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Retour au Canada après retour au pays ?


La Féline

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  • Habitués

bonjour à toi

peut-être que mon témoignage va t'éclairer

je suis arrivée au QUEBEC en 1986 j'avais 20 ans, je devais rester 2 semaines j'y suis restée 20 ans

et un peu avant la quanrantaine j'ai eu un coup de blues, une envie de retour au Pays (la France) et sans aucun doute retrouver mes parents!!

je suis donc rentrée mais INCCAPABLE de ne pas revenir régulièrement au QUEBEC

c'est seulement au bout de 3 ans d'allers retours réguliers (des séjours de 3 mois) que j'ai décidé de rester en FRANCE

et tu vois ça fait 2 ans que je ne suis pas revenue au QUEBEC..............et je n'en peux plus, ça me manque trop

entre temps mon père est décédé, et ma mère placée en maison de retraite

alors morale de cette histoire : Après 25 ans d'immigration, à 45 ans..........je ne sais toujours pas ce que je veux!!!

je précise que je suis célibataire, sans enfant...........ça joue surement

ps: je suis peut-être un peu hors sujet, mais sans doute le besoin de m'exprimer

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  • Habitués
avant d'immigrer, c'était quand même la chose la plus évidente ( l'éloignement de la famille).

donc avant de faire le saut, est-ce que cet aspect là à bien été réfléchi? ou bien les futurs immigrants ne pensent pas être aussi attaché à leur famille et ils s'en rendent compte qu'après?

Crois-tu que je n'y ai pas pensé et que j'ai sauté dans cette aventure à pieds joints du jour au lendemain ? C'est un peu facile de parler des choix des autres en ignorant le contexte, les circonstances qui ont mené jusqu'à ces choix. Et puis on ne voit pas les choses de la même façon à 20 ans qu'à 30, 40, etc... ça aussi ça compte.

et tant que tu n'a pas posé tes valises ici, tu n'as pas testé grandeur nature ta résistance à ça.
^_^

Et puis les choses évoluent indépendamment de nous : une naissance, un décès, un parent malade... de quoi changer d'avis en cours de route.
:wink:

Pour l'aide à la décision se baser peut-être sur le modèle qu'on vit chez soi avant l'immigration. Si on vit bien avec le fait de voir sa famille une fois aux 2 mois et de compenser par le téléphone, on peut imaginer qu'on arrivera à gérer l'éloignement initié par l'immigration. Si on ne peut s'empêcher de les voir toutes les semaines, de fêter ensemble absolument tout ce qu'il y a à fêter, d'emmener mamie âgée faire du magasinage une fois par semaine, c'est vrai que là, il vaut mieux réfléchir à deux fois avant d'immigrer.

Justement, dans mon cas, c'était tout le contraire ! Quand je vivais chez ma mère et que je voyais mon frère souvent, je ne pouvais plus les supporter par moment (d'où ce besoin d'éloignement). Et j'ai toujours trouvé qu'avec ma mère, psychologiquement, on était déjà séparées par une longue distance (puisqu'on n'était pas en accord sur grand chose et qu'elle semblait ne pas se soucier de mes problèmes quand j'avais besoin d'aide) donc je me disais que le fait de s'éloigner physiquement ne ferait pas une grosse différence. Le reste de ma famille est dispatché dans les 4 coins de la France, alors on ne se voyait pas tous les mois non plus. Seulement lors de réunions de famille genre anniversaire, baptême, mariage, fêtes de fin d'année et là encore, ce n'est même pas tous les ans. Sauf qu'à chaque fois qu'ils organisent quelque chose, tout le monde est là... sauf moi ! Je reçois les photos, les comptes rendus, les anecdotes et tout ce que je peux dire c'est "j'ai encore manqué ça". Ce n'est pas une question de vouloir être accrochée en permanence à ma famille, être toujours les uns chez les autres, je n'aime pas ça. Je suis plutôt du genre tranquille et solitaire. Donc rien n'aurait pu prévoir que je remettrais tout ça en question un jour. C'est plus le fait de pouvoir dire, quand on s'ennuie par exemple, "tiens j'appellerais bien ma cousine pour aller passer le week-end à la mer". Quand tu vis à 6000 km de tes proches, tu ne peux pas improviser des petites activités de dernière minute du genre. Et je le répète, ce sont des périodes passagères d'ennui qui me mettent dans cet état, je n'ai pas l'intention de faire mes valises dès demain. J'ai l'impression, en lisant certaines réponses, d'être jugée sur mes états d'âme et sur le choix que je vais faire, alors que le but de mon message initial était d'avoir des témoignages suite à des expériences similaires...

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  • Habitués

Effectivement être autant éloigné de sa famille à des defaults. Je ressens la même chose que toi lorsque les photos arrivent et qu'il ne manque que moi et ma petite famille. Alors oui pr un evenement ms pr tous.....

Le positif, c que restant éloigné je ne suis plus ds les "petits" problèmes et ma relation à ma famille "proche" a changé. Je suis plus devenu un confident et du coup je me sens plus proche d'eux.

En meme temps, j'ai construit ici une famille. Je suis marié, j'ai 3 enfants, ma femme à de la famille ici et dc je profite aussi plus de ce que j'ai.

Pr moi lorsque je fais la balance entre un retour en Frce et être à l'étranger, ma famille est ds le positif ms la vie en frce reste ds le négatif! Coté travail, vie cher et surtout pr mes enfants je pense que la frce n'est pas ce que recherche comme qualité de vie mais en revanche comme destination de vacances!!!

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  • Habitués

avant d'immigrer, c'était quand même la chose la plus évidente ( l'éloignement de la famille).

donc avant de faire le saut, est-ce que cet aspect là à bien été réfléchi? ou bien les futurs immigrants ne pensent pas être aussi attaché à leur famille et ils s'en rendent compte qu'après?

Crois-tu que je n'y ai pas pensé et que j'ai sauté dans cette aventure à pieds joints du jour au lendemain ? C'est un peu facile de parler des choix des autres en ignorant le contexte, les circonstances qui ont mené jusqu'à ces choix. Et puis on ne voit pas les choses de la même façon à 20 ans qu'à 30, 40, etc... ça aussi ça compte.

je sais pas, c'est pour ça que j'ai posé la question. parce que peut être toi tu as bien réfléchie mais ce n'est pas le cas pour tous.. pas pour rien que y'en a qui s'en vont après 6 mois.. c'est pour ça aussi que j'ai posée la question de façon générale parce que ton cas m'a fait questionner sur ce sujet. ce n'était pas un jugement sur ta vie.

oui tu nous as livré tes états d'âmes, mais sur un forum il faut s'attendre à avoir des opinions sur tout ce qu'on dit...

on te reproche rien , c'est ta vie, tu fais ce que tu veux avec.

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  • Habitués

bonjour à toi

peut-être que mon témoignage va t'éclairer

je suis arrivée au QUEBEC en 1986 j'avais 20 ans, je devais rester 2 semaines j'y suis restée 20 ans

et un peu avant la quanrantaine j'ai eu un coup de blues, une envie de retour au Pays (la France) et sans aucun doute retrouver mes parents!!

je suis donc rentrée mais INCCAPABLE de ne pas revenir régulièrement au QUEBEC

c'est seulement au bout de 3 ans d'allers retours réguliers (des séjours de 3 mois) que j'ai décidé de rester en FRANCE

et tu vois ça fait 2 ans que je ne suis pas revenue au QUEBEC..............et je n'en peux plus, ça me manque trop

entre temps mon père est décédé, et ma mère placée en maison de retraite

alors morale de cette histoire : Après 25 ans d'immigration, à 45 ans..........je ne sais toujours pas ce que je veux!!!

je précise que je suis célibataire, sans enfant...........ça joue surement

ps: je suis peut-être un peu hors sujet, mais sans doute le besoin de m'exprimer

Ton message est très apprécié et expressif.

Il décrit d'une façon claire l'état d'esprit de plusieurs d'entre nous.

Après un long séjour à l'étranger, tu ne te sens ni une partie de ton pays natal ni une partie de ta terre adoptive.

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  • Habitués

pour ma part , une bonne immigration est suivie d'un retour chez soi ( quoi qu'on dise on vit mieux chez soi avec sa famille , ses gens ...) le truc c'est que quand t'as un projet d'affaires dans ton pays natal , une famille qui t'aime et que t'as laissé alors je vois pas là où le bat blesse... donc on serra tjrs motivé de rentrer dans son pays et on ne regrettera pas ...

pour Mari-lo et bah tu sais il est peut etre temps d'adopter un enfant , vous irez de temps en temps ts les deux a la maison de retraite regarder la maman tu ne te sentiras pas seule .. je sais pas mais bon avoir un enfant a ton âge il me semble que les aiguilles de ta montre se sont brisées et il se fait tard

big up ! :biggrin2:

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  • Habitués

ton problème c'est quoi ?

j'ai pas de problème mais t'as pas à lui dire que c'est le temps d'avoir un enfant à son âge, ça te regarde pas et puis une femme n'est pas obligé d'avoir un enfant si elle veut pas.

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  • Habitués

et s'il est facile d'écrire "y a qu'à" il est plus difficile de le vivre...

Exactement ! :wink:

Naïve que je suis car toujours étonnée par les avis tranchés de certains. Surtout ceux qui sont en cours d'immigration voire pas concernés (au sens où ils ne sont pas eux-même dans le process). Non, qu'il ne faille pas avoir un avis et qu'il est important de l'exprimer. Mais ce côté noir et blanc. En oubliant toutes ces zones de gris. Les gens changent ou tout du moins s'adaptent, évoluent ... Et heureusement.

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  • Habitués

Elle ouvre son coeur, couche ses émotions, tend une perche, exprime une expérience, un sentiment qui n'est pas étranger aux expatriés qui savent faire preuve d'auto analyse et d'introspection et y'en a qui arrivent avec leurs gros sabots pour lui dire «tu pouvais pas y penser avant» pfff... c'est d'un navrant !

Ecoute, je n'ai pas de réponse parfaite. Par contre je peux te dire que tu n'es pas la seule à ressentir ça. Peut-être n'es tu pas faite pour rentrer dans le shéma classique (genre à 40 ans je dois être fixée dans un pays précis avec mari, enfant et chiwawa). Peut-être que le fait de commencer à voir que tes parents s'en vont (ton père est déja parti hélas) te donne envie de te sentir ancrée quelque part et le fait de n'avoir aucun plan te panique. Je ne sais pas, je ne te connais pas...

Peut-être qu'il te faut repartir quelque part, pas forcément au Québec...

Il n'y a aucun problème à ne pas être sur de ce que l'on veut et il n'y a pas d'âge pour avoir des incertitudes.

Ton message est emprunt d'une sensibilité touchante moi qui en quelques années ait vécu dans 7 villes sur 3 continents et qui ignore si ça va s'arrêter là à bientôt 40 ans je te comprend.

Vas y au feeling... y'a que ça à faire

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  • Habitués

houlla t'as de l'humour bigel, je suis sûre que tout le monde à bien ri de ton comm :biggrin2:

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  • Habitués

Bonjour Féline,

Je vais te donner 2 récits, le mien et celui d'amis.

Je commencerais par le mien :

Nous étions un couple en 2007 quand nous sommes arrivés pour un PVT à Montréal, biensur nous y sommes restés pendant 1 an, après cette année, nous sommes rentrés en France, quelle fut ma déception, après avoir vécu tant de belles choses la bas, et pourtant c'était loin d'être des vacances car nous avons travaillé au bout de 2 semaines la bas tous les 2. Le retour en France fut brutal,on a failli se séparer, on a retrouvé tout ce qu'on n'aimait pas, le temps, le travail, la vie... a part la famille rien de terrible, du coup 3 ans après nous sommes mariés et avec un enfant et nous avons déposé notre dossier de résident permanent ce 6 Septembre 2011.

Je recapitule vachement le parcours.

Récit de nos amis :

Des amis que nous connaissons de France, ils sont partis 6 mois avant nous, lui suivait sa copine pour ses études d'avocat, ils y restent 4ans, souhaitent se marier mais en France, et pour elle le manque de la famille se fait de plus en plus ressentir, du coup ils décident de rentrer en Janvier 2011, le choc fut brutal aussi, ils manquent aussi de se séparer, lui ne supporte plus la vie en France, elle a retrouvé sa famille donc super contente, au final ils se marient mais ils ont du mal a être heureux car lui ne se sent pas du tout heureux en France. Elle lui demande du temps pour qu'il s'adapte, mais parfois le temps n'a rien a voir, après plusieurs disputent ils vont surement repartir à Montréal pour Janvier 2012, 1 an après.

Pour conclure ces 2 récits, en ayant vécu 1 an ou 4 ans, on se rend compte que le manque se fait vite sentir du Québec, oui la Famille est importante, et nous venons de prendre la décision de priver les enfants et les grands parents de se cotoyer tout au long de l'année mais pour quoi au final? Et bien une vie meilleur pour soit même et celle de ses enfants. C'est surement égoiste et nous allons loupé bcp de choses et nos enfants aussi, mais mince on a 28ans, encore la vie devant nous, il faut être heureux et en paix et parfois il faut savoir prendre ses distances avec les personnes qu'on aime pour se sentir mieux.

Mais je suis sur que le manque de la famille quand nous y serons se fera toujours ressentir, bien que nous soyons 3 et surement 4 avant d'arriver au Canada. Le cerveau humain a une faculté extraordinaire a oublier les mauvaises choses et garder les supers souvenirs et c'est pour ça que ces souvenirs nous manquent, mais quand on rentre, on retrouve vite la réalité et la ça fait mal je peux vous le dire.

Après il est clair que chaque personne est différente mais il faut être parait a toute les éventualités.

Le seul conseil que je pourrais te donner, c'est de surtout ne jamais regretter d'avoir fait quelques choses, il vaut mieux rentrer et que tu te rendes compte que tu as bien fait de rentrer ou alors que tu n'aurais pas du, plutot que de te dire chaque jour est ce que je rentre ou je ne rentre pas et que tu regrette de ne pas le faire.

C'est notre cas, pendant 3ans nous sommes posés la question, on repart on repart pas, et on a préféré prendre les dispos pour repartir et voir, et si ça ne va pas alors on reviendra c'est pas plus compliquer que ça, même s'il est plus dur de retrouver un travail en revenant en france même pour une jobinette.

Voila j'espère que mon témoignage t'aura aidé Féline ;-)

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  • Habitués

Merci pour vos témoignages. Ça ne me décide pas plus dans un sens ou dans l'autre mais ça m'encourage à mettre de côté mes sentiments et réaliser la chance que j'ai de pouvoir vivre cette expérience. Aujourd'hui, ça fait 7 ans jour pour jour que je "débarquais" à Montréal avec mon visa de résident permanent et des rêves et espérances plein la tête ! Et comme par hasard, c'est aussi aujourd'hui que je reçois l'AR du dossier de demande de citoyenneté que j'ai envoyé il y a un peu plus d'un mois. Signe du destin ? Je ne sais pas mais c'est une drôle de coïncidence quand même ! :laugh:

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Je me pose les mêmes question que toi.

J'ai posé mes valises à Montréal en juillet 2009 et tout se passait très bien. Je me plaisait bien, j'étais avec des colocataires très sympa avec qui ça passait très bien et avec lesquels on faisait quelques sorties.

J'ai ensuite commencer à chercher du travail, et j'ai trouvé quelque chose via une agence de placement. Le job ne me plaisait vraiment pas. Ca tombe bien, le soir on me dit qu'il n'y a pas assez boulot et que ce n'est pas la peine de venir le lendemain, mais de contacter l'agence pour voir si je peux venir le sur-lendemain. Finalement, on m'envoie dans une autre boite où ça se passe bien.

Le seul problème, c'est que je n'ai plus le temps pour rechercher vraiment quelque chose correspondant à ma formation.

Et mon erreur a peut être été là, c'est d'écouter un peu trop mes parents. Entre temps, j'ai changé de colocation, et c'était nettement moins bien.

Du coup j'ai arrêté de bosser, et vu que je ne me plaisait pas trop où j'habitais, les soirées étaient bien longue, et les coup de blues de plus en plus fréquent.

Je suis donc rentrée en France en novembre 2009, soit ... 4 mois seulement après mon arrivé.

Mais à mon retour, certaines choses avaient déjà un peu changées, et ma relation avec certains amis n'étaient plus vraiment les mêmes.

J'ai galéré jusqu'en mai 2010, date à laquelle j'ai commencé une formation en alternance.

Mais maintenant, je repense de plus en plus au Québec. Mon métier me plait de moins en moins et je ne me vois pas le faire pendant encore longtemps. Du coup je pense à changer complètement de domaine, et je me dis que ce n'est pas en France que ça sera le plus facile.

Alors je repense aux bons moments que j'ai passé à Montréal et je me dis que finalement ce n'était pas mal.

Je suis donc dans une phase où j'essaye de peser le pour et le contre. C'est vrai que certaines choses en France sont très bien, et je ne sais pas si je trouverais aussi bien au Québec, je pense notamment à tout ce qui touche à la médecine (je précise que je ne connais pas vraiment le système Québécois car je n'y ai pas été confronté).

Pour le reste, rien ne me retient vraiment en France. Je ne sais pas si j'aurais un avenir au Québec, mais d'un autre côté j'ai du mal à me projeter sur quoi que ce soit en France.

Autre point, ma résidence permanente est encore valide, mais il faudra que je parte sans trop tarder après ma formation pour qu'elle soit validé au bout de 5 ans.

Et c'est là que je me dis que si je ne pars pas assez tôt et qu'elle n'est pas validée, jamais je ne referais les démarches.

Alors c'est dur de prendre une décision, parce qu'on sait maintenant en repartant une seconde fois les difficultés auxquelles on va être confrontées. C'est peut être ça qui me freine un peu.

Résultat, je suis en pleine interrogation, en plein doute aussi et il faut vraiment que j'arrive à mettre les points positifs et négatifs d'un nouveau départ pour le Québec et faire la même chose pour rester en France. On verra alors ce qui est le mieux à faire.

Dernière interrogation, c'est la destination. Montréal ou ailleurs. Je pense notamment à Sherbrooke ou Gatineau.

Voilà mon expérience, j'espère que ça n'a pas été trop long à lire, et que ça t'aidera.

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Bonjour,

je vais essayer de faire simple, mariée à un québecquois depuis décembre 2010 toujours en attente du parrainge, RP etc... qui n'en finisse pas, je me pose la question mais que trouvez vous de mieux au Québec qu'en France personnellement je n'arrive pas à m'y faire manque de vie sociale. Il est sur que les différences d'âges, les situations personnelles (si l'on quitte la France alors que l'on n'y à rien) et les lieux où l'on vit etc.... peuvent changer les opinions mais je voudrais que l'on m'explique ce que vous trouvez de plus au québec et là je suis à deux doigts de repartir. Je n'ai plus vingt ans et à 7 ans de la retraite, ici je ne recherche pas un emploi juste par amour et je m'ennuie

voilà j'attends vos comms et éviter de me dire si tu ne te plais pas t'à cas rentrer chez toi .... merci je veux juste comprendre

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Cette discussion est bien intéressante. Merci BBL pour ton double témoignage. Nous l'avons mis en page d'accueil du site.

Bonne suite d'installation et de réflexions.

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  • Habitués

Bonjour,

je vais essayer de faire simple, mariée à un québecquois depuis décembre 2010 toujours en attente du parrainge, RP etc... qui n'en finisse pas, je me pose la question mais que trouvez vous de mieux au Québec qu'en France personnellement je n'arrive pas à m'y faire manque de vie sociale. Il est sur que les différences d'âges, les situations personnelles (si l'on quitte la France alors que l'on n'y à rien) et les lieux où l'on vit etc.... peuvent changer les opinions mais je voudrais que l'on m'explique ce que vous trouvez de plus au québec et là je suis à deux doigts de repartir. Je n'ai plus vingt ans et à 7 ans de la retraite, ici je ne recherche pas un emploi juste par amour et je m'ennuie

voilà j'attends vos comms et éviter de me dire si tu ne te plais pas t'à cas rentrer chez toi .... merci je veux juste comprendre

tu veux comprendre quoi exactement?

c'est différent d'une personne à l'autre..quelqu'un va préférer le Québec à la France pour des raisons économiques, ou bien la température ou bien mode de vie ou la qualité de vie ou le tempérament des gens etc... ça dépend vraiment..

si tu es malheureuse ici maintenant, est-ce que tu crois que ça va s'arranger?

si ton amour est fort alors ça vaut la peine de faire le sacrifice?

est-ce qu'il ne pourrait pas aller en France, si tu lui dis que tu es malheureuse ici ?

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  • Habitués

Bonjour,

je vais essayer de faire simple, mariée à un québecquois depuis décembre 2010 toujours en attente du parrainge, RP etc... qui n'en finisse pas, je me pose la question mais que trouvez vous de mieux au Québec qu'en France personnellement je n'arrive pas à m'y faire manque de vie sociale. Il est sur que les différences d'âges, les situations personnelles (si l'on quitte la France alors que l'on n'y à rien) et les lieux où l'on vit etc.... peuvent changer les opinions mais je voudrais que l'on m'explique ce que vous trouvez de plus au québec et là je suis à deux doigts de repartir. Je n'ai plus vingt ans et à 7 ans de la retraite, ici je ne recherche pas un emploi juste par amour et je m'ennuie

voilà j'attends vos comms et éviter de me dire si tu ne te plais pas t'à cas rentrer chez toi .... merci je veux juste comprendre

Pourquoi éviter de te dire "si tu ne te plais pas..." , tu as l'air tellement malheureuse ici. Il est évident que 2 parcours ne peuvent pas être comparables. Tu as épousé un Québécois, mais as-tu fait ton cheminement personnel vers le Québec ou t'es-tu faite prendre en charge complètement par ton chum? As-tu visité le Québec longuement et à toutes les saisons pour te faire une idée précise de la vie ici? As-tu pris contact sur des forums avec des québécoises ou des immigrantes installées pour avoir ton petit réseau en arrivant et les rencontrer? Moi non plus, je n'ai plus 20 ans, j'ai le même âge que toi. Et en arrivant ici, mes deux premiers soucis (puisque dans notre cas, beaucoup d'autres nous sont épargnés) furent de trouver un travail (le désoeuvrement est le premier générateur de dépression) et de me faire mon réseau de chums de filles. Et tu ne parles pas de ta relation à ton chum. Vivre avec l'homme de sa vie,n'importe où sur la planète n'est-il pas une des choses essentielles dans une existence?

De plus, pour ma part, quand je compare à la vie que j'ai quittée, emplie de violence et d'incivilités, rien que cela me donne le goût d'aimer le Québec.

Quel que soit ton choix à l'avenir, je te souhaite bon courage

Modifié par Cherrybee
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Merci pour vos réponses

pour vous en dire un peu plus j ai passé ma jeunesse dans le sud et j'ai vécu 21 ans hors de france (la Polynésie), je suis retournée au source à 40 ans, la réinsertion n'a pas été très facile retrouver du travail, des amis....... là j'étais en campagne, ma maison, de la terre, des chevaux, des voisins super et des amis, mes parents toujours vivants, enfants etc ..... je suis venue au Québec par amour, j'étais déjà venue deux fois en vacance mais je pense m'être faite de fausses idées j'adore la nature, les grands espaces, les animaux mais pour ça faudrait vivre dans les bois, je ne pense pas profiter de tout cela, le travail je n'en parle pas vu que j'ai de quoi et ne suis pas venue pour travailler, les gens sont très accueillants à première approche mais pour faire parti de leurs amis il y a tout un gouffre, chez nous on est habitué à plus de chaleur, ce qui manque ici petit café, apéro, petite soirée ..... je comprend que les personnes qui vivaient style à Paris trouve le Québec génial ou dans certain pays où la liberté est entre guillemets. Ce que je n'arrive pas à comprendre c'est la qualité de vie on bosse, souvent plus à pas plus cher qu'un smig sauf pour certain, il y a aussi du chômage auprès des canadiens j'en connais certain qui ont bien du mal à maintenir la tête hors de l'eau, les impôts sont importants, m'étonnerais qu'il y ai tous les avantages sociaux que l'on trouve en France, la bonne bouffe, les chiens toujours attachés ou enfermés, pour un simple vermifuge faut une consultation chez le véto, payer son permis, sa plaque, les assurances un peu à la tête du client, les problèmes qu'il y a pour avoir une simple consultation, les hôpitaux, les personnes âgées ça fait un peut peur, etc.... et j'en passe ....... toute ces petites choses qui te bouffe la vie

Le climat ne me dérange pas j'ai apprécié la neige en Bretagne il n'y en a pas, mon mari toujours au boulot des fois il rentre de son boulot extérieur pour reprendre celui de son entreprise donc je le vois en courant d'air, mon but était de venir quelques temps mais pas y finir mes jours, au départ mon époux voulait prendre sa retraite et profiter mais pour cela faut vendre son entreprise donc dans combien de temps.

C'est pas que je n'aime pas le Québec, je serais venue à mes vingt ans, je n'avais rien à regretter à cette époque, où alors il aurait fallu que j'épouse un coureur des bois

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