Aller au contenu

Quand le doute s'installe...


Vero_31

Messages recommandés

  • Habitués

En réponse à mymy30

SI j'ai dit ça c'est par expérience des gents qui sont déjà passé par la et surtout lorsque ils annulent ou bien leur demande est rejeté... c'est une possibilité..oui je suis d'accord pour en parler à mes enfants mais pas pour le moment je parle de moi meme bien sur autre chose les enfants seront les premiers à s'adapter que nous les adultes...donc pas de soucis de ce coté la...

Modifié par addi68
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Des doutes, j'en ai. Je ne suis peut être pas assaillie par, mais ils sont présents.

Je suis dans l'optique de me dire que je veux prendre le pas sur ces questions sans réponses, plutôt que de ne pas avancer par peur.. d'échouer et finalement abandonner.

Et même si j'échouais, toute expérience est bonne a prendre, on apprend de tout, même de l'échec et des erreurs!

A l'heure actuelle j'ai surtout des doutes sur le travail, "Vais je réussir a trouver un poste a m'intégrer ?" non pas que je doute nécessairement de mes capacités, mais je me demande "Suis je prête a repasser du temps sans travail, à rechercher un boulot?"

Et puis je réalise que ce sont des doutes tout à fait banals qu'ils doivent se présenter à chacun.

Je me sent prête à quitter ce que j'ai, et a recommencer de zéro si je puis dire.

Peut être aussi que pour moi, je n'ai pas le sentiment de laisser grand chose derrière moi sur un plan professionnel particulièrement, j'ai un boulot mais je démarre dans la vie active et à l'heure d'aujourd'hui une fois que mon contrat sera fini, l'issue est complètement incertaine. Je dois dire que je me sens pas enfermée dans un petit cocon de sureté, que j'ai eu du mal a trouver ce poste la, que au vu de la situation actuelle je constate que j'aurais bien des difficultés a trouver un autre poste.

- vous pouvez le dire je ne suis pas véritablement optimiste quand à la situation française - Alors de vous à moi, des difficultés ici ou là bas.. hé bien j'ai fait mon choix, aussi parce que j'avais besoin d'un nouvel horizon, envie d'espace et de dépaysement total.

Et puis je suis seule alors j'ai moins de question sur l'impact de mon choix.

Bien sur, l'herbe n'est pas nécessairement plus verte ailleurs, et je sais que le Québec c'est pas la terre des bisounours ou tout est rose et le monde beau et gentil, mais je me sent prête à la traversée du désert si désert ce doit être.

Bizarrement là ou j'ai le moins de doute est le plan personnel, social, familial, j'ai quelques amis là bas, mais pour l'instant quitter ma famille et mes amis ici ne m'effraye pas. Pourtant je le sais, j'aurais beaucoup de mal, maintenant ce sont eux plus que moi, mais je parle a l'heure d'aujourd'hui et d'ici la fin de la procédure et le dernier voyage, j'aurais mûri ma façon de penser et entrevoir les choses, et mes proche ma décision de partir vivre au Québec.

"Qui ne tentes rien n'as rien" et puis on ne peut pas savoir avant d'avoir essayer!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Accroche toi Véro, on partira la-bas et on reviendra a Toulouse ensemble pour les vacances :cool:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

@ vero: Bien que le doute soit un sentiment humain qui nous guettent tous à un moment donné de nos vies; je constate que douter de tout et de rien c'est très français tout de même comme attitude!! .. Soyez-en-assuré, c'est pas péjoratif. Nous n'avons pas tous eu le même parcours ni les mêmes trajectoires dans nos vies respectives ( encore heureux dirons certains :) ), et puis personne ne quitte son pays et ses racines par plaisir!... C'est une question de choix! Contrairement au faite d'être né quelque part; comme disait Maxime Leforestier dans sa chanson " On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille, on choisit pas non plus les trottoirs de Manille de Paris ou d'Alger pour apprendre à marcher... Etc"... La liberté, c'est de pouvoir CHOISIR sa propre forme d'esclavage.. Pour moi, partir de là ou je suis, n'est pas un redemarage à zéro comme le pensent certains, mais une continuité! A chacun ses repères, ses motivations, ses rêves et espérances... Ce n'est guère dans ma nature de rester sur des " mais si !!". J'en conclus,.. " choisir le doute comme philosophie de vie c'est comme choisir l'immobilité comme mode de transport". Salutations :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Des doutes ? Des cauchemars, oui ! Je largue ma famille dont une maman de 76 ans qui a décrété qu'elle ne viendrait jamais me voir et une soeur qui m'a promis pareil..., des amis depuis plus de 25 ans, un job cool avec salaire à 6 chiffres, tous mes repères... et si tu t'inquiètes parce que tu as 38 ans, moi j'en ai 45 ! Certes je suis mon Québécois de mari mais l'intégration et la vie sociale c'est pas lui qui va les faire, c'est mon problème à moi. Et si ça tourne mal entre nous ? Seule dans un pays qui n'est pas le mien à 45 ans, sans famille ni amis, avec une jobine chez le dépanneur du coin ?

Pourtant il y a la curiosité, l'importance des nouvelles découvertes, le vent qui nous pousse à bouger tout simplement.

Comme te l'ont dit d'autres ce n'est pas définitif, le retour est toujours possible. Moins riches financièrement certes mais tellement plus riches de toutes ces découvertes, de cette aventure, de ces rencontres. Et quel bonheur, quel exemple pour des enfants que d'avoir des parents qui avancent au lieu de rester dans leur train-train ! Et puis ce n'est pas le tiers-monde, tu ne vas pas risquer la santé de tes enfants en déménageant, ni leur avenir scolaire.

Un vieux truc pour prendre les décisions importantes, quand on hésite : réfléchir à ce qui peut se passer au pire et si on peut assumer et vivre avec ce risque... on fonce ! Le pire serait d'avoir des regrets, non ?

Bonne cogitation et bonne chance :smile:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Je pense qu'il y a un moment ou il faut arrêter de se poser des questions. Trop questions, c'est mauvais ! Et ça ne provoque rien d'autre que du stress, du stress et des gros doutes :)

Je pense que l'immigration est une expérience a vivre. même si au final, cela fini par un retour au pays ;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Juste un mot sur notre expérience personnelle. On s'est posé évidemment les mêmes questions que toi. Dans notre cas nous sommes un couple avec 2 enfants assez jeunes (2 et 4 ans) donc les premiers doutes sont pour eux : le déracinement, l'éloignement avec la famille (grands-parents, ...). Par contre pas d'inquiétude sur leur capacité à s'intégrer, au contraire même, plus ils sont jeunes et plus c'est facile (enfin en tout cas c'est ce qu'on a toujours entendu).

Quant à nous l'incertitude était surtout au niveau du quotidien. On débarque en connaissant presque personne et il faut se reconstruire une vie entière. En France on était proprio depuis 4 ans par exemple donc c'est déjà un retour en arrière sur le patrimoine (tannant d'être locataire !). Pour le boulot l'avantage c'est que je bosse dans l'informatique et j'étais certain de trouver un job en quelques mois au pire. Pour ma blonde c'était plus délicat : travail administratif et anglais limité.

En fait on se disait surtout, "sommes nous fait pour cela ?". Plein de gens le tentent et vu de notre fenêtre on se dit "waaah, ces gens là sont géniaux". Mais on doutait surtout d'être taillé pour cette aventure, comme si c'était réservé à des personnes vraiment "au-dessus de nous" (plus sûres d'elles, plus motivées, meilleur CV, les raisons sont multiples). Et on a continué le dossier en se disant qu'on reculerait au dernier moment.

Et puis on est venu ici en voyage de prospection fin 2010 et ça a été le déclic. Le fait de mettre les pieds sur le sol québecois et surtout dans la ville qu'on visait c'est déjà énorme (on n'était jamais venu sur ce continent avant). Ca a donc permis de visualiser notre futur environnement et de se projeter. Et puis surtout j'ai rencontré mon futur employeur à ce moment là (il m'a fait une offre sur le champ) et à partir de là on s'est dit que ça serait dommage de ne pas tenter le grand saut. Le retour en France est toujours possible, même si on y laisse des plumes. Chaque expérience, bonne ou mauvaise, nous grandit. Les enfants sont petits donc pas de risques de retard scolaire. Au niveau de nos carrières idem, risque 0. Pour résumer, c'était maintenant ou peut-être/sûrement (rayer la mention inutile) jamais ! et vivre avec ce remord pour le restant de nos jours, no thanks !

J'espère que ça t'aidera dans votre choix !

Et comme l'a dit quelqu'un plus haut, une année sabatique (si c'est possible) c'est une bonne solution pour faciliter un retour éventuel.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Des doutes ? Des cauchemars, oui ! Je largue ma famille dont une maman de 76 ans qui a décrété qu'elle ne viendrait jamais me voir et une soeur qui m'a promis pareil..., des amis depuis plus de 25 ans, un job cool avec salaire à 6 chiffres, tous mes repères... et si tu t'inquiètes parce que tu as 38 ans, moi j'en ai 45 ! Certes je suis mon Québécois de mari mais l'intégration et la vie sociale c'est pas lui qui va les faire, c'est mon problème à moi. Et si ça tourne mal entre nous ? Seule dans un pays qui n'est pas le mien à 45 ans, sans famille ni amis, avec une jobine chez le dépanneur du coin ?

J'admire, faire ça à ton âge, chapeau ! et surtout avec ta mère et ta soeur qui te sorte pareille chose. Elles se sentent trahies ou quoi ?

Et sinon ton salaire à 6 chiffres c'est annuel ou mensuel ? :cool:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Des doutes ? Des cauchemars, oui ! Je largue ma famille dont une maman de 76 ans qui a décrété qu'elle ne viendrait jamais me voir et une soeur qui m'a promis pareil..., des amis depuis plus de 25 ans, un job cool avec salaire à 6 chiffres, tous mes repères... et si tu t'inquiètes parce que tu as 38 ans, moi j'en ai 45 ! Certes je suis mon Québécois de mari mais l'intégration et la vie sociale c'est pas lui qui va les faire, c'est mon problème à moi. Et si ça tourne mal entre nous ? Seule dans un pays qui n'est pas le mien à 45 ans, sans famille ni amis, avec une jobine chez le dépanneur du coin ?

J'admire, faire ça à ton âge, chapeau ! et surtout avec ta mère et ta soeur qui te sorte pareille chose. Elles se sentent trahies ou quoi ?

Et sinon ton salaire à 6 chiffres c'est annuel ou mensuel ? :cool:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Moi aussi, a 38 ans, j'ai des doutes et des craintes.

Refaire une vie professionnelle qui me contente en est une parmi d'autres. Financierement, c'est a peu pres OK, mais je n'ai pas de "possessions". La seule propriete que j'ai, c'est ma prius, et encore elle appartient a la banque encore pour 18 mois !

Si je pars, c'est pour essayer de trouver aussi pour trouver une situation dans mon champs de competence, et ca, c'est pas gagne. Je sais qu'il faudra que je me ronge les sangs quelques mois avant que la situation se decante. Pour avoir deja vecu une immigration en Amerique du Nord, je sais que ca peut aller assez loin ...

Et puis il y les attaches familiales et les amis desquels se separer geographiquement entraine une certaine desolation (en ce qui me concerne en tout cas).

Dis toi que tu as deja construit quelquechose, ta famille et que vous pourrez vous soutenir les uns les autres une fois sur place. Ce n'est pas forcement le cas pour les celibataires pour qui l'isolement sera un fardeau supplementaire.

Modifié par green20770
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Hello,

Alors moi je vais dire juste une chose je ne sais pas si ça été mentionné je n'ai pas lue la totalité des réponses mais fait attention au commentaire des gens autour de toi, même des gens proches. Je ne dis pas ça que pour un projet d’immigration mais pour tous les projets important dans la vie.

Beaucoup de gens répondre des trucs soit par incompréhension ou par jalousies et souvent sans méchanceté aucune (je ne te dit pas non plus de les ignorées et de ne pas écouter ce qu'ils ont a te dire simplement de le prendre plus au deuxième degré).

Assis toi avec ton toi-même et pose toi les questions qui te font douter et si tu voies que tes doutes sont fondés (ce qui me semble pas être le cas en te lisant) alors attend quelque temps et repose toi ces même questions plus tard (dans un autre context tu verras peut-être les choses différemment).

C’est claire que de partir avec une famille c’est peut-être plus stressant ou affolant mais je pense que ce qui est enrichissant pour toi le sera forcément pour ta famille non?

Avoir les choquottes c’est normal aussi, un ans et demi sa passe comme un coup de vent surtout avec tous ce que tu auras en tête croie moi :P

Cheers,

Menda

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Véro, les doutes sur le boulot, ben, à part se jeter dans le bain, y a pas grand chose à faire. Se préparer. Assister au forum destination Canada pour rencontrer des employeurs canadiens, réseauter sur des sites comme linkedin et faire des entretiens d'info avec des gens occupant des postes similaires au tien au Québéc.Quant aux vacances, ici le travail est aussi beaucoup plus stressant. Mon mari a été grandement motivé quand une de ses anciennes collègues a témoigné que les conditions de travail sont beaucoup plus cools qu'en France. Et que même si moins de vacances, il y a les week-ends. Et si t'es moins lessivé par ton travail, tu en profites plus.

Pour la vie sociale et l'intégration, je pense que les parents ont tout de même un super atout par rapport aux célibataires et couples sans enfants: leur progéniture.

Tu connaîtras les parents de l'école, des activités de tes enfants, du CPE s'ils sont plus petits.

Les discussions avec d'autres parents dans les parcs peuvent aussi être l'occasion de nouer connaissance sans trop s'en rendre compte.

Et pour tes enfants, tu leur offres aussi une super expérience: découvrir d'autres gens, un autre pays. Sans doute devenir bilingues plus facilement qu'en France.

Sans doute te faut-il encore du temps. Laisse toi l'opportunité de choisir sans regrets en poursuivant tes démarches. ça va encore prendre des mois. D'ici 3 ou 6 mois peut-être les choses auront-elles bougé dans votre tête. Et avec le doute et des recherches pour y répondre, vous serez certainement mieux préparés pour faire face en famille aux difficultés éventuelles.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je trouve tout cela constructif. Nous avons longuement hésité à en parler à nos proches parce que nous connaissions à l'avance les réactions. Le chemin se fait longuement et il faut faire preuve de patience et de lucidité.

En effet, nous faisons partis de ces couples qui avons pris la décision de nous lancer tout en ayant une vie pas si désagréable que cela. Nous avons même en ce moment, la possibilité de faire évoluer certains côtés de notre vie. Mais les questions posées restent les mêmes. L'avenir en France pour l'emploi, reste plus qu'incertain et qu'en sera-t-il demain ? Et pour nos enfants ? La volonté de partir pour le Québec est surtout celle de ne pas vouloir subir sa vie, prendre les choses en main tant qu'il est temps. Se donner la chance (tout en recommençant de zéro) de découvrir un nouveau mode de fonctionnement, à tout point de vue. Quelle richesse pour nos deux enfants ce sera que de découvrir une nouvelle culture !!! Quel qu'en soit le résultat à plus ou moins long terme, on se dit que nous ressortirons enrichis d'une expérience, de belles rencontres ( en tout cas, c'est ce que l'on peut se souhaiter). Les doutes pour nous sont légitimes, mais chaque jour fait que nous sommes de plus en plus persuadés qu'il ne peut en être autrement.

Quelqu'un l'a dit plus haut, si on part, c'est à quatre, une expérience à quatre et si un jour retour, on n'en sera que plus fort.

L'attente est longue et nous n'avons aucune certitude mais rien que d'avoir envoyé le CSQ, nous montre, montre à nos enfants que nous voulons que les choses bougent, avancent. Quel que soit le résultat, au moins nous l'aurons fait . Pas de regret.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Bonjour à tous et à toutes :smile:

Wahou j'ai plein de réponses, c'est super!

@Nefertiti33: Oui oui, l'option "congé sabbatique" est effectivement ce qui est prévu dans mon plan d'attaque ;-)

@mymy30: Nous n'en avons pas parlé à nos enfants. Le plus grand a 4 ans et demi, et le petit a 10 mois. Même pour l'aîné, à cet âge-là la notion de temps est encore floue, si je lui parle du Canada il pense que ça va arriver demain. Je ne veux pas lui faire peur s'il comprend qu'il devra quitter son environnement familier, alors qu'on n'est même pas sûrs de partir. Et je n'ai pas envie non plus qu'il aille parler de notre projet à tout le monde, lol.

@tohonu: Préparer mon arrivée d'un point de vue professionnel? C'est l'un des points sur lesquels je m'interroge. En France j'ai un préavis de 3 mois, délai totalement incompatible avec le mode d'embauche à la nord-américaine. Je devrai donc quitter mon job (ok, même si c'est un congé sabbatique ce n'est pas sans conséquences) alors que je n'aurai même pas commencé à envoyer mon CV à Montréal. Ça me fait froid dans le dos d'imaginer imposer à mes enfants une dégringolade brutale du train de vie.

Tu dis que tu as une meilleure qualité de vie au Québec qu'en France, sans vouloir détourner le sujet de ce topic, pourrais-tu me dire pourquoi?

Pour les congés, j'habite en province et je peux t'assurer que les congés sont aussi appréciables que si j'étais en région parisienne! Par contre, ta phrase "il ne me semble pas que tout le monde court apres son temps ici" me surprend, mais me rassure si elle est confirmée.

Oui, mes enfants voient leurs grands-parents tous les mercredis.

Accompagner mes parents dans leurs vieux jours, ne signifie pas être là tout le temps (entre mon boulot et mes enfants je ne le pourrais pas de toute façon), mais être là quand ils en ont besoin, passer les voir de temps en temps, les aider à trouver des solutions pour les aider s'ils sont en difficulté. Plus difficile à faire à grande distance je pense.

L'achat immobilier: je pense qu'on vendrait notre appartement toulousain. Effectivement cela nous fournirait un petit pécule sympathique pour aborder le déménagement avec sérénité, mais c'est là que moi je considère que c'est un retour arrière: on a fait des sacrifices pour faire ce premier achat immobilier, le pécule qu'on espère en tirer devait servir à nous acheter un bien immobilier plus agréable. Alors là, le petit pécule va très certainement fondre comme neige au soleil pendant nos premiers mois de galère. Le louer serait une solution... un peu galère mais faisable, c'est vrai. A réfléchir...

Et tu as raison, j'ai retrouvé le sourire :-)

@grizzli: Le reculon est arrivé depuis que je doute! C'est bien moi qui suis à l'origine de ce projet. En fait, ça fait longtemps que j'ai la bougeote: c'est déjà mon troisième projet d'émigration.

@addi68: Oui je suis d'accord, je pense que mes enfants n'auront aucune difficulté à s'intégrer.

@Laura363: Prendre le pas sur les questions sans réponse? il y a beaucoup de questions qui ne trouveront leur réponse qu'une fois devant le fait accompli, notamment sur la réussite professionnelle. Toute expérience est bonne à prendre? Exact... pour soi. Quand on a la responsabilité de deux schtroumpfs, certaines expériences doivent leur être épargnées. Ils ont bien le temps de découvrir que la vie peut s'avérer être une galère.

Moi aussi mes plus gros doutes portent sur le boulot. Et qu'on le veuille ou non, le boulot c'est le nerf de la guerre dans un projet d'immigration. Et accepter de faire une croix sur mes 11 ans d'expérience au cours desquels j'ai développé une expertise reconnue ici... est à réfléchir.

En ce qui me concerne, je ne suis pas particulièrement pessimiste quant à l'avenir de la France. Ça risque d'aller assez mal, mais pas forcément pire qu'ailleurs. Mais je me trompe peut-être bien sûr, je ne suis pas dans le secret des dieux :smile:

Quitter mes proches ne me terrifie pas non plus, j'ai juste le sentiment qu'il est de mon devoir d'aider mes parents vieillissants.

@carpool: Je n'ai pas (mais alors pas du tout) le doute comme philosophie de vie. Mais s'il y a bien un moment où il faut se poser et réfléchir à tous les impacts, c'est quand on plaque tout et qu'on embarque sa famille dans l'inconnu. Ne pas le faire relèverait de l'inconscience ou de l'irresponsabilité, au choix. Et non, ce n'est pas une spécificité française.

@Morgie: "Pourtant il y a la curiosité, l'importance des nouvelles découvertes, le vent qui nous pousse à bouger tout simplement." --> Oui!!! Encore et toujours.

Ton cas est différent: tu vas là-bas pour y retrouver ton mari. J'imagine que dans ce cas de figure particulier, on est prêt à faire des sacrifices... comme accepter "une jobine chez le dépanneur du coin". Je l'accepterais bien sûr aussi sans hésiter si ça me permet de ramener à manger à la maison le soir, je serais même prête à refaire des études (encore???) s'il le fallait. Mais je ne peux pas m'empêcher de penser que ce serait quand même une sacrée dégringolade professionnelle...

"Et quel bonheur, quel exemple pour des enfants que d'avoir des parents qui avancent au lieu de rester dans leur train-train !" --> Là encore, oui, 1000 fois oui!!! C'était l'une de mes motivations pour partir: montrer à mes enfants que quand on veut quelque chose il faut savoir se le gagner, et aussi leur donner l'ouverture d'esprit que confère bien souvent la mobilité.

Tu mentionnes la scolarité... au risque de me faire lyncher, j'avoue que je m'interroge. Le système québécois est-il si bien que ça? Non pas que j'estime le système français meilleur, hein. Je pose une vraie question.

"Réfléchir à ce qui peut se passer au pire et si on peut assumer et vivre avec ce risque... on fonce !" --> C'est bien là toute la difficulté: savoir si je peux vivre avec certains risques. Ma réflexion n'est pas encore arrêtée :smile:

"Le pire serait d'avoir des regrets, non ?" --> Exact, ma philosophie est de ne jamais en avoir, car ça ne sert à rien.

@sandy81: Oui le retour au pays est une option, mais pour moi ce n'est pas une parade contre le risque de perdre tout ce qu'on a construit. On peut aussi devoir tout reconstruire une fois de retour dans le pays d'origine.

@Sacoflab: Ah là là Sacoflab nos profils sont quand même assez similaires: dans l'informatique, 2 enfants, propriétaire depuis moins de 5 ans, conjoint qui parle mal l'anglais. Ah ah ah c'est rigolo comme similitudes :smile:

Ton vécu fait rêver: trouver un job lors d'un voyage de reconnaissance, c'est inespéré! Questions: c'est sur Montréal? tu es en début de carrière ou pas? ta femme a-t-elle trouvé facilement du travail?

Par contre, pourquoi dis-tu qu'au niveau carrières c'est risque 0?

@green20770: Tiens, moi aussi j'ai eu comme motivation le fait de trouver plus d'opportunités dans mon domaine d'expertise qu'en France. Mais ce que j'ai lu depuis m'a fait déchanter, donc je ne m'attends pas à trouver un super boulot à Montréal les premières années.

Je comprends ce que tu veux dire quand tu dis qu'au moins je serai moins isolée parce que je pars en famille. Oui c'est vrai, mais il faut voir aussi que j'aurais 100 fois moins de doutes si je partais seule! Je n'hésiterais pas une seule seconde.

@Mendarine: Je dois avoir de la chance, personne ne m'a fait de commentaires démotivants concernant mon projet. Au contraire, nos proches soutiennent et même admirent notre démarche.

Je suis en plein dans le travail d'introspection dont tu parles, c'est même la trame de fond de ce sujet en fait. Mais pourquoi dis-tu que mes doutes ne sont pas fondés? penses-tu qu'il est très facile de trouver du travail à Montréal et qu'il n'y a aucun risque que l'on perde ce que l'on a construit au fil des années?

@guacamaya: Quand tu dis qu'ici le boulot est beaucoup plus stressant, tu parles de la France? Mmmhhh... Pour avoir travaillé pendant 7 ans pour une boîte américaine, tous les jours à bosser pour et avec eux, je peux t'assurer que ce ne sont pas des tendres. Et que des heures sup, j'en ai bouffé des tonnes avec eux. Par contre, je suis beaucoup plus à l'aise en environnement professionnel nord-américain que français! J'ai d'ailleurs eu un peu de mal quand j'ai intégré une boîte française il y a 4 ans ah ah ah.

Tu as raison sur le bénéfice social qu'apporte le fait d'avoir des enfants, je n'y avais pas pensé, mais c'est un fait que j'ai déjà constaté ici: le fait d'avoir des enfants te fait faire de nouveaux amis. Merci pour ce rappel :wink:

"Et pour tes enfants, tu leur offres aussi une super expérience: découvrir d'autres gens, un autre pays. Sans doute devenir bilingues plus facilement qu'en France." --> Oui oui et oui. C'est là tout le paradoxe de mon état d'esprit: c'est d'abord pour l'avenir de mes enfants que je veux partir, et c'est aussi à cause d'eux que je doute et que je me demande si je ne devrais pas rester. Ah là là petit vélo qui tourne dans la tête quand t'arrêteras-tu?

@Lilive: Je ne sais pas quoi te dire... car tu as écrit ce que j'ai pensé pendant des mois et des mois. "Expérience à quatre": ces trois mots renferment tout ce qui me passionne et m'effraie à la fois. L'idée de ce projet est certes très belle, mais j'ai bien peur que la réalité soit tout autre: as-tu envisagé le cas où vous ne trouveriez pas de travail? quel serait le scénario?

En tout cas, vous lire m'inspire... et me rassure aussi: les doutes sont multiples, divers et variés, mais au moins je ne suis pas la seule :smile:

Oups là... le pavé... fallait bien que je vous réponde! oups...

Modifié par Vero_31
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

je ne me suis pas approfondi mais le plan de recul est existant, je suis dans la fonction publique et je peux donc prendre trois ans sabbatiques.

Nous avons en plus une maison à sète dont nous sommes propriétaires (bon pécule en partant) ce qui permettrait de tenir le temps de trouver une job (n'importe quoi, si il faut au départ) et d'investir dans une maison là-bas. C'est le pourquoi de mon apparente cool attitude quant à un éventuel retour. On minimise les dégâts dès le départ.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

sous les pavés....

la plage

:biggrin2:

je comprend toute tes interogations et tes doutes personnels

par contre tu peut t'en soulager d'un...

oublie ton stress concernant tes enfants et leurs adaptations etc etc

de savoir si vous serez dans un maison ou un apart,

que tu bosse dans ton domaine ou chez un depanneurs..

eux tout ca, ils s'en callise certainement.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Je pense qu'effectivement, la phase de doute est saine, normale et obligée. Plus haut, une personne disait que c'était une attitude "trés française"..euh...je suis africaine et je doute! Je pars avec mon fils ( je pense que le "facteur" enfant pèse beaucoup sur la balance du doute), je suis maman célibataire, je ne sais pas à quelle sauce je vais me faire manger - ou si d'ailleurs, on aura à manger.

Mais à chaque fois que je doute, je me rappelle des raisons qui m'ont motivé à lancer ce projet d'immigration. Comme elles sont toujours valables, alors oui je doute...mais par intermittence seulement! le reste du temps, je me dit que voilà, il faut se lancer.

Je pense que le plus angoissant, c'est de ré-apprendre à réfléchir, interagir avec des personnes différentes et s'intégrer dans un réseau social nouveau.

Lorsque je suis arrivée en Suisse, c'était franchement pas évident: èas d'amis et pas moyens de me connecter avec des suisses qui me paraissaient froids, distants et si consensuels! Après 6 ans dans le pays, j'ai des amis, des voisins sur lesquels je peux compter, mon fromager, mon marchand de fruits et légumes qui m'appellent par mon prénom, j'ai mes repères et je vis relativement bien mais P**** ce fut rude! Et pareil lorsque j'habitais en France...Je pense que les 5 premières années sont toujours rudes car il faut le temps de se re-créer...

J'ai une certaine expérience des expatriations: petite, mes parents voyagaient, je voyage beaucoup pour mes études et je sais que les premières années sont les plus difficiles, quel que soit le pays, les gens, le climat. Mais ces voyages et expatriations divers m'ont beaucoup enrichis et j'ai passé une enfance très heureuse.

Ah oui: Je pense qu'avoir un bon pécule de départ aide quand même à "lisser les doutes" car avec un bon pécule, au pire des cas, on revient si ca se passe mal.... C'est sûr quôn y laisse des plumes mais on moins, on a fait l'expérience que l'on voulait et pas de regrets...en ce qui me concerne, c'est financièrement que les doutes sont les plus grands car je suis loin d'être riche.

Donc, vive le doute et puis le reste, je pense qu'on peut faire confiance à la vie ( et pis pas le choix hein!).

En tous cas, j'aime bien ton post et il correspond à mon ressenti - à part le salaire à xxxxxchiffres :wink:

Modifié par safafaou
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Alors je me suis mal exprimée pardonne moi, je suis assez mono tache aujourd'hui :s je corrige

Ce que je veux dire par doute non fondé à ce que j'ai pu lire de tes messages (ou alors j’ai mal compris et je m’en excuse) c'est que tu ne prendras pas de décision à la va vite ou à la légère. Avoir des doutes bien sur tout le monde en a au cours de sa vie sur des choix et des décisions mais souvent on se rend compte aussi que nos doutes ne sont pas nécessairement fondée quand on fait une petite introspection. (c’est plutôt ça que je voulais dire)

C'est sûr que ce n'est pas facile de tournée une page de vie je suis en train de le faire pour la deuxième fois et je n'ai pas encore 30ans je comprends parfaitement les questions qui peuvent survenir au fond de notre nous-même, mais d'un autre côté il y a aussi des questions au quel on ne trouvera jamais réponse avant de le faire.

Pourquoi dis-tu perdre tous ce que tu as construit?

Ma philosophie qui n’engage que moi:

Je pars avec mon bagages de vie bien remplis un peu de matos et mon chéri et j’ai pas l’impression de perdre quoi que ce soit. Certes mes amis reste en suisse et tant mieux ça me fait un pied à terre gratos :P des gens à qui téléphoné quand j’ai les bleus. Mes vrais amis seront toujours mes amis et les autres se remplacerons par d’autre connaissances ainsi va la vie (j’ai encore mes amis d’enfance et mon meilleure ami du Québec à qui je parle au moins une fois par mois).

Pour ce qui est de l’emplois c’est pas vraiment ça qui me pose le plus de préoccupation pour ma part après nous sommes tous différents.

Je ne peux pas non plus te dire à quelle vitesse tu t’adaptera au marché du travail d’un autre pays et au system canadien ça il n’y a que toi qui peut répondre à cette question de par ton expérience de vie et la connaissance de toi. Moi à mon avis ça ne peux pas être mieux ou pire qu’en suisse je ne connais pas le marché français. Mais je dirais de ne pas partir les poches vide et de compter éventuellement sur un an sans salaire à vous tous pour les économies juste histoire d’être confortable.

Ce ne sera peut-être pas nécessaire mais au moins ce sera la si vous en avez besoins, moi ça me rassure personnellement.

Voilà j’espère avoir réussi a exprimé mon point de vue un peu mieux cette fois :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

@VERO_31: merci pour ta réponse...tu la dit tu n'es pas la seule ....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.



×
×
  • Créer...
Ouvrir un compte bancaire avant mon départ
© 2024 immigrer.com

Advertisement