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Les infirmières françaises hésitent à venir au Québec


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Ah bein je suis vraiment à l'ouest moi, je n'avais pas pigé qu'infirmière clinicienne = bac dans ton titre, tu dois avoir un bon salaire alors Michelle, c'est cool ! Enfin c'est mérité, avec toutes les études que tu as faites dans ta vie entre IBODE, la licence et IDE !!

Merci :blush:

Oui effectivement .... en y ajoutant les "années d'expérience" (terme pour dire ancienneté dans le métier) je ne peux pas me plaindre :lol:

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  • Habitués

Tout à fait, d'ailleurs d'après mes calculs, je pense que tu es mieux payée que tu le serais en France ou ta spécialité d'IBODE est prise en compte ! Moi je dis que le jour où tu as décidé de faire cette licence, tu as eu une idée de génie :yahoo:

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  • Habitués

Bonjour,

Bon je ne connais pas grand chose aux études d'infirmier(e) en France, mais si j'ai bien compris, cela ne semblerait pas reconnu à sa "juste valeur" ici au Québec puisque cela ne serait reconnu que comme un DEC technique et non comme une licence. Cf tableau d'équivalence ci-dessous.

http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=7&file=GPI_3_1_FRANCE.pdf

Si je peux comprendre la frustration que cela peut engendrer, il faut tout de même être conscient que dans le tableau ci-dessus, il n'y a pas que les infirmiers qui peuvent avoir un gout amer à la lecture de ces équivalences. Car si on y regarde bien, au niveau études supérieures, à part le cursus classique LMD des universités , toutes les autres formations y perdent.

Par ex, pourquoi une licence professionnelle en France ne donnerait pas l'equivalence d'un bac ici contrairement à une licence classique. C'est Bac + 3 tout pareil.

Autre exemple, encore "pire" pour ceux qui ont trimé dur pendant 2 ou 3 ans en prépa pour intégrer la grande école de leurs rêves, celle dont rien que le nom nous permet de rejoindre l'élite de notre nation (française) et nous assure un avenir tout tracé. J'ai parlé des Grandes Ecoles (ingé ou commerce). Ben là, comment c'est-tu possible que le Québec daigne juste leur accorder un niveau de Baccalauréat, alors qu'un "simple" mastère de l'université de la creuse permettra lui l'équivalence d'une maitrise québecoise ! :shok: :shok: :shok: Ils n'ont rien compris icitte pantoute!

Le problème, c'est que tout ça est écrit noir sur blanc, donc il ne devrait pas y avoir de surprise. Ce sont les règles du jeu. Et si on n'est pas d'accord avec les régles, et bien on ne joue pas.

Ceci dit Christophe, j'admire ton courage d'entreprendre un tel combat, c'est un bel exemple d'abnégation ( :ph34r: ).Mais je reste tout de même assez dubitative quant au résultat. Mais on sait bien que qui ne tente rien n'a rien, et je te souhaite bonne chance. En plus, si ça marche, cela pourra être une ouverture pour la reconnaissance des diplomes de Polytchnique et de HEC (Paris) à leur juste valeur :)

En attendant, il me semble que la voie donnée par Michelle: faire une licence après le diplome d'infirmier(e) et obtenir ainsi une équivalence baccalaureat au Québec peut-etre une alternative interessante.

(c'est comme activer l'option autoroute de ton GPS, y a de grande chance que tu arrives plus vite à destination que si tu actives l'option piéton :innocent: )

Encore une fois, bonne chance et tous mes voeux de réussite.

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  • Habitués

Le problème, c'est que tout ça est écrit noir sur blanc, donc il ne devrait pas y avoir de surprise. Ce sont les règles du jeu. Et si on n'est pas d'accord avec les régles, et bien on ne joue pas.

Tu as des choses intelligentes à dire, toi, dans le genre ? A priori quand on ne connait rien à son sujet, on évite de venir discuter. Un récent décret paru en France a instauré le système LMD dans la profession infirmière, en France, JUSTEMENT.

Bonjour,

Je vous prierais de surveiller votre langage. On ne mesure pas celui qui a le plus gros neurone ici, on argumente. Ce genre de phrase n'est en aucun cas une argumentation et nuit à la bonne ambiance du forum.

Veuillez vous reprendre, s'il vous plait.

Cordialement,

La modération (Little Red Riding Hood)

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  • Habitués

Le problème, c'est que tout ça est écrit noir sur blanc, donc il ne devrait pas y avoir de surprise. Ce sont les règles du jeu. Et si on n'est pas d'accord avec les régles, et bien on ne joue pas.

Tu as des choses intelligentes à dire, toi, dans le genre ? A priori quand on ne connait rien à son sujet, on évite de venir discuter. Un récent décret paru en France a instauré le système LMD dans la profession infirmière, en France, JUSTEMENT.

Tu m'as l'air bien frustrée toi dis donc. En tous les cas, diplome d'infirmiere reconnue au niveau licence ou pas, c'est tout comme les licences professionnelles, si tu veux venir travailler au quebec tu n'auras pas une reconnaissance Baccalaureat. Basta.

Et si tu n'es pas d'accord avec ça, personne ne t'oblige à venir travailler en tant qu'infirmière ici.

F.

Je pense que d'un seul coup je viens de me rappeller pourquoi je ne venais plus sur ce forum :lol:

Inutile de surenchérir... On cesse les chamailleries maintenant, s'il vous plait.

Cordialement, La modération (Little Red Riding Hood)

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  • Habitués

J'aimerais qu'on m'explique pourquoi les sujets sur les infirmières nous donnent toujours du boulot ? :wacko:

On a l'impression que dès que quelqu'un n'abonde pas dans votre sens, vous sortez vos bazookas. Est-ce lié au stress de votre profession ? -_-

Ne pouvez vous, les unes (et uns) et les autres, rester zen et constructives sans envoyer systématiquement paitre ceux qui ne pensent pas ou ne perçoivent pas les choses comme vous ?

Ça devient vraiment fatigant de suivre vos démélés avec le reste du monde !....

On en viendrait à croire que les files créés par les infirmières sont à classer dans nos listes rouges de la modération, au même rangs que les questions religieuses ou politiques....Dommage !

La modération

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J'aimerais qu'on m'explique pourquoi les sujets sur les infirmières nous donnent toujours du boulot ? :wacko:

On a l'impression que dès que quelqu'un n'abonde pas dans votre sens, vous sortez vos bazookas. Est-ce lié au stress de votre profession ? -_-

Ne pouvez vous, les unes (et uns) et les autres, rester zen et constructives sans envoyer systématiquement paitre ceux qui ne pensent pas ou ne perçoivent pas les choses comme vous ?

Ça devient vraiment fatigant de suivre vos démélés avec le reste du monde !....

On en viendrait à croire que les files créés par les infirmières sont à classer dans nos listes rouges de la modération, au même rangs que les questions religieuses ou politiques....Dommage !

La modération

moderation veut dire moderation, et non pas jugements et surencheres.

merci

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  • Habitués

Modération veut dire être efficace et il est vraiment dommage de devoir passer notre temps à surveiller un sujet qui part en vrille dès que quelqu'un ose émettre une opinion différente de la votre.

Quand j'estimerai avoir perdu assez de temps avec vos propos agressifs ( vis à vis de la modération de ce forum ou des forumistes qui donnent ici leur opinion)je fermerai ce sujet et ce sera bien dommage pour toutes celles qui y voyaient une mine d'information. :angry:

Et je sens que je commence sérieusement à me lasser.... :innocent:

La modération

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Modération veut dire être efficace et il est vraiment dommage de devoir passer notre temps à surveiller un sujet qui part en vrille dès que quelqu'un ose émettre une opinion différente de la votre.

Quand j'estimerai avoir perdu assez de temps avec vos propos agressifs ( vis à vis de la modération de ce forum ou des forumistes qui donnent ici leur opinion)je fermerai ce sujet et ce sera bien dommage pour toutes celles qui y voyaient une mine d'information. :angry:

Et je sens que je commence sérieusement à me lasser.... :innocent:

La modération

ca serait pas une bonne idee d'user d'un pseudo pouvoir pour nous censurer alors que le sujet interresse beaucoup de monde.

Va falloir voir a calmer la moderation

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  • Habitués

La modération n'a pas besoin d'être calmée quand on ne vient pas la chatouiller. :angry:

Donc, c'est toi qui sort pour un temps !

La modération

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Bonjour,

Bon je ne connais pas grand chose aux études d'infirmier(e) en France, mais si j'ai bien compris, cela ne semblerait pas reconnu à sa "juste valeur" ici au Québec puisque cela ne serait reconnu que comme un DEC technique et non comme une licence. Cf tableau d'équivalence ci-dessous.

http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=7&file=GPI_3_1_FRANCE.pdf

Si je peux comprendre la frustration que cela peut engendrer, il faut tout de même être conscient que dans le tableau ci-dessus, il n'y a pas que les infirmiers qui peuvent avoir un gout amer à la lecture de ces équivalences. Car si on y regarde bien, au niveau études supérieures, à part le cursus classique LMD des universités , toutes les autres formations y perdent.

Par ex, pourquoi une licence professionnelle en France ne donnerait pas l'equivalence d'un bac ici contrairement à une licence classique. C'est Bac + 3 tout pareil.

Autre exemple, encore "pire" pour ceux qui ont trimé dur pendant 2 ou 3 ans en prépa pour intégrer la grande école de leurs rêves, celle dont rien que le nom nous permet de rejoindre l'élite de notre nation (française) et nous assure un avenir tout tracé. J'ai parlé des Grandes Ecoles (ingé ou commerce). Ben là, comment c'est-tu possible que le Québec daigne juste leur accorder un niveau de Baccalauréat, alors qu'un "simple" mastère de l'université de la creuse permettra lui l'équivalence d'une maitrise québecoise ! :shok: :shok: :shok: Ils n'ont rien compris icitte pantoute!

Le problème, c'est que tout ça est écrit noir sur blanc, donc il ne devrait pas y avoir de surprise. Ce sont les règles du jeu. Et si on n'est pas d'accord avec les régles, et bien on ne joue pas.

Ceci dit Christophe, j'admire ton courage d'entreprendre un tel combat, c'est un bel exemple d'abnégation ( :ph34r: ).Mais je reste tout de même assez dubitative quant au résultat. Mais on sait bien que qui ne tente rien n'a rien, et je te souhaite bonne chance. En plus, si ça marche, cela pourra être une ouverture pour la reconnaissance des diplomes de Polytchnique et de HEC (Paris) à leur juste valeur :)

En attendant, il me semble que la voie donnée par Michelle: faire une licence après le diplome d'infirmier(e) et obtenir ainsi une équivalence baccalaureat au Québec peut-etre une alternative interessante.

(c'est comme activer l'option autoroute de ton GPS, y a de grande chance que tu arrives plus vite à destination que si tu actives l'option piéton :innocent: )

Encore une fois, bonne chance et tous mes voeux de réussite.

M'enfin .... c'est sûr que circuler en mode piéton sur l'autoroute c'est pas super super .... du coup tu es à la traîne :lol:

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A tout ceux et celles qui ont une licence et qui sont du métier, il faut la faire reconnaître dans le CHU où vous travaillerez ...... c'est là le combat, mais de plus en plus de personnel RH sont "au jus" et à priori cela devient plus facile .... Je pense que ceci sera mon dernier message sur le post ..... je trouve qu'il y a beaucoup "d'électricité". et cela nuit à l'information :blush:

Bonne continuation ... je suis toujours joignable en mp :wub:

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  • Habitués

Tiens j'avais une question : pour les toilettes, ça se passe comment comme on ne travaille pas en binôme aide-soignant/IDE comme en France ? L'infirmière doit se débrouiller toute seule à faire la toilette toute seule ?

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  • Habitués

Tiens j'avais une question : pour les toilettes, ça se passe comment comme on ne travaille pas en binôme aide-soignant/IDE comme en France ? L'infirmière doit se débrouiller toute seule à faire la toilette toute seule ?

Ici, les toilettes sont faites uniquement par les préposées aux bénéficiaires (équivalent de l'aide-soignante). À moins d'une exception, les infirmières ne font pas ce genre de travail.

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Bonjour,

Bon je ne connais pas grand chose aux études d'infirmier(e) en France, mais si j'ai bien compris, cela ne semblerait pas reconnu à sa "juste valeur" ici au Québec puisque cela ne serait reconnu que comme un DEC technique et non comme une licence. Cf tableau d'équivalence ci-dessous.

http://www2.publicat..._3_1_FRANCE.pdf

Si je peux comprendre la frustration que cela peut engendrer, il faut tout de même être conscient que dans le tableau ci-dessus, il n'y a pas que les infirmiers qui peuvent avoir un gout amer à la lecture de ces équivalences. Car si on y regarde bien, au niveau études supérieures, à part le cursus classique LMD des universités , toutes les autres formations y perdent.

Par ex, pourquoi une licence professionnelle en France ne donnerait pas l'equivalence d'un bac ici contrairement à une licence classique. C'est Bac + 3 tout pareil.

Autre exemple, encore "pire" pour ceux qui ont trimé dur pendant 2 ou 3 ans en prépa pour intégrer la grande école de leurs rêves, celle dont rien que le nom nous permet de rejoindre l'élite de notre nation (française) et nous assure un avenir tout tracé. J'ai parlé des Grandes Ecoles (ingé ou commerce). Ben là, comment c'est-tu possible que le Québec daigne juste leur accorder un niveau de Baccalauréat, alors qu'un "simple" mastère de l'université de la creuse permettra lui l'équivalence d'une maitrise québecoise ! :shok: :shok: :shok: Ils n'ont rien compris icitte pantoute!

Le problème, c'est que tout ça est écrit noir sur blanc, donc il ne devrait pas y avoir de surprise. Ce sont les règles du jeu. Et si on n'est pas d'accord avec les régles, et bien on ne joue pas.

Ceci dit Christophe, j'admire ton courage d'entreprendre un tel combat, c'est un bel exemple d'abnégation ( :ph34r: ).Mais je reste tout de même assez dubitative quant au résultat. Mais on sait bien que qui ne tente rien n'a rien, et je te souhaite bonne chance. En plus, si ça marche, cela pourra être une ouverture pour la reconnaissance des diplomes de Polytchnique et de HEC (Paris) à leur juste valeur :)

En attendant, il me semble que la voie donnée par Michelle: faire une licence après le diplome d'infirmier(e) et obtenir ainsi une équivalence baccalaureat au Québec peut-etre une alternative interessante.

(c'est comme activer l'option autoroute de ton GPS, y a de grande chance que tu arrives plus vite à destination que si tu actives l'option piéton :innocent: )

Encore une fois, bonne chance et tous mes voeux de réussite.

Tout ca c'est avant la création de l'ARM.

Avant l'ARM nous acceptions notre statut de DEC, mais maintenant les choses changent et c'est pour cela que nous reagissons.

Donc il n'est pas question de regles,de jouer ou pas.

justement, les regles sont en train de changer et de remettre tout en questions.

Je te remercie pour tes encouragements, ca fait toujours plaisir.:)

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  • Habitués

Bonjour,

Bon je ne connais pas grand chose aux études d'infirmier(e) en France, mais si j'ai bien compris, cela ne semblerait pas reconnu à sa "juste valeur" ici au Québec puisque cela ne serait reconnu que comme un DEC technique et non comme une licence. Cf tableau d'équivalence ci-dessous.

http://www2.publicat..._3_1_FRANCE.pdf

Si je peux comprendre la frustration que cela peut engendrer, il faut tout de même être conscient que dans le tableau ci-dessus, il n'y a pas que les infirmiers qui peuvent avoir un gout amer à la lecture de ces équivalences. Car si on y regarde bien, au niveau études supérieures, à part le cursus classique LMD des universités , toutes les autres formations y perdent.

Par ex, pourquoi une licence professionnelle en France ne donnerait pas l'equivalence d'un bac ici contrairement à une licence classique. C'est Bac + 3 tout pareil.

Autre exemple, encore "pire" pour ceux qui ont trimé dur pendant 2 ou 3 ans en prépa pour intégrer la grande école de leurs rêves, celle dont rien que le nom nous permet de rejoindre l'élite de notre nation (française) et nous assure un avenir tout tracé. J'ai parlé des Grandes Ecoles (ingé ou commerce). Ben là, comment c'est-tu possible que le Québec daigne juste leur accorder un niveau de Baccalauréat, alors qu'un "simple" mastère de l'université de la creuse permettra lui l'équivalence d'une maitrise québecoise ! :shok: :shok: :shok: Ils n'ont rien compris icitte pantoute!

Le problème, c'est que tout ça est écrit noir sur blanc, donc il ne devrait pas y avoir de surprise. Ce sont les règles du jeu. Et si on n'est pas d'accord avec les régles, et bien on ne joue pas.

Ceci dit Christophe, j'admire ton courage d'entreprendre un tel combat, c'est un bel exemple d'abnégation ( :ph34r: ).Mais je reste tout de même assez dubitative quant au résultat. Mais on sait bien que qui ne tente rien n'a rien, et je te souhaite bonne chance. En plus, si ça marche, cela pourra être une ouverture pour la reconnaissance des diplomes de Polytchnique et de HEC (Paris) à leur juste valeur :)

En attendant, il me semble que la voie donnée par Michelle: faire une licence après le diplome d'infirmier(e) et obtenir ainsi une équivalence baccalaureat au Québec peut-etre une alternative interessante.

(c'est comme activer l'option autoroute de ton GPS, y a de grande chance que tu arrives plus vite à destination que si tu actives l'option piéton :innocent: )

Encore une fois, bonne chance et tous mes voeux de réussite.

Tout ca c'est avant la création de l'ARM.

Avant l'ARM nous acceptions notre statut de DEC, mais maintenant les choses changent et c'est pour cela que nous reagissons.

Donc il n'est pas question de regles,de jouer ou pas.

justement, les regles sont en train de changer et de remettre tout en questions.

Je te remercie pour tes encouragements, ca fait toujours plaisir.:)

Bienvenu.

Mais attention, l'ARM, c'est surtout une reconnaissance par rapport à l'ordre. Cela n'implique rien en ce qui concerne le niveau d'équivalence. Pour reprendre mon exemple des écoles d'ingénieurs en France, l'Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ) est le premier des 45 ordres du Québec à avoir signé en mars 2009 un ARM avec la France. Ainsi si le diplome d'ingé français est reconnu par la CTI (commission des titres de l'ingénieur), cela t'ouvre l'entrée à l'OIQ (bon plus ou moins directement mais ça c'est une autre histoire). Toutefois, cela n'empêche pas qu'un titre d'ingénieur obtenu en France, et ce quelque soit le "prestige" de l'école de n'avoir qu'une équivalence de Baccalauréat et non de Maitrise au Québec.

Tout ça pour dire que l'ARM c'est une (déjà bonne) chose, mais pour l'équivalence, c'est pas encore gagné.

Bon courage pour la suite.

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Si je comprends bien tout ce que tu dis, Frogues, l'ARM qui se crée pour les infirmières ne leur servira qu'à éviter de passer un examen au Québec?

Parce qu'elles sont déjà admises à l'ordre depuis un moment.

Grâce à l'ARM, pour exercer, nous n'aurons plus qu'un stage probatoire de 75 jours (avec évaluation, evidemment), qui servira de temps pour

- s'intégrer dans les équipes,

- s'approprier le fonctionnement du système de santé canadien

- et réajuster les façons de travailler (vocabulaire, compétences, médicaments, façon d'écrire et de transmettre, utilisation du Plan de soin infirmier...)

Mais donc, si je comprends toujours bien, le fait que mon diplôme en France soit enfin reconnu comme une licence dans le système LMD (comme tu le signales plus haut: au niveau des études supérieures, à part le cursus classique LMD des universités, toutes las autres formations y perdent) , et bien cette reconnaissance ne me donnerai pas automatiquement le niveau licence au Québec même si je ne repasse pas d'examen pour exercer?

Je ne vois pas toute la logique dans cette reconnaissance, alors!

Modifié par memepaspeur
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Ici, les toilettes sont faites uniquement par les préposées aux bénéficiaires (équivalent de l'aide-soignante). À moins d'une exception, les infirmières ne font pas ce genre de travail.

Merci !

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Bonjour

voici un article trés interressant a lire et qui date du 5 octobre 2010

http://www.lametropo...eres-francaises

Que ce soit à l'urgence ou pour l'utilisation des plateaux techniques opératoires, le nombre d'infirmières qualifiées fait actuellement défaut. Voilà pourquoi la venue facilitée du personnel infirmier français est une perspective séduisante pour améliorer la situation de la santé au Québec. Mais tout est fait, semble-t-il, pour décourager les infirmières et infirmiers français attirés par les charmes de la Belle Province. État des lieux d'une polémique grandissante.

UNE FORMIDABLE ENTENTE ENTE LE QUÉBEC ET LA FRANCE

L'entente signée le 30 juin 2010 entre l'Ordre des infirmiers et infirmières du Québec (OIIQ) et l'Ordre national des infirmiers de France a été espérée par tout le Québec, alors que le nombre d'infirmières est insuffisant et à la veille d'une accélération des départs en retraite. L'Arrangement de reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles des infirmières (ARM) s'inscrit dans le cadre de l'Entente de mobilité conclue par les gouvernements de la France et du Québec.

CETTE ENTENTE RESTE LETTRE MORTE À CAUSE DES PESANTEURS BUREAUCRATIQUES

En novembre dernier, au salon infirmier de Paris, un stand représentait le Canada. Une longue file d'attente d'infirmiers et d'infirmières français voulait se renseigner pour venir y travailler. La majorité des candidats francophones étaient attirés par la Belle Province. Magalie, une jeune française, infirmière diplômée d'État, a attendu son tour. Lors de l'entretien qu'elle a eu avec une représentante du ministère de la Santé du Québec, la cause était entendue : « La représentation de la situation qui nous était faite était peinte en rose. Nous devions pouvoir exercer notre profession après une période d'adaptation d'environ deux mois. Il nous était annoncé que l'entente entre la France et le Québec nous dispenserait de tout examen. Notre compétence serait reconnue et nous pourrions exercer ici comme nous l'avions fait en France ».

Magalie a trouvé un poste au service de l'urgence pédiatrique d'un grand hôpital montréalais. Elle est arrivée au mois de mars dernier, comme une centaine d'autres jeunes professionnels français. Les premiers contacts ont été extraordinaires et l'insertion au sein des équipes s'est humainement et techniquement parfaitement passée.

LA FAUSSE REPRÉSENTATION

Mais au début de l'été, il a fallu déchanter. L'accord ne serait pas en vigueur avant deux ans, « contrairement aux fausses représentations qui nous ont été faites par le gouvernement du Québec, lorsque nous avons eu le contact à Paris », déclare Magalie avec colère et dépit. Cerise sur le sundae, la direction de l'hôpital lui a mis de la pression pour qu'elle passe l'examen de l'Ordre, ce qu'elle vient de faire. Sinon, on lui a annoncé que l'on se passerait de ses services. « Je ne suis pas du tout assurée de l'avoir réussi, puisque beaucoup de questions portaient sur des connaissance en dehors de ma pratique depuis 8 ans. Que va-t-il se passer si je n'ai pas réussi l'examen? »

En attendant, Magalie, comme plusieurs de ses confrères et consurs français qui n'ont pas voulu donner leurs noms, ne se sent pas rassurée et envisage de repartir en France. « Nous avons un diplôme d'État en France et des années de pratique. On nous demande de travailler comme des candidats à l'examen du personnel infirmier (Cepi), comme de jeunes Québécois qui sortent du cegep sans aucune expérience. Cela veut dire que nous ne pouvons prendre aucune responsabilité, que nous devons être doublés par une infirmière québécoise diplômée pour la plupart de nos actes professionnels. Donc, nous ne servons à rien et ne renforçons pas les effectifs infirmiers du Québec. Par ailleurs, nous sommes payés sans tenir compte de notre expérience », disent-ils, très déçus de la situation.

LA FROIDEUR DES AUTORITÉS

Rolande Chartier, coordinatrice du recrutement Santé du Québec, porte-parole du ministère de la Santé, conteste globalement ces témoignages. « C'est moi qui était à Paris. Je n'ai absolument pas indiqué à ces jeunes qu'ils seraient dispensés d'examen. Pour l'instant, la situation demeure la même que sans ARM. Tant que cette entente n'est pas en vigueur, les infirmiers français devront continuer à passer l'examen de l'Ordre professionnel. Il n'est pas possible de prévoir quand cet accord sera en vigueur. En attendant, les Français bénéficient d'un permis de travail transitoire. S'ils ratent l'examen, ils peuvent le passer 3 fois ».

Pour la présidente de l'Ordre, Gyslaine Desrosiers, l'Ordre a fait ses devoirs. « Nous venons de modifier notre règlement professionnel, qui entérine l'accord de l'ARM pour entrer dans la profession. L'étape suivante appartient à l'Offices des professions, c'est-à-dire au gouvernement. Cela n'est plus de notre responsabilité ». Madame Chartier croit qu'il faudra de 18 mois à deux ans pour l'entrée en vigueur de l'ARM. « Pour ceux qui ont plus de deux ans d'ancienneté en France, ils vont continuer de bénéficier d'un permis professionnel temporaire. Pour les autres, on ne peut pas faire grand-chose ».

LES INFIRMIÈRES ET INFIRMIERS FRANÇAIS SE SENTENT REJETÉS ET TROMPÉS

Les jeunes français sont outrés de la situation. « Nous ne serions pas venus au Québec si on nous avait annoncé qu'il nous faudrait attendre deux ans dans ces conditions ». Ils demandent au ministre de la Santé Yves Bolduc d'écouter la présidente de l'Ordre, qui renvoie la responsabilité du déblocage de la situation au gouvernement. « Pourquoi faire venir des infirmiers français si on les rejette en les empêchant d'exercer leur profession normalement? », se demandent ces jeunes infirmiers, qui se trouvent piégés par la situation. Certains vont plus loin et accusent le gouvernement de leur avoir fait une fausse représentation pour les attirer au Québec.

LE SOUHAIT D'UN PLEIN ACCORD DE RÉCIPROCITÉ

Ils ont une dernière revendication. Tous les infirmiers et infirmières français sont diplômés d'État en France en ayant effectué, selon eux, un nombre d'heures de formation équivalent au baccalauréat universitaire québécois en sciences infirmières. Mais au Québec, on leur refusera la qualification d'infirmier bachelier lorsque l'ARM sera en vigueur. Ce qui va changer le cours de leur carrière, les responsabilités susceptibles de leur être confiées et leur rémunération! Les hôpitaux feront de grandes économies en payant comme infirmiers collégiens des équivalents bacheliers français dotés de dix ans d'expérience, souvent spécialisée.

Or selon l'accord mutuel, seuls les infirmières et infirmiers bacheliers québécois pourront bénéficier de l'ARM en France. Ce qui veut dire implicitement que les Français considèrent que le baccalauréat universitaire québécois est l'équivalent du diplôme d'État français. « Il y a manifestement une totale absence de réciprocité dans la prise en compte de nos compétences au Québec », disent-ils.

Le Québec semble tout faire pour rejeter les infirmières et les infirmiers français!

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