mais cela me donnait vraiment envie de vivre ce changement. Cependant il y a des évènements dans une vie qui te rappelle que personne n'est éternelle et tout bascula ce jeudi matin en juin 2005. A partir de ce moment et apres une période d'interrogation... il a fallu continuer à vivre mais sans refuser le présent. La vie repris son court mais je savourais chaque moment différemment, et après en avoir beaucoup parlé avec ma mère, passé des vacances au quebec et assisté à des réunions sur le quebec entre autre, je me suis dis il était temps de vivre autre chose.

Maintenant après avoir eu des interrogations, je sais que je veux avant tout partir et vivre au québec. Lors de mes 30 ans je l'ai annoncé à ma famille et amis, certains ont été étonné d'autre moins mais c'est à ce moment que j'ai vraiment pris ma décision. Depuis maintenant 2 ans, je me fais charier par ma famille car le processus est long, je sais qu'il y a de la peur pour certain, d'autre pense que je fais une erreur mais au final je sais que mon départ permettra d'etre plus proche d'eux car une fois éloigné on veut savoir comment vont les personnes qui nous sommes chers.

Depuis maintenant plusieurs années je suis dans un état d'esprit où tout est possible et pour arriver à ce que l'on veut il faut y croire et avancer. En disant cela je ne tire pas un trait sur mon passé, bien au contraire, mais c'a m'a permis d'arriver à la situation où je suis actuellement et de me dire, maintenant tu prends vraiment ta vie en main et c'est ton choix. Il y a eu des considérations de société, de choix de vie, économique également mais surtout de mentalité qui ont fait que j'étais prés à vivre ce processus d'immigration et le mener à bien.

En ce moment les craintes que j'ai sont peut etre lié à la recherche d'un travail et la transition une fois arrivé mais je sais qu'une fois la bas, je me sentirais beaucoup plus épanouie que je ne le suis actuellement. Concernant le travail, je me suis décider à passer des certifications dans mon domaine professionnels pour avoir un maximum d'opportunité.

Concernant tes interrogations sur ta famille, tes enfants, elles sont tout à fait légitimes mais dis toi que ta situation actuelle est peut être inconfortable mais qu'au final celle-ci sera passagère. Il faut travailler et préparer au mieux son départ et même si on ne peut pas tout prévoir (heureusement d'un certain coté) ce que vous vivrez toi et ta famille est unique. Bien sur cela va changer la vie de tes enfants, ton mari et toi meme mais voit ceci comme une grande opportunité où va t en découdre une énorme satisfaction d'avoir changer vos vies vers ce quoi vous désirez le plus.

Le saut dans l'inconnu fait peur mais c'est ce qui nous donne l'envie d'avancer et vivre ce que l'on souhaite.

Sur ceux, bonne journée à toutes et tous :)

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  • Habitués

Eh bien le pire que j'imagine comme chute du train de vie, c'est carrément un scénario à la Zola: plus rien à bouffer, pas de quoi payer des fringues à mes enfants, pas de quoi nous chauffer correctement l'hiver, pas de quoi se faire soigner... ah ah ah j'ai bien conscience que c'est un scénario catastrophe, mais je n'ai jamais prétendu que mes craintes étaient rationnelles :whistlingb:

Plus sérieusement, je dépeins ici un scénario catastrophe caricatural, mais c'est tout simplement pour montrer que la perte de train de vie que je redoute ne cible pas uniquement la privation de restaurants, cinémas et sorties. Je vous parle du scénario de la merde noire.

A la Zola, ne pas avoir assez pour se chauffer en hiver ... mes parents avaient immigre 1967 au Canada avec 2 enfants -- ma soeur et moi -- et deux valises. D'apres leurs dires au depart, c'etait saucisses une fois par semaine car pas les moyens d'acheter plus de viande et dormir a 4 dans le lit pour avoir plus chaud. Et pourtant lorsque je regarde le film datant de cette epoque -- qui se trouve d'ailleurs sur internet :-) -- je ne vois pas cette "misere" relative. Tu vois rien n'est perdu, d'autres ont eu une periode Zola et s'en sont bien tires :-)

Moyen de citer un message que je n'ai pas écrit, d'autant que Zola m'a toujours collé mal à la tete. Cela dit, bravo à tes parents d'avoir eu la force de vivre de pareils moments en faisant en sorte que leurs enfants n'en gardent semble-t-il pas de mauvais souvenirs.

je me suis plante avec l'editeur. j'ai laisse la mauvaie balise en debut. Cela peut arriver ....

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  • Habitués

Salut Véro !!!!

Eh bien moi aussi je suis en pleine phase de "doute" :sad: , peur d'avoir franchi le pas et que ça n'ailles pas comme je le souhaite !! Peur, de ne pas trouver de boulot, et que l'on galère avec nos 2 enfants :unsure2: : même, si je sais que l'on est pas les premiers et surement pas les dernier !!

Mais bon, apparement, c'est tout à fait normal, ce genre de sentiment ! :huh2:

La peur s'installe aussi surtout que mes beaux parent ne cessent de nous répéter que l'on est "fou" de tout quitter pour l'inconnu !!! :wacko2:

Mais l'envie est plus forte que tout et puis, j'essaie de trouver du réconfort auprés du forum et de mon amie qui vit actuellement à Shawinigan, et qui me rassure sur notre Immigration !!

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  • Habitués

je me suis plante avec l'editeur. j'ai laisse la mauvaie balise en debut. Cela peut arriver ....

y'a pas de soucis, c'est correct - c'est juste que je déteste Zola (traumatisme scolaire !) :biggrin2:

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  • Habitués

"Eh bien le pire que j'imagine comme chute du train de vie, c'est carrément un scénario à la Zola: plus rien à bouffer, pas de quoi payer des fringues à mes enfants, pas de quoi nous chauffer correctement l'hiver, pas de quoi se faire soigner... ah ah ah j'ai bien conscience que c'est un scénario catastrophe, mais je n'ai jamais prétendu que mes craintes étaient rationnelles " :whistlingb:

Bonjour à tous, :smile:

Véro, est-ce que tu t’es déjà dis que ce genre de galères pouvait aussi t’arriver, ici, en France ??? Et que çà n’arrive pas qu’aux autres …

Parce que je rejoins Tohonu et Deblou sur ce coup-là, tu as peut-être l’impression de prendre de gros risques en immigrant, mais malheureusement le risque 0 n’existe pas !

Tu peux aussi demain, te retrouver licenciée de ton boulot, perdre ton train de vie actuel et pour X raisons et vivre de grosses galères de toutes sortes. Et puis celles-là tu ne les auras pas vraiment prévues ! Et il faudra bien y faire face, et ce n’est pas nécessairement ta famille ou tes amis qui t’épauleront en cas de coups durs !!! Tu te retrouves souvent seule dans ces cas-là. :sleep:

Je suis passée par des moments difficiles dans ma vie et tu vois, mes enfants n’en ont pas soufferts, parce que les problèmes ce sont les adultes qui les voient, qui les vivent au quotidien, pas les enfants !!! Eux sont dans leur monde d’enfant et heureusement d’ailleurs. On en parle régulièrement avec les miens et ils n’ont pas de mauvais souvenirs des années « noires ». Donc, il ne faut pas que tu vois des problèmes, où il n’y en a pas. Vis ta vie, tes enfants suivront et si tu es heureuse, ils le seront. Et surtout, reste positive, çà permet de continuer d’avancer ! Parfois, même dans la pire merde noire, comme tu dis, il suffit de voir les choses avec un autre regard pour que tout le monde soit heureux et de gérer son quotidien au mieux. Le soleil finit toujours par revenir, il suffit d'y croire !

Et si tu revends un bien immobilier en France, je pense quand même que, côté finances, tu auras de quoi te retourner pendant quelques temps, donc, je pense qu’il faut relativiser !

Après, pour tout changement de vie, il faut aussi savoir s’y préparer mentalement c’est évident. Que ce soit un déménagement, un changement de job, s’adapter à une nouvelle région, un nouveau départ dans la vie etc. etc.

Par contre, s’il y a bien une chose que j’ai bien comprise au fil du temps, c’est que lorsque tu as un gros projet, qui n’est pas celui de « Monsieur Tout le Monde », genre émigrer, partir seul faire le tour du monde sur un voilier, monter SON entreprise, adopter un enfant etc. etc., surtout, SURTOUT, tu le gardes pour toi, tu n’en parles pas autour de toi, tant qu’il ne s’est pas réalisé !!!!!!!! :dry:

Sinon, tu passeras pour la cinglée de service, et il y aura toujours des tas de gens pour critiquer ou de donner « des conseils avisés » !!! Tu prendras vite conscience que tu ne peux en parler qu’avec ceux qui vivent la même chose que toi et qui peuvent te comprendre ! Parce que dans ces cas-là, même tes meilleurs amis pourront avoir une vision différente de la tienne ou prendre mal ta décision !

Après, c’est TA vie, ce sont TES choix. Vis-les pleinement. Tes enfants sont petits, pour eux ce sera l’aventure, mais pas plus que si tu déménageais dans le village d’à côté. Les copains ???? Ben, tu verras, ils s’en feront d’autres ! Le pire que mes enfants aient connu, c’est de déménager 3 fois dans la même année et ils se sont très vite adaptés !

Et puis, tes enfants vivront dans une nouvelle maison, un nouveau pays, une nouvelle chambre … il faut toujours voir le bon côté des choses. Ce sera amusant pour eux, sauf si TOI tu le vis mal, si toi tu souffres pour eux ! Et puis plus tard, ce sera peut-être eux qui partiront vivre à l’autre bout du monde et une maman qui les verra partir en larmes … il faudra faire avec. Chacun sa vie, chacun son destin, comme disait la chanson.

Pour ce qui est de la famille, des parents surtout, je peux comprendre … mais en étant proche ou éloignée est-ce que cela changera quelque chose au destin ?

Un dernier point qui m’a fait sourire, et je le dis sans sarcasme : « tu as 38 ans … wouah … çà fait peur !!!!!!!!! » J’en ai 51 (quoi ? déjà ???) et avec mon mari, nous avons vécu pas mal de galères, 1 fils qui vit loin de nous au Québec depuis 5 ans maintenant … mais nous avons toujours des projets plein la tête, envie d’apprendre, envie de découvrir, envie de continuer d’avancer dans la vie ! A l’âge, où certains pensent à la retraite, nous on fait des formations, on monte des dossiers etc., on se remet en question professionnellement, on passe des heures sur Skype avec notre fils, on partage nos vies à distance. Et on n’est pas plus malheureux pour çà, la vie continue !

Alors des doutes, oui, on peut toujours en avoir à partir du moment où quelque chose d’important va changer dans notre vie, mais le mieux c’est quand même de le vivre bien, zen et surtout de croire en son avenir.

Après, il peut toujours y avoir des petits grains de sable dans le parcours, puis après … Avec le temps, il faut en rire, et surtout en toutes circonstances, même les plus difficiles, garder une dose d’humour !

Dis-toi qu’au pire si cela ne marche pas là-bas, tu pourras toujours revenir ici et cela restera une expérience enrichissante pour toute la petite famille. Maintenant tu ne peux pas savoir, même en prenant le maximum de renseignements, ce qui va se passer demain dans ta vie d'immigrante ! Tu devras t'adapter, tu devras faire avec ce qui se présentera, pas le choix !

Véro, à 38 ans, arrête de te poser trop de questions et ………. FONCE !!!!!!!!!!!!!!!!! :thumbsup:

Bon, pis faut te faire une raison, avec ce genre de projet, tu es « une extra-terrestre » aux yeux des autres, faut vivre avec çà !!! Mais franchement, être verte avec deux antennes, çà peut être sympa aussi, non ? Moi, je me vois comme çà tous les jours dans mon miroir, il a bien fini par se faire une raison, le pauvre !!! :tongue:

Bon courage … :flowers:

Que j'aime ce genre de messages!

Alors, pour ne pas garder mon histoire dans la nébulosité de l’anonymat, Véro, je vais te raconter la mienne.

J’ai été une vraie mère poule pour mes 3 enfants jusqu’à leur adolescence bien passée. Cela m’a valu un divorce sous prétexte que je ne m’occupais QUE d’eux. À la suite de ma rencontre avec un citoyen canadien d’origine française qui revenait travailler en France pour sa multinationale, le choix se présente car il ne supporte pas la mentalité française et veut retourner dans le pays qu’il a choisi. Autrement dit, choisir entre une vie en France, entre mes parents vieillissants et mes enfants majeurs et en couple pour 2 sur 3, au chômage à 50 ans (je travaillais pour mon ex) et seule, ou vivre avec l’homme que j’aime et qui m’aime, trouver un travail (d’après lui), et avoir un niveau de vie plus élevé que le mien au Québec, en essayant de vivre au mieux la séparation d’avec ma famille (parents et enfants). Il faut dire que le fait que j’aie 2 frères et 1 demi-sœur vivant à 3 et 10 km de mes parents a pesé lourd dans la balance. J’ai dit oui. J’ai été parrainée et ai immigré 15 jours après mon anniversaire de 50 ans. J’ai trouvé du travail 3 semaines après avoir commencé à chercher, et aujourd’hui, je gagne environ 550 $ (400 euros) de plus sur mon salaire net qu’en France (donc impôts payés ici et non payés en France). Je précise que je n’ai aucun diplôme extraordinaire puisque parrainée. Juste un bac littéraire avec 2 langues vivantes et une solide expérience de secrétariat.

Je vis, comme beaucoup, plus ou moins difficilement la séparation d’avec la famille. Depuis mon départ, deux petits-enfants sont nés. (j’étais là à temps pour l’un, mais pas pour l’autre). On en baptise un l’été prochain. Mes parents âgés vont relativement bien. On s’efforce d’aller en France à chaque Noël. Autant te dire que le revers de la médaille, mais indispensable pour que je reste sereine, c’est que tout notre budget vacances part en billets d’avion Québec-France. Pour le reste, la famille vient aussi et il y a Skype et Internet.

En définitive, mes filles sont heureuses de ne pas avoir une maman collante et dépressive sur le dos, nos relations sont en revanche extrêmement chaleureuses et fusionnelles lorsque je vais en France. Pour ce qui est du dernier, célibataire, il a rejoint sa maman en décembre dernier au Québec et ne regrette rien.

Mon sentiment? On n’a qu’une vie mais on a plusieurs vies dans cette vie. Il y a un temps pour s’occuper à temps plein de ses petits, mais il faut savoir les laisser prendre leur envol et ne jamais oublier qu’avant les enfants, il y avait l’HOMME, que c’est avec lui qu’on a commencé l’histoire et que c’est avec lui qu’il serait merveilleux de la finir.

Comme dit Zemida, contrairement à ce qu’on pourrait croire, on n’est jamais maître de son destin. Il faut faire des choix, mais quand ces choix sont faits, lui faire confiance.

Qui m’aurait dit, en 2000 : « dans 10 ans, tu auras un autre homme dans ta vie, tu vivras dans un autre pays, sera citoyenne de cet autre pays, vivras dans une autre maison, aura un autre travail… » De toute façon, je ne l’aurais pas cru.

Il est sain de te poser des questions, mais fais aussi confiance à ton destin. Si tu es heureuse, tes enfants seront heureux.

PS : Franck et Nathalie immigrent aussi dans quelques mois avec 3 enfants de 14 à 21 ans !!!

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  • Habitués

je viens de lire tous les messages, et ils sont vraiment réconfortant, car je vois qu'en fait on est pas les seul à douter et que c'est un passage "Obligé" !!!

Modifié par vané
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Salut Vero,

beaucoup de monde ont déjà répondu et j'espère que ça te rassure un peu. Ca n'apportera peut-être rien au sujet, mais je voulais moi aussi t'encourager avec le recul des 4 ans et demi passés ici depuis mon arrivée en 2007. Je suis arrivé à Montréal avec ma femme et deux enfants, sans emploi, projet ni appartement, après avoir abandonné en France un poste d'enseignant en musique en college et une maison à Brive la Gaillarde. J'avais pris une semaine d'avance sur ma petite famille et ca a suffi. J'ai visité le premier jour quelques appartements avec un agent qui me transportait dans sa voiture, on a trouvé ce qu'il me fallait au bout de 2 visites. Au bout de quelques jours j'ai trouvé un emploi en tant qu'éducateur spécialisé dans une école secondaire de Montréal. 3 mois après un studio de jeux videos de Quebec me contactait pour un poste d'illustrateur, on etait 40 a l epoque. Demenagement dans la "Vieille Capitale", ideale pour les enfants, ma femme a trouvé un emploi dans l'une des nombreuses administrations de la ville (ville presqu' exclusivement francophone). C'est ce que j'aime ici, je n'avais jamais travaillé dans le domaine mais ils m'ont laissé ma chance parce que je suis auteur BD et que le boss, fan de BD, aimait mon style. A la fin de mes 3 mois d'integration ils m'ont proposé un poste de lead, j'ai acheté une maison + grande et + belle que celle que j'avais en France pour un tiers du prix en moins et je me suis installé definitivement à Quebec, dans une petite banlieue tranquille. Les maisons sont tres abordables et le quartier est adorable. Juste un exemple de ce que j'aime ici : le jour ou je suis arrivé avec mon camion, plusieurs voisins, que je n'avais jamais vus, sont venus m'aider spontanement à décharger, les voisines ont accueilli ma femme et l'ont amené chez l'une d'entre elles et un groupe d'enfants et venu embarquer mes 2 garcons pour qu'ils aillent jouer avec eux un peu plus loin avec leurs luges. Je n'ai revu mes enfants que le soir, ils avaient été gouter et jouer chez un de leurs nouveaux copains, ma femme est revenue avec de quoi manger pour deux jours, et pas un seul de mes voisins n'est parti avant que le camion ne soit vidé. Ce n'est sans doute pas toujours comme ca, mais honnetement j'etais vraiment surpris par cette premiere journee. Depuis cette ambiance a toujours continue, les barbecues s'alternent d'un voisin a l autre, on regarde le hockey entre copains 3 fois par semaine, c'est exactement ce qu on etait venu chercher. Question travail je suis passé de lead à directeur artistique de l'ensemble du studio, on est passé de 40 à 350 et j'adore ce que je fais. Ma femme s'est arretee de travailler pour s'occuper du troisieme petit heritier arrivé entre temps. En 2008 mon studio m'a confié le mandat d'ouvrir une succursale en France, pour tester le marché j'ai appliqué en tant qu'artiste dans les studios francais, avec mon experience de DA, et pas un ne m'a proposé ne serait-ce qu'une entrevue. On a finalement préféré ne pas ouvrir de bureau en France, le contexte etait trop pessimiste et peu motivé, Pour en revenir à toi et à ton mari, le domaine du jeu video a explosé au Quebec, un graphiste et une informaticienne n'auront aucun mal à trouver du travail ! Par exemple, il y a une penurie de programmeurs serveur side, de back end. Des qu il y en a un sur le marché, les grosses boites d assurance, les banques, les administrations et les studios de jeux se les arrachent. Idem pour les codeurs flash AS3, le PHP, les integrateurs, etc. Une fois que tu as franchi le pas de choisir ou tu vas vivre, tu as le sentiment de pouvoir influer sur ta vie, tu sais que tu peux rebouger quand tu veux, y compris pour rentrer en France mais avec une mentalité totalement différente. Et pour ceux et celles qui ont un peu le mal du pays, il y a deja beaucoup de Francais installés ici.

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  • Habitués

Je suis arrivé à Montréal avec ma femme et deux enfants, sans emploi, projet ni appartement, après avoir abandonné en France un poste d'enseignant en musique en college et une maison à Brive la Gaillarde.

La je comprends mieux pourquoi tu es parti :biggrin2:

je me suis plante avec l'editeur. j'ai laisse la mauvaie balise en debut. Cela peut arriver ....

y'a pas de soucis, c'est correct - c'est juste que je déteste Zola (traumatisme scolaire !) :biggrin2:

... j'ai evite le traumatisme, je ne suis pas certain d'avoir lu du Zola :P

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huhuhu oui, pour ceux qui souhaitent un dernier "boost" pour se decider à franchir le pas, passer par Brive ca peut aider : :biggrin2:

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Pas eu de doute, aucun. C'est vrai que je ne viens pas de France (je viens du pays d'en face :smile:), c'est peut être un peu pour cela que j'ai pas de regret. Si je n'avais pas fait les démarches a l'époque, je sais que je ne l'aurais jamais fais. Je serais quelque part a tataouine-les-bains. Ca a été difficile pour que je me stabilise ici, mais maintenant que c'est fais, je suis heureux.

Très belle citation Modifié par cheyenne56
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  • Habitués

Par contre, s’il y a bien une chose que j’ai bien comprise au fil du temps, c’est que lorsque tu as un gros projet, qui n’est pas celui de « Monsieur Tout le Monde », genre émigrer, partir seul faire le tour du monde sur un voilier, monter SON entreprise, adopter un enfant etc. etc., surtout, SURTOUT, tu le gardes pour toi, tu n’en parles pas autour de toi, tant qu’il ne s’est pas réalisé !!!!!!!! :dry:

Sinon, tu passeras pour la cinglée de service, et il y aura toujours des tas de gens pour critiquer ou de donner « des conseils avisés » !!! Tu prendras vite conscience que tu ne peux en parler qu’avec ceux qui vivent la même chose que toi et qui peuvent te comprendre ! Parce que dans ces cas-là, même tes meilleurs amis pourront avoir une vision différente de la tienne ou prendre mal ta décision !

Après, c’est TA vie, ce sont TES choix. Vis-les pleinement. Tes enfants sont petits, pour eux ce sera l’aventure, mais pas plus que si tu déménageais dans le village d’à côté. Les copains ???? Ben, tu verras, ils s’en feront d’autres ! Le pire que mes enfants aient connu, c’est de déménager 3 fois dans la même année et ils se sont très vite adaptés !

Criant de vérité ce que tu as dis là.

C'est malheureusement tellement vrai!

Pour avoir parler au bout de quelques mois de procédure de mon projet à ma famille, à mes amis, certaines personnes me soutiennent même si elle ne comprennent pas forcément mon choix, elles s'inquiètent posent des véritables questions et ont envie que mon projet aboutisse et que je réussisse. D'autres n'ont pas compris et ne veulent rien savoir et critique à tout vas.

Ce sont ces mêmes personnes qui pensaient que ça ne marcherais jamais pour l'obtention du CSQ et pense que de toute façon je me planterais royalement quand je serais partie.

Je crois que le doute est simplement humain mais la décision est prise aussi quelque part, on écoute simplement notre conscience qui se dit "mieux vaut prévenir que guérir" .

On sent que c'est quelque chose d'important pour nous, on réalise qu'on vas franchir un sacré cap. Mais malgré nous on écoute aussi les critiques et paradoxalement ça renforce l'envie de leur dire "j'y arriverais et pis ça va vous faire tout drôle mes cocos" mais les questions aussi.

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Pour les réactions de la famille et des amis je pense qu'on est tous passé par la malheureusement. Ceux qui appuient, qui soutiennent, ceux qui s'inquietent par affection ou parce qu'ils ne se verraient pas faire le même move, et ceux qui t'en veulent de partir, qui aimeraient le faire mais qui n'osent pas, qui partent du principe que si eux ils ne prennent pas les commandes de leur vie et qu'ils acceptent leur quotidien tel quel y a aucune raison que les autres ne le fassent pas aussi. Quand ils sentent ton départ comme un "rejet" de ta vie ou de ton pays, ils se sentent également rejetés je suppose.

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  • 3 weeks later...
  • Habitués

Véro, vu ton domaine il n'y a aucune raison que tu ne toruves pas de travail

Je te joins les postes qui étaient proposés en mai a la journée emploi-québec

qui s'est déroulée a Toulouse. Tentes ta chance l'année prochaine :biggrin2:

Pourquoi je n'arrive pas télécharger le PDF???...... :( je ne savais pas qu'il y avait ce genre de réunion.

J'ai vu sur le site du gouvernement, qu'il y en aura a Paris le 3 et 5 décembre et le 7 décembre à Lyon.

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  • Habitués

Bonjour tout le monde!

Ça fait longtemps que je ne suis pas passée, et je n'ai même pas une bonne excuse: débordée entre mon job, mes enfants et la préparation de ma future certif linux (ça, ça en bouffe, du temps). Bref.

Il y a du nouveau. Pas de la part du BIQ, non. Mais je suis complètement reboostée, pour la simple et bonne raison qu'un chasseur de têtes d'une grosse boîte américaine m'a repérée, et que j'en suis à mon troisième entretien pour un poste aux States. Je ne sais pas jusqu'où va me mener cette surprenante histoire (j'ai passé un entretien téléphonique avant-hier et là j'attends de voir s'ils sont toujours intéressés ou pas), mais même si finalement je ne suis pas prise, je peux vous assurer que mon moral est remonté au beau fixe: mon CV peut avoir de l'attrait en Amérique du Nord et ça... c'est ce qu'il me manquait pour me rassurer.

Tant et si bien que j'ai décidé que dès que j'en ai fini avec mes entretiens US (car je doute que je sois sélectionnée à la fin), je n'attends plus que le BIQ se bouge les fesses, je vais commencer à chercher du taf à Montréal sans attendre. Bille en tête.

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  • Habitués

Eh bien ça c'est de la bonne nouvelle :)

Contente que ça te fasse bien comme ça !

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  • Habitués

Super Véro !!

Je suis contente pour toi !! Bon courage et bonne chance pour la suite :thumbsup:

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  • Habitués

Génial, bonne nouvelle ça ! mais si l'employeur te retient, iras tu aux US ?

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  • Habitués

Merci à tous pour votre soutien :smile:

Bonne question, Sacoflab... A mon sens, j'ai tellement peu de chances d'avoir ce job que je ne l'envisage pas vraiment, même si c'est eux qui sont venus me chercher... Dans ma tête, moi c'était le Québec et pis c'est tout!

Maintenant... il faut aussi parfois ne pas rater certaines opportunités. Certaines sont assez exceptionnelles pour que l'idée de les ignorer n'effleure l'esprit de personne: une boîte exceptionnelle, un job exceptionnel, une localisation exceptionnelle, un salaire exceptionnel. Autant de critères qui méritent qu'on s'arrête pour ne pas passer à côté de quelque chose de déterminant dans sa vie. Cette opportunité qui se présente à moi a au moins deux caractéristiques "exceptionnelles" à ma connaissance: la boîte et le job.

Mais très honnêtement... j'ai laissé de côté mes lunettes roses, je ne porte pas beaucoup d'espoirs dans cette aventure. Mais au moins, elle aura eu le bénéfice de me faire passer des entretiens à la sauce américaine lol.

Modifié par Vero_31
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