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Bilan de l'aventure après 8 ans...


jeremy1977

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Forumiennes, forumiens,

Je vais essayer de vous faire part du bilan que je suis entrain de faire dans ma tête depuis quelques jours après 8 ans de vie au Québec.

Je vous écris de la France, car j'y suis en vacances pour 2 semaines. Eh oui, cela fait 8 ans que je vais en vacances en France, ça passe vite.

Je pense que dans la vie, il faut savoir faire une pause de temps en temps et regarder en arrière, rien que pour se faire une idée du chemin parcouru. J'en ai fait du chemin en 8 ans. Arrivé à Montréal le 3 octobre 2002 avec mon visa de RP, je n'y avais jamais mis les pieds. Après 1 mois et demi de recherche d'emploi dans mon domaine (j'en reparlerai après...), je trouve "une" job en tant que manutentionnaire pour une boite spécialisé en import/export de vêtements. C'était pas le boulot génial. Je bougeais des boites et préparais des commandes clients pour 10$/heure. Le pire c'est quand il fallait vider les containers par +35C ou...-35C. Ça devait être ma première expérience québécoise de quelques mois, j'y suis resté 2 ans. Oui je sais, 2 ans c'est long pour une job alimentaire. Je quitte cet emploi grâce à ma nouvelle copine qui m'ouvre les yeux, quelques mois à travailler dans un VanHoute et hop me voila décider à reprendre mes études à l'UQÀM. 3 ans après, j'ai un bac ès sciences et je travaille dans la branche qui me plaît, en environnement. Cela fait maintenant 3 ans que je travail pour une boite spécialisée dans le reconditionnement et le recyclage éthique du matériel informatique. Je vais changer de boulot à l'automne, en tout cas j'espère pour un meilleur salaire (en ce moment 15$/heure) et des tâches qui me plaisent plus (sensibilisation environnementale).

Pourquoi ce questionnement après 8 ans? Mon séjour en France me turlupine beaucoup. Les parents vieillissent, les neveux et nièces changent à vitesse grand V, on m'appelle le "Canadien" ici mais je suis le français de service à Montréal. Rien que le fait de mettre le pieds sur le sol français me fait bizarre (cela fait 2 ans que je n'étais pas revenu). Bref, plus jamais tout à fait français, je ne serai jamais québécois non plus (ou canadien). J'ai le sentiment de me rapprocher des côtes du Canada mais je sais très bien que je ne les atteindrai jamais et le retour au port d'attache n'est pas envisageable. Quand je suis à Montréal, la famille me manque parfois, je me dis que je manque des moments avec eux mais au bout de quelques jours ici, Montréal me manque. Situation très embarrassante, je me sens presque apatride, le cul entre 2 chaises. J'aime ce pays dans lequel j'ai repris mes études, voyagé (je connais la Colombie-Britannique, j'en rêve encore...), rencontré des gens sympas (qui sont devenus de vrais amis) mais aussi vécu des moments difficiles. J'ai de très gros souvenirs dans ce pays qui est aussi le mien maintenant mais j'en ai aussi en France. Le bilan au bout de 8 ans en est un de questionnement. Je sais que quoiqu'il arrive, toute ma vie sera imprégnée par cette expérience. Je sais aussi que certains sont faits pour partir tandis que d'autres n'y arriveront jamais. Ma vie sera toujours entre la France et le Québec que je le veuille ou non.

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  • Habitués

Ce n'est pas très rose-bonbon ton témoignage :whistlingb: Tu veux pas un peu enjoliver les choses, juste pour immigrer.com ? ;)

Cela dit, c'est éloquant la différence de témoignage entre les nouveaux arrivants (bilan après 3 mois...) et les anciens immigrants (bilan après 5 ans...). Mais bon, vaut mieux ne pas trop en parler ici :whistlingb:

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En fait Jumanji, je crois comprendre que ce fut dur et long de démarrer, et que ce n'est pas encore gagné après 8 ans.

Mais je constate aussi que l'éloignement de la famille, et le fait de se sentir entre deux chaises, sont des éléments déterminants dans le bilan de Jeremy.

Je ne vois pas cela comme un mauvais bilan, mais comme quelque chose que bien des gens doivent vivre après quelques années.

Comme tu le dis, Jumanji, on peut encore être tout ébahi après 3 mois, 3 ans, 5 ans ... mais parfois au bout de 8 ans, il y a un déclic qui se fait. Et surtout dans ce cas-ci, alors que Jeremy voit des membres de sa famille qui grandissent, ses parents qui vieillissent et qu'il n'est pas là.

Merci pour votre témoignage Jeremy.

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  • Habitués

C'est un témoignage très réaliste. Il vaut mieux ne pas enjoliver les affaires pour faire plaisir aux autres.

En effet, au bout de trois mois on n'a pas encore cette sensation d'être entre deux mondes, mais après quelques années, ça peut devenir très présent. Ce que jeremy décrit se passe avec bon nombre d'immigrants, y compris moi.

Merci de partager ton expérience, jeremy, et bon courage pour la suite.

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C'est un témoignage très réaliste. Il vaut mieux ne pas enjoliver les affaires pour faire plaisir aux autres.

En effet, au bout de trois mois on n'a pas encore cette sensation d'être entre deux mondes, mais après quelques années, ça peut devenir très présent. Ce que jeremy décrit se passe avec bon nombre d'immigrants, y compris moi.

Merci de partager ton expérience, jeremy, et bon courage pour la suite.

Vous avez raison Lleo. Les gens en attente du visa pour venir ici demandent toujours des témoignages; à ceux qui partent, ils demandent de leur donner des nouvelles. Je crois que les gens se doivent de dire vraiment ce qu'ils ressentent et ne pas, justement, enjoliver les choses.

Tout n'est pas noir, tout n'est pas blanc; il y a plein de nuances de gris ...

Ce témoignage n'est justement pas noir, négatif, on n'y sent pas de frustration ... juste le sentiment que quelqu'un qui vit loin des siens depuis longtemps peut être amené à ressentir un jour. Et ce n'est pas banal que Jeremy fasse ce bilan alors qu'il est justement en France, auprès de sa famille et ses amis.

Bon courage Jeremy ! wub.gif

Modifié par Ensaimada
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Je comprends que certains puissent ressentir ce bilan comme négatif. Je suis sûr que c'est le lot de beaucoup de personnes qui immigrent dans un pays. Il y a une période de questionnement, qui arrive à différents moments selon les personnes et ce qu'elles vivent. Personnellement, je viens de me séparer de ma copine après 6 ans de vie commune, mon boulot ne me plaît plus et je vais en vacances en France pour me reposer. Voila ce qui a déclenché mon bilan. C'est une période de la vie pendant laquelle les questionnements ressurgissent forcément. En effet Lleo, après 3 mois, le cordon ombilical n'est pas encore coupé. Après 8 ans, la sensation est difficile à décrire. Pour faire une analogie, imaginez que vous décidez de vous séparer de votre conjoint(e) pour une autre personne et avec qui vous avez vécu 24 ans (dans mon cas) mais que les souvenirs, les habitudes, les bons moments et les mauvais vous reviennent à l'esprit et que vous vous demandiez de temps en temps si vous avez pris la bonne décision. Bien sûr, plus vous passez de temps avec la nouvelle personne et plus vous développez également une relation privilégiée avec des souvenirs, des bons et des mauvais moments, des habitudes. S'il arrive un moment ou vous vous questionnez sur vos choix antérieurs et vous vous demandez si vous avez fait les bons, vous êtes cuits...

Je pense qu'on ne peut jamais oublier totalement son pays d'origine et qu'il y a toujours des errements entre les 2. J'aimerai bien avoir des témoignages de personnes qui elles aussi sont passées par cette phase de questionnement.

En tout cas mon bilan n'est pas négatif, j'ai vécu de grandes choses au Québec et j'en vivrai encore. Je pense que je suis dans une sorte de réflexion pseudo philosophique sur les sentiments que ressent une personne qui émigre dans un autre pays, par choix personnel bien sûr, le départ forcé étant une autre paire de manches...

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  • Habitués

Je suis arrivé 12 jours avant toi au Québec, le 21 septembre 2002. Je vis à Québec depuis cette date.

Mon expérience est différente de la tienne évidemment, mais l'éternel tiraillement entre patrie et terre d'accueil est spécial. Je ne suis pas vraiment québécois, mais je ne suis plus vraiment belge non plus.

À chaque fois que je rentre au pays, tous les ans en moyenne, je ressens toujours une impatience incroyable à l'idée de fouler simplement le sol belge. Frissons assurés. À chaque fois que je repars, j'ai les larmes aux yeux. Pourtant, j'ai passé mon séjour à me rendre compte que je n'étais plus chez moi... Bizarre hein ?

Mon parcours est un peu différent, mais tant que ça finalement. Après une année à essayer de me placer dans ma branche, j'ai fait quelques jobines (de nuit chez Couche-Tard, HMV) et j'ai décidé, sur le conseil de ma blonde québécoise, de retourner aux études. Un AEC dans ma branche, huit mois, 93% de moyenne, au petit trot. Une perte de temps ? Pas tant que ça. Je me suis fait des amis, je me suis ouvert plein d'opportunités professionnelles, et surtout j'ai goûté, à 30 ans, à un retour aux études inespérés. Après cela, j'ai eu l'opportunité de retourner un hiver complet en Belgique, ce que j'ai saisi malgré les réticences de ma blonde... Mais le salaire, gonflé par le taux de change avantageux, l'a emporté. Ce retour aux sources fut pour moi l'occasion de me rendre compte que ma vie était vraiment au Québec.

Une fois de retour, au printemps (j'étais revenu passer Noël avec ma blonde quand même), j'ai trouvé rapidement dans un organisme de coopération internationale. Mal payé, mais c'était une belle expérience dans un milieu de travail valorisant. Après, tout s'est précipité: après six mois, j'ai postulé sur quelques offres d'emploi et j'ai été engagé dans une grosse boîte sur la Rive-Sud. Deux bonnes années là-bas et de nouveau j'ai postulé sur des emplois plus proches et - pourquoi pas? - plus payant. La deuxième fut la bonne, me voilà responsable de mon département dans une boîte près de chez moi!

Aujourd'hui, papa d'un petit garçon, beau-père de deux adolescentes, je suis super bien intégré et je n'ai vraiment aucune envie de retourner en Europe... sauf en vacances bien sûr.

Quand on regarde en arrière, que de chemin parcouru depuis mon arrivée... Si c'était à refaire, je le referais sans hésiter, mais que d'erreurs j'éviterais. Il faut être persévérant, déterminé, et toujours se relever. J'ai eu tellement de désillusion la première année, mais j'ai continué d'y croire, malgré les quelques soirées à vider king-can sur king-can au bord du désespoir. Mais le surlendemain (incapable le lendemain smile.gif), je repartais plein de confiance !

Il faut être prêt à faire face à des difficultés en immigrant, mieux vaut s'y préparer sinon on risque de baisser les bras.

Au fait Jérémy1977, un Jérémy de plus ou moins ton âge (1977) était avec moi au ministère de l'Immigration de Québec, un Français du Nord... Rien à voir avec toi ??? Je ne crois pas, tu ne devais pas encore être là. Coïncidence amusante...

Pour répondre à ton dernier message, je me suis souvent demandé où je serais si j'étais resté en Belgique, où je vivrai, ce que je ferais, si je serais plus gros, plus mince, si je fumerais encore, etc. Je serais peut-être mort, ou j'aurais gagné à l'Euro-Millions. Impossible à dire... Rien à faire, on n'a pas d'autres choix que de regarder droit devant.

Modifié par Belgécois
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Salut Belgécois,

Ton expérience est intéressante et proche de la mienne sous certains aspects. Je pense que ce qu'il faut retenir, c'est qu'il ne faut jamais baissé les bras comme tu le dis et surtout ne jamais regretté. Toutes les expériences vécues ici m'ont changé et endurci, aussi bien les bonnes que les mauvaises.

Un conseil à ceux qui veulent partir mais qui hésitent. N'hésitez plus, si vous sentez que vous avez envie de partir et que vous n'êtes pas bien dans votre vie actuelle, alors il faut le faire, vous n'avez rien à perdre. Attention, l'immigration dans un pays exige: patience, détermination et surtout humilité. Ne pas renier sont pays totalement et ce qui fait sa force mais prendre aussi les qualités du pays d'accueil. Je pense que les gens qui ont vécu dans différents pays possèdent une ouverture d'esprit que d'autres ne possèdent pas, c'est un plus.

J'espère avoir d'autres commentaires. ;-)

Belgécois, je suis du Pas-de-Calais même si je ne retourne plus...Coïncidence troublante en effet.

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  • Habitués

Salut Belgécois,

Ton expérience est intéressante et proche de la mienne sous certains aspects. Je pense que ce qu'il faut retenir, c'est qu'il ne faut jamais baissé les bras comme tu le dis et surtout ne jamais regretté. Toutes les expériences vécues ici m'ont changé et endurci, aussi bien les bonnes que les mauvaises.

Un conseil à ceux qui veulent partir mais qui hésitent. N'hésitez plus, si vous sentez que vous avez envie de partir et que vous n'êtes pas bien dans votre vie actuelle, alors il faut le faire, vous n'avez rien à perdre. Attention, l'immigration dans un pays exige: patience, détermination et surtout humilité. Ne pas renier sont pays totalement et ce qui fait sa force mais prendre aussi les qualités du pays d'accueil. Je pense que les gens qui ont vécu dans différents pays possèdent une ouverture d'esprit que d'autres ne possèdent pas, c'est un plus.

J'espère avoir d'autres commentaires. ;-)

Belgécois, je suis du Pas-de-Calais même si je ne retourne plus...Coïncidence troublante en effet.

Trois qualificatifs qui résument très bien la situation. Félicitations.

Concernant le Jérémy de Québec, il venait de Lille si je me souviens bien et était informaticien. Je l'ai revu mais ne se plaisait pas, il parlait d'aller en Ontario. Je n'ai plus eu de nouvelles après ça.

Modifié par Belgécois
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Votre témoignage est aussi très, très intéressant Belgécois.

Quant à ce que vous vivez, Jérémy, il est normal que la réflexion et l'introspection n'en soient que plus intenses.

Mais encore une fois, Jérémy, je n'ai rien vu de « négatif » dans votre bilan, seulement une expérience de vie. smile.gif

Modifié par Ensaimada
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  • Habitués

Je comprends que certains puissent ressentir ce bilan comme négatif. Je suis sûr que c'est le lot de beaucoup de personnes qui immigrent dans un pays. Il y a une période de questionnement, qui arrive à différents moments selon les personnes et ce qu'elles vivent. Personnellement, je viens de me séparer de ma copine après 6 ans de vie commune, mon boulot ne me plaît plus et je vais en vacances en France pour me reposer. Voila ce qui a déclenché mon bilan. C'est une période de la vie pendant laquelle les questionnements ressurgissent forcément. En effet Lleo, après 3 mois, le cordon ombilical n'est pas encore coupé. Après 8 ans, la sensation est difficile à décrire. Pour faire une analogie, imaginez que vous décidez de vous séparer de votre conjoint(e) pour une autre personne et avec qui vous avez vécu 24 ans (dans mon cas) mais que les souvenirs, les habitudes, les bons moments et les mauvais vous reviennent à l'esprit et que vous vous demandiez de temps en temps si vous avez pris la bonne décision. Bien sûr, plus vous passez de temps avec la nouvelle personne et plus vous développez également une relation privilégiée avec des souvenirs, des bons et des mauvais moments, des habitudes. S'il arrive un moment ou vous vous questionnez sur vos choix antérieurs et vous vous demandez si vous avez fait les bons, vous êtes cuits...

Je pense qu'on ne peut jamais oublier totalement son pays d'origine et qu'il y a toujours des errements entre les 2. J'aimerai bien avoir des témoignages de personnes qui elles aussi sont passées par cette phase de questionnement.

En tout cas mon bilan n'est pas négatif, j'ai vécu de grandes choses au Québec et j'en vivrai encore. Je pense que je suis dans une sorte de réflexion pseudo philosophique sur les sentiments que ressent une personne qui émigre dans un autre pays, par choix personnel bien sûr, le départ forcé étant une autre paire de manches...

J'ai l'impression que plusieurs choses influencent actuellement ta vie, Jeremy et pas dans les meilleures dispositions. Je les ai mises en gras dans ton texte:

Tu viens de te séparer de ta compagne, tu n'aimes pas ton travail, ta famille te manque par moments. Autant de raisons de se poser des questions existentielles.

Je suis surprise, néanmoins de constater qu'avec un Bac, tu n'as toujours qu'un boulot à 15 $ de l'heure. On dirait qu'actuellement tu subis ta vie et qu'elle te ballotte comme un cerf volant.

Tu dis que revivre en France te fait "bizarre", mais pas si cela te fait du bien ou te débecte. Si tu retrouves les raisons qui t'ont poussé à partir.

Prends le temps d'explorer ton nouveau travail, de l'apprécier; si tu ne t'estimes pas assez bien payé, n'hésite pas à en changer encore; apprends à vivre seul et à aimer le Québec pour ce qu'il est et non pas au travers des yeux d'un couple et ....peut-être ne pas trop te poser de questions actuellement? Ce n'est peut-être pas encore le moment?

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  • Habitués

Ce serait ben l'fun si les deux mémères bavardes inintéressantes du forum pourraient (dream dream dream) se mettre provisoirement en congé : merci,vous êtes vraiment chiantes avec votre morale a deux balles...

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  • Habitués

merci pour ce témoignage... :) j'imagine que beaucoup de personnes, à un moment, récentent également les mêmes sentiments que toi :s Même si nous sommes dès fois partagé entre notre pays natal et notre "pays d'adoption" (j'y suis pas encore moi hein lol mais bon je dis nous)...l'important c'est d'être heureux. Et puis, arrivera un moment où il faudra prendre une décision et je suis certaine que tu feras le bon choix :)

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  • Habitués

salut jeremy1977

merci de partager ton expérience, les témoignages permettent aux nouveaux arrivants d'avoir une idée sur ce qui les attends.

Bon courage pour la suite!

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  • Habitués

Ce serait ben l'fun si les deux mémères bavardes inintéressantes du forum pourraient (dream dream dream) se mettre provisoirement en congé : merci,vous êtes vraiment chiantes avec votre morale a deux balles...

Bonjour Ronan29,

Ce serait ben l'fun que vous gardiez pour vous-même vos insultes et vos propos désobligeants.

Le respect et la politesse sont de mise sur ce forum. Si vous n'aimez pas les commentaires de certaines personnes, vous passez simplement votre chemin.

Je vous mets provisoirement en congé.

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  • 2 weeks later...
  • Habitués

bonjour jeremy1977 et merci pour ce temoignage, ainsi que celui de Belgecois.

je suis toujours en processus d'emigration et je suis donc loin de partager ce que tu peux ressentir. mais ca fait maintenant presque 4 ans que j'ai quitte la France, et je vis en Italie depuis presque 3 ans.

l'Italie est un pays que j'aime mais dans lequel je ne peux pas vivre. je sais que le depart sera douloureux et que tant de choses me manqueront.

ma famille et mes amis sont en France pour la plupart (sauf une soeur en Australie et un frere en Chine) et il y a bien une chose sur laquelle nous sommes d'accord a l'unanimite: il vaut mieux etre heureux ailleurs et separes que malheureux ensemble et dans le meme pays.

j'ai quitte la France car je ne supportais plus l'etroitesse d'esprit de la majeure partie des Francais, aujourd'hui, je me sens europeenne avant d'etre francaise. je suis francaise par les belles valeurs de mon pays mais je ne suis plus francaise car je ne vis plus mon quotidien en France.

je ne me sens pas italienne non plus car j'ai encore tant a decouvrir et apprendre sur la culture si riche de ce pays!

tout cela pour te dire que je cherche ma maison et que j'ai decide de la trouver au Quebec. je ne me sentirai surement jamais quebecoise et je ne suis deja plus francaise, en fait, je serai simplement une citoyenne du monde.

il est difficile surtout dans un moment tel que tu le vis (doute, chamboulements dans sa vie personnelle et professionnelle) de savoir finalement qui on est et a quel pays on appartient.

j'espere que tu trouveras bientot un mieux etre en retournant dans ta terre d'accueil!

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  • Habitués

bonjour jeremy1977 et merci pour ce temoignage, ainsi que celui de Belgecois.

je suis toujours en processus d'emigration et je suis donc loin de partager ce que tu peux ressentir. mais ca fait maintenant presque 4 ans que j'ai quitte la France, et je vis en Italie depuis presque 3 ans.

l'Italie est un pays que j'aime mais dans lequel je ne peux pas vivre. je sais que le depart sera douloureux et que tant de choses me manqueront.

ma famille et mes amis sont en France pour la plupart (sauf une soeur en Australie et un frere en Chine) et il y a bien une chose sur laquelle nous sommes d'accord a l'unanimite: il vaut mieux etre heureux ailleurs et separes que malheureux ensemble et dans le meme pays.

j'ai quitte la France car je ne supportais plus l'etroitesse d'esprit de la majeure partie des Francais, aujourd'hui, je me sens europeenne avant d'etre francaise. je suis francaise par les belles valeurs de mon pays mais je ne suis plus francaise car je ne vis plus mon quotidien en France.

je ne me sens pas italienne non plus car j'ai encore tant a decouvrir et apprendre sur la culture si riche de ce pays!

tout cela pour te dire que je cherche ma maison et que j'ai decide de la trouver au Quebec. je ne me sentirai surement jamais quebecoise et je ne suis deja plus francaise, en fait, je serai simplement une citoyenne du monde.

il est difficile surtout dans un moment tel que tu le vis (doute, chamboulements dans sa vie personnelle et professionnelle) de savoir finalement qui on est et a quel pays on appartient.

j'espere que tu trouveras bientot un mieux etre en retournant dans ta terre d'accueil!

Tu vas voir! Maintenant, tu vas vite te sentir citoyenne du monde 

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Contrairement à beaucoup qui retournent dans leur pays d'origine et ont la larme à l'oeil en le quittant, lorsqu'il rentrent de vacances, je ne ressens nullement cette envie de retourner dans un pays qui ne correspondait plus du tout à ce que j'attends d'une nation.

Cela fait 5 ans que je n'ai plus mis les pieds et Belgique et, si ce n'est à un mariage (pas le mien)programmé dans deux ans, je pense que je n'y aurais plus rien à y faire.

Comme on le voit, chacun à une perception différente de son immigration.

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  • Habitués

Ce n'est pas très rose-bonbon ton témoignage :whistlingb: Tu veux pas un peu enjoliver les choses, juste pour immigrer.com ? ;)

Cela dit, c'est éloquant la différence de témoignage entre les nouveaux arrivants (bilan après 3 mois...) et les anciens immigrants (bilan après 5 ans...). Mais bon, vaut mieux ne pas trop en parler ici :whistlingb:

t'as aussi un tas de gens qui apres 8 ans ne viennent pas poster leurs etats d'ames sur un forum (pas de manque de respect)

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  • Habitués

t'as aussi un tas de gens qui apres 8 ans ne viennent pas poster leurs etats d'ames sur un forum (pas de manque de respect)

ce n'est pas forcement un manque de respect the dude.

peut etre que jeremy1977 vient inconsciemment chercher ici de la motivation qui anime tous ceux qui ont depose leur demande d'emigration ou qui viennent d'arriver... peut etre qu'il cherche a retrouver des sensations perdues...

ou au contraire a partager cette experience de vie avec d'autres qui auront ressenti la meme chose?

le forum est avant tout un espace de partage :).

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