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Une étudiante de la Faculté de médecine dentaire de l'Université Laval poursuit l'établissement suite à un échec de stage, ce qui a interrompu sa formation. Elle réclame 1,2 million de dollars, estimant avoir été injustement exclue du programme spécialisé de parodontie. En mai 2023, une demande introductive d'instance a été déposée à la Cour supérieure par un bureau d'avocats au nom de cette étudiante d'origine française. Celle-ci a quitté son pays pour s'installer à Québec au printemps 2022, afin de pratiquer la parodontie en Amérique du Nord après sa formation à l'Université Laval. Selon la poursuite, elle avait obtenu un diplôme en médecine dentaire de l'Université CESPU au Portugal en décembre 2020, après six années d'études. Elle a déménagé à Québec après son admission au programme spécialisé en parodontie de l'Université Laval, qui l'aurait informée que sa formation commencerait en mai 2022. À sa grande surprise, elle a découvert que la formation ne débuterait effectivement qu'à l'automne. La poursuite indique qu'elle était déçue d'avoir interrompu prématurément ses activités professionnelles en France, car le but de son voyage n'était pas touristique. En septembre, elle commence son stage clinique sans avoir reçu de plan de cours écrit, ce qui l’a laissée sans connaissance des objectifs de la formation ou des attentes. Malgré cela, elle s'est investie pleinement dans sa formation. À la fin de ce stage en décembre, elle n'aurait reçu aucune rétroaction de ses superviseurs, ni positive, ni négative, ni même une évaluation finale. Elle poursuit alors sa formation postdoctorale avec un deuxième stage en 2023, encore sans plan de cours ni objectifs. Après un examen en mars lui permettant de pratiquer des chirurgies plus complexes, tout se serait effondré en avril. Le 3 avril 2023, elle est convoquée par son superviseur et directeur du programme de parodontie, le Dr Reginaldo Gonçalves, et deux confrères, qui l'informent de son échec au stage, trois semaines avant sa fin prévue. Sous le choc, elle demande une évaluation écrite et des explications, mais ne reçoit que quelques motifs qu'elle juge contestables. Les chirurgies programmées dans le cadre de son apprentissage ont été annulées. Ébranlée, elle quitte la réunion en larmes, choquée d’apprendre son échec sans évaluation préalable ni avertissement pour améliorer ses performances académiques. Elle a également été exclue d'une réunion du comité de promotion où elle aurait pu défendre son point de vue, en contradiction avec les règles de l’Université Laval. Elle a tout de même poursuivi son stage, tout en contestant sa note d’échec, et a repris ses chirurgies. En mai, son échec est officialisé. Selon la poursuite, le Dr Gonçalves aurait ajouté une fiche d’évaluation à son dossier sans son accord, ce qui a privé l’étudiante de la possibilité de réviser cette note. Ses tentatives d’appel ont échoué, et elle a été exclue du programme de parodontie, bien qu'elle soit restée inscrite au programme de maîtrise en sciences dentaires, obtenant une note finale A le 22 mars dernier. Elle a aussi réussi un examen requis pour pratiquer comme dentiste aux États-Unis. L’étudiante affirme avoir subi un préjudice considérable, se voyant contrainte de renoncer à une carrière de dentiste spécialisée en parodontie à l’international. Elle accuse l’Université de l’avoir traitée de manière injuste et abusive, et réclame 1 million de dollars, dont la majeure partie pour pertes de revenus futurs évalués à 835 000 dollars. Elle revendique aussi 287 691 dollars pour les revenus perdus pendant ses études, ainsi que le remboursement de ses frais de scolarité et de voyage, et 50 000 dollars pour atteinte à sa réputation. L’Université Laval a choisi de ne pas commenter cette affaire en cours de litige. D'après l'article publié sur Radio-Canada le 9 mai 2024
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L’image de l’Université Laval à Québec détournée pour de la fraude à l’international De fausses bourses d’études sont proposées, notamment sur Facebook Mercredi, 14 février 2024 19:30 MISE À JOUR Mercredi, 14 février 2024 19:30 Martin Lavoie Des fraudeurs se servent de la réputation de l’Université Laval pour offrir de fausses bourses à des étudiants étrangers qui rêvent de poursuivre leur scolarité au Québec. Une ingénieure en logistique de 26 ans du Cameroun a répondu le 19 janvier à une annonce prétendant offrir une bourse d’études de l’Université Laval. L’offre apparaissait sur WhatsApp, l’application de communication la plus répandue en Afrique. «Je suis à la recherche d’une bourse pour faire mon master [maîtrise] et mon doctorat», a raconté Corine Époupa, actuellement à l’emploi d’une société pétrolière dans son pays. La jeune femme reçoit rapidement une réponse à sa demande d’une personne disant être Sophie D’Amours, rectrice de l’Université Laval. En plus de reprendre le nom de la véritable rectrice, l’expéditeur utilise aussi son image, celle de l’institution et la bonne adresse. «J’ai vu sur internet que la rectrice s’appelait bien Sophie D’Amours. Le fait de savoir qu’il existe des organismes canadiens qui octroient des bourses d’études aux étudiants étrangers m’a mis en confiance sur la véracité de l’information», a précisé Mme Époupa. Méfiance Mais durant le processus, certains éléments la font douter. «La conception du formulaire à remplir et l’énorme disponibilité de Sophie D’Amours» l’interpelle. «Une connaissance au Canada est entrée en contact avec l’Université qui l’a informée qu’il n’y avait pas de programme de bourses d’études disponible pour le moment», a révélé la jeune femme. Le fraudeur lui dit que sa demande a été acceptée, mais qu’elle doit payer 108 000 francs CFA (240$) pour compléter l’inscription. Le montant peut paraître dérisoire ici, mais il est supérieur au salaire mensuel moyen de 83 000 CFA au Cameroun. Les étudiants d’ici à risque Une rapide recherche a permis au Journal de trouver une demi-douzaine de pages Facebook de la frauduleuse Commission Fédérale des Bourses Étrangères Canada (CFBE) reprenant l’image de l’Université Laval. suite et source : https://www.journaldemontreal.com/2024/02/14/limage-de-luniversite-laval-detournee-pour-de-la-fraude-a-linternational