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Lethbridge, m'y voilà bel et bien


LeBalladin

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J'ai créé il y a quelques semaines un sujet nommé "en exploration à Lethbridge", qui commençait par : "Je viens de passer quelques jours à Lethbridge (...) en compagnie de quelqu'un qui s'y trouve en situation réelle d'y trouver du boulot après avoir déjà pris un logement."

Quelqu'un en question, c'est ma femme.

Malgré que mes conclusions concernant cette ville étaient négative, à tel point que je préférais rester dans la ville où nous étions ensemble jusqu'à présent, à Yellowknife, je me suis finalement retrouvé à Lethbridge et ce, pour un motif paradoxal : la recherche d'emploi de ma femme se faisant plus longue que prévu, nous allions vers un crash financier si nous restions séparés, payant chacun un loyer.

C'est donc d'un pied craintif et hésitant que je suis arrivé par ici.

Ma femme n'a pas beaucoup étudié la question, non seulement du choix de cette ville (qui est charmante et ensoleillée, ça oui), mais aussi, du choix de l'endroit où elle allait s'installer. Car nous voilà dans un des coins les plus reculés du quartier Ouest de la ville, qui est lui-même totalement à part du reste de la ville. Il convient d'ailleurs de signaler que la part la plus industrielle est tout à fait à l'opposé.

Elle avait là une possibilité de boulot, à 14 dollars de l'heure. Finalement elle a préféré bosser dans le MacDo qui est près d'ici, à 9 dollars. Parce que bosser à l'autre côté de la ville, ça signifie trois bus l'un après l'autre. Avec chance, le trajet prend une heure. Sinon, deux.

Nous avons un bébé. Ma femme a trouvé une nanny bon marché, c'est-à-dire à 500 dollars par mois. Avoir un bébé, ici, c'est certainement une aventure. Les immigrants installés dans ce pays savent que les dents sont considérés un produit de luxe au Canada. Les bébés aussi. Il y a des garderies qui sont accessibles, il y en a d'autres qui sont totalement inaccessibles, comme celle qui est dans ce même quartier.

Heureusement, il y a une garderie francophone dans le centre ville et je me suis surpris à la fois de voir qu'ils sont relativement bon marché (650 dollars par mois) et que dans quelques mois il y aura une place de disponible. Ils prennent les bébés à partir de 13 mois. Réserver une place coûte 50 dollars.

Ressources intéressantes ... parmi ce que j'ai déjà découvert, et il doit y avoir encore d'autres choses à signaler ... une agence privée mais qui fonctionne gratuitement (payée par la province), nommée Flexibility Systems. Incomparablement mieux disposés que les tarés planqués que je croisais sur mon chemin quand j'étais à Yellowknife.

Urbanisme ... ville très étendue. Peu d'édifices. Beaucoup d'églises. Une quantité énorme de congrégations évangélistes, et de ce tonneau là, sont présentes surtout sur le centre ville. Ville quadrillée en "rues" et "avenues". Est supposé "rue" tout ce qui est du nord au sud et "avenue" ce qui va de l'est à l'ouest. Leurs noms : des numéros. Deux séries, selon que soit au nord ou au sud de la ville. Quadrillage imparfait à certains endroits. Une rue peut être faite de tronçons de rues.

Ouest, sud et nord : trois parties de la ville. Le centre se trouve surtout dans le sud. L'école francophone, récemment agrandie, s'y trouve, le long d'une longue artère commerciale (Mayor Magrath).

Les bus ne manquent pas, heureusement. On peut prendre un "monthly pass", abonnement mensuel à environ 75 dollars.

Bon ... plus de précision une autre fois. M'en vais explorer le parc industriel. Peut-être me retrouverai-je, cette fois, ouvrier sidérurgiste ou charcutier. Je ne sais plus s'il faut en rigoler ou quoi. Le fait est que certains de ces métiers, apparemment de basse classe, sont bien payés. Quelqu'un qui a les c(...) de manier du métal liquéfié est payé à du 17 dollars l'heure.

Modifié par LeBalladin
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  • 2 weeks later...
  • Habitués

Lethbridge ... Qui s'y intéresse, me dira-t-on ?

En effet, je vois assez peu d'immigrants "visibles" dans la rue. La proximité de Calgary et Edmonton intervient, j'imagine. Peut-être l'attitude des habitants, aussi. Vu la multitude étonnante de groupes radicaux, du genre "menonnites", témoins de jéhovah et (surtout) les mormons, il ne doit pas faire bon, en tout cas, être perçu comme autre chose que chrétien.

Je suis perturbé dans mes habitudes, de ne plus voir aucun visage arabe, ni presqu'aucun africain. A première vue il y a plus d'indigènes que d'immigrants. Les latinos semblent plus présents. Quelques rares asiatiques ... Par rapport à Yellowknife où j'étais avant, et où il n'était pratiquement pas possible de ne pas rencontrer de philippins dans son milieu de travail, je pousse un soupir de soulagement, surtout en raison de l'attitude de ma femme (qui est "latina") qui, tout simplement, refuserait de bosser avec ou pour des asiatiques. Moi-même, cependant, je ne serais pas joyeux d'entrer à nouveau dans de telles ambiances de travail, où tôt ou tard on se demande "bon ... est-ce bien au Canada que je voulais venir travailler ?".

Après deux semaines ici, je ne sais toujours pas exactement ce que j'y ferai. Je commence à penser que je serai, cette fois (ô nouvel avatar) un ouvrier agricole. Le salaire de départ est de 15 dollars de l'heure. A 10 heures par jour, c'est correct. Des boulots plus intellectuels existent, je tente quelque chose de ce côté là ... ne serait-ce que pour ne pas avoir de remords ensuite de ne même pas avoir essayé.

Quelque chose d'intermédiaire est possible : les "call centers". Vu que je parle quelques langues, c'est jouable.

Parc industriel : il est étendu, c'est certain. Beaucoup de sociétés de transport. De la sidérurgie. Du matériel agricole. Maple Leaf, aussi. Plus précisément, Maple Leaf Pork, proche des lignes de chemin de fer. Abattoir industriel et charcuterie. On se présente là et le garde de sécurité fait remplir des formulaires. On y met des "références". On y est averti du genre de boulot que c'est. J'ai vu un gars qui y a bossé pendant plus d'un an. Il se levait chaque matin en sachant qu'il allait passer sa journée à pousser des porcs dans l'abattoir. Mais il était bien payé et ça l'a mené vers la résidence permanente. Il y a deux ans qu'il est là et il est maintenant dans sa propre maison. Il est ouvrier dans la construction à présent : ça paye mieux et c'est moins chiant comme métier. On ne risque pas d'être agressé par un porc, mécontent d'aller se faire tuer.

L'université est un lieu agréable. Site très spécial, en face de la vallée laissée à l'état sauvage qui sépare l'Ouest de la ville du sud et du nord.

L'élément allemand, ou plus généralement germanique, de la population de cette ville et de ses environs, se fait sentir pour le meilleur et pour le pire. On a tardé un peu à payer le loyer. Le 2 du mois, on avait déjà une "note d'éviction" dans la boîte aux lettres, nous invitant à quitter les lieux pour le 16. Moitié sympa, quoi. Mais le côté carré peut avoir quelques avantages aussi. Ma femme bosse maintenant avec des gens dans cet esprit là. Tout est nickel, tout n'est que procédures, qui sont respectées à la lettre par tout le monde, et l'ensemble est d'un étonnant niveau d'efficacité. Bien sûr, le jour où elle est arrivée avec cinq minutes de retard, ils ont appelé après la première minute pour s'inquiéter de ce qu'elle devient, mais c'est de bonne guerre, non ? Enfin, on s'y fait sans trop de mal.

Bon ... J'espère bientôt en savoir plus sur ce que je ferai par ici. Une de ces fermes où les vaches se comptent par milliers devrait me donner un peu de travail, peut-être. L'avenir le dira. Suite au prochain épisode.

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  • 6 months later...

Salut,

Merci du partage de ton expérience. Ton dernier message date de septembre donc il est possible que tu ne sois plus à Lethbridge. C'est en effet une jolie ville que j'apprécie particulièrement car J'y ai atterri il y a bien longtemps lorsque je suis arrivé en Alberta. As-tu visité la Cit♪0 des Prairies, le centre communauttaire francophone ? Plusieurs services en français y sont disponibles. C'est juste à côté de l'école francophone. Le bureau de l'Association canadienne-française de l'Alberta organise plusieurs activités tout au fil de l'année. La directrice s'appelle Kate.

A+

Coeden

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  • 1 month later...

Merci pour ce témoignage rare sur Lethbridge, Alberta.

Faut mieux tard que jamais, nous avons mis votre message en page d'accueil.

Au plaisir de vous relire.

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  • 2 weeks later...
  • Habitués

Bon ... après plusieurs mois d'absence me revoici, sous un autre pseudo. Je souhaite principalement signaler à tout un chacun qui s'intéresse à l'Alberta que Lethbridge n'est pas à conseiller, par rapport à d'autres villes (Calgary, Edmonton notamment) plus accueillantes. Je crois que "coeden" en dirait autrement mais je ne fais que dire mon avis, selon mon expérience. Je ne suis pas introduit dans le réseau franco-canadien local. Je me suis intéressé à un moment à un poste dans la médiathèque et ça a foiré. J'ai eu à tort ou à raison le réflexe Fuck You.

J'ai travaillé pendant de nombreux mois dans une entreprise où on est tous blancs et je suis le seul immigrant. Enfin, j'étais, car j'ai décidé de tourner la page et de me rechercher d'autres horizons. L'atmosphère est bonne pour améliorer son anglais, ça oui, mais à part ça c'est moyen moyen. Je ne sais trop s'il faut mettre les mormons dans le même sac que les rednecks, car je ne les ai jamais vus de près, mais il ne doit pas y avoir beaucoup de nuances à faire entre eux. Ce n'est rien de très particulier en fait. En Europe aussi des ambiances pareilles existent.

M'en vais à l'Ouest ou au Nord, je ne sais trop encore. Enfin, bonne route à ceux qui veulent l'Alberta mais visez bien et pas trop au Sud car ça craint, je vous le dis.

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  • Habitués

Bon ... après plusieurs mois d'absence me revoici, sous un autre pseudo. Je souhaite principalement signaler à tout un chacun qui s'intéresse à l'Alberta que Lethbridge n'est pas à conseiller, par rapport à d'autres villes (Calgary, Edmonton notamment) plus accueillantes. Je crois que "coeden" en dirait autrement mais je ne fais que dire mon avis, selon mon expérience. Je ne suis pas introduit dans le réseau franco-canadien local. Je me suis intéressé à un moment à un poste dans la médiathèque et ça a foiré. J'ai eu à tort ou à raison le réflexe Fuck You.

J'ai travaillé pendant de nombreux mois dans une entreprise où on est tous blancs et je suis le seul immigrant. Enfin, j'étais, car j'ai décidé de tourner la page et de me rechercher d'autres horizons. L'atmosphère est bonne pour améliorer son anglais, ça oui, mais à part ça c'est moyen moyen. Je ne sais trop s'il faut mettre les mormons dans le même sac que les rednecks, car je ne les ai jamais vus de près, mais il ne doit pas y avoir beaucoup de nuances à faire entre eux. Ce n'est rien de très particulier en fait. En Europe aussi des ambiances pareilles existent.

M'en vais à l'Ouest ou au Nord, je ne sais trop encore. Enfin, bonne route à ceux qui veulent l'Alberta mais visez bien et pas trop au Sud car ça craint, je vous le dis.

Ça "matche" mon expérience à Red Deer (AB) en plus que c'est plat à mort

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  • Habitués

Ça "matche" mon expérience à Red Deer (AB) en plus que c'est plat à mort

J'aimerais me trouver à Red Deer d'où on peut facilement s'en aller soit vers Edmonton ou Calgary. D'après Kijiji il semble qu'Edmonton soit une ville plus recommandable pour trouver un emploi. Et ça n'est pas la porte à côté, par rapport à ici dans ce coin sud-ouest.

Je me demande si Red Deer était vraiment du genre Lethbridge. C'est plus grand et il n'y a probablement pas cette floppée impressionante de sectes protestantes radicales qu'on voit ici. Ces mennonites avec leurs vêtements noirs et leurs chapeaux de cow-boys, on les voit et on comprend de quoi ils sont faits. Tu ne croises jamais leur regard. Leurs bonnes femmes, vêtues style 18ème siècle, même chose. Regards fuyants. Ils circulent en bande, dans leurs bagnoles aux vitres fumées. On se demande quelles partouzes ils se font à l'intérieur.

J'ai souvent bossé avec un bon gros, relativement sympa par rapport aux autres mais peut-être tout aussi sournois. C'est bien dommage que je n'aie pas osé lui prendre une photo quand il prenait sa ration de hamburgers. Quand on roulait ensemble dans notre camion, qu'écoutait-il ? Bin, ça va de soi. Il s'est trouvé une radio qui parlait perpétuellement de hockey, disséquant minutieusement les mérites de tel ou tel joueur. Un jour il s'est mis à bosser vêtu d'un tee-shirt à la gloire de "straight pride". Il me regardait d'un drôle d'air. Je me suis dit ... "est-ce que ce débile me prend pour un pédé ?". Mais c'est le genre de circonstance où il ne faut surtout pas se fâcher. C'est précisément ce qu'ils recherchent. Et c'est au moins quelque chose de bien avec le genre Redneck. Ils sont prévisibles. D'un côté ils t'étouffent, ils te font ch**r, mais d'un autre côté tu les vois venir.

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  • Habitués

Ça "matche" mon expérience à Red Deer (AB) en plus que c'est plat à mort

J'aimerais me trouver à Red Deer d'où on peut facilement s'en aller soit vers Edmonton ou Calgary. D'après Kijiji il semble qu'Edmonton soit une ville plus recommandable pour trouver un emploi. Et ça n'est pas la porte à côté, par rapport à ici dans ce coin sud-ouest.

Je me demande si Red Deer était vraiment du genre Lethbridge. C'est plus grand et il n'y a probablement pas cette floppée impressionante de sectes protestantes radicales qu'on voit ici. Ces mennonites avec leurs vêtements noirs et leurs chapeaux de cow-boys, on les voit et on comprend de quoi ils sont faits. Tu ne croises jamais leur regard. Leurs bonnes femmes, vêtues style 18ème siècle, même chose. Regards fuyants. Ils circulent en bande, dans leurs bagnoles aux vitres fumées. On se demande quelles partouzes ils se font à l'intérieur.

J'ai souvent bossé avec un bon gros, relativement sympa par rapport aux autres mais peut-être tout aussi sournois. C'est bien dommage que je n'aie pas osé lui prendre une photo quand il prenait sa ration de hamburgers. Quand on roulait ensemble dans notre camion, qu'écoutait-il ? Bin, ça va de soi. Il s'est trouvé une radio qui parlait perpétuellement de hockey, disséquant minutieusement les mérites de tel ou tel joueur. Un jour il s'est mis à bosser vêtu d'un tee-shirt à la gloire de "straight pride". Il me regardait d'un drôle d'air. Je me suis dit ... "est-ce que ce débile me prend pour un pédé ?". Mais c'est le genre de circonstance où il ne faut surtout pas se fâcher. C'est précisément ce qu'ils recherchent. Et c'est au moins quelque chose de bien avec le genre Redneck. Ils sont prévisibles. D'un côté ils t'étouffent, ils te font ch**r, mais d'un autre côté tu les vois venir.

Je n'ai pas vu de sectes protestantes radicales à Red Deer (AB), mais c'est un endroit très fermé et plein de

workaholics comme bonne partie des villes à l'ouest d'Ottawa et des É.-U.

J'ai passé 3 semaines là-bas, j'avais le choix de rentrer à Montréal les week-end mais le vol + le décalage horaire

sont épuisants, j'ai préféré de rester là-bas d'affilée.

Mauvais choix, car ils m'ont téléphoné 8-10 fois au cell durant le week-end pour me demander des

sottises qui pouvaient parfaitement attendre au lundi matin.

Le premier jour, j'arrive au bureau à 7:30 AM (comme ils voulaient), on travaille fort jusqu'à 12:30 PM puis

je commence à avoir faim. Je décide de suggérer Hey guys, would you like to have lunch? puis me répondent

You may have lunch with the other aliens (alien : étranger en anglais).

Finalement, à table avec Chabha (Maroc), Jawad (Algérie) et Ikundji (Congo).

À 1:00 on était de retour au bureau, puis on a bossé jusqu'à 6:30 PM, comme ça à tous les jours.

On a eu un souper au resto, ils ont organisé les tables tel comme je l'imaginais : tous les aliens ensemble!

À un moment donné, je demande à mes amis immigrants Do you all speak French guys?

Ils disent que Oui, puis on a continué en français.

Ils m'ont confirmé que c'est une province de business, career & money, que Calgary et Edmonton sont

encore plus workaholics mais, au moins, sont plus ouvertes aux étrangers que les petites villes.

Puis, après quelques rondes de bière, les commentaires racistes ont commencé à apparaître.

Franchement, pas une belle expérience.

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  • Habitués

Ces coups de fil intempestifs en plein week-end, je ne pense pas que j'y aurais eu droit. Il est vrai que le genre de boulot ne s'y prêtait pas.

Je n'ai pas non plus assisté à des propos tonitruants, ouvertement xénophobes, du genre "you may lunch with the aliens". Mais à nouveau, ce peut être juste dû à une circonstance particulière : j'ai été tout simplement le seul alien dans cette boite pleine de Mormons.

De toute façon l'ambiance chrétienne se prête plus facilement à un genre de harcèlement subtile qu'à une quelconque forme d'injure.

Le gros que j'ai mentionné a parfois laissé poindre ce qu'il pensait de l'arrivée des étrangers dans son monde. Il était originaire de Calgary et je pense qu'il l'a quittée parce qu'il ne pouvait pas supporter l'ambiance multiculturelle et les difficultés croissantes pour trouver de l'emploi. Je n'en suis pas certain. On ne peut jamais être certain de ce que pensent ces gens. Mais si je pense qu'il pense cela, c'est suite à un échange que j'ai eu avec lui, parlant des mérites comparés de Calgary et d'Edmonton. Je lui ai dit que Calgary semblait avoir attiré trop de monde et subitement il a dit, d'un ton pointu et légèrement véhément, à l'anglaise : "Oh, it probably has !".

Le genre de harcèlement auquel on a affaire avec ces gens est relativement simple à mettre en place. Principe de base : il est interdit de se plaindre de quoi que ce soit. Tu dis au patron "J'ai un problème avec X", il te répond "parles-en avec X". A partir de là, n'importe quoi peut t'arriver. T'es totalement à leur merci. On est bon alors pour entrer dans le jeu du chat et de la souris. Exemples :

1 - J'ai vu un jour que j'avais un "locker" à mon nom. J'en ai été surpris. Je disais ça d'un ton anodin à mon superviseur. "Tiens, il y a un espace pour moi". Il me regarde faisant une sale gueule, comme si à chaque fois que j'ouvre la bouche je fais un truc à quoi il ne s'attend pas, puis me dit "oui, tout le monde a son locker".

2 - J'ai demande à un gars qui s'occupe de choses techniques si je pouvais avoir un jerrycan un peu plus gros, et je lui ai demandé aussi si ça valait vraiment la peine qu'on traverse toute la ville (avec le gros) pour venir lui rendre une "gas card", carte à acheter du carburant. Anodin ? Non. L'autre superviseur est venu me demandé pourquoi j'avais été furieux avec ce gars. Je lui ai dit que non, je n'ai pas été furieux, mais l a insisté, qu'il l'avait mal pris, et que ça n'était pas bon pour moi, qu'il vaut mieux être gentil avec lui etc. Lui ayant mentionné qu'on aimerait mettre un peu plus d'efficacité dans notre boulot il m'a répondu que non, je devrais surtout me soucier de la qualité de ce qu 'on fait. Mais c'est totalement faux. On est sans cesse mesurés sur la quantité de revenu qu'on produit par heure.

3 - Matériel de merde mis à disposition, c'est ce qu'il y a de plus classique. Là aussi, zéro recours possible. Le mur. Totalement lisse

Je n'ai entendu aucune blague raciste ni aucun propos s'y assimilant. Personnellement je n'en aurais pas été affecté vu que je ne suis ni plus ni moins basané qu'eux. Je crois d'ailleurs que les attitudes de ces gens sont de loin plus pernicieuses qu'un quelconque harcèlement verbal. Entre eux il est impossible de tenir une année. J'avais relevé ce défi mais j'ai fini par me rendre à l'évidence.

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Salut Robin des Bois,

Désolé pour ta mauvaise expérience à Lethbridge. Je suppose que ce n'est pas pour tout le monde. D'accord avec toi en ce qui concerne la communauté mormonne, ce n'est pas la plus ouverte...

Où es-tu maintenant ? Calgary ?

coeden

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  • Habitués

Où es-tu maintenant ? Calgary ?

Je continue de me trouver à Lethbridge, principalement parce que ça coûte de déménager, surtout quand on n'est plus seul, et que cette fois je compte y réfléchir à deux fois avant de me trouver une destination. J'aimerais essayer Grande Prairie mais je crois que comme à peu près tout immigrant j'irai là où les chances de rencontrer de "vrais canadiens" sont aussi faibles que possible, c'est-à-dire, dans une grande ville. Il y en a deux en Alberta, il y en a une autre au Manitoba. J'hésite.

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Je dirais que Grande Prairie serait probablement un bon choix... La ville et particulièrement son maire sont très ouverts sur la nécessité de recruter à l'étranger. Les francophones y sont bien perçus. C'est une ville qui a beaucoup grandi ces dernières années donc les "Red-Necks" originaux de l'endroit sont peu nombreux... Si tu optes pour Edmonton, fais-moi signe, c'est là que je me trouve...

coeden

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Ça "matche" mon expérience à Red Deer (AB) en plus que c'est plat à mort

J'aimerais me trouver à Red Deer d'où on peut facilement s'en aller soit vers Edmonton ou Calgary. D'après Kijiji il semble qu'Edmonton soit une ville plus recommandable pour trouver un emploi. Et ça n'est pas la porte à côté, par rapport à ici dans ce coin sud-ouest.

Je me demande si Red Deer était vraiment du genre Lethbridge. C'est plus grand et il n'y a probablement pas cette floppée impressionante de sectes protestantes radicales qu'on voit ici. Ces mennonites avec leurs vêtements noirs et leurs chapeaux de cow-boys, on les voit et on comprend de quoi ils sont faits. Tu ne croises jamais leur regard. Leurs bonnes femmes, vêtues style 18ème siècle, même chose. Regards fuyants. Ils circulent en bande, dans leurs bagnoles aux vitres fumées. On se demande quelles partouzes ils se font à l'intérieur.

J'ai souvent bossé avec un bon gros, relativement sympa par rapport aux autres mais peut-être tout aussi sournois. C'est bien dommage que je n'aie pas osé lui prendre une photo quand il prenait sa ration de hamburgers. Quand on roulait ensemble dans notre camion, qu'écoutait-il ? Bin, ça va de soi. Il s'est trouvé une radio qui parlait perpétuellement de hockey, disséquant minutieusement les mérites de tel ou tel joueur. Un jour il s'est mis à bosser vêtu d'un tee-shirt à la gloire de "straight pride". Il me regardait d'un drôle d'air. Je me suis dit ... "est-ce que ce débile me prend pour un pédé ?". Mais c'est le genre de circonstance où il ne faut surtout pas se fâcher. C'est précisément ce qu'ils recherchent. Et c'est au moins quelque chose de bien avec le genre Redneck. Ils sont prévisibles. D'un côté ils t'étouffent, ils te font ch**r, mais d'un autre côté tu les vois venir.

Je n'ai pas vu de sectes protestantes radicales à Red Deer (AB), mais c'est un endroit très fermé et plein de

workaholics comme bonne partie des villes à l'ouest d'Ottawa et des É.-U.

J'ai passé 3 semaines là-bas, j'avais le choix de rentrer à Montréal les week-end mais le vol + le décalage horaire

sont épuisants, j'ai préféré de rester là-bas d'affilée.

Mauvais choix, car ils m'ont téléphoné 8-10 fois au cell durant le week-end pour me demander des

sottises qui pouvaient parfaitement attendre au lundi matin.

Le premier jour, j'arrive au bureau à 7:30 AM (comme ils voulaient), on travaille fort jusqu'à 12:30 PM puis

je commence à avoir faim. Je décide de suggérer Hey guys, would you like to have lunch? puis me répondent

You may have lunch with the other aliens (alien : étranger en anglais).

Finalement, à table avec Chabha (Maroc), Jawad (Algérie) et Ikundji (Congo).

À 1:00 on était de retour au bureau, puis on a bossé jusqu'à 6:30 PM, comme ça à tous les jours.

On a eu un souper au resto, ils ont organisé les tables tel comme je l'imaginais : tous les aliens ensemble!

À un moment donné, je demande à mes amis immigrants Do you all speak French guys?

Ils disent que Oui, puis on a continué en français.

Ils m'ont confirmé que c'est une province de business, career & money, que Calgary et Edmonton sont

encore plus workaholics mais, au moins, sont plus ouvertes aux étrangers que les petites villes.

Puis, après quelques rondes de bière, les commentaires racistes ont commencé à apparaître.

Franchement, pas une belle expérience.

Ça "matche" mon expérience à Red Deer (AB) en plus que c'est plat à mort

J'aimerais me trouver à Red Deer d'où on peut facilement s'en aller soit vers Edmonton ou Calgary. D'après Kijiji il semble qu'Edmonton soit une ville plus recommandable pour trouver un emploi. Et ça n'est pas la porte à côté, par rapport à ici dans ce coin sud-ouest.

Je me demande si Red Deer était vraiment du genre Lethbridge. C'est plus grand et il n'y a probablement pas cette floppée impressionante de sectes protestantes radicales qu'on voit ici. Ces mennonites avec leurs vêtements noirs et leurs chapeaux de cow-boys, on les voit et on comprend de quoi ils sont faits. Tu ne croises jamais leur regard. Leurs bonnes femmes, vêtues style 18ème siècle, même chose. Regards fuyants. Ils circulent en bande, dans leurs bagnoles aux vitres fumées. On se demande quelles partouzes ils se font à l'intérieur.

J'ai souvent bossé avec un bon gros, relativement sympa par rapport aux autres mais peut-être tout aussi sournois. C'est bien dommage que je n'aie pas osé lui prendre une photo quand il prenait sa ration de hamburgers. Quand on roulait ensemble dans notre camion, qu'écoutait-il ? Bin, ça va de soi. Il s'est trouvé une radio qui parlait perpétuellement de hockey, disséquant minutieusement les mérites de tel ou tel joueur. Un jour il s'est mis à bosser vêtu d'un tee-shirt à la gloire de "straight pride". Il me regardait d'un drôle d'air. Je me suis dit ... "est-ce que ce débile me prend pour un pédé ?". Mais c'est le genre de circonstance où il ne faut surtout pas se fâcher. C'est précisément ce qu'ils recherchent. Et c'est au moins quelque chose de bien avec le genre Redneck. Ils sont prévisibles. D'un côté ils t'étouffent, ils te font ch**r, mais d'un autre côté tu les vois venir.

Je n'ai pas vu de sectes protestantes radicales à Red Deer (AB), mais c'est un endroit très fermé et plein de

workaholics comme bonne partie des villes à l'ouest d'Ottawa et des É.-U.

J'ai passé 3 semaines là-bas, j'avais le choix de rentrer à Montréal les week-end mais le vol + le décalage horaire

sont épuisants, j'ai préféré de rester là-bas d'affilée.

Mauvais choix, car ils m'ont téléphoné 8-10 fois au cell durant le week-end pour me demander des

sottises qui pouvaient parfaitement attendre au lundi matin.

Le premier jour, j'arrive au bureau à 7:30 AM (comme ils voulaient), on travaille fort jusqu'à 12:30 PM puis

je commence à avoir faim. Je décide de suggérer Hey guys, would you like to have lunch? puis me répondent

You may have lunch with the other aliens (alien : étranger en anglais).

Finalement, à table avec Chabha (Maroc), Jawad (Algérie) et Ikundji (Congo).

À 1:00 on était de retour au bureau, puis on a bossé jusqu'à 6:30 PM, comme ça à tous les jours.

On a eu un souper au resto, ils ont organisé les tables tel comme je l'imaginais : tous les aliens ensemble!

À un moment donné, je demande à mes amis immigrants Do you all speak French guys?

Ils disent que Oui, puis on a continué en français.

Ils m'ont confirmé que c'est une province de business, career & money, que Calgary et Edmonton sont

encore plus workaholics mais, au moins, sont plus ouvertes aux étrangers que les petites villes.

Puis, après quelques rondes de bière, les commentaires racistes ont commencé à apparaître.

Franchement, pas une belle expérience.

Toi Argentino tu aimes bien ch**r sur le Canada anglais dans tes messages. Je doute que les petites villes du Québec genre Hérouxville soient plus ouvertes que celles des prairies de l'ouest canadien.

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Salut Robin des Bois,

Désolé pour ta mauvaise expérience à Lethbridge. Je suppose que ce n'est pas pour tout le monde. D'accord avec toi en ce qui concerne la communauté mormonne, ce n'est pas la plus ouverte...

Où es-tu maintenant ? Calgary ?

coeden

Est ce que les mormons représentent la majorité de la population de Lethbridge ? Pourquoi se focaliser sur une minorité, tu n'es pas obligé de les fréquenter , il y a des albertains qui n'ont rien a foutre de la religion qui a mon avis sont plus nombreux que les mormons.

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  • Habitués

Pas vrai, j'ai dit plusieurs fois que si j'aurais à déménager dans le ROC, je choisirais entre Vancouver, Ottawa,

ou les Atlantiques.

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Ça "matche" mon expérience à Red Deer (AB) en plus que c'est plat à mort

J'aimerais me trouver à Red Deer d'où on peut facilement s'en aller soit vers Edmonton ou Calgary. D'après Kijiji il semble qu'Edmonton soit une ville plus recommandable pour trouver un emploi. Et ça n'est pas la porte à côté, par rapport à ici dans ce coin sud-ouest.

Je me demande si Red Deer était vraiment du genre Lethbridge. C'est plus grand et il n'y a probablement pas cette floppée impressionante de sectes protestantes radicales qu'on voit ici. Ces mennonites avec leurs vêtements noirs et leurs chapeaux de cow-boys, on les voit et on comprend de quoi ils sont faits. Tu ne croises jamais leur regard. Leurs bonnes femmes, vêtues style 18ème siècle, même chose. Regards fuyants. Ils circulent en bande, dans leurs bagnoles aux vitres fumées. On se demande quelles partouzes ils se font à l'intérieur.

J'ai souvent bossé avec un bon gros, relativement sympa par rapport aux autres mais peut-être tout aussi sournois. C'est bien dommage que je n'aie pas osé lui prendre une photo quand il prenait sa ration de hamburgers. Quand on roulait ensemble dans notre camion, qu'écoutait-il ? Bin, ça va de soi. Il s'est trouvé une radio qui parlait perpétuellement de hockey, disséquant minutieusement les mérites de tel ou tel joueur. Un jour il s'est mis à bosser vêtu d'un tee-shirt à la gloire de "straight pride". Il me regardait d'un drôle d'air. Je me suis dit ... "est-ce que ce débile me prend pour un pédé ?". Mais c'est le genre de circonstance où il ne faut surtout pas se fâcher. C'est précisément ce qu'ils recherchent. Et c'est au moins quelque chose de bien avec le genre Redneck. Ils sont prévisibles. D'un côté ils t'étouffent, ils te font ch**r, mais d'un autre côté tu les vois venir.

Je n'ai pas vu de sectes protestantes radicales à Red Deer (AB), mais c'est un endroit très fermé et plein de

workaholics comme bonne partie des villes à l'ouest d'Ottawa et des É.-U.

J'ai passé 3 semaines là-bas, j'avais le choix de rentrer à Montréal les week-end mais le vol + le décalage horaire

sont épuisants, j'ai préféré de rester là-bas d'affilée.

Mauvais choix, car ils m'ont téléphoné 8-10 fois au cell durant le week-end pour me demander des

sottises qui pouvaient parfaitement attendre au lundi matin.

Le premier jour, j'arrive au bureau à 7:30 AM (comme ils voulaient), on travaille fort jusqu'à 12:30 PM puis

je commence à avoir faim. Je décide de suggérer Hey guys, would you like to have lunch? puis me répondent

You may have lunch with the other aliens (alien : étranger en anglais).

Finalement, à table avec Chabha (Maroc), Jawad (Algérie) et Ikundji (Congo).

À 1:00 on était de retour au bureau, puis on a bossé jusqu'à 6:30 PM, comme ça à tous les jours.

On a eu un souper au resto, ils ont organisé les tables tel comme je l'imaginais : tous les aliens ensemble!

À un moment donné, je demande à mes amis immigrants Do you all speak French guys?

Ils disent que Oui, puis on a continué en français.

Ils m'ont confirmé que c'est une province de business, career & money, que Calgary et Edmonton sont

encore plus workaholics mais, au moins, sont plus ouvertes aux étrangers que les petites villes.

Puis, après quelques rondes de bière, les commentaires racistes ont commencé à apparaître.

Franchement, pas une belle expérience.

Ça "matche" mon expérience à Red Deer (AB) en plus que c'est plat à mort

J'aimerais me trouver à Red Deer d'où on peut facilement s'en aller soit vers Edmonton ou Calgary. D'après Kijiji il semble qu'Edmonton soit une ville plus recommandable pour trouver un emploi. Et ça n'est pas la porte à côté, par rapport à ici dans ce coin sud-ouest.

Je me demande si Red Deer était vraiment du genre Lethbridge. C'est plus grand et il n'y a probablement pas cette floppée impressionante de sectes protestantes radicales qu'on voit ici. Ces mennonites avec leurs vêtements noirs et leurs chapeaux de cow-boys, on les voit et on comprend de quoi ils sont faits. Tu ne croises jamais leur regard. Leurs bonnes femmes, vêtues style 18ème siècle, même chose. Regards fuyants. Ils circulent en bande, dans leurs bagnoles aux vitres fumées. On se demande quelles partouzes ils se font à l'intérieur.

J'ai souvent bossé avec un bon gros, relativement sympa par rapport aux autres mais peut-être tout aussi sournois. C'est bien dommage que je n'aie pas osé lui prendre une photo quand il prenait sa ration de hamburgers. Quand on roulait ensemble dans notre camion, qu'écoutait-il ? Bin, ça va de soi. Il s'est trouvé une radio qui parlait perpétuellement de hockey, disséquant minutieusement les mérites de tel ou tel joueur. Un jour il s'est mis à bosser vêtu d'un tee-shirt à la gloire de "straight pride". Il me regardait d'un drôle d'air. Je me suis dit ... "est-ce que ce débile me prend pour un pédé ?". Mais c'est le genre de circonstance où il ne faut surtout pas se fâcher. C'est précisément ce qu'ils recherchent. Et c'est au moins quelque chose de bien avec le genre Redneck. Ils sont prévisibles. D'un côté ils t'étouffent, ils te font ch**r, mais d'un autre côté tu les vois venir.

Je n'ai pas vu de sectes protestantes radicales à Red Deer (AB), mais c'est un endroit très fermé et plein de

workaholics comme bonne partie des villes à l'ouest d'Ottawa et des É.-U.

J'ai passé 3 semaines là-bas, j'avais le choix de rentrer à Montréal les week-end mais le vol + le décalage horaire

sont épuisants, j'ai préféré de rester là-bas d'affilée.

Mauvais choix, car ils m'ont téléphoné 8-10 fois au cell durant le week-end pour me demander des

sottises qui pouvaient parfaitement attendre au lundi matin.

Le premier jour, j'arrive au bureau à 7:30 AM (comme ils voulaient), on travaille fort jusqu'à 12:30 PM puis

je commence à avoir faim. Je décide de suggérer Hey guys, would you like to have lunch? puis me répondent

You may have lunch with the other aliens (alien : étranger en anglais).

Finalement, à table avec Chabha (Maroc), Jawad (Algérie) et Ikundji (Congo).

À 1:00 on était de retour au bureau, puis on a bossé jusqu'à 6:30 PM, comme ça à tous les jours.

On a eu un souper au resto, ils ont organisé les tables tel comme je l'imaginais : tous les aliens ensemble!

À un moment donné, je demande à mes amis immigrants Do you all speak French guys?

Ils disent que Oui, puis on a continué en français.

Ils m'ont confirmé que c'est une province de business, career & money, que Calgary et Edmonton sont

encore plus workaholics mais, au moins, sont plus ouvertes aux étrangers que les petites villes.

Puis, après quelques rondes de bière, les commentaires racistes ont commencé à apparaître.

Franchement, pas une belle expérience.

Toi Argentino tu aimes bien ch**r sur le Canada anglais dans tes messages. Je doute que les petites villes du Québec genre Hérouxville soient plus ouvertes que celles des prairies de l'ouest canadien.

Et toi MacDonald/Immigrant_1978, tu aimes bien ch**r sur le Québec dans tes messages... bref c'est l'hôpital qui se fout de la charité ton affaire. Et si tu aimes autant l'ouest canadien, pourquoi alors as-tu quitté l'Alberta pour l'Ontario ? :innocent:

je n'ai jamais vécu dans l'ouest canadien , tu confonds peut etre avec une autre personne , je connais pas immigrant 1978.

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Pas vrai, j'ai dit plusieurs fois que si j'aurais à déménager dans le ROC, je choisirais entre Vancouver, Ottawa,

ou les Atlantiques.

Donc c'est juste que tu aimes les grandes villes ?

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  • Habitués

Je dirais que Grande Prairie serait probablement un bon choix... La ville et particulièrement son maire sont très ouverts sur la nécessité de recruter à l'étranger. Les francophones y sont bien perçus. C'est une ville qui a beaucoup grandi ces dernières années donc les "Red-Necks" originaux de l'endroit sont peu nombreux... Si tu optes pour Edmonton, fais-moi signe, c'est là que je me trouve..

Ok merci de l'invitation. Au fait : je suis d'origine belge, comme toi dirait-on.

Grande Prairie : intéressant mais ma femme qui est d'origine latino-américaine est entrée en panique par rapport aux petites villes.

Proverbe espagnol : "pueblo chico infierno grande". Village petit enfer grand.

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  • Habitués

Est ce que les mormons représentent la majorité de la population de Lethbridge ?

Que je sache, Oui. Originaires de Salt Lake City, aux états unis.

Ils sont massivement présents. Leurs églises sont à chaque point stratégique de cette ville.

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